Issu d'un milieu modeste, j'écoutais énormément de hip-hop dans les années 90. Puis on finit par s'intéresser aux "samples" utilisés dans ces morceaux. Puis on écoute de la soul des années 60-70, du jazz et de la musique classique. Et en définitive, on hiérarchise. Jamais un morceau de rap n'atteindra le niveau de musicalité des morceaux originaux. Du reste, très bon livre pour comprendre les rouages de ce qui est expliqué dans cette vidéo : "Les barbares : essai sur la mutation" d'Alessandro Baricco.
Un des problèmes qui expliquent le déni de certains quant à ces propos, c'est que tout en fustigeant la société de consommation (en réalité de surconsommation car il est impossible de vivre sans consommer: l'important est de transformer ce qu'on consomme), les négationnistes de sauts qualitatifs dans la musique ont généralement cette position par absence de pratique musicale productive. Un peu d'eclectisme dans l'écoute et un peu de temps devant un piano, déjà sans les bases, fait a minima ressentir le manque flagrant de clés de compréhension et de construction musicales. Mais l'occidental moyen est généralement farci de mass-musique et comme dopé émotionnellement par ses 'sons' qui l'ont conditionnés. Et quoiqu'il appelle à la tolérance et à la relativité pour être sûr de ne pas être privé de son produit, il se passe d'élargir son propre horizon par la pratique, dont il ne voit pas l'intérêt. Pourtant... 'on ne vit pas pour manger, on mange pour vivre.' On ne vit pas pour écouter la même musique, on écoute pour vivre plus créativement, plus sagement, plus solidairement. Toujours l'illusion néolibérale de liberté restreinte à son individualité, son clan ou son groupe social. Taboo du lien à autrui, à l'autre humain et à l'humanité. Cette émotion qui accompagne si souvent l'accord final des grands compositeurs.
Issu d'un milieu modeste, j'écoutais énormément de hip-hop dans les années 90. Puis on finit par s'intéresser aux "samples" utilisés dans ces morceaux. Puis on écoute de la soul des années 60-70, du jazz et de la musique classique. Et en définitive, on hiérarchise. Jamais un morceau de rap n'atteindra le niveau de musicalité des morceaux originaux.
Du reste, très bon livre pour comprendre les rouages de ce qui est expliqué dans cette vidéo : "Les barbares : essai sur la mutation" d'Alessandro Baricco.
C'est drôle, je suis d'accord avec lui...!
Un des problèmes qui expliquent le déni de certains quant à ces propos, c'est que tout en fustigeant la société de consommation (en réalité de surconsommation car il est impossible de vivre sans consommer: l'important est de transformer ce qu'on consomme), les négationnistes de sauts qualitatifs dans la musique ont généralement cette position par absence de pratique musicale productive. Un peu d'eclectisme dans l'écoute et un peu de temps devant un piano, déjà sans les bases, fait a minima ressentir le manque flagrant de clés de compréhension et de construction musicales. Mais l'occidental moyen est généralement farci de mass-musique et comme dopé émotionnellement par ses 'sons' qui l'ont conditionnés. Et quoiqu'il appelle à la tolérance et à la relativité pour être sûr de ne pas être privé de son produit, il se passe d'élargir son propre horizon par la pratique, dont il ne voit pas l'intérêt.
Pourtant... 'on ne vit pas pour manger, on mange pour vivre.'
On ne vit pas pour écouter la même musique, on écoute pour vivre plus créativement, plus sagement, plus solidairement.
Toujours l'illusion néolibérale de liberté restreinte à son individualité, son clan ou son groupe social. Taboo du lien à autrui, à l'autre humain et à l'humanité. Cette émotion qui accompagne si souvent l'accord final des grands compositeurs.
En suivant sa logique, je crois qu'il a beaucoup trop écouté Gainsbourg, il est blasé de la vie le pauvre
Avant d'écrire des commentaires sans intérêt et à côté de la plaque, il serait souhaitable de comprendre les idées exprimées !!!