On peut s'étonner sur l'absence totale du sujet lui-même : le vin. Bordeaux est victime comme ailleurs d'un océan de vins médiocres, standardisés, qui offrent aux GMS l'occasion d'enfoncer un peu plus encore les producteurs. Ont-ils été mal informés ? Les droits de plantation largement accordés ont-ils incité la profession à étendre de manière inconsidérée les surfaces ? Les petites appellations ont-elles rêvé d'une sorte de ruissellement en voyant les cours des grands crûs s'envoler ? Les viticulteurs savent-ils toujours bien juger leur production face à la concurrence nationale et étrangère ? J'ajouterai que ces petites villes virtuellement en déshérence, et de ce point de vue Pauillac en est un excellent exemple, constitue un phénomène très ancien, je l'ai constaté moi-même dans les années 80 ; et que donc, il n'a pas de lien direct avec la crise actuelle. D'une manière générale, qu'une région viticole s'avère attractive touristiquement ou pas, cela résulte de toute une histoire et la question ne doit pas occulter les vrais problèmes ; à mes yeux l'oenotourisme ne peut à lui seul, peut s'en faut, renverser la tendance. D'ailleurs, là où il fonctionne le mieux, c'est dans les propriétés de haut niveau qui finalement n'en ont pas vraiment besoin.
On peut s'étonner sur l'absence totale du sujet lui-même : le vin. Bordeaux est victime comme ailleurs d'un océan de vins médiocres, standardisés, qui offrent aux GMS l'occasion d'enfoncer un peu plus encore les producteurs. Ont-ils été mal informés ? Les droits de plantation largement accordés ont-ils incité la profession à étendre de manière inconsidérée les surfaces ? Les petites appellations ont-elles rêvé d'une sorte de ruissellement en voyant les cours des grands crûs s'envoler ? Les viticulteurs savent-ils toujours bien juger leur production face à la concurrence nationale et étrangère ? J'ajouterai que ces petites villes virtuellement en déshérence, et de ce point de vue Pauillac en est un excellent exemple, constitue un phénomène très ancien, je l'ai constaté moi-même dans les années 80 ; et que donc, il n'a pas de lien direct avec la crise actuelle. D'une manière générale, qu'une région viticole s'avère attractive touristiquement ou pas, cela résulte de toute une histoire et la question ne doit pas occulter les vrais problèmes ; à mes yeux l'oenotourisme ne peut à lui seul, peut s'en faut, renverser la tendance. D'ailleurs, là où il fonctionne le mieux, c'est dans les propriétés de haut niveau qui finalement n'en ont pas vraiment besoin.