Merci pour ce podcast. J'ai apprécié le recul sur le manque de moyen car je suis enseignant d'arts plastiques au collège et c'est un travail très dur où les qualités qui font tenir dans la fonction ne sont pas celle d'un bon prof. J'ai environ 500 enfants par semaine qui défilent à la chaîne à 25-30 par tranche de 50min dans une classe trop petite (comme dans beaucoup d'établissement) . Rien que cela est violent alors que je n'ai pas abordé le comportement des enfants (entre eux et à mon égard) qui sont assez grands pour s'adapter à la violence qui les entoure au quotidien et qui les a construit. Pour survivre j'ai cru un moment pouvoir tenir dans un autoritarisme très brutal et cela a été très traumatisant pour moi car je n'avais pas le choix si je voulais être écouté et respecté un minimum. J'essaie donc maintenant de leur expliquer le plus longtemps possible et de manière qualitative avant de menacer et punir. Mais voilà, je dépense un temps et une énergie folle pour cela alors que je suis prof et non éducateur. Pour résumer, l'éducation nationale, par ça logique crispé et surtout ces moyens financiers et humains qui manquent, violente les enfants et les adultes qui y travaillent.
Merci pour ce podcast et cette réflexion. Tout le monde devrait l'écouter pour entamer une remise en cause de nos pratiques, croyances... C'est salutaire, encore merci.
J'ai été animatrice en centre aéré vers mes 17/18 ans. Plus jamais. Je me rappelle de collègues de plusieurs années mes aînés qui étaient totalement immatures, vulgaires et violents dans leurs mots et gestes. Je me demandais comment de telles personnes pouvaient avoir la responsabilité de gérer et protéger des enfants, en étant eux-meme si immatures. Surtout que les pires, c'était pas les étudiants comme moi qui faisaient ça pendant leurs études, non, c'etaient les "animateurs de métier" qui faisaient ça à l'année, certains depuis 10 ans...
Terriblement d'accord avec vous, je viens de quitter mes fonctions en périscolaire après 7 mois à observer des pratiques et comportements hallucinants.
@@peekaboo5538 j'avais litteralement 17 ans eux en majorité 30, j'étais une stagiaire bafa donc absolument pas en posture de critiquer quoi que ce soit (voir on m'engueulait mdr). Donc je rentrais juste chez moi le soir en pleurant. Les vacances d'après j'ai fait des stages dans d'autres centres de la même commune, même constat, donc je me suis juste barrée et j'ai fait d'autres emplois étudiants (j'ai été animatrice à l'etranger dans un camp linguistique assez "bourge", et résultat c'est horrible à dire mais je n'étais plus avec des gens irresponsables/dangereux comme je l'avais été avant...).
J'ai été animatrice faisant partie des aînées. Je suis dccoord avec vous .les animateurs c'est pour la moitié des gens qui ont atteint la par hasard et les enfants rien à faire je dirai plus de la moitié
Même si je suis complètement d'accord qu'il est important de parler des violences éducatives ordinaires (VEO), il y a un grand point noir dans ce concept : En effet, il est très difficile de suivre ces principes à la lettre lorsque l'on travaille dans l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE). Comment ne pas lever la voix, ne pas froncer les sourcils, ne pas s'énerver face à un enfant qui jette des briques sur des passants depuis le toit d'une Maison Éducative à Caractère Social, parce qu'il veut rentrer chez lui ? Comment éviter de se montrer intimidant face à un enfant de 9 ans qui a demandé à un enfant de 7 ans de lui faire une fellation, ou d'un garçon de 6 ans qui a voulu poignarder sa mère dans son sommeil parce qu'il voulait voir "comment ça fait ?" Comme cela a été très bien dit dans ce podcast, lorsqu'on a 3 travailleurs sociaux face à 18 enfants qui ont tous des troubles du comportement, c'est très difficile de prendre le temps d'expliquer à un enfant ses erreurs lorsqu'il y en a quatre derrière qui commencent à s'entretuer... C'est pour ça que des fois, nous n'avons pas le choix que de crier et de se montrer menaçant : on ne fait plus de l'accompagnement social à ce point-là, on fait juste de la survie, et on le fait avec regret et à contrecoeur, parce que ce sont des conditions de travail qui sont difficiles et épuisantes (même pour les enfants, on sait que ces derniers méritent beaucoup mieux en termes de conditions de vie..). Le concept des VEO est peut-être adapté pour le milieu ordinaire mais je me demande s'il ne faudrait pas l'adapter pour le milieu de la protection à l'enfance... Parce que sinon, il y a une énorme culpabilisation des travailleurs sociaux qui essaient juste de faire de leur mieux avec les moyens qu'ils ont (même si on sait qu'il peut y avoir certains pourris parmi eux...)
Le principe du podcast c'est d'expliquer que les violences éducatives ne fonctionnent pas, qu'importe la situation (mais probablement d'autant plus chez des enfants qui ont déjà subis des violences comme beaucoup dans la protection à l'enfance). Pour régler le problème, il est absolument nécessaire de ne plus être en sous-effectif : plus de personnel, mieux formé pour pouvoir prendre le temps avec les enfants, leur expliquer plutôt que de les punir (puisque ça marche pas de toutes façons). Évidemment que vous faites ce que vous pouvez dans la situation actuelle, et c'est insensé de vous demander de réagir autrement sans vous en donner les moyens. Mais oui du coup en théorie, la fin des violences éducatives c'est pour tout le monde et dans toutes les circonstances, pour le bien des enfants (et des équipes éducatives) !
Vous avez raison. On ne peut se parler de belles intentions si en parallèle on supprime des postes. Il faut aussi des moyens pour assurer un encadrement humain.
Bonjour. Je ne vois nulle part ou il est demontrer que les violences educative (verbale) ne fonctionne pas. J'entend seulement des enfants victimes d'injustice. Sincèrement
Bon courage à vous pour ce travail exténuant et frustrant, ces enfants ont besoin de votre bienveillance mais aussi de limites... pas facile d'agir de façon absolument bienveillante dans certaines situations, d'autant plus si elles se répètent quotidiennement avec des enfants très abimes par la vie...
Dans votre cas, il ne s'agit pas de malveillance ou de maltraitance, j'y vois davantage un poids psychologique (et physique) extrême sans accompagnement pour vous. Dans ce podcast, les témoignages (notamment sur la cantine et la sieste) racontent des actes malveillants... Manque de moyens, certes, mais manque d'attention à vérifier les qualités humaines de certains accompagnateurs...
Merci pour ce podcast poignant . C’est fou comme depuis des décennies on considère si peu les enfants, comme si ils n’avaient aucun sentiments, ressentis, ce fameux « tu comprends rien » quand t’es enfant, nous marque encore à l’âge adulte . Enfin on donne le droit à la parole aux enfants, enfin on leur demande ce qu’ils en pensent et ce qu’ils en ressentent de ces comportements envers eux …
Merci d'aborder mon thème préféré, la violence qui se loge dans nos rapports aux enfants. Ce podcast parle de tous les thèmes sur lesquels je réfléchis depuis des années, et soulève chez moi beaucoup de questions, qui finalement reviennent à "ok maintenant comment faire? que puis-je faire moi?" Je suis assez d'accord avec le fait qu'on ne peut pas se passer d'aller revisiter nommer et ressentir les violences qu'on a soi-même endurées enfant, avant d'esperer agir vraiment différemment sous stress. J'y travaille depuis des années mais ça ne suffit pas. A suivre donc
J'ai été animatrice moi aussi et ça m'a beaucoup aidé à guérir de toute cette violence invisible prendre soin écouter donner de l'importance légitimer leurs sentiments comme j'aurais aimé qu'on le fasse pour moi
Je suis née dans les années 60....quand je repense à l'éducation que nous avons subite (et je pèse mes mots) à l'école, en colonie de vacances, à la maternelle et à la maison, je me demande comment on a pu être de bons parents avec ces modèles des années 60 à 80! À posteriori, ça fait peur! Mais l'essentiel est de reconnaitre ses erreurs, de comprendre pourquoi et d'avancer...pourtant lorsque j'entends les enfants témoigner, je me revois, moi même, avec les mêmes interrogations et le même regard critique sur les adultes, sauf qu'il n'y avait personne pour nous écouter et nous protéger des abus en tout genre, surtout psycologiques. Je me souviens avoir souvent éprouvé de la compassion pour des élèves qui étaient humiliés à l'école primaire par l'instituteur, mais je pensais : "comporte toi de telle manière que cela ne t'arrive jamais" ...bref la terreur psychologique était une méthode disciplinaire banale et approuvé. Les fessées déculottées devant toute la classe en primaire, le bonnet d'âne, les coups de règles, faire x tours de la cours de récré comme punition parcequ'on a eu envie de faire pipi pendant la classe et se sentir observée par tous les élèves avant de se faire appeler au bureau de la directrice, etc, etc...c'était quotidien! Excellent Podcast!
Je suis née dans les mêmes années que toi...mais sincèrement je n'ai jamais subit tout ça !... Les frustrations c'était surtout chez moi à la maison...et j'ai compris bien des années plus tard que nos parents, enfants de la guerre avaient subi les mêmes et qu'il les répétaient inconsciemment comme autant de leçons acquises...et de névroses non réglés... A l'école je n'ai jamais rien vu de pareil, on était parfois punis au coin, la seule fois où j'ai constaté des violences c'est quand je suis entrée dans une école privé...nous avions une obligation d'uniforme pénible et la directrice complètement chtarbée se permettait des liberté inacceptable vis à vis de ses élèves qu'elle secouait comme des pruniers en hurlant comme une folle, certains finissaient la tête sous l'eau et les heures de colle pleuvaient...mais ça se limitait à une personne...
Merci pour ce podcast. J'ai tellement re-vécu des périodes de la maternelle jusqu'au CE2 de l'école de ma fille. La sieste, la cantine, le harcèlement scolaire que l'on laisse faire. Les coups entre enfants jusqu'à l'étranglement. Bref! Depuis qu'elle a changé d'école, nous avons retrouvé notre enfant joyeuse, épanouie et avec cette appétit d'apprendre. Que de travail à faire pour prendre en considération tous ces métiers si peux valorisés et même temps essentiel dans la construction d'un monde meilleur.
J'ai vécu les siestes forcées (et bien d'autres humiliations, et également le harcèlement, de profs comme d'élèves). Ca va faire quarante ans, et je m'en rappelle encore. Ma mère ne me prenait pas vraiment au sérieux. Elle s'était faite à l'idée que de toute façon, je ne dormais jamais beaucoup. Il y a deux ou trois ans, une prof de langue, prof principale de ma fille, lui a dit devant toute la classe qu'elle n'était pas là pour être une plante verte. Ma fille avait 14 ans et se sentait mal à l'aise dans cette classe (pour diverses raisons), et cette humiliation a empiré son malaise. C'était la période du covid et elle a mal vécu la période et ne voulait plus faire ses devoirs, et encore moins retourner en cours après (il a fallu qu'elle entre au lycée pour retrouver un peu son plaisir d'aller en cours). La prof m'a appelée pour me demander des comptes sur le comportement de ma fille et me mettre la pression pour que je force ma fille à rentrer dans son moule ! Je ne me suis pas gênée pour lui renvoyer que ma fille était une plante verte, elle m'a répondu qu'il ne fallait pas le prendre comme ça. J'étais verte. Le problème de violence à l'école ne date pas d'aujourd'hui (une fois, au collège, j'ai vu mon prof d'anglais soulever un élève du sol et le plaquer dans l'angle du mur... sauf qu'il y avait dans cet angle le collier de serrage d'un tuyau de cuivre ! tout ça parce que l'élève, qui n'était même pas de notre classe, courait dans le couloir et lui était rentré dedans sans le voir). Je trouve effroyable de voir que cette violence, ordinaire, est partout, qu'elle se transmet et se reproduit... Et qu'on la considère tellement comme "normale", qu'on fait en sorte de continuer à la subir en étant adulte, ou qu'on la fait subir à d'autres, pour la reproduire, encore et encore ! Quand est-ce que ce cycle de violence s'arrête ?
Je ne suis pas en totale adéquation avec le parti pris du documentaire qui est, en effet, peut-être un peu "extrémiste". Il est essentiel dans ce type de débat de ne pas accuser trop vite des professionnels qui font souvent ce qu'ils peuvent (les métiers de l'enfance sont des métiers très difficiles et on peut vite se sentir dépassé face à un grand nombre d'enfants et une mauvaise décision est vite prise dans le feu de l'action) et de ne pas diaboliser l'école et les institutions collectives qui ont le mérite d'exister et ont aussi un rôle important de signalement des enfants qui subissent des violences à la maison (la plupart des violences ont lieu en famille, pas à l'école). Il ne faut pas non plus culpabiliser les parents qui imposent les légumes à leurs enfants ou les invitent à prendre un moment pour se calmer dans leur chambre. Un enfant a souvent besoin d'être guidé dans ses choix par les adultes, pour sa santé, son bien-être et sa sécurité, et ça passe aussi par la fermeté d'un "non", pas forcément autoritaire mais expliqué. J'aurais aimé entendre la voix de la maîtresse accusée de violence et des autres enfants de la classe qui ont dû voir l'acte, pas juste de la jeune fille qui a développé la phobie scolaire (comment la maitresse a-t-elle pu nier son acte si toute la classe était témoin ?). J'aurais aimé entendre davantage de professionnels de manière générale, même si je comprends ce parti-pris de donner la parole aux enfants (qui ont souvent des choses très intéressantes à dire). Le podcast a quand même, lui-aussi, le mérite d'exister et de redéfinir le mot "violence", car c'est vrai que la société accepte encore trop de "petites" violences quotidiennes "normales". Mais je trouve que comme pour beaucoup de sujets, adopter une position trop extrême peut desservir la cause. J'ai peur que ce podcast serve le discours des parents qui ne font pas confiance à l'école et préfèrent se couper du système et donner l'instruction en famille à leurs enfants (avec toutes les dérives que ça peut comporter), plutôt que de proposer des solutions à un système qui n'est pas parfait mais qui ne demande qu'à être amélioré. Je suis un peu déçue car j'attends des documentaires d'arte une position plus mesurée, raisonnée et davantage d'objectivité.
Bonjour, J'entends votre sentiment mais j'ai eu le sentiment inverse de mon côté. Au contraire, j'aime beaucoup ce documentaire car il me fait du bien dans les nombreux discours modérés. J'ai été professionnelle et je le suis encore dans un cadre qui me convient mieux, je sais que je n'ai pas toutes les réponses, que c'est difficile et j'admire mes collègue qui sont restés dans l'Institution, dans un cadre de travail difficile. Mais je sais que je n'aurais jamais de nouveaux moyens si on ne bouscule pas l'institution et les acquis d'éducation concernant le rapport de domination adulte-enfant. L'Instruction en Famille et les écoles alternatives sont d'ailleurs là pour cela : expérimenter de nouvelles façons de faire et d'être en relation, chercher des solutions même si elles n'ont rien de parfaites non plus. Et cela n'empêche pas l'accompagnement par l'Institution - encore faudrait-il que celui -ci soit réellement mis en place, mais on en revient toujours à la question des moyens... La culpabilité a une utilité : elle sert à nous avertir que ce que l'on vit ne correspond pas à nos valeurs et à ce que l'on aimerait vivre. Elle permet la remise en question, le doute et ce sont ces mécanismes qui permettent de trouver des solutions créatives. En espérant que le monde de l'école et de la parentalité évolue avec les professionnels et les parents
Je suis Polonaise. Je suis en France depuis 2 ans et je suis désespèree. Mes enfants se 9 et 12 ans..ils ont complètement le perdu sens(valeur) d'eux-même en France(en école ). Il y e beaucoup changements dans école Polonaises,mais en France c'est resté comme il y a 100 ans..j'ai l'impression d'être dans un pays qui n'aime pas les enfants.
Excellent podcast permettant une vraie prise de conscience et réelle remise en question en tant que professionnel de l’enfance ou en tant que parent. A écouter et a réécouter, des petites anecdotes très enrichissantes, merci pour votre travail et le partage !
Merci pour ce reportage poignant et bouleversant. C'et affligeant d'entendre toutes les violences quotidiennes dont sont victimes les enfants. Nous ne pourrons pas avoir une société juste et bienveillante quand beaucoup de ses membres commencent leur vie en étant maltraités. Je suis triste et démunie car je me rends compte que je crie souvent après mes enfants pour tenter de respecter un rythme imposé par la société qui ne nous convient pas. Mais je ne vois pas comment faire autrement :(
Bouleversant, je suis bouleversée. Par les souvenirs qui remontent. Quand j étais en maternelle, à la cantine je ne voulais pas manger le plat d'épinards à la béchamel. La cantinière ne voulait pas seulement que j y goûte mais que je n'en laisse pas une miette. Mon refus fut pour elle ma défiance face à son autorité. Après m'avoir harcelé durant tout le repas, elle pris une chaise, la mit face à la cours ou les enfants jouaient, me fit asseoir, et me força à les regarder s'amuser. Pour que finalement, lassée elle me chatouilla pour m enfourner les épinards dans ma bouche. En primaire, j étais convoquée dans le bureau de la proviseur avec ma maîtresse toutes les semaines, seule, pour me dire que j étais trop mauvaise que je n irais jamais au collège. Je pleurais à chaque fois, à telle point qu'elles finissaient par toujours laisser un rouleau de papier toilette sur le bureau, juste pour moi. Et je n'osais pas en parler, car j'en avais honte. Aujourd'hui j'ai 25ans et je pense que cela restera toujours encré dans ma mémoire. Merci pour ce podcast ❤
"Je voudrais qu'il n'y ait plus de rage en fait"...donc, de l'amour, de la tendresse, de la bienveillance, toujours, pour chacun-e, à commencer par soir-même
Je suis bien sur contre la violence ,en ayant subi (mère qui donnait, sans raison des coups de son centimètre de couturière à bouts métalliques dans les jambes et père qui me hurlait dessus sans cesse (alors que j'étais très bonne élève et pas du tout "coureuse" ). Mais par ailleurs il faut donner des limites aux enfants !! C'est ça qui est très compliqué . Sans violence certes ,mais sans aucun moyen ? J'ai un cousin partisan de l'éducation positive, qui "explique" tout et ne réprimande jamais Résultat , son fils de douze ans est "sans limites "et donc insupportable !!( Je suis allé au resto avec lui et non seulement il m'a gâché le repas mais a du gâché celui des tables environnantes!)
Merci pour ce Podcast. Arrêtons de ne pas écouter les enfants....jamais nous ne supporterions ce qu ils subissent dans certaines situations.. merci de ces témoignages
35:05 Mais c'est trop ca, personnel mal payé, mal respecté, en situation précaire, à les faire venir plusieurs fois dans la journée (garderie du matin, cantine, garderie du soir) pour toucher le smic. Ils assurent aussi le centre aéré ! Je ne comprends pas pourquoi en France on refuse d'investir dans nos écoles, et surtout c'est s'investir dans notre avenir. C'est clair qu'aujourd'hui on veut que ca change, le système doit évoluer avec la société.
Et le manque de temps d'analyse de nos propres pratiques, les locaux qui sont inadaptés et engendrent évidemment de la violence par incapacité à accueillir correctement... Le manque de moyen et de formation 🤦🤦🤦🤦
Tres intéressant mais la question des limites n'est jamais posée... On met un peu tout dans le meme sac, priver un enfant de desert ou lui dire de se calmer dans sa chambre est-ce vraiment lui imposer une violence inacceptable ?
Oui, et puis on a aussi nos propres limites. Si on sent qu'on va craquer et être violent, mieux vaut mettre l'enfant dans sa chambre que de lui en coller une, en attendant de trouver une alternative.
A tous problèmes il y a des alternatives adapté a l'enfant ses besoins et son comportement il y a une formalités d'éducation souvent repressive qui n'est jamais remise en question car jugé non violente.
En arrivant en 6ème j'ai été plongée dans un état proche de la sidération. Moquée et rejetée par mes camarades, j'ai aussi été la cible de ma professeur principale. Je me souviens que je n'arrivais pas à comprendre ce qu'on me disait, j'avais l'impression qu'on ne s'adressait pas à moi quand on me parlait. Je suis tombée en échec scolaire. Je n'osais pas parler de mon problème de rejet car j'avais honte de moi et je pensais que j'étais bizarre par rapport aux autres.
On paye 30 ans de libéralisme et les suppressions de postes. C'est fou qu'après tous les témoignages des professeurs et des surveillants, les hiérarchies continuent de passer sous silence toutes les violences sexistes. Regardez le succès du#pasdevague ! De nombreuses professeures rapportent des comportements et des propos sexistes de la part de proviseurs ou d'élèves. Et c'est systématiquement passé sous silence. Pourquoi ?
J’ai tellement souffert des diverses violences psychologiques citées dans ce podcast au long de mon enfance que tout ça a éclaté à mes 18 ans. Ça s’est exprimé par une hospitalisation en psychiatrie avec des médicaments que je prends toujours à l’heure actuelle. J’ai toujours peur d’être humiliée par mes professeurs alors que je suis étudiante et que j’ai 23 ans…
Instit ayant eu ma première classe en 1975 ,j'y ai vu la directrice (une quinquagénaire alors que j'avais 20 ans et l'autre collègue aussi), dans une maternelle d e région parisienne ,punir les bambins de 3 ans en leur faisant peur (les asseyant en hauteur) ou les humiliant ("bougie déculottée c'est à dire debout les mains sur la tête et la culotte baissée!!)J'étais horrifiée mais débutante et alors qu'elle était plus âgée que ma mère que pouvais je dire? Plus tard dans une école censée être Freinet , j'ai vu l'instit de CM2 jeter un enfant à terre et lui donner des coups de pied! Elle était "maitre formateur" et son fils ,instit aussi ,était une huile du syndicat.. Ces choses étaient certes rares mais tout à fait existantes dans les années 70/80..
Podcast très intéressant qui permet en autres AUX ENFANTS de prendre la parole. 1. L’enfant EST UNE PERSONNE. 2. quelque soit l’âge de la personne, une personne qui SOUFFRE est en DEMANDE vers l’extérieur pour RECEVOIR ce qui lui MANQUE afin de COMPRENDRE, retrouver un bien-être et tendre vers son autonomie. 3. SE COMPRENDRE est le 1er DES PAS VERS L’AUTONOMIE. 4. L’AMOUR n’est pas la conséquence mais la cause d’un développement « normal » (être en harmonie avec soi-même et son environnement). Malheureusement, nous sommes dans un monde où la souffrance est la NORME pour réussir. Alors, de cette façon, beaucoup EXIGENT de l’autre une CONTRE-PARTIE pour accéder, le crois t-il à son apaisement. Les croyances, les peurs et les routines sont le terreau de cette idéologie qui n’a jamais délivré personne de son malaise. Et ces blocages qui figent les personnes à l’âge de pierre, L’INVOLUTION DES VALEURS HUMAINES, resteront si l’enfant n’est pas considéré comme une personne, comme un être exceptionnel, dont ses facultés restent au-delà de ce peuvent faire (DONNER, demander, comprendre, apprendre, agir, évoluer,…) la plupart des adultes. La racine de TOUS NOS PROBLÈMES (de l’injustice au génocide) ça crève les yeux, est L’ÉDUCATION. Je parle de celles vécues à la maison et à l’école, ce qui couvrent les 3/4 des expériences d’une personne de sa naissance jusqu’à régulièrement très tardivement, pour l’école, et peut-être toute une vie selon les rapports familiaux que l’on entretien. Ce délai dans lequel, les premières années de sa vie, il se forge SA PERCEPTION, qui pour le reste de sa vie, tout lui semblera ÉVIDENT et LÉGITIME. LA NATURE DE SON IDENTITÉ, celle de ses faits et gestes au quotidien. La société dans laquelle nous continuons de construire NE FONCTIONNE PAS. ELLE NE FONCTIONNE PAS. Pour preuve, le dernier EFFET d’une anomalie éducative humaine, le réchauffement climatique produit par l’être humain. Son ascendant naturel le pousse toujours plus loin dans la destruction de l’autre. Les choses se répètent UNIQUEMENT pour que l’on COMPRENNE notre RÔLE SI PRÉCIEUX à la réussite de l’homme dans L’AMOUR. LA RÉUSSITE DE L’HOMME DANS L’AMOUR. Dans ce système qui ne fonctionne pas, SEULE LA CONTRAINTE fonctionne, arrête et DOMPTE les personnes dans leur course effrénée à s’apaiser de leurs souffrances léguées de générations en générations…C’EST GÉNÉRATIONNEL! Un adulte souffre de son enfance maltraitante et répercute sa souffrance sur autrui (personne de tout âge) pour apaiser ce qu’il lui semble injuste. Et infiniment cela se répète…jusqu’à ce que L’AMOUR RENTRE DANS SA VIE . L’amour POUR SOI. POUR SOI. Ou bien alors la contrainte qui ne cesse de faire obéir les masse de générations en générations pour le plus grand « bien » de quelques-uns seulement. L’ARGENT (le pouvoir) A UN RÔLE MOTEUR dans cette inertie mortifère. C’est le MOYEN ULTIME de laisser la souffrance remplir son rôle (peur, croyances limitantes et routine). Ne rien bouger pour pouvoir payer ses factures et surtout garder un confort INJUSTEMENT gagner, c’est aussi bête que ça. Pour finir, tant que les adultes ne seront PAS SINCÈRES AVEC LEURS PROBLÈMES, SE RESPONSABILISER DANS SA SOUFFRANCE (se connaître, se comprendre, s’autoriser à SE RESPECTER, s’autoriser à S’AIMER) tout se répètera (éternellement le croyait-on) jusqu’à la contrainte. De nombreuses disciplines et méthodes existent pour envisager et commencer ce travail LONG, parfois de TOUTE UNE VIE. Mais l’importance est de COMMENCER, de MONTRER L’EXEMPLE, la voie de l’humanité, celle de l’amour!
Bonjour. Excellent podcast comme toujours. Je voudrais savoir qui chante dans la reprise de "Ma chérie" Anne Sylvestre et si cette version est disponible quelque part?
ça pourrait être super intéressant de faire un podcast sur le chant. En effet, c'est une pratique qui est en grande majorité féminine. Par exemple, dans ma grande famille, presque toutes les femmes sont dans des chorales qui offrent des moments entre femmes.
Franchement, l'intervention du psychiatre, au regard de ce que représente cette profession sur la question des Violences institutionnelles, me questionne en terme de crédibilité. Mais ce qu'il dit reste évident... .
En tant que prof de théâtre j'interdis aux enfants de se toucher (sans l'accord de l'autre enfant) et de se frapper entre eux. Par contre si un enfant frappe un autre je l'écarte du groupe un moment. Les enfants connaissent les règles. Le fait de mettre l'enfant qui frappe à l'écart des autres....c'est de la violence? (C'est une vraie question)
Non, tu mets les autres en sécurité c'est essentiel. Par contre le faire avec calme et avec des mots apaisants aussi pour l'enfant violent "écoute là tu es un danger pour les autres, je ne peux pas le permettre. Tu as le droit d'être en colère mais pas de frapper donc je te propose d'aller t'asseoir et prendre un moment pour te calmer. Quand tu te sens capable de revenir pour qu'on discute calmement de ce qu'il s'est passé sans s'énerver tu pourras nous rejoindre"
@@solene8606 Merci beaucoup pour ce retour! Je trouve cela bien aussi que l'enfant puisse lui même décider quand il s'est calmé, j'y penserai pour la prochaine fois...! Merci!
J'ai écouté attentivement et je ne suis pas d'accord sur tout....Dans la société quand on frappe on va en prison.....que faire alors avec des enfants qui frappent les autres enfants assez systématiquement....? Après avoir discuté avec l'enfant, lui avoir expliqué plusieurs fois? Le fait d'écarter pour un moment un enfant du groupe permet aux autres enfants de constater qu'il y a des choses qui ne sont pas acceptées au sein du cours. Ceci rassure les autres qui se font frapper et fait réfléchir celui qui est exclu momentanément. Désolée la théorie de ne JAMAIS PUNIR c'est super chouette mais dans le concret les choses sont bien différentes et difficiles à mettre en place quand on a 15-16 enfants à gérer en même temps!
Il y a beaucoup de questionnements intéressants sur la question de la prison, qui va beaucoup avec l'idée de punir, plutôt que de réparer par exemple. Et quand il y a un problème de violence entre enfants, bien sur il faut protéger les victimes, mais ce but est plus important que de punir le coupable, et déjà je pense que l'intention change les choses ; de dire a un enfant qu'il dépasse les limites des autres voire les mets en danger et qu'on le sépare d'eux, et qu'il reviendra quand il sera plus calme, c'est autre chose que de "faire payer", d'autant que la plupart des punitions ne font pas grand bien aux victimes. Après parfois on n'arrive pas toujours a contrôler ses réactions, et le mieux en tant qu'adulte c'est d'en reparler après et de d'excuser quand c est nous qui sommes en tort :)
Je crois qu'il faudrait sans doute employer un autre vocabulaire quand il s'agit d'enfant victime/coupable/prison ... ces mots ont une très forte connotation de punitions, de réaction, d'exclusion ... il me semble que bcp d'enfants agissante ds la violence et s'exprimant par la violence emploient sont par ailleurs dans des environnements personnels et familiaux qui baignent ds la violence ,ils St témoins de scènes violentes, St traversés par cette violence ils ne St tt autre que victime aussi et n'ont pr modèle que ceci... et si nous adultes utilisons une autre communication "non violente " et si nous adultes sommes formés à cette communication "non violente" pour les écouter, pour parler, avec des mots , je crois profondément à la transformation et à la transmission. Les enfants sont doués d'intelligence, épris d'empathie et n'oublions pas que nous étions enfants un jour.... que nous avons été à ces places là et que aurions aimé être vu, entendu, écouté et particulièrement respecté. Si nous adulte sommes formés à des méthodes où nous repérons les comportements critiques, si nous adultes avons les outils pour agir autrement que par cet effet miroir répétitif de ce qu'ils ont pu voir et vivre , je crois sans aucun doute que beaucoup de chose s'offrirait à eux avec l'intérêt que nous leur porterions. Tout est systémique à mon sens. Soyons exemplaire avec nos enfants...
Le "jamais punir" est très compliqué à mettre en place également au sein de la famille car il est autant d'occasion manquée pour l'instauration des limites sans violence justement ! !
@@marthapyneda En effet, c'est une chose compliquée à mettre en place quand on n'a jamais appris à faire autrement. Pourtant, c'est quelque chose qui existe, et qui est défendu par plusieurs professionnel de l'enfance. C'est un courant de l'éducation qui est remis en cause par d'autres mais qui me convient pour ma part et qui me fait évoluer dans ma manière de voir la relation à l'enfant. Cela ne s'est pas fait sans souffrance pour moi, car cela m'a beaucoup remise en question dans ma manière de voir la parentalité et de voir mes compétences d'éducateur. Et je continue souvent à me remettre en question, car rien n'est acquis dans la relation à l'enfant. Mais j'y ai gagné en paix avec moi-même et mes valeurs. Donc non, je ne punis plus et je ne demande plus à un enfant de s'isoler dans sa chambre, j'essaye de trouver d'autres solutions.
Et tout cela s'inscrit dans une évolution globale qui n'est guère plus encourageante; on peut juste se consoler, même si une telle consolation est maigre, que de bons docus comme celui-ci exposent ces maux avec justesse; mais j'avoue que plus j'avance en âge, moins je peux croire que se produiront des améliorations conséquentes et durables, féministes en particulier et humanistes en général.
La première violence n'est elle pas de deposer son enfant de moins de 2 ans à la crèche ? (J'ai choisi volontairement d ne pas employer le terme abandonner)
Tout le monde n’a pas le choix c’est vraiment ingrat de dénoncer quelques choses qui n’est pas forcément choisi mais une obligation pour survivre budgétèrement parlant
Appeler le 119 c'est aussi le risque d'être placé(e) dans une famille encore plus violente en plus de perdre tous ses repères ainsi que le contact avec les membres de sa familles avec qui le lien était plus sain...
Je trouve qu'il y a vraiment des choses révoltantes mais dans l'éducation, envoyer un enfant dans sa chambre parce qu'il a franchi une limite, manqué de respect, fait quelque chose qui n'est pas acceptable, je ne vois pas cela comme une violence... Je ne comprends pas bien la limite entre violence et éducation sur des points de ce type. Si mon enfant me manque de respect (admettons, il me frappe pour voir ce que cela fait), alors ne faut-il pas qu'il ait une conséquence à son acte ? Sinon c'est la porte ouverte au tout laisser aller. Un enfant qui refuse de faire ses devoirs ne peut-il pas se voir refuser la TV en conséquence ? C'est vraiment une menace, ça ?? Ca me paraît exagéré...
Je comprends le but d'aller vers une une éducation moins violente, mais alors comme toute chose, partir dans l'extrême inverse de la sacralisation de l'enfant qu'il faut absolument écouter partout tout le temps, c'est complètement contreproductif. Daniel Delanoé qui compare la domination d'un parent envers son enfant à l'esclavage et au patriarcat, c'est délirant. A 23:00 Juliette Rennes utilise le renversement de domination comme si un enfant était capable de raisonner comme un adulte, c'est n'importe quoi. L'enfant de 5 ans sait-il ce qu'il doit manger, quand il doit manger, quand il doit se laver, comment se comporter en société, que traverser la rue sans regarder c'est dangereux, regarder la télé jusqu'à 3h du matin c'est pas bon, mettre les doigts dans la prise c'est une bêtise, etc. ? Un enfant ne sait pas canaliser ses désirs, il a besoin de limites, ça me semble une évidence. On peut lui apprendre les limites sans violences physiques et avec le moins de violences psychologiques possibles, mais si des spécialistes jugent que la moindre contrainte au désir de l'enfant devient violence, on est pas sorti de l'auberge. J'aimerais voir ces doctes spécialistes aux prises avec un enfant hyperactif ou violent, comment ils vont le contrôler pour éviter qu'il fasse du mal ou dérange les autres. Et on peut aussi questionner le bien que fait une éducation "bisounours sans contraintes" lorsque les enfants seront immanquablement confrontés à la violence de notre monde. Le choc va être rude.
Je m’assieds au bord de ma rivière et me pose la question suivante: « Quel bourreau suis-je …? » Parce que comme tout le monde je peux être violent-e… Donc je prends le temps d’examiner ma propre violence, ses manifestations: quand est-elle activée, dans quelle conditions, quelle forme prend-elle, contre qui est-elle dirigée (contre autrui/ contre moi-même? Est-ce que cette cible est réelle ou pas?), dans quelle mesure suis-je moi-même un-e agent-e reproducteur/reproductrice de la violence, etc.? La violence est-elle culturelle, comment se reproduit-elle dans la société, dans les médias, au travail, à l’école, à la maison, dans la famille, le couple, à l’intérieur et au plus profond de soi ? - Quel bourreau suis-je? C’est une excellente question, je vais m’y attarder. Excellent Podcast ❤
Encore un discours sur l'éducation qui part dans les extrêmes façon "éducation positive", qui critique sans proposer vraiment autre chose de clair.en mettant tout dans le même sac, exemple la punition du style "va dans ta chambre" qui est présentée uniquement comme une maltraitance alors qu'elle reste une solution de pose des limites non-violente et qui fonctionne très bien avec les petits.
Chaque année, dans des lieux différents, je croise des moniteurs de centre aéré et de colonies de vacances maltraitant, vulgaires et humiliant ... Pauvres enfants !
La majorité des parents pensent bien faire mais ne font que répéter ce qui leur a été inculqué et ne sont pas prêts à remettre en question leurs carrières, modes de vies, et lieux de vie mêmes si il est incompatible au bon développement d'un enfant. Mais bien sûr c'est gens là n'ont jamais le choix et se dédouane bien de leur gosses en le plaçant n'importe où avec n'importe qui en s'étonnant que ça se passe mal. Ces gens là sont en réalité les premiers responsables de la détresses de leurs enfants, par paresse et servilité au système qui les a soumis.
Qui a dit ça ? Les jeunes enfants ne comprennent pas la notion de bien et de mal Simplement se poser la question que ce que tu fais Est-ce que tu accepterais que quelqu'un te le fasse
Ben oui, mais, comment y vont faire les patrons plus tard, si les enfants - devenus grands - ne veulent plus se soumettre à toutes les injustices que l'on sait... hein ?? Vous y avez pensé à ça ? Faut-il commencer par être plus juste avec les enfants, ou commencer par rendre le monde lui-même plus juste ? Hélas, comme disait Jésus lui-même : "Mon Royaume n'est pas de ce monde !"
Comme toujours dans ces podcasts une vraie question de fond posée sur la formation et les moyens mis en place dans notre pays pour les éducateurs quels qu'ils soient.Mais dévoyé, comme toujours dans ces podcasts pour servir la cause féministe. Alors on survole le fond , pour une démagogie qui sert un autre combat ( tout aussi respectable) . Dommage
Mais merci pour ce poscast !
Révoltant le témoignage de la petite fille, qui se fait agresser, et à laquelle l'animateur dit "c'est pas grave"
"Un Podcast à soi": mon Podcast préféré de Arte Radio...
C’est les adultes eux même qui devraient être éduqués sur leur pratiques d’éducation avant de faire des enfants ou d’y être confrontés
Merci pour ce podcast. J'ai apprécié le recul sur le manque de moyen car je suis enseignant d'arts plastiques au collège et c'est un travail très dur où les qualités qui font tenir dans la fonction ne sont pas celle d'un bon prof.
J'ai environ 500 enfants par semaine qui défilent à la chaîne à 25-30 par tranche de 50min dans une classe trop petite (comme dans beaucoup d'établissement) . Rien que cela est violent alors que je n'ai pas abordé le comportement des enfants (entre eux et à mon égard) qui sont assez grands pour s'adapter à la violence qui les entoure au quotidien et qui les a construit. Pour survivre j'ai cru un moment pouvoir tenir dans un autoritarisme très brutal et cela a été très traumatisant pour moi car je n'avais pas le choix si je voulais être écouté et respecté un minimum. J'essaie donc maintenant de leur expliquer le plus longtemps possible et de manière qualitative avant de menacer et punir. Mais voilà, je dépense un temps et une énergie folle pour cela alors que je suis prof et non éducateur.
Pour résumer, l'éducation nationale, par ça logique crispé et surtout ces moyens financiers et humains qui manquent, violente les enfants et les adultes qui y travaillent.
Quel beau message porté par la voix des enfants. Laissons les.🕊️
Merci pour ce podcast et cette réflexion.
Tout le monde devrait l'écouter pour entamer une remise en cause de nos pratiques, croyances... C'est salutaire, encore merci.
Précieux podcast !
Tout autant que ta nouvelle série 🫂
J'ai été animatrice en centre aéré vers mes 17/18 ans. Plus jamais. Je me rappelle de collègues de plusieurs années mes aînés qui étaient totalement immatures, vulgaires et violents dans leurs mots et gestes. Je me demandais comment de telles personnes pouvaient avoir la responsabilité de gérer et protéger des enfants, en étant eux-meme si immatures. Surtout que les pires, c'était pas les étudiants comme moi qui faisaient ça pendant leurs études, non, c'etaient les "animateurs de métier" qui faisaient ça à l'année, certains depuis 10 ans...
Terriblement d'accord avec vous, je viens de quitter mes fonctions en périscolaire après 7 mois à observer des pratiques et comportements hallucinants.
Qu'avez vous fait pour ce changer celà ?
@@peekaboo5538 j'avais litteralement 17 ans eux en majorité 30, j'étais une stagiaire bafa donc absolument pas en posture de critiquer quoi que ce soit (voir on m'engueulait mdr). Donc je rentrais juste chez moi le soir en pleurant. Les vacances d'après j'ai fait des stages dans d'autres centres de la même commune, même constat, donc je me suis juste barrée et j'ai fait d'autres emplois étudiants (j'ai été animatrice à l'etranger dans un camp linguistique assez "bourge", et résultat c'est horrible à dire mais je n'étais plus avec des gens irresponsables/dangereux comme je l'avais été avant...).
C'est dur de former à la nveo, on dit qu'on exagère, qu'il y a des choses plus importantes...
J'ai été animatrice faisant partie des aînées. Je suis dccoord avec vous .les animateurs c'est pour la moitié des gens qui ont atteint la par hasard et les enfants rien à faire je dirai plus de la moitié
Même si je suis complètement d'accord qu'il est important de parler des violences éducatives ordinaires (VEO), il y a un grand point noir dans ce concept :
En effet, il est très difficile de suivre ces principes à la lettre lorsque l'on travaille dans l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE).
Comment ne pas lever la voix, ne pas froncer les sourcils, ne pas s'énerver face à un enfant qui jette des briques sur des passants depuis le toit d'une Maison Éducative à Caractère Social, parce qu'il veut rentrer chez lui ?
Comment éviter de se montrer intimidant face à un enfant de 9 ans qui a demandé à un enfant de 7 ans de lui faire une fellation, ou d'un garçon de 6 ans qui a voulu poignarder sa mère dans son sommeil parce qu'il voulait voir "comment ça fait ?"
Comme cela a été très bien dit dans ce podcast, lorsqu'on a 3 travailleurs sociaux face à 18 enfants qui ont tous des troubles du comportement, c'est très difficile de prendre le temps d'expliquer à un enfant ses erreurs lorsqu'il y en a quatre derrière qui commencent à s'entretuer...
C'est pour ça que des fois, nous n'avons pas le choix que de crier et de se montrer menaçant : on ne fait plus de l'accompagnement social à ce point-là, on fait juste de la survie, et on le fait avec regret et à contrecoeur, parce que ce sont des conditions de travail qui sont difficiles et épuisantes (même pour les enfants, on sait que ces derniers méritent beaucoup mieux en termes de conditions de vie..).
Le concept des VEO est peut-être adapté pour le milieu ordinaire mais je me demande s'il ne faudrait pas l'adapter pour le milieu de la protection à l'enfance...
Parce que sinon, il y a une énorme culpabilisation des travailleurs sociaux qui essaient juste de faire de leur mieux avec les moyens qu'ils ont (même si on sait qu'il peut y avoir certains pourris parmi eux...)
Le principe du podcast c'est d'expliquer que les violences éducatives ne fonctionnent pas, qu'importe la situation (mais probablement d'autant plus chez des enfants qui ont déjà subis des violences comme beaucoup dans la protection à l'enfance). Pour régler le problème, il est absolument nécessaire de ne plus être en sous-effectif : plus de personnel, mieux formé pour pouvoir prendre le temps avec les enfants, leur expliquer plutôt que de les punir (puisque ça marche pas de toutes façons). Évidemment que vous faites ce que vous pouvez dans la situation actuelle, et c'est insensé de vous demander de réagir autrement sans vous en donner les moyens. Mais oui du coup en théorie, la fin des violences éducatives c'est pour tout le monde et dans toutes les circonstances, pour le bien des enfants (et des équipes éducatives) !
Vous avez raison. On ne peut se parler de belles intentions si en parallèle on supprime des postes.
Il faut aussi des moyens pour assurer un encadrement humain.
Bonjour. Je ne vois nulle part ou il est demontrer que les violences educative (verbale) ne fonctionne pas. J'entend seulement des enfants victimes d'injustice. Sincèrement
Bon courage à vous pour ce travail exténuant et frustrant, ces enfants ont besoin de votre bienveillance mais aussi de limites... pas facile d'agir de façon absolument bienveillante dans certaines situations, d'autant plus si elles se répètent quotidiennement avec des enfants très abimes par la vie...
Dans votre cas, il ne s'agit pas de malveillance ou de maltraitance, j'y vois davantage un poids psychologique (et physique) extrême sans accompagnement pour vous.
Dans ce podcast, les témoignages (notamment sur la cantine et la sieste) racontent des actes malveillants... Manque de moyens, certes, mais manque d'attention à vérifier les qualités humaines de certains accompagnateurs...
Bouleversant. Ce podcast m a rappelé des choses que je pensais enfoui depuis bien longtemps
Merci pour ce podcast poignant . C’est fou comme depuis des décennies on considère si peu les enfants, comme si ils n’avaient aucun sentiments, ressentis, ce fameux « tu comprends rien » quand t’es enfant, nous marque encore à l’âge adulte . Enfin on donne le droit à la parole aux enfants, enfin on leur demande ce qu’ils en pensent et ce qu’ils en ressentent de ces comportements envers eux …
Merci d'aborder mon thème préféré, la violence qui se loge dans nos rapports aux enfants. Ce podcast parle de tous les thèmes sur lesquels je réfléchis depuis des années, et soulève chez moi beaucoup de questions, qui finalement reviennent à "ok maintenant comment faire? que puis-je faire moi?" Je suis assez d'accord avec le fait qu'on ne peut pas se passer d'aller revisiter nommer et ressentir les violences qu'on a soi-même endurées enfant, avant d'esperer agir vraiment différemment sous stress. J'y travaille depuis des années mais ça ne suffit pas. A suivre donc
J'ai été animatrice moi aussi et ça m'a beaucoup aidé à guérir de toute cette violence invisible prendre soin écouter donner de l'importance légitimer leurs sentiments comme j'aurais aimé qu'on le fasse pour moi
Je suis née dans les années 60....quand je repense à l'éducation que nous avons subite (et je pèse mes mots) à l'école, en colonie de vacances, à la maternelle et à la maison, je me demande comment on a pu être de bons parents avec ces modèles des années 60 à 80! À posteriori, ça fait peur! Mais l'essentiel est de reconnaitre ses erreurs, de comprendre pourquoi et d'avancer...pourtant lorsque j'entends les enfants témoigner, je me revois, moi même, avec les mêmes interrogations et le même regard critique sur les adultes, sauf qu'il n'y avait personne pour nous écouter et nous protéger des abus en tout genre, surtout psycologiques.
Je me souviens avoir souvent éprouvé de la compassion pour des élèves qui étaient humiliés à l'école primaire par l'instituteur, mais je pensais : "comporte toi de telle manière que cela ne t'arrive jamais" ...bref la terreur psychologique était une méthode disciplinaire banale et approuvé.
Les fessées déculottées devant toute la classe en primaire, le bonnet d'âne, les coups de règles, faire x tours de la cours de récré comme punition parcequ'on a eu envie de faire pipi pendant la classe et se sentir observée par tous les élèves avant de se faire appeler au bureau de la directrice, etc, etc...c'était quotidien!
Excellent Podcast!
Je suis née dans les mêmes années que toi...mais sincèrement je n'ai jamais subit tout ça !...
Les frustrations c'était surtout chez moi à la maison...et j'ai compris bien des années plus tard que nos parents, enfants de la guerre avaient subi les mêmes et qu'il les répétaient inconsciemment comme autant de leçons acquises...et de névroses non réglés...
A l'école je n'ai jamais rien vu de pareil, on était parfois punis au coin, la seule fois où j'ai constaté des violences c'est quand je suis entrée dans une école privé...nous avions une obligation d'uniforme pénible et la directrice complètement chtarbée se permettait des liberté inacceptable vis à vis de ses élèves qu'elle secouait comme des pruniers en hurlant comme une folle, certains finissaient la tête sous l'eau et les heures de colle pleuvaient...mais ça se limitait à une personne...
Née en 61, le danger était surtout chez moi. J'aimais bien l'école.
Merci pour ce podcast. J'ai tellement re-vécu des périodes de la maternelle jusqu'au CE2 de l'école de ma fille. La sieste, la cantine, le harcèlement scolaire que l'on laisse faire. Les coups entre enfants jusqu'à l'étranglement. Bref! Depuis qu'elle a changé d'école, nous avons retrouvé notre enfant joyeuse, épanouie et avec cette appétit d'apprendre. Que de travail à faire pour prendre en considération tous ces métiers si peux valorisés et même temps essentiel dans la construction d'un monde meilleur.
J'ai vécu les siestes forcées (et bien d'autres humiliations, et également le harcèlement, de profs comme d'élèves). Ca va faire quarante ans, et je m'en rappelle encore. Ma mère ne me prenait pas vraiment au sérieux. Elle s'était faite à l'idée que de toute façon, je ne dormais jamais beaucoup. Il y a deux ou trois ans, une prof de langue, prof principale de ma fille, lui a dit devant toute la classe qu'elle n'était pas là pour être une plante verte. Ma fille avait 14 ans et se sentait mal à l'aise dans cette classe (pour diverses raisons), et cette humiliation a empiré son malaise. C'était la période du covid et elle a mal vécu la période et ne voulait plus faire ses devoirs, et encore moins retourner en cours après (il a fallu qu'elle entre au lycée pour retrouver un peu son plaisir d'aller en cours). La prof m'a appelée pour me demander des comptes sur le comportement de ma fille et me mettre la pression pour que je force ma fille à rentrer dans son moule ! Je ne me suis pas gênée pour lui renvoyer que ma fille était une plante verte, elle m'a répondu qu'il ne fallait pas le prendre comme ça. J'étais verte.
Le problème de violence à l'école ne date pas d'aujourd'hui (une fois, au collège, j'ai vu mon prof d'anglais soulever un élève du sol et le plaquer dans l'angle du mur... sauf qu'il y avait dans cet angle le collier de serrage d'un tuyau de cuivre ! tout ça parce que l'élève, qui n'était même pas de notre classe, courait dans le couloir et lui était rentré dedans sans le voir).
Je trouve effroyable de voir que cette violence, ordinaire, est partout, qu'elle se transmet et se reproduit... Et qu'on la considère tellement comme "normale", qu'on fait en sorte de continuer à la subir en étant adulte, ou qu'on la fait subir à d'autres, pour la reproduire, encore et encore ! Quand est-ce que ce cycle de violence s'arrête ?
on appelle ça de l'éducation --' (et c'est dur de déconstruire)
Je ne suis pas en totale adéquation avec le parti pris du documentaire qui est, en effet, peut-être un peu "extrémiste". Il est essentiel dans ce type de débat de ne pas accuser trop vite des professionnels qui font souvent ce qu'ils peuvent (les métiers de l'enfance sont des métiers très difficiles et on peut vite se sentir dépassé face à un grand nombre d'enfants et une mauvaise décision est vite prise dans le feu de l'action) et de ne pas diaboliser l'école et les institutions collectives qui ont le mérite d'exister et ont aussi un rôle important de signalement des enfants qui subissent des violences à la maison (la plupart des violences ont lieu en famille, pas à l'école). Il ne faut pas non plus culpabiliser les parents qui imposent les légumes à leurs enfants ou les invitent à prendre un moment pour se calmer dans leur chambre. Un enfant a souvent besoin d'être guidé dans ses choix par les adultes, pour sa santé, son bien-être et sa sécurité, et ça passe aussi par la fermeté d'un "non", pas forcément autoritaire mais expliqué. J'aurais aimé entendre la voix de la maîtresse accusée de violence et des autres enfants de la classe qui ont dû voir l'acte, pas juste de la jeune fille qui a développé la phobie scolaire (comment la maitresse a-t-elle pu nier son acte si toute la classe était témoin ?). J'aurais aimé entendre davantage de professionnels de manière générale, même si je comprends ce parti-pris de donner la parole aux enfants (qui ont souvent des choses très intéressantes à dire). Le podcast a quand même, lui-aussi, le mérite d'exister et de redéfinir le mot "violence", car c'est vrai que la société accepte encore trop de "petites" violences quotidiennes "normales". Mais je trouve que comme pour beaucoup de sujets, adopter une position trop extrême peut desservir la cause. J'ai peur que ce podcast serve le discours des parents qui ne font pas confiance à l'école et préfèrent se couper du système et donner l'instruction en famille à leurs enfants (avec toutes les dérives que ça peut comporter), plutôt que de proposer des solutions à un système qui n'est pas parfait mais qui ne demande qu'à être amélioré. Je suis un peu déçue car j'attends des documentaires d'arte une position plus mesurée, raisonnée et davantage d'objectivité.
Bonjour,
J'entends votre sentiment mais j'ai eu le sentiment inverse de mon côté.
Au contraire, j'aime beaucoup ce documentaire car il me fait du bien dans les nombreux discours modérés. J'ai été professionnelle et je le suis encore dans un cadre qui me convient mieux, je sais que je n'ai pas toutes les réponses, que c'est difficile et j'admire mes collègue qui sont restés dans l'Institution, dans un cadre de travail difficile. Mais je sais que je n'aurais jamais de nouveaux moyens si on ne bouscule pas l'institution et les acquis d'éducation concernant le rapport de domination adulte-enfant.
L'Instruction en Famille et les écoles alternatives sont d'ailleurs là pour cela : expérimenter de nouvelles façons de faire et d'être en relation, chercher des solutions même si elles n'ont rien de parfaites non plus. Et cela n'empêche pas l'accompagnement par l'Institution - encore faudrait-il que celui -ci soit réellement mis en place, mais on en revient toujours à la question des moyens...
La culpabilité a une utilité : elle sert à nous avertir que ce que l'on vit ne correspond pas à nos valeurs et à ce que l'on aimerait vivre. Elle permet la remise en question, le doute et ce sont ces mécanismes qui permettent de trouver des solutions créatives.
En espérant que le monde de l'école et de la parentalité évolue avec les professionnels et les parents
Tout est tellement. Ce podcast, c’est la vie de centaines de milliers de bambins. Oui, oui!!!!
Je suis Polonaise. Je suis en France depuis 2 ans et je suis désespèree.
Mes enfants se 9 et 12 ans..ils ont complètement le perdu sens(valeur) d'eux-même en France(en école ).
Il y e beaucoup changements dans école Polonaises,mais en France c'est resté comme il y a 100 ans..j'ai l'impression d'être dans un pays qui n'aime pas les enfants.
Excellent podcast permettant une vraie prise de conscience et réelle remise en question en tant que professionnel de l’enfance ou en tant que parent. A écouter et a réécouter, des petites anecdotes très enrichissantes, merci pour votre travail et le partage !
Merci pour ce reportage poignant et bouleversant. C'et affligeant d'entendre toutes les violences quotidiennes dont sont victimes les enfants. Nous ne pourrons pas avoir une société juste et bienveillante quand beaucoup de ses membres commencent leur vie en étant maltraités. Je suis triste et démunie car je me rends compte que je crie souvent après mes enfants pour tenter de respecter un rythme imposé par la société qui ne nous convient pas. Mais je ne vois pas comment faire autrement :(
Bouleversant, je suis bouleversée.
Par les souvenirs qui remontent.
Quand j étais en maternelle, à la cantine je ne voulais pas manger le plat d'épinards à la béchamel. La cantinière ne voulait pas seulement que j y goûte mais que je n'en laisse pas une miette.
Mon refus fut pour elle ma défiance face à son autorité. Après m'avoir harcelé durant tout le repas, elle pris une chaise, la mit face à la cours ou les enfants jouaient, me fit asseoir, et me força à les regarder s'amuser. Pour que finalement, lassée elle me chatouilla pour m enfourner les épinards dans ma bouche.
En primaire, j étais convoquée dans le bureau de la proviseur avec ma maîtresse toutes les semaines, seule, pour me dire que j étais trop mauvaise que je n irais jamais au collège.
Je pleurais à chaque fois, à telle point qu'elles finissaient par toujours laisser un rouleau de papier toilette sur le bureau, juste pour moi.
Et je n'osais pas en parler, car j'en avais honte. Aujourd'hui j'ai 25ans et je pense que cela restera toujours encré dans ma mémoire.
Merci pour ce podcast ❤
Les podcast de Charlotte Bienaimé sont toujours aussi intéressants et bien construits. Quel plaisir au passage d'entendre Anne Sylvestre. Merci.
Merci, et c'est certain
" dans cinquante ans c'est fait, c'est réglé."
"Je voudrais qu'il n'y ait plus de rage en fait"...donc, de l'amour, de la tendresse, de la bienveillance, toujours, pour chacun-e, à commencer par soir-même
Extraordinaire podcast,vive la révolution féministe!
Je suis bien sur contre la violence ,en ayant subi (mère qui donnait, sans raison des coups de son centimètre de couturière à bouts métalliques dans les jambes et père qui me hurlait dessus sans cesse (alors que j'étais très bonne élève et pas du tout "coureuse" ). Mais par ailleurs il faut donner des limites aux enfants !! C'est ça qui est très compliqué . Sans violence certes ,mais sans aucun moyen ? J'ai un cousin partisan de l'éducation positive, qui "explique" tout et ne réprimande jamais Résultat , son fils de douze ans est "sans limites "et donc insupportable !!( Je suis allé au resto avec lui et non seulement il m'a gâché le repas mais a du gâché celui des tables environnantes!)
Merci pour ce Podcast. Arrêtons de ne pas écouter les enfants....jamais nous ne supporterions ce qu ils subissent dans certaines situations.. merci de ces témoignages
Merci pour ce moment .
35:05 Mais c'est trop ca, personnel mal payé, mal respecté, en situation précaire, à les faire venir plusieurs fois dans la journée (garderie du matin, cantine, garderie du soir) pour toucher le smic. Ils assurent aussi le centre aéré ! Je ne comprends pas pourquoi en France on refuse d'investir dans nos écoles, et surtout c'est s'investir dans notre avenir. C'est clair qu'aujourd'hui on veut que ca change, le système doit évoluer avec la société.
Et le manque de temps d'analyse de nos propres pratiques, les locaux qui sont inadaptés et engendrent évidemment de la violence par incapacité à accueillir correctement... Le manque de moyen et de formation 🤦🤦🤦🤦
Tres intéressant mais la question des limites n'est jamais posée... On met un peu tout dans le meme sac, priver un enfant de desert ou lui dire de se calmer dans sa chambre est-ce vraiment lui imposer une violence inacceptable ?
Oui, et puis on a aussi nos propres limites. Si on sent qu'on va craquer et être violent, mieux vaut mettre l'enfant dans sa chambre que de lui en coller une, en attendant de trouver une alternative.
@@Mia-yr9ov privé de dessert faut déjà avoir les moyens d'acheter les dessert en question 🤡
A tous problèmes il y a des alternatives adapté a l'enfant ses besoins et son comportement il y a une formalités d'éducation souvent repressive qui n'est jamais remise en question car jugé non violente.
@@Mia-yr9ov le mettre dans sa chambre c'est une forme de violence
@@slimslouma3393 Les enfants peuvent être parfois violents (coups et hurlements). L'austrasisme me semble adapté dans ce cas.
En arrivant en 6ème j'ai été plongée dans un état proche de la sidération. Moquée et rejetée par mes camarades, j'ai aussi été la cible de ma professeur principale. Je me souviens que je n'arrivais pas à comprendre ce qu'on me disait, j'avais l'impression qu'on ne s'adressait pas à moi quand on me parlait. Je suis tombée en échec scolaire. Je n'osais pas parler de mon problème de rejet car j'avais honte de moi et je pensais que j'étais bizarre par rapport aux autres.
Je suis désolée que tu aies vécu ça
On paye 30 ans de libéralisme et les suppressions de postes.
C'est fou qu'après tous les témoignages des professeurs et des surveillants, les hiérarchies continuent de passer sous silence toutes les violences sexistes.
Regardez le succès du#pasdevague ! De nombreuses professeures rapportent des comportements et des propos sexistes de la part de proviseurs ou d'élèves. Et c'est systématiquement passé sous silence. Pourquoi ?
Les enfants ont raison dès le début : les punitions collectives sont injustes.
J’ai tellement souffert des diverses violences psychologiques citées dans ce podcast au long de mon enfance que tout ça a éclaté à mes 18 ans. Ça s’est exprimé par une hospitalisation en psychiatrie avec des médicaments que je prends toujours à l’heure actuelle. J’ai toujours peur d’être humiliée par mes professeurs alors que je suis étudiante et que j’ai 23 ans…
Très fort...
Ce n'est pas l'éducation ni la violence qui sont en cause, c'est l'exemple donné par la société, nos dirigeants et élites
Instit ayant eu ma première classe en 1975 ,j'y ai vu la directrice (une quinquagénaire alors que j'avais 20 ans et l'autre collègue aussi), dans une maternelle d e région parisienne ,punir les bambins de 3 ans en leur faisant peur (les asseyant en hauteur) ou les humiliant ("bougie déculottée c'est à dire debout les mains sur la tête et la culotte baissée!!)J'étais horrifiée mais débutante et alors qu'elle était plus âgée que ma mère que pouvais je dire? Plus tard dans une école censée être Freinet , j'ai vu l'instit de CM2 jeter un enfant à terre et lui donner des coups de pied! Elle était "maitre formateur" et son fils ,instit aussi ,était une huile du syndicat.. Ces choses étaient certes rares mais tout à fait existantes dans les années 70/80..
Ou sont svp les témoignages d'enfants qui ont subit des violences verbales suite à des bêtises réellement commisent?
Podcast très intéressant qui permet en autres AUX ENFANTS de prendre la parole.
1. L’enfant EST UNE PERSONNE.
2. quelque soit l’âge de la personne, une personne qui SOUFFRE est en DEMANDE vers l’extérieur pour RECEVOIR ce qui lui MANQUE afin de COMPRENDRE, retrouver un bien-être et tendre vers son autonomie.
3. SE COMPRENDRE est le 1er DES PAS VERS L’AUTONOMIE.
4. L’AMOUR n’est pas la conséquence mais la cause d’un développement « normal » (être en harmonie avec soi-même et son environnement).
Malheureusement, nous sommes dans un monde où la souffrance est la NORME pour réussir. Alors, de cette façon, beaucoup EXIGENT de l’autre une CONTRE-PARTIE pour accéder, le crois t-il à son apaisement.
Les croyances, les peurs et les routines sont le terreau de cette idéologie qui n’a jamais délivré personne de son malaise.
Et ces blocages qui figent les personnes à l’âge de pierre, L’INVOLUTION DES VALEURS HUMAINES, resteront si l’enfant n’est pas considéré comme une personne, comme un être exceptionnel, dont ses facultés restent au-delà de ce peuvent faire (DONNER, demander, comprendre, apprendre, agir, évoluer,…) la plupart des adultes.
La racine de TOUS NOS PROBLÈMES (de l’injustice au génocide) ça crève les yeux, est L’ÉDUCATION. Je parle de celles vécues à la maison et à l’école, ce qui couvrent les 3/4 des expériences d’une personne de sa naissance jusqu’à régulièrement très tardivement, pour l’école, et peut-être toute une vie selon les rapports familiaux que l’on entretien. Ce délai dans lequel, les premières années de sa vie, il se forge SA PERCEPTION, qui pour le reste de sa vie, tout lui semblera ÉVIDENT et LÉGITIME. LA NATURE DE SON IDENTITÉ, celle de ses faits et gestes au quotidien.
La société dans laquelle nous continuons de construire NE FONCTIONNE PAS. ELLE NE FONCTIONNE PAS. Pour preuve, le dernier EFFET d’une anomalie éducative humaine, le réchauffement climatique produit par l’être humain. Son ascendant naturel le pousse toujours plus loin dans la destruction de l’autre. Les choses se répètent UNIQUEMENT pour que l’on COMPRENNE notre RÔLE SI PRÉCIEUX à la réussite de l’homme dans L’AMOUR. LA RÉUSSITE DE L’HOMME DANS L’AMOUR.
Dans ce système qui ne fonctionne pas, SEULE LA CONTRAINTE fonctionne, arrête et DOMPTE les personnes dans leur course effrénée à s’apaiser de leurs souffrances léguées de générations en générations…C’EST GÉNÉRATIONNEL!
Un adulte souffre de son enfance maltraitante et répercute sa souffrance sur autrui (personne de tout âge) pour apaiser ce qu’il lui semble injuste. Et infiniment cela se répète…jusqu’à ce que L’AMOUR RENTRE DANS SA VIE . L’amour POUR SOI. POUR SOI. Ou bien alors la contrainte qui ne cesse de faire obéir les masse de générations en générations pour le plus grand « bien » de quelques-uns seulement.
L’ARGENT (le pouvoir) A UN RÔLE MOTEUR dans cette inertie mortifère. C’est le MOYEN ULTIME de laisser la souffrance remplir son rôle (peur, croyances limitantes et routine). Ne rien bouger pour pouvoir payer ses factures et surtout garder un confort INJUSTEMENT gagner, c’est aussi bête que ça.
Pour finir, tant que les adultes ne seront PAS SINCÈRES AVEC LEURS PROBLÈMES, SE RESPONSABILISER DANS SA SOUFFRANCE (se connaître, se comprendre, s’autoriser à SE RESPECTER, s’autoriser à S’AIMER) tout se répètera (éternellement le croyait-on) jusqu’à la contrainte. De nombreuses disciplines et méthodes existent pour envisager et commencer ce travail LONG, parfois de TOUTE UNE VIE. Mais l’importance est de COMMENCER, de MONTRER L’EXEMPLE, la voie de l’humanité, celle de l’amour!
Et vive Arte. Merci !
Bonjour. Excellent podcast comme toujours. Je voudrais savoir qui chante dans la reprise de "Ma chérie" Anne Sylvestre et si cette version est disponible quelque part?
Pareil dans les EHPAD...
Les critères tels que l'empathie la bienveillance le calme ne sont pas pris en compte.
merci merci merci erci merci merci merci merci merci merci merci mercimerci meci
coeurcoeurcoeurcoeurcoeur
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ça pourrait être super intéressant de faire un podcast sur le chant. En effet, c'est une pratique qui est en grande majorité féminine. Par exemple, dans ma grande famille, presque toutes les femmes sont dans des chorales qui offrent des moments entre femmes.
Merci 🙏
Jolie podcast.
Franchement, l'intervention du psychiatre, au regard de ce que représente cette profession sur la question des Violences institutionnelles, me questionne en terme de crédibilité.
Mais ce qu'il dit reste évident... .
52:40 = clairement un narcissique = hyper toxique
En tant que prof de théâtre j'interdis aux enfants de se toucher (sans l'accord de l'autre enfant) et de se frapper entre eux. Par contre si un enfant frappe un autre je l'écarte du groupe un moment. Les enfants connaissent les règles. Le fait de mettre l'enfant qui frappe à l'écart des autres....c'est de la violence? (C'est une vraie question)
Non, tu mets les autres en sécurité c'est essentiel. Par contre le faire avec calme et avec des mots apaisants aussi pour l'enfant violent "écoute là tu es un danger pour les autres, je ne peux pas le permettre. Tu as le droit d'être en colère mais pas de frapper donc je te propose d'aller t'asseoir et prendre un moment pour te calmer. Quand tu te sens capable de revenir pour qu'on discute calmement de ce qu'il s'est passé sans s'énerver tu pourras nous rejoindre"
@@solene8606 Merci beaucoup pour ce retour! Je trouve cela bien aussi que l'enfant puisse lui même décider quand il s'est calmé, j'y penserai pour la prochaine fois...! Merci!
J'ai écouté attentivement et je ne suis pas d'accord sur tout....Dans la société quand on frappe on va en prison.....que faire alors avec des enfants qui frappent les autres enfants assez systématiquement....? Après avoir discuté avec l'enfant, lui avoir expliqué plusieurs fois? Le fait d'écarter pour un moment un enfant du groupe permet aux autres enfants de constater qu'il y a des choses qui ne sont pas acceptées au sein du cours. Ceci rassure les autres qui se font frapper et fait réfléchir celui qui est exclu momentanément. Désolée la théorie de ne JAMAIS PUNIR c'est super chouette mais dans le concret les choses sont bien différentes et difficiles à mettre en place quand on a 15-16 enfants à gérer en même temps!
Il y a beaucoup de questionnements intéressants sur la question de la prison, qui va beaucoup avec l'idée de punir, plutôt que de réparer par exemple. Et quand il y a un problème de violence entre enfants, bien sur il faut protéger les victimes, mais ce but est plus important que de punir le coupable, et déjà je pense que l'intention change les choses ; de dire a un enfant qu'il dépasse les limites des autres voire les mets en danger et qu'on le sépare d'eux, et qu'il reviendra quand il sera plus calme, c'est autre chose que de "faire payer", d'autant que la plupart des punitions ne font pas grand bien aux victimes. Après parfois on n'arrive pas toujours a contrôler ses réactions, et le mieux en tant qu'adulte c'est d'en reparler après et de d'excuser quand c est nous qui sommes en tort :)
@@alinedesdevises8728 Merci beaucoup pour le retour.....!
Je crois qu'il faudrait sans doute employer un autre vocabulaire quand il s'agit d'enfant victime/coupable/prison ... ces mots ont une très forte connotation de punitions, de réaction, d'exclusion ... il me semble que bcp d'enfants agissante ds la violence et s'exprimant par la violence emploient sont par ailleurs dans des environnements personnels et familiaux qui baignent ds la violence ,ils St témoins de scènes violentes, St traversés par cette violence ils ne St tt autre que victime aussi et n'ont pr modèle que ceci... et si nous adultes utilisons une autre communication "non violente " et si nous adultes sommes formés à cette communication "non violente" pour les écouter, pour parler, avec des mots , je crois profondément à la transformation et à la transmission. Les enfants sont doués d'intelligence, épris d'empathie et n'oublions pas que nous étions enfants un jour.... que nous avons été à ces places là et que aurions aimé être vu, entendu, écouté et particulièrement respecté.
Si nous adulte sommes formés à des méthodes où nous repérons les comportements critiques, si nous adultes avons les outils pour agir autrement que par cet effet miroir répétitif de ce qu'ils ont pu voir et vivre , je crois sans aucun doute que beaucoup de chose s'offrirait à eux avec l'intérêt que nous leur porterions.
Tout est systémique à mon sens.
Soyons exemplaire avec nos enfants...
Le "jamais punir" est très compliqué à mettre en place également au sein de la famille car il est autant d'occasion manquée pour l'instauration des limites sans violence justement ! !
@@marthapyneda En effet, c'est une chose compliquée à mettre en place quand on n'a jamais appris à faire autrement. Pourtant, c'est quelque chose qui existe, et qui est défendu par plusieurs professionnel de l'enfance. C'est un courant de l'éducation qui est remis en cause par d'autres mais qui me convient pour ma part et qui me fait évoluer dans ma manière de voir la relation à l'enfant. Cela ne s'est pas fait sans souffrance pour moi, car cela m'a beaucoup remise en question dans ma manière de voir la parentalité et de voir mes compétences d'éducateur. Et je continue souvent à me remettre en question, car rien n'est acquis dans la relation à l'enfant. Mais j'y ai gagné en paix avec moi-même et mes valeurs. Donc non, je ne punis plus et je ne demande plus à un enfant de s'isoler dans sa chambre, j'essaye de trouver d'autres solutions.
Est ce que les personnes maltraitantes sont formés pour travailler auprès des enfants ?
C'est peut être la vrai question !
Is there a podcast in English treating the same topic ?
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Si les enfants ont la solution au probleme pk les adultes non? Trop de laxisme
Et tout cela s'inscrit dans une évolution globale qui n'est guère plus encourageante; on peut juste se consoler, même si une telle consolation est maigre, que de bons docus comme celui-ci exposent ces maux avec justesse; mais j'avoue que plus j'avance en âge, moins je peux croire que se produiront des améliorations conséquentes et durables, féministes en particulier et humanistes en général.
La première violence n'est elle pas de deposer son enfant de moins de 2 ans à la crèche ? (J'ai choisi volontairement d ne pas employer le terme abandonner)
Tout le monde n’a pas le choix c’est vraiment ingrat de dénoncer quelques choses qui n’est pas forcément choisi mais une obligation pour survivre budgétèrement parlant
Appeler le 119 c'est aussi le risque d'être placé(e) dans une famille encore plus violente en plus de perdre tous ses repères ainsi que le contact avec les membres de sa familles avec qui le lien était plus sain...
Je trouve qu'il y a vraiment des choses révoltantes mais dans l'éducation, envoyer un enfant dans sa chambre parce qu'il a franchi une limite, manqué de respect, fait quelque chose qui n'est pas acceptable, je ne vois pas cela comme une violence... Je ne comprends pas bien la limite entre violence et éducation sur des points de ce type. Si mon enfant me manque de respect (admettons, il me frappe pour voir ce que cela fait), alors ne faut-il pas qu'il ait une conséquence à son acte ? Sinon c'est la porte ouverte au tout laisser aller. Un enfant qui refuse de faire ses devoirs ne peut-il pas se voir refuser la TV en conséquence ? C'est vraiment une menace, ça ?? Ca me paraît exagéré...
❤
Je comprends le but d'aller vers une une éducation moins violente, mais alors comme toute chose, partir dans l'extrême inverse de la sacralisation de l'enfant qu'il faut absolument écouter partout tout le temps, c'est complètement contreproductif. Daniel Delanoé qui compare la domination d'un parent envers son enfant à l'esclavage et au patriarcat, c'est délirant. A 23:00 Juliette Rennes utilise le renversement de domination comme si un enfant était capable de raisonner comme un adulte, c'est n'importe quoi. L'enfant de 5 ans sait-il ce qu'il doit manger, quand il doit manger, quand il doit se laver, comment se comporter en société, que traverser la rue sans regarder c'est dangereux, regarder la télé jusqu'à 3h du matin c'est pas bon, mettre les doigts dans la prise c'est une bêtise, etc. ? Un enfant ne sait pas canaliser ses désirs, il a besoin de limites, ça me semble une évidence. On peut lui apprendre les limites sans violences physiques et avec le moins de violences psychologiques possibles, mais si des spécialistes jugent que la moindre contrainte au désir de l'enfant devient violence, on est pas sorti de l'auberge.
J'aimerais voir ces doctes spécialistes aux prises avec un enfant hyperactif ou violent, comment ils vont le contrôler pour éviter qu'il fasse du mal ou dérange les autres.
Et on peut aussi questionner le bien que fait une éducation "bisounours sans contraintes" lorsque les enfants seront immanquablement confrontés à la violence de notre monde. Le choc va être rude.
Je m’assieds au bord de ma rivière et me pose la question suivante:
« Quel bourreau suis-je …? »
Parce que comme tout le monde je peux être violent-e…
Donc je prends le temps d’examiner ma propre violence, ses manifestations: quand est-elle activée, dans quelle conditions, quelle forme prend-elle, contre qui est-elle dirigée (contre autrui/ contre moi-même? Est-ce que cette cible est réelle ou pas?), dans quelle mesure suis-je moi-même un-e agent-e reproducteur/reproductrice de la violence, etc.?
La violence est-elle culturelle, comment se reproduit-elle dans la société, dans les médias, au travail, à l’école, à la maison, dans la famille, le couple, à l’intérieur et au plus profond de soi ?
- Quel bourreau suis-je?
C’est une excellente question, je vais m’y attarder.
Excellent Podcast ❤
Encore un discours sur l'éducation qui part dans les extrêmes façon "éducation positive", qui critique sans proposer vraiment autre chose de clair.en mettant tout dans le même sac, exemple la punition du style "va dans ta chambre" qui est présentée uniquement comme une maltraitance alors qu'elle reste une solution de pose des limites non-violente et qui fonctionne très bien avec les petits.
Chaque année, dans des lieux différents, je croise des moniteurs de centre aéré et de colonies de vacances maltraitant, vulgaires et humiliant ... Pauvres enfants !
La majorité des parents pensent bien faire mais ne font que répéter ce qui leur a été inculqué et ne sont pas prêts à remettre en question leurs carrières, modes de vies, et lieux de vie mêmes si il est incompatible au bon développement d'un enfant.
Mais bien sûr c'est gens là n'ont jamais le choix et se dédouane bien de leur gosses en le plaçant n'importe où avec n'importe qui en s'étonnant que ça se passe mal.
Ces gens là sont en réalité les premiers responsables de la détresses de leurs enfants, par paresse et servilité au système qui les a soumis.
les adultes sont méchants,les enfants sont gentils..LOL
Qui a dit ça ?
Les jeunes enfants ne comprennent pas la notion de bien et de mal
Simplement se poser la question que ce que tu fais
Est-ce que tu accepterais que quelqu'un te le fasse
Quand on entend certains psys qui chantent les vertus de l'isolement en expliquant qu'il ne s'agit pas de VEO...
☘️
Ah ouais
Ben oui, mais, comment y vont faire les patrons plus tard, si les enfants - devenus grands - ne veulent plus se soumettre à toutes les injustices que l'on sait... hein ?? Vous y avez pensé à ça ? Faut-il commencer par être plus juste avec les enfants, ou commencer par rendre le monde lui-même plus juste ? Hélas, comme disait Jésus lui-même : "Mon Royaume n'est pas de ce monde !"
la lucidité des gamins de 10 ans...
Je suis scandalisé
Comme toujours dans ces podcasts une vraie question de fond posée sur la formation et les moyens mis en place dans notre pays pour les éducateurs quels qu'ils soient.Mais dévoyé, comme toujours dans ces podcasts pour servir la cause féministe. Alors on survole le fond , pour une démagogie qui sert un autre combat ( tout aussi respectable) . Dommage
J ai une solution pour vous, l école à la maison.
Merci =)