La Petite Sicile et le genre en exil : récits, histoire et réappropriation

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  • เผยแพร่เมื่อ 8 พ.ค. 2023
  • J'ai documenté le développement du quartier de la "Petite Sicile" ou "Piccola Sicilia" à partir de récits mémoriels familiaux et données qualitatives sur l'histoire sociale et urbaine de Tunis en Afrique du Nord.
    Le lieu d'une rencontre entre mes deux grand-mères au début du XXe où les siciliens ont migré avant le changement de régime politique qui fait "basculer" le territoire tunisien passé sous protectorat français. Des identités culturelles et religieuses qui co-habitent. Donnant progressivement naissance à une mixité sociale jusqu'à l'Indépendance de la Tunisie en 1956, et au début des exils vers l'Europe.
    Dans un Etat qui prône progressivement l'émancipation des droits des femmes sur le plan humain, politique et social se développent désormais les urbanités au coeur du Grand Tunis.
    Enfin, c'est un regard féministe critique que je porte sur la question des droits des femmes en exil, où la participation à la vie sociale devient complexe si l'intégration sociale n'a pas lieu. Des points de vue situés et multiples traversent l'espace-temps du film et nous questionnent de manière différente selon notre vécu et notre sexe. En effet, je tenais à visibiliser la présence et l'activité des femmes en général, et donner la parole à une femme en particulier, ma mère car elle représente et incarne l'espace-temps non-résilient et résolu.
    Une pensée solidaire et engagée pour nous toutes alors !
  • ภาพยนตร์และแอนิเมชัน

ความคิดเห็น • 3

  • @letmotiv.france
    @letmotiv.france 4 หลายเดือนก่อน

    Merci @Sabrina pour ce documentaire de grande qualité que j'ai regardé avec fascination. Je partage le même intérêt pour cette histoire et j'ai lancé une chaîne sur le même thème : @Siciliens de Tunisie. Au plaisir d'en discuter :)

  • @arnaudclaracq4835
    @arnaudclaracq4835 2 หลายเดือนก่อน

    Eric Forratino

  • @fritslabroussaille384
    @fritslabroussaille384 2 หลายเดือนก่อน +1

    Cette parole est très peu relayée, limite inconnue de ma génération en Tunisie.
    Et c'est fort regrettable.
    DEpuis l'indépendance, malheureusement, le pays à trop vouloir se rattacher à une arabité musulmane, comme en réaction à l'intrusion forcée du protectorat, s'est isolé de son environnement immédiat et naturel. La constitution de l'Union Européenne, cette espèce d'hydre bureaucratique contre nature n'a rien arrangé au détachement de la Tunisie et des Tunisiens de leur voisins du bassin occidental de la Méditerranée.
    Résultat : la Tunisie plurielle dont vous parlez et que vous documentez dans ce reportage n'existe plus que dans les mémoires. Les nouvelles générations naissent et grandissent dans une société de plus en plus monolithe et fermée. Pourtant, ce n'était au départ ni fatal ni écrit d'avance. C'est le résultat d'une histoire mouvementée et de choix politiques plus que contestables depuis l'indépendance.
    Merci à vous de documenter cette tranche d'histoire méconnue, même si pressentie dans la mémoire commune, d'une Tunisie ancrée dans son environnement et ouverte aux populations voisines, sans distinction de race, de religion ni de nationalité.