Il y a tout de même plusieurs points à rappeler qu'on oublie trop souvent : - Etre violoniste c'est plaisant et on comprend pourquoi les gens aiment le violon. De plus on ne se demande jamais à quoi ça sert. Ce qu'on oublie c'est que tout violoniste est passé par des heures de solfège et de "crincrins". Quoi de plus théorique que le solfège ? Quoi de plus fastidieux que les crincrins ? Demandez à un bon nageur combien de longueurs de bassin il a fait depuis qu'il sait nager. On est là dans des disciplines cumulatives où les débuts sont difficiles mais où on ne peut rien faire sans d'abord avoir commencé par le début. C'est le cas des savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français ; dans l'école de la république c'est cet apprentissage initial en français et en mathématique qui fait maintenant défaut et aucune réforme du lycée ne peut corriger cela. Donc comment faire aimer ces disciplines à des élèves qui n'ont pas traversé ce premier apprentissage ? Les autres disciplines sont plus thématiques (et non cumulatives) et sont rapidement abordables si on sait lire et compter. - Mélanie Guenais en a parlé mais on ne se pose pas les questions qu'on se pose pour les maths pour toutes les autres disciplines qui encombrent le tronc commun du lycée : sont-elles utiles ? Pourquoi les infliger aux élèves qui ne les aiment pas ? Et notamment pourquoi les infliger à ceux qui voudraient faire 3 spécialités scientifiques en terminale ? En quoi est-ce vital par exemple de maîtriser une autre langue que l'anglais quand on veut être ingénieur ou médecin ? - Si maintenant on regarde les mathématiques, on raconte de plus en plus que ce qui est le plus utile ce sont les probabilités et les statistiques et c'est ce qu'il faut conserver dans le noyau dur. Or cette partie des mathématiques est beaucoup plus abstraite que les autres et plus difficile à comprendre. Il a fallu attendre Pascal pour qu'on commence à ébaucher une théorie mathématique de ce domaine. On admet volontiers qu'il est normal d'avoir cette partie dans le tronc commun mathématique comme dans l'option "mathématiques complémentaires" alors qu'on y abandonne la géométrie et la trigonométrie, directement utiles pour comprendre ce que l'on voit (dont le ballon de foot). Ainsi les maths du lycée ne seront pas utiles à la compréhension de la physique du lycée si on abandonne la spécialité maths en terminale (il faudra attendre pour cela l'apprentissage de la physique statistique dans l'enseignement supérieur). Mais comme en France on attache plus d'importance aux études économiques et sociologiques qu'à la production d'objets, un tel choix n'est pas étonnant.
Comment faire aimer les mathématiques? Le problème est que les gens qui prétendent apporter une réponse sont bons en maths. Ils n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe dans la tête des gens qui, comme moi, ont cette discipline en horreur. C'est pourquoi par exemple je trouve la conversation dans ce clip à peu près inutile. Pour moi, le blocage remonte à la 6ème. Je faisais tant bien que mal le "calcul" qu'on nous enseignait en primaire, mais au-delà ce ce stade, plus rien. Il ne suffit pas de dire "voilà comment on fait aimer les maths": ça ne marchera pas. Il faudrait d'abord savoir ce qui provoque cette réaction. Un début de réponse est que les maths sont une discipline à, part, sans rapport avec les autres. Un système de raisonnement: on pige ou on ne pige pas. Autre remarque: on parle de la "beauté" des maths. Le terme est subjectif: pour moi, les maths ne sont pas belles. Elles ne sont pas laides non plus. Elles sont... les maths, c'est tout.
Ce sont les THEORISMES qui gouvernent le monde, mais pas les mathématiques. Sans les THEORISMES (les constructions mentales, les concepts, les idées, les brevets, les inventions, les théories scientifiques, physiques, biologiques, économiques, sociologiques, politiques, la philo, les mots, les médias, etc...) tu ne peux pas vivre car tu ne peux tout simplement pas comprendre le monde qui t'entoure. Au quotidien 99,99 % des gens n'utilisent quasiment "jamais" les maths. Les premiers humains (et les nourrissons aujourd'hui) ne connaissaient pas les mathématiques pourtant ils pouvaient s'adapter au quotidien. Les math ça sert à "quantifier les théorismes" mais ça ne sert pas à les découvrir (sauf exceptions). C'est pour cela que les mathématiques n'auront jamais la puissance explicatives des théorismes. Les grands génies sont les théoristes (Léonard de Vinci, Robert Hooke, Darwin, etc.) qui n'étaient pas mathématiciens. Par contre les grands mathématiciens ne sont "jamais" (sauf exceptions) de grands théoriciens du calibre de Vinci, Hooke et Darwin. Ce ne sont pas les mathématiques qui sont efficaces mais les théorismes qu'elles quantifient. Le monde n'est pas mathématique mais théoriste. "LA mathématique" (ou science de la quantification) n'est pas "la reine des sciences" mais une science parmi d'autres. Pour moi Euler est me semble t-il "le plus grand sinon le meilleur mathématicien" de tous les temps, mais il n'aurait jamais pu être un théoriste (un Léonard de Vinci ou un Darwin ou un Robert Hooke... qui eux sont des théoristes). J'adore les mathématiciens, malheureusement ils ne sauront JAMAIS évaluer mes sciences; l'expansologie, la coopérologie et l'intellectuologie car ce sont des théorismes. Guy Patel ; expansologue, coopérologue, intellectuologue.
1 Populariser les maths, d’abord faire des conférences en français ou au moins faire une traduction non automatique des sous titres .2 Vous ne faites pas des maths mais de l’arithmétique car vous ne travaillez que sur les réels. 3 Pavage, plongement, topologie ne peuvent être résoluble que par l’irréversibilité physique.
Il y a tout de même plusieurs points à rappeler qu'on oublie trop souvent :
- Etre violoniste c'est plaisant et on comprend pourquoi les gens aiment le violon. De plus on ne se demande jamais à quoi ça sert. Ce qu'on oublie c'est que tout violoniste est passé par des heures de solfège et de "crincrins". Quoi de plus théorique que le solfège ? Quoi de plus fastidieux que les crincrins ? Demandez à un bon nageur combien de longueurs de bassin il a fait depuis qu'il sait nager. On est là dans des disciplines cumulatives où les débuts sont difficiles mais où on ne peut rien faire sans d'abord avoir commencé par le début. C'est le cas des savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français ; dans l'école de la république c'est cet apprentissage initial en français et en mathématique qui fait maintenant défaut et aucune réforme du lycée ne peut corriger cela. Donc comment faire aimer ces disciplines à des élèves qui n'ont pas traversé ce premier apprentissage ? Les autres disciplines sont plus thématiques (et non cumulatives) et sont rapidement abordables si on sait lire et compter.
- Mélanie Guenais en a parlé mais on ne se pose pas les questions qu'on se pose pour les maths pour toutes les autres disciplines qui encombrent le tronc commun du lycée : sont-elles utiles ? Pourquoi les infliger aux élèves qui ne les aiment pas ? Et notamment pourquoi les infliger à ceux qui voudraient faire 3 spécialités scientifiques en terminale ? En quoi est-ce vital par exemple de maîtriser une autre langue que l'anglais quand on veut être ingénieur ou médecin ?
- Si maintenant on regarde les mathématiques, on raconte de plus en plus que ce qui est le plus utile ce sont les probabilités et les statistiques et c'est ce qu'il faut conserver dans le noyau dur. Or cette partie des mathématiques est beaucoup plus abstraite que les autres et plus difficile à comprendre. Il a fallu attendre Pascal pour qu'on commence à ébaucher une théorie mathématique de ce domaine. On admet volontiers qu'il est normal d'avoir cette partie dans le tronc commun mathématique comme dans l'option "mathématiques complémentaires" alors qu'on y abandonne la géométrie et la trigonométrie, directement utiles pour comprendre ce que l'on voit (dont le ballon de foot). Ainsi les maths du lycée ne seront pas utiles à la compréhension de la physique du lycée si on abandonne la spécialité maths en terminale (il faudra attendre pour cela l'apprentissage de la physique statistique dans l'enseignement supérieur). Mais comme en France on attache plus d'importance aux études économiques et sociologiques qu'à la production d'objets, un tel choix n'est pas étonnant.
Tres bon la discussion. Pour encourager l'interesse en mathematique il faut montrer les connections physique que nous avons pour real dans le monde.
il s'est rétamé en 1ère... il était à louis le grand...
Excellent, c'est bien la preuve que seul le travail paye, qu'ile faut pas compter sur des "dons".
Comment faire aimer les mathématiques? Le problème est que les gens qui prétendent apporter une réponse sont bons en maths. Ils n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe dans la tête des gens qui, comme moi, ont cette discipline en horreur. C'est pourquoi par exemple je trouve la conversation dans ce clip à peu près inutile.
Pour moi, le blocage remonte à la 6ème. Je faisais tant bien que mal le "calcul" qu'on nous enseignait en primaire, mais au-delà ce ce stade, plus rien.
Il ne suffit pas de dire "voilà comment on fait aimer les maths": ça ne marchera pas. Il faudrait d'abord savoir ce qui provoque cette réaction. Un début de réponse est que les maths sont une discipline à, part, sans rapport avec les autres. Un système de raisonnement: on pige ou on ne pige pas.
Autre remarque: on parle de la "beauté" des maths. Le terme est subjectif: pour moi, les maths ne sont pas belles. Elles ne sont pas laides non plus. Elles sont... les maths, c'est tout.
Ce sont les THEORISMES qui gouvernent le monde, mais pas les mathématiques.
Sans les THEORISMES (les constructions mentales, les concepts, les idées, les brevets, les inventions, les théories scientifiques, physiques, biologiques, économiques, sociologiques, politiques, la philo, les mots, les médias, etc...) tu ne peux pas vivre car tu ne peux tout simplement pas comprendre le monde qui t'entoure.
Au quotidien 99,99 % des gens n'utilisent quasiment "jamais" les maths.
Les premiers humains (et les nourrissons aujourd'hui) ne connaissaient pas les mathématiques pourtant ils pouvaient s'adapter au quotidien.
Les math ça sert à "quantifier les théorismes" mais ça ne sert pas à les découvrir (sauf exceptions).
C'est pour cela que les mathématiques n'auront jamais la puissance explicatives des théorismes.
Les grands génies sont les théoristes (Léonard de Vinci, Robert Hooke, Darwin, etc.) qui n'étaient pas mathématiciens.
Par contre les grands mathématiciens ne sont "jamais" (sauf exceptions) de grands théoriciens du calibre de Vinci, Hooke et Darwin.
Ce ne sont pas les mathématiques qui sont efficaces mais les théorismes qu'elles quantifient.
Le monde n'est pas mathématique mais théoriste.
"LA mathématique" (ou science de la quantification) n'est pas "la reine des sciences" mais une science parmi d'autres.
Pour moi Euler est me semble t-il "le plus grand sinon le meilleur mathématicien" de tous les temps, mais il n'aurait jamais pu être un théoriste (un Léonard de Vinci ou un Darwin ou un Robert Hooke... qui eux sont des théoristes).
J'adore les mathématiciens, malheureusement ils ne sauront JAMAIS évaluer mes sciences; l'expansologie, la coopérologie et l'intellectuologie car ce sont des théorismes.
Guy Patel ; expansologue, coopérologue, intellectuologue.
Résultat néant. Peut mieux faire.
Insupportable ce presentateur qui couoe la parole tout le temps !!!
1 Populariser les maths, d’abord faire des conférences en français ou au moins faire une traduction non automatique des sous titres .2 Vous ne faites pas des maths mais de l’arithmétique car vous ne travaillez que sur les réels. 3 Pavage, plongement, topologie ne peuvent être résoluble que par l’irréversibilité physique.