Dans le couloir, Il y a des ailes : L'Aile Sud, L'Aile Nord, L'Aile qui va de l'Est en Ouest. Dans le couloir, Il y a des anges Qui se déplient, Qui se déploient, Disparaissent derrière des portes, La 2, la 6 ou la 23. Dans le couloir Il y a des anges En sandales Et en blouses blanches Qui portent, accroché Sur leur coe�ur, La douceur de leur prénom. Dans le couloir, Il y a des rires, Des chuchotés Et des éclats. Y a des pâleurs, Y a des urgences. La chambre 12 qui s'en va. Dans le couloir, Y a des appels Qui s'inscrivent en lampes bleues Sur un grand tableau de milieu. Il y a des odeurs, Y a des lourdeurs de fleurs fanées. Il est midi. Y a le bruit des chariots qui grincent Et les odeurs de ragoût froid. Il y a des pas. Il y a des voix Dans le couloir, Devant la 12. Y a des silences, Y a des errances, Y a des sanglots. Il y a des anges En blouses blanches Qui bercent le désespoir. C'est 18 heures. Y a des appels Dans le couloir. C'est l'heure des solitudes Et des angoisses. Dans les chambres, Y a des combats, Y a des victoires, Y a des colères, Y a des courages, Des rémissions, Des espérances, Des volontés de savoir. Il fait chaud, Il fait froid. Il y a la douleur tenace, Des fatigues à n'en plus pouvoir, A ne plus rien vouloir Que dormir, Dormir Seul, Le visage contre le mur. Il est minuit Dans le couloir. Il y a des ailes : L'aile Sud, L'aile Nord, L'aile qui va de l'Est en Ouest. Dans le couloir, Il y a des anges En sandales Et en blouses blanches Qui portent, accroché Sur leur c�oeur, La douceur de leur prénom
Merci infiniment de partager cette chanson ô combien vraie et émouvante.
magnifique chanson du dernier album de BARBARA
Dans le couloir,
Il y a des ailes :
L'Aile Sud,
L'Aile Nord,
L'Aile qui va de l'Est en Ouest.
Dans le couloir,
Il y a des anges
Qui se déplient,
Qui se déploient,
Disparaissent derrière des portes,
La 2, la 6 ou la 23.
Dans le couloir
Il y a des anges
En sandales
Et en blouses blanches
Qui portent, accroché
Sur leur coe�ur,
La douceur de leur prénom.
Dans le couloir,
Il y a des rires,
Des chuchotés
Et des éclats.
Y a des pâleurs,
Y a des urgences.
La chambre 12 qui s'en va.
Dans le couloir,
Y a des appels
Qui s'inscrivent en lampes bleues
Sur un grand tableau de milieu.
Il y a des odeurs,
Y a des lourdeurs de fleurs fanées.
Il est midi.
Y a le bruit des chariots qui grincent
Et les odeurs de ragoût froid.
Il y a des pas.
Il y a des voix
Dans le couloir,
Devant la 12.
Y a des silences,
Y a des errances,
Y a des sanglots.
Il y a des anges
En blouses blanches
Qui bercent le désespoir.
C'est 18 heures.
Y a des appels
Dans le couloir.
C'est l'heure des solitudes
Et des angoisses.
Dans les chambres,
Y a des combats,
Y a des victoires,
Y a des colères,
Y a des courages,
Des rémissions,
Des espérances,
Des volontés de savoir.
Il fait chaud,
Il fait froid.
Il y a la douleur tenace,
Des fatigues à n'en plus pouvoir,
A ne plus rien vouloir
Que dormir,
Dormir
Seul,
Le visage contre le mur.
Il est minuit
Dans le couloir.
Il y a des ailes :
L'aile Sud,
L'aile Nord,
L'aile qui va de l'Est en Ouest.
Dans le couloir,
Il y a des anges
En sandales
Et en blouses blanches
Qui portent, accroché
Sur leur c�oeur,
La douceur de leur prénom