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Interview très intéressante, c’est vraiment super que tu arrives à attirer sur ta chaîne des profils aussi “rares” que celui de Jean-Michel ! Je trouve qu’il a eu bcp de chance d’être si bien tombé au collège, puis d’avoir une compagne aussi ouverte d’esprit et compréhensive (mais serait elle pas elle aussi (T)HPI?) Je suis impressionnée par le débit de parole de Jean-Michel, sans doute est ce une conséquence du combo TDAH+THQI. Je comprends qu’il ait du mal à trouver des interlocuteurs de son “niveau”, tant il va vite en information et en réflexion ! Très intéressant aussi la remarque du psy vis à vis de sa profession, qui lui va et correspond bien à ses capacités intellectuelles et à sa personnalité
Mon copain a un age similaire, un parcours similaire et un job de software developper/automation/quality control. J'ai trouvé ce témoignage excellent! Merci!
J'ai 45 ans et à peu pres le meme parcours. Des collegues qui m'ont mis sur la voie du TSA et mon ancien manage et une neuropsy qui m'ont mis sur la voie du HPI ... Quand on a les 2, les diag ne se font pas facilement
J’aurais bien aimé savoir si le décalage vécu par sa compagne durant le séjour à Mensa, était plutôt lié au côtoiement de personnes HPI certes, mais avec TSA, puisqu’il évoque la rencontre de personnes lui ressemblant beaucoup, ou s’il pense que ce n’est que lié au décalage de Qi. Sachant que dans la théorie « qui se ressemble s’assemble », sa compagne ne doit pas avoir un Qi moyen non plus.
@aegean_444 d'habitude, je vis bien d'être en x1 et j'évite d'accélérer car ça a un impact sur la capacité de concentration et d'attention. Mais là 😆 Même en x1, c'était trop rapide ! J'étais dépassée 😁 Du coup, Raff qui me semble speed d'habitude m'a paru lent 😂
Super témoignage, pour la Ritaline la seule chose qui me bloque c'est que je suis addict donc j'ai un peu peur d'y prendre goût dans le sens 100% du terme et bon an - mal an augmenter les doses pour apprécier le "shoot" le plus longtemps possible.
Alors par rapport au TSA, soit tu as un TSA et tu as un autisme, soit tu n en a pas et donc tu n as pas d autisme. Tsa = autisme tel que defini au DSM 5. L' Introversion peut etre une explication. Perso, je n ai pas de tsa, j ai un tda et je prefere un bouquin, un film de science fiction ou un centre d interet scientifique ou animalier a une reunion de famille ou a du small talk et si en hyperfocus, je peux oublier completement l heure, on peut me parler je vais repondre oui mais aucun souvenir de ce qu on m a dit 😅. Pour ce qui le fait de traiter une catastrophe avec le sang froid, cela peut etre du a l anxiete qui couplee au THPI fait que quasi tous les cas de figure ont ete envisagee et donc si une option se realise, il sait quoi faire (mm fonctionnement mais a un degre moins efficace.). Je remarque qu en effet, la cinquantaine est l' age a laquelle les compensations mises en place inconsciemment craquent pour les personnes avec un trouble et un HQI, THQI.
Force à lui, Comme évoqué dans la video il a eu beaucoup de chance : 1. Soutenu et accepté par son entourage depuis toujours 2. A eu un ordinateur à une époque ou c'était du luxe 3. A eu un environnement scolaire encourageant Jamais il ne semble avoir ete tiré vers le bas par les "monsieurs et madame toutlemonde". C'est comme ça
Alors certes, il aborde un problème d'hypersensibilité au bruit, d'intérêts particuliers et de faible réciprocité, mais tout ça s'explique très bien par le THQI (intérêts intellectuels forts et décalage mental (dyssynchronies) et donc besoin de conscientisation des rapports sociaux) et le TDAH (décalage social, distractivité aux bruits, besoin d'action... et paradoxalement hyperfocalisation), le TSA ce n'est pas si évident. Personnellement je suis TSA, et je connais plus de personnes allistes qui sont perturbées par les bruits et la lumière que de personnes autistes (au pire kif kif en proportions). Par contre des personnes que les bruits, matières ou odeurs *rendent malade*, là je ne connais QUE des autistes (pour les contacts physiques, il peut y avoir des exceptions : quelques personnes non TSA que ça insupporte, et des TSA qui ont appris à s'en accommoder. Un autre marqueur plus déterminant, presque, c'est la peur *panique* du téléphone... là encore, ça passe un peu avec l'âge). À aucun moment, il ne parle de mécompréhension de son environnement social. Inattention, certes, mais mécompréhension malgré des efforts importants,non. Bon, ça peut être compensé par le THQI ou il peut ne pas s'en rendre compte du fait du TDAH, mais tout de même. Le manque de réciprocité, c'est un marqueur parmi d'autres d'un trouble de la théorie de l'esprit, et c'est ce dernier qui est un indicateur de TSA, pas le fait de ne pas être investi socialement. Le manque de réciprocité, c'est aussi et avant tout de ne pas être triste (et trouver très étrange que d'autres le soient) au décès d'un animal de compagnie ou d'un proche (trouver ça intéressant même, parce que ça change de nos routines, ou au contraire être excédé par le fait que ça n'entre pas dans nos routines justement). Bon le deuil, il n'y a pas de spécificité, je crois, on n'est pas des psychopathes non plus, c'est différent. Par exemple, moi, mon TDA (sans h) est assez sûrement dû au TSA et n'a pas tellement de raisons d'être traitable par rithaline. C'est juste un problème de traitement des perceptions : vivre au quotidien à travers des anticipations et quand ça ne colle pas aux anticipations, être (fortement) perturbé (ou ne pas être capable de percevoir les choses non anticipées, pas que en cas d'hyperfocalisaton, tout le temps). Et très très distraits par les rythmes et sons répétitifs, bon... ça je ne sais pas. De même, les intérêts spécifiques (intérêts restreints) sont à ne pas confondre avec des passions ou la curiosité intellectuelle. Souvent, les intérêts spécifiques s'imposent à nous, parfois à l'encontre de notre volonté, ce qui peut être source de souffrance psychologique. Pas systématiquement, souvent ça suit les centres d'intérêt ou la curiosité intellectuelle, mais pas toujours, c'est généralement plus émotionnel que rationnel. Ce sont des obsessions, pas des passions. Les allistes aussi ont des passions. Pour ce qui est des "tocs", des angoisses d'avoir fait telle ou telle chose, je ne connais pas tellement d'autistes qui aient ça, c'est typiquement un problème de compensation d'un trouble de l'attention. C'est ne pas confondre avec les comportements répétitifs en cas de (ou suite à) un stress (notamment contact physique non (ou trop peu) anticipé, ou échange social non maitrisé ou trop intense, en bien ou mal). Les autistes ont aussi souvent tendance à verbaliser leurs états internes (hors mutisme), notamment en cas d'emotivité (dire "je suis contant", "je suis triste", "j'ai peur", de façon répétitive ou en avoir l'envie, ou autres comportements compulsifs, comme réciter des trucs) --- D'ailleurs, après réflexion, il a dit lui-même ne pas avoir été diagnostiqué TSA si j'ai bien compris (à 32:00), mais plutôt avoir des symptômes dont il dit qu'ils relèvent du spectre autistique... c'est assez différent. Donc je ne veux pas dire que ce n'est pas le cas, mais que de l'extérieur, au vu de ce qu'il raconte, il n'est pas évident que le TSA soit présent. Du moins qu'il explique quoi que ce soit de plus que le reste (#rasoird'ocam+effetbarnum vu qu'il évoque le sujet dans ses centres d'intérêts).
Personnellement je pense qu'il doit y avoir très peu de personnes avec un véritable TDAH et un TSA associé, c'est juste qu'il y a des symptômes communs.
@@KVanRoy autiste = tourné sur soi-même alliste = ouvert aux autres. alliste veut dire non-autiste, mais pas forcement neurotypique : l'alliste ultime, c'est le narcissique... sauf qu'il n'est pas neurotypique.
@@KVanRoy A l'origine, je ne sais pas et pour ce qui est du narcissisme, j'ai dit ça du fait que les personnes atteintes d'un trouble de la personnalité narcissiques ont un besoin maladif d'admiration et validation, généralement capable de manipulation sociale avancée (donc très forte sympathie, malgré une empathie inhibée) C'est pourquoi je mettrais autistes et histrioniques/narcissiques à l'opposé l'un de l'autre sur l'axe du rapport aux autres (de la théorie de l'esprit). Je ne sais pas si c'est nécessairement un mot nouveau, c'est juste le mot approprié pour parler des non-autistes sans postuler qu'ils aient un comportement jugé typique. Un TDAH est alliste, mais non neurotypique.
Merci Jean-Michel pour ce témoignage, le spectre autistique je vois pas, TDAH et anxiété , avec un THQI catalyseur des troubles plus évident . Je me permet de “jouer” au psy car à part être plus sur la vulnérabilité narcissique et avoir un QI moins élevé je me retrouve complètement dans votre témoignage . Et ce n’est pas que pour l’informatique🤣Mais bon, mon anxiété À 3 semaines de mon propre diagnostique se réveille un peu, et trait autistique je ne l’ai pas envisagé. Ma compagne HPI a des traits autistiques, si les capacités cognitives équivalentes et certains intérêts spécifiques nous rassemblent, les différences, complémentaires , sont claires… Et merci Raf pour la tribune👍
Attention hyperfocus n'est pas un terme médical D'un point de vue personnel, je pense plutôt que, nôtre cerveau tda ou autre n'étant pas régulé sur le retour / détachement à la conscience, enfin je dirais étant incapable de choisir de porter notre attention sur un sujet qui ne nous intéresse pas, nous avons aussi le phénomène tout inverse où il nous est impossible de décrocher d'un sujet qui nous intéresse Du coup je sais pas trop mais, j'ai plus tendance à penser que notre focus est normal, mais que c'est la mécanique d'extraction qui nous manque, cad le moment où le cerveau revient à la conscience et se demande s'il n'a pas autre chose à faire de sa vie (grâce à la régulation et aux capacités organisationnelle, que nous n'avons pas), nous, nous ne faisons pas ça, quitte à attendre 6h avant d'aller pisser ou d'oublier de manger ou autre Alors du coup forcément comme il nous est impossible de sortir du focus, et bien nous allons creuser le sujet à fond blabla, donc potentiellement surperformer sur les tests de QI etc... Mais en vrai, cette mécanique c'est surtout parce que c'est notre, enfin peut-être pas le seul mais un des moyens principaux d'activer nos connexions neuronale, et donc de nous sentir vivant voir littéralement de survivre Hors mal maîtrisé, et dans un monde, actuel, où l'attention est littéralement une des plus grosse économie du marché du capitalisme (l'entertainment, les médias sociaux, la musique, les jeux vidéo, les podcasts, la TV de tf1 à cnews, youtube, facebook, telegram, tiktok, twitter et autre, tout ceci fait parti du business de l'attention, cad que ce que le fabricant vient chercher chez vous pour le revendre à des annonceurs ou politiciens ou autre, et bien c'est votre attention, l'attention est une ressource, un business, sûrement un des plus gros si ce nest le plus gros du monde actuel) Bref cet "hyper focus" est aussi un vrai piège, piège qui nous mène au burnout, qui nous empêche de prendre des décisions de base au quotidien, qui nous éloigne des autres etc... Bref j'arrive pas à me focus, tout comme je n'arrive pas à me défocaliser, c'est un soucis dans les deux sens suivant les proportions que ça prend et surtout si ça m'éloigne des bases de la survie (gagner ma vie, gerer mon quotidien, avoir une vie sociale etc...) Et ça bah l'invité du jour, à la fois a eu de la chance (et tant mieux), et â la fois je pense (et c'est très positif aussi), a embrassé son trouble, donc s'il en a eu les mauvais côté, il en a aussi pris et exploité bons côté, ce qui a développé sa confiance en lui et son assurance Et dieu sait si, peut importe le qi, d'avoir un tda ou pas des tsa ou pas : le fait d'assumer qui nous sommes et de le porter la tête haute, fait une différence énorme à la fois pour la personne concernée mais aussi pour le monde extérieur. À part égale avec le reste, vraiment j'insiste nous sommes des animaux sociaux et personne ne va tant juger notre tda ou autre que la manière dont nous l'assumons et le portons Et donc pour celles et ceux chez qui l'existence a déraillé ou n'a simplement jamais été sur des rails, ça devient hyper compliqué l'hyper focus, ça épuise et mène à de la paralysie décisionnelle ou des trucs comme ça Voilà, je voulais juste développer autour de ce terme qui n'est pas scientifique et qui devrait peut-être plutôt être appelié "l'infocus", ou le blocage de focus je sais pas. Chez les plus jeune j'entends aussi le mot tunnel (ce que je suis en train de faire là d'ailleurs, allez hop je l'ai conscientisé je m'éjecte avant de rajouter 5 paragraphes lol)
Vidéo intéressante, descriptif complet, des exemples. On se rend bien compte de la complexité du 'cas' à démêler. Par contre, à voir comme ça, ces 'cas' peu visibles pour les non spécialistes, risquent d'aider à valider des autodiag?
Merci pour la prévision! Un peu hors sujet, mais je voulais demander: J'ai un portefeuille SafePal avec des USDT et j'ai la phrase de récupération. (alarm fetch churn bridge exercise tape speak race clerk couch crater letter). Quelle est la meilleure façon de les envoyer vers Binance?
c’est quand même dingue que le psychiatre ait fait faire toutes ces démarches de tests chez le neuro psy et tcc ensuite pour poser un diag qui est clinique 😅
@@DebbieChPx c'est normal au contraire je trouve ça bien. La démarche tests neuropsy peuvent compléter son jugement, apporter des pistes nouvelles, le contredire... Etc ... C'est comme ça que je vois ça.
@ ça dépend quelle démarche passer un wais n’a pas d’intérêt pour poser un diag. les tests neuropsy ne permettent pas de poser des diag. Il y a des batteries de questionnaires spécifiques au tdah et au tsa ok mais le diag reste clinique. un wais ne peut que montrer des forces et des faiblesses mais c’est tout. Ça va dire quoi d’un tdah ou d’un tsa ? rien peut être. et le neuropsy qui évoque le thqi comme étant la cause des problèmes ? wtf 😅 faudrait qu’il ou elle écoute ton interview de melanie dolidon 😅 pour mon diag je n’ai pas du tout passé de wais, tout à reposé sur des questionnaires d’auto évaluation et entretiens cliniques avec Maéva Roullin. J’ai transmis mes bulletins scolaires et elle a eu un entretien avec ma mère. Diag différentiels aussi pour vérifier si pas de bipolarité ou de TPL. Ça oui c’est utile car c’est la démarche. Mais un Wais non, on le sait qu’ il est intelligent il est ingénieur 😅 c’est pas par là qu’il fallait commencer 😅
Les tests chez la neuro psychologue sont cliniques. La neuro psychologue est une professionnelle de niveau 2, c'est pourquoi un psychiatre non spécialisé envoie des patients chez cette professionnelle, c'est un parcours de soin classique. Il semble d'ailleurs ici que le TSA ne soit pas solidement retenu finalement.
Il a visiblement un hyper focus et un monotropisme élevés. Et clairement, son IS est là pour compenser ses difficultés à un point qu'il est devenu tellement expert que personne ne voyait plus au delà de cette hyper compétence. Il a totalement brouillé les pistes
Ça aurait été intéressant de savoir quels test il a passé chez la neuropsy. Parce que WAIS + ADOS en seulement 2 séances, ça me semble court. Sauf s'il eu des séances de 4h à chaque fois. Ça m'agace de voir à quel point le TSA est réfuté des qu'il y a HPI.
C'est rigolo parce qu'il confond "TSA" (troubles du spectre autistique) et les traits autistiques. Sauf que dans tout ce qu'il dit, l'autisme semble évident pour un pair. 😁
Des fois quand j’écoute les gens je me demande si j’ai grandi à cassos-land mais genre encore plus que ce que j’en suis déjà consciente parce que j’ai 37 ans, il a 55 ans, il a donc 18 ans de plus que moi, et pourtant dans mon collège il n’y avait pas d’ordinateur. Au CDI de mon lycée il y en avait mais il fallait réserver au moins une semaine à l’avance pour y avoir accès une heure et on n’avait pas le droit d’imprimer. On m’a expliqué que j’étais censée m’envoyer le fruit de mes recherches par mail, mais comme je n’avais pas Internet chez moi ça m’aurait fait une belle jambe de m’envoyer des mails. Du coup je ne suis allée sur un PC au CDI que une seule fois, il n’y a jamais eu de cours d’informatique et je n’ai vraiment eu accès à un PC et à Internet que à 19 ans, quand j’ai fait installer Internet dans mon premier appartement. Je me sens comme si j’étais de la génération d’avant face à quelqu’un qui a 18 ans de plus de moi, j’ai envie de dire « mais what the fuck ? » Pour ce qui est de Mensa, j’ai pu un peu voir ce que c’était parce que mon épouse a été inscrite, je suis aussi allée sur le groupe Facebook des « HPI testés uniquement », en étant moi même HPI au raz des pâquerettes mais considérée HPI quand même par les psys et TSA (autiste diagnostiquée, puisque dans le cadre de cette petite bulle sur internet ce n’est pas tout à fait la même chose) je n’ai pas ressenti que les gens sur ces groupes aient d’autre problématiques que le HPI. Le HPI est très peu prépondérant chez moi. Je ne suis jamais aussi satisfaite que quand j’ai réussi une création manuelle, cuisiné quelque chose de bon, et que ma maison est propre. Je n’ai pas vraiment de curiosité intellectuelle. Par contre c’est vraiment l’autisme qui s’exprime chez moi comme si j’étais pas du tout HPI. Apparemment c’est très rare pour une fille autiste sans déficience intellectuelle de faire la toupie mais j’ai passé des années en maternelle à faire ça XD Ce qui s’est passé quand j’étais sur « HPI testés uniquement » c’est que j’ai trouvé que les gens étaient normaux, tout à fait normaux, comme les gens qui pourraient être des amis de ma mère ou des collègues de ma femme, et du coup j’ai quitté le groupe au bout de quelques mois parce que je ne me sentais pas du tout à ma place, j’avais plutôt l’impression de gêner les gens dans leur connivence. Je ne veux pas dire par là qu’ils n’étaient pas vraiment HPI mais que comme moi je ne m’identifie pas avec le profil HPI je ne peux pas ressentir le lien avec des HPI et je n’ai pas ressenti de facilité comme ça me l’a fait dans des groupes de prise en charge pour autistes qui à la fois étaient autistes et avec assez de difficultés pour être dans un programme d’aide sur orientation de la MDPH. Ceci dit, le fait de se reconnaître ou pas dans des groupes, de voir si quelqu’un a le même TND que celui qui nous a été diagnostiqué, c’est un peu du bullshit. Je vois bien que les gens se font très souvent une image de moi dont je ne sais pas d’où elle sort, et que je peux être tour à tour reconnue comme une HPI, une TSA, une TDAH, une riche de naissance, ou une trans-classe, et toutes les combinaisons possibles XD Du coup mon avis sur les « HPI testés uniquement » autant c’est de la merde quoi XD
L'HPI n'implique pas (ou très trèèès peu et uniquement d'un point de vue statistique) de particularités de personnalité et aucun trouble particulier. Il n'y a donc rien d'étonnant à trouver des gens HPI normaux. Ils le sont. 😅 Il n'y a pas de lien particulier à ressentir du coup.
@ Je ne sais pas trop, dans le sens où les gens savent quand même poser spontanément le mot sur moi, d’ailleurs si j’ai passé le test c’était pour en finir avec le fait que mon entourage ramène mes problèmes à ça (j’espérais que le test allait dire que je ne l’étais pas et que ça allait donc faire avancer la situation en forçant à chercher autre chose). Et c’est souvent difficile de déterminer si l’animosité vient du fait que je sois autiste, ce qui me rend bizarre à leurs yeux et comme je suis une bizarre je devrais le compenser en en faisant plus que les autres pour aider, en étant quand même bien utile quoi, ou si ça part du HPI qui est perçu et que c’est vraiment du HPI que découle que je sois perçue comme capable de tout et qu’en conséquence tout ce que je ne fais pas est perçu comme un choix délibéré de ma part et de la méchanceté à l’état pur. Je suppose que je ne peux pas tout savoir sur comment les gens me perçoivent puisque ils ne disent jamais tout ce qu’ils pensent des gens directement aux personnes concernées. Mais bon, si c’était pas une étiquette qui me suit depuis mon enfance et qui risque de repoper à tout moment sans que j’en parle, le fait que ça ait été détecté de façon collatérale à l’autisme aurait été très anecdotique et je ne pense pas que j’aurais fait des recherches sur le sujet et tout ça. C’est bizarre ce truc qui n’a aucune caractéristiques et qui se présente de façon normale mais que je suis accusée d’être à chaque fois que je suis dans un groupe de gens, même dans un club de randonnée une fois (o - O)
@@unrealemma8724 Le capital social et culturel joue beaucoup comme avec les non autistes en fait Entre avoir été élevé chez certaines personnes en mode "tu es autiste? Ok on comprend alors arrête, tu fais chier avec ça" et pour d'autres "mon enfant je t'aime, ah oui tu es autiste et tu as les cheveux de X couleurs et je t'aime comme tu es et te soutient", bah forcément â l'âge adulte on trouve des individus en confiance et épanouis qui foncent, et d'autres traumatisés et pris dans un effroi permanent Après c'est pas tant lié aux traits neuro on va dire qu'à des problèmes sociaux et politique avant tout
@ Ah oui ça n’a rien à voir avec l’autisme, c’est juste que je trouve ça fou que quand lui ça faisait 6 ans qu’il était devenu professionnel dans l’informatique, au même moment ailleurs en France je jouais avec une machine à écrire qui fonctionnait avec des rubans imbibés d’encre. Normalement les rubans étaient prêts à l’usage mais comme je récupérais du vieux matériel je remettais moi même de l’encre sur des rubans déjà utilisés et je m’amusais à écrire avec en ayant l’impression de faire un truc d’adulte comme une vraie secrétaire contemporaine. Alors que en vrai c’était un vieux truc obsolète （≧∇≦）
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Bjr Raff, serait-il intensément possible d'avoir votre mail pour question privée ! ... D'avance si faisable, merci !
@emileschaffhaunssen177 ici ,😁 intensementpodcast@gmail.com
Interview très intéressante, c’est vraiment super que tu arrives à attirer sur ta chaîne des profils aussi “rares” que celui de Jean-Michel !
Je trouve qu’il a eu bcp de chance d’être si bien tombé au collège, puis d’avoir une compagne aussi ouverte d’esprit et compréhensive (mais serait elle pas elle aussi (T)HPI?)
Je suis impressionnée par le débit de parole de Jean-Michel, sans doute est ce une conséquence du combo TDAH+THQI. Je comprends qu’il ait du mal à trouver des interlocuteurs de son “niveau”, tant il va vite en information et en réflexion !
Très intéressant aussi la remarque du psy vis à vis de sa profession, qui lui va et correspond bien à ses capacités intellectuelles et à sa personnalité
@@eole_1998 c'est la loi de l'attraction 😉
@@intensementpodcast 🤣 et moi qui croyais que c'était une théorie bullshit
Très bon témoignage !!
Mon copain a un age similaire, un parcours similaire et un job de software developper/automation/quality control. J'ai trouvé ce témoignage excellent! Merci!
Excellent témoignage, merci
J'ai 45 ans et à peu pres le meme parcours.
Des collegues qui m'ont mis sur la voie du TSA et mon ancien manage et une neuropsy qui m'ont mis sur la voie du HPI ...
Quand on a les 2, les diag ne se font pas facilement
J’aurais bien aimé savoir si le décalage vécu par sa compagne durant le séjour à Mensa, était plutôt lié au côtoiement de personnes HPI certes, mais avec TSA, puisqu’il évoque la rencontre de personnes lui ressemblant beaucoup, ou s’il pense que ce n’est que lié au décalage de Qi. Sachant que dans la théorie « qui se ressemble s’assemble », sa compagne ne doit pas avoir un Qi moyen non plus.
J'ai eu envie de le mettre en vitesse 0,75 😂 Il a un débit incroyable.
Idem 😅 un débit dont la vitesse m’a fatiguée, pour un vendredi soir 🤯très interessant
Pour une fois pas besoin de mettre la vidéo en 1,25 😄
@aegean_444 d'habitude, je vis bien d'être en x1 et j'évite d'accélérer car ça a un impact sur la capacité de concentration et d'attention. Mais là 😆 Même en x1, c'était trop rapide ! J'étais dépassée 😁 Du coup, Raff qui me semble speed d'habitude m'a paru lent 😂
Très intéressant cet interview, ça fait relativement écho en moi. 😅
Super témoignage, pour la Ritaline la seule chose qui me bloque c'est que je suis addict donc j'ai un peu peur d'y prendre goût dans le sens 100% du terme et bon an - mal an augmenter les doses pour apprécier le "shoot" le plus longtemps possible.
Alors par rapport au TSA, soit tu as un TSA et tu as un autisme, soit tu n en a pas et donc tu n as pas d autisme. Tsa = autisme tel que defini au DSM 5.
L' Introversion peut etre une explication.
Perso, je n ai pas de tsa, j ai un tda et je prefere un bouquin, un film de science fiction ou un centre d interet scientifique ou animalier a une reunion de famille ou a du small talk et si en hyperfocus, je peux oublier completement l heure, on peut me parler je vais repondre oui mais aucun souvenir de ce qu on m a dit 😅.
Pour ce qui le fait de traiter une catastrophe avec le sang froid, cela peut etre du a l anxiete qui couplee au THPI fait que quasi tous les cas de figure ont ete envisagee et donc si une option se realise, il sait quoi faire (mm fonctionnement mais a un degre moins efficace.).
Je remarque qu en effet, la cinquantaine est l' age a laquelle les compensations mises en place inconsciemment craquent pour les personnes avec un trouble et un HQI, THQI.
Force à lui,
Comme évoqué dans la video il a eu beaucoup de chance :
1. Soutenu et accepté par son entourage depuis toujours
2. A eu un ordinateur à une époque ou c'était du luxe
3. A eu un environnement scolaire encourageant
Jamais il ne semble avoir ete tiré vers le bas par les "monsieurs et madame toutlemonde".
C'est comme ça
Alors certes, il aborde un problème d'hypersensibilité au bruit, d'intérêts particuliers et de faible réciprocité, mais tout ça s'explique très bien par le THQI (intérêts intellectuels forts et décalage mental (dyssynchronies) et donc besoin de conscientisation des rapports sociaux) et le TDAH (décalage social, distractivité aux bruits, besoin d'action... et paradoxalement hyperfocalisation), le TSA ce n'est pas si évident.
Personnellement je suis TSA, et je connais plus de personnes allistes qui sont perturbées par les bruits et la lumière que de personnes autistes (au pire kif kif en proportions). Par contre des personnes que les bruits, matières ou odeurs *rendent malade*, là je ne connais QUE des autistes (pour les contacts physiques, il peut y avoir des exceptions : quelques personnes non TSA que ça insupporte, et des TSA qui ont appris à s'en accommoder. Un autre marqueur plus déterminant, presque, c'est la peur *panique* du téléphone... là encore, ça passe un peu avec l'âge).
À aucun moment, il ne parle de mécompréhension de son environnement social. Inattention, certes, mais mécompréhension malgré des efforts importants,non. Bon, ça peut être compensé par le THQI ou il peut ne pas s'en rendre compte du fait du TDAH, mais tout de même. Le manque de réciprocité, c'est un marqueur parmi d'autres d'un trouble de la théorie de l'esprit, et c'est ce dernier qui est un indicateur de TSA, pas le fait de ne pas être investi socialement.
Le manque de réciprocité, c'est aussi et avant tout de ne pas être triste (et trouver très étrange que d'autres le soient) au décès d'un animal de compagnie ou d'un proche (trouver ça intéressant même, parce que ça change de nos routines, ou au contraire être excédé par le fait que ça n'entre pas dans nos routines justement). Bon le deuil, il n'y a pas de spécificité, je crois, on n'est pas des psychopathes non plus, c'est différent.
Par exemple, moi, mon TDA (sans h) est assez sûrement dû au TSA et n'a pas tellement de raisons d'être traitable par rithaline. C'est juste un problème de traitement des perceptions : vivre au quotidien à travers des anticipations et quand ça ne colle pas aux anticipations, être (fortement) perturbé (ou ne pas être capable de percevoir les choses non anticipées, pas que en cas d'hyperfocalisaton, tout le temps). Et très très distraits par les rythmes et sons répétitifs, bon... ça je ne sais pas.
De même, les intérêts spécifiques (intérêts restreints) sont à ne pas confondre avec des passions ou la curiosité intellectuelle. Souvent, les intérêts spécifiques s'imposent à nous, parfois à l'encontre de notre volonté, ce qui peut être source de souffrance psychologique. Pas systématiquement, souvent ça suit les centres d'intérêt ou la curiosité intellectuelle, mais pas toujours, c'est généralement plus émotionnel que rationnel. Ce sont des obsessions, pas des passions. Les allistes aussi ont des passions.
Pour ce qui est des "tocs", des angoisses d'avoir fait telle ou telle chose, je ne connais pas tellement d'autistes qui aient ça, c'est typiquement un problème de compensation d'un trouble de l'attention. C'est ne pas confondre avec les comportements répétitifs en cas de (ou suite à) un stress (notamment contact physique non (ou trop peu) anticipé, ou échange social non maitrisé ou trop intense, en bien ou mal). Les autistes ont aussi souvent tendance à verbaliser leurs états internes (hors mutisme), notamment en cas d'emotivité (dire "je suis contant", "je suis triste", "j'ai peur", de façon répétitive ou en avoir l'envie, ou autres comportements compulsifs, comme réciter des trucs)
---
D'ailleurs, après réflexion, il a dit lui-même ne pas avoir été diagnostiqué TSA si j'ai bien compris (à 32:00), mais plutôt avoir des symptômes dont il dit qu'ils relèvent du spectre autistique... c'est assez différent.
Donc je ne veux pas dire que ce n'est pas le cas, mais que de l'extérieur, au vu de ce qu'il raconte, il n'est pas évident que le TSA soit présent. Du moins qu'il explique quoi que ce soit de plus que le reste (#rasoird'ocam+effetbarnum vu qu'il évoque le sujet dans ses centres d'intérêts).
Personnellement je pense qu'il doit y avoir très peu de personnes avec un véritable TDAH et un TSA associé, c'est juste qu'il y a des symptômes communs.
Que veut dire « alliste »?
@@KVanRoy autiste = tourné sur soi-même
alliste = ouvert aux autres.
alliste veut dire non-autiste, mais pas forcement neurotypique : l'alliste ultime, c'est le narcissique... sauf qu'il n'est pas neurotypique.
@@juste_mesure ok. D’où vient ce mot nouveau et cette théorie entre narcissisme et Allisme?
@@KVanRoy A l'origine, je ne sais pas et pour ce qui est du narcissisme, j'ai dit ça du fait que les personnes atteintes d'un trouble de la personnalité narcissiques ont un besoin maladif d'admiration et validation, généralement capable de manipulation sociale avancée (donc très forte sympathie, malgré une empathie inhibée) C'est pourquoi je mettrais autistes et histrioniques/narcissiques à l'opposé l'un de l'autre sur l'axe du rapport aux autres (de la théorie de l'esprit).
Je ne sais pas si c'est nécessairement un mot nouveau, c'est juste le mot approprié pour parler des non-autistes sans postuler qu'ils aient un comportement jugé typique. Un TDAH est alliste, mais non neurotypique.
Merci Jean-Michel pour ce témoignage, le spectre autistique je vois pas, TDAH et anxiété , avec un THQI catalyseur des troubles plus évident . Je me permet de “jouer” au psy car à part être plus sur la vulnérabilité narcissique et avoir un QI moins élevé je me retrouve complètement dans votre témoignage . Et ce n’est pas que pour l’informatique🤣Mais bon, mon anxiété À 3 semaines de mon propre diagnostique se réveille un peu, et trait autistique je ne l’ai pas envisagé. Ma compagne HPI a des traits autistiques, si les capacités cognitives équivalentes et certains intérêts spécifiques nous rassemblent, les différences, complémentaires , sont claires… Et merci Raf pour la tribune👍
Attention hyperfocus n'est pas un terme médical
D'un point de vue personnel, je pense plutôt que, nôtre cerveau tda ou autre n'étant pas régulé sur le retour / détachement à la conscience, enfin je dirais étant incapable de choisir de porter notre attention sur un sujet qui ne nous intéresse pas, nous avons aussi le phénomène tout inverse où il nous est impossible de décrocher d'un sujet qui nous intéresse
Du coup je sais pas trop mais, j'ai plus tendance à penser que notre focus est normal, mais que c'est la mécanique d'extraction qui nous manque, cad le moment où le cerveau revient à la conscience et se demande s'il n'a pas autre chose à faire de sa vie (grâce à la régulation et aux capacités organisationnelle, que nous n'avons pas), nous, nous ne faisons pas ça, quitte à attendre 6h avant d'aller pisser ou d'oublier de manger ou autre
Alors du coup forcément comme il nous est impossible de sortir du focus, et bien nous allons creuser le sujet à fond blabla, donc potentiellement surperformer sur les tests de QI etc...
Mais en vrai, cette mécanique c'est surtout parce que c'est notre, enfin peut-être pas le seul mais un des moyens principaux d'activer nos connexions neuronale, et donc de nous sentir vivant voir littéralement de survivre
Hors mal maîtrisé, et dans un monde, actuel, où l'attention est littéralement une des plus grosse économie du marché du capitalisme (l'entertainment, les médias sociaux, la musique, les jeux vidéo, les podcasts, la TV de tf1 à cnews, youtube, facebook, telegram, tiktok, twitter et autre, tout ceci fait parti du business de l'attention, cad que ce que le fabricant vient chercher chez vous pour le revendre à des annonceurs ou politiciens ou autre, et bien c'est votre attention, l'attention est une ressource, un business, sûrement un des plus gros si ce nest le plus gros du monde actuel)
Bref cet "hyper focus" est aussi un vrai piège, piège qui nous mène au burnout, qui nous empêche de prendre des décisions de base au quotidien, qui nous éloigne des autres etc...
Bref j'arrive pas à me focus, tout comme je n'arrive pas à me défocaliser, c'est un soucis dans les deux sens suivant les proportions que ça prend et surtout si ça m'éloigne des bases de la survie (gagner ma vie, gerer mon quotidien, avoir une vie sociale etc...)
Et ça bah l'invité du jour, à la fois a eu de la chance (et tant mieux), et â la fois je pense (et c'est très positif aussi), a embrassé son trouble, donc s'il en a eu les mauvais côté, il en a aussi pris et exploité bons côté, ce qui a développé sa confiance en lui et son assurance
Et dieu sait si, peut importe le qi, d'avoir un tda ou pas des tsa ou pas : le fait d'assumer qui nous sommes et de le porter la tête haute, fait une différence énorme à la fois pour la personne concernée mais aussi pour le monde extérieur. À part égale avec le reste, vraiment j'insiste nous sommes des animaux sociaux et personne ne va tant juger notre tda ou autre que la manière dont nous l'assumons et le portons
Et donc pour celles et ceux chez qui l'existence a déraillé ou n'a simplement jamais été sur des rails, ça devient hyper compliqué l'hyper focus, ça épuise et mène à de la paralysie décisionnelle ou des trucs comme ça
Voilà, je voulais juste développer autour de ce terme qui n'est pas scientifique et qui devrait peut-être plutôt être appelié "l'infocus", ou le blocage de focus je sais pas. Chez les plus jeune j'entends aussi le mot tunnel (ce que je suis en train de faire là d'ailleurs, allez hop je l'ai conscientisé je m'éjecte avant de rajouter 5 paragraphes lol)
@@aegean_444 Intérêt spécifique. est le terme que j’aurai du employer, j’ai modifié 😉
Vidéo intéressante, descriptif complet, des exemples. On se rend bien compte de la complexité du 'cas' à démêler.
Par contre, à voir comme ça, ces 'cas' peu visibles pour les non spécialistes, risquent d'aider à valider des autodiag?
Oui en effet c'est un risques. Souvent je préviens qu'il ne faut pas s'autodiagnostiquer. Je sais plus si je l'ai fait pour cet épisode
Merci pour la prévision! Un peu hors sujet, mais je voulais demander: J'ai un portefeuille SafePal avec des USDT et j'ai la phrase de récupération. (alarm fetch churn bridge exercise tape speak race clerk couch crater letter). Quelle est la meilleure façon de les envoyer vers Binance?
c’est quand même dingue que le psychiatre ait fait faire toutes ces démarches de tests chez le neuro psy et tcc ensuite pour poser un diag qui est clinique 😅
@@DebbieChPx c'est normal au contraire je trouve ça bien. La démarche tests neuropsy peuvent compléter son jugement, apporter des pistes nouvelles, le contredire... Etc ... C'est comme ça que je vois ça.
@ ça dépend quelle démarche
passer un wais n’a pas d’intérêt pour poser un diag. les tests neuropsy ne permettent pas de poser des diag. Il y a des batteries de questionnaires spécifiques au tdah et au tsa ok mais le diag reste clinique.
un wais ne peut que montrer des forces et des faiblesses mais c’est tout. Ça va dire quoi d’un tdah ou d’un tsa ? rien peut être.
et le neuropsy qui évoque le thqi comme étant la cause des problèmes ? wtf 😅 faudrait qu’il ou elle écoute ton interview de melanie dolidon 😅 pour mon diag je n’ai pas du tout passé de wais, tout à reposé sur des questionnaires d’auto évaluation et entretiens cliniques avec Maéva Roullin. J’ai transmis mes bulletins scolaires et elle a eu un entretien avec ma mère. Diag différentiels aussi pour vérifier si pas de bipolarité ou de TPL.
Ça oui c’est utile car c’est la démarche. Mais un Wais non, on le sait qu’ il est intelligent il est ingénieur 😅 c’est pas par là qu’il fallait commencer 😅
@@DebbieChPx sur ce point là je te rejoins 😆
De plus, sue vient faire la TCC dans un diag de TDAH ? C est une thérapie pas une evaluation.
Les tests chez la neuro psychologue sont cliniques. La neuro psychologue est une professionnelle de niveau 2, c'est pourquoi un psychiatre non spécialisé envoie des patients chez cette professionnelle, c'est un parcours de soin classique. Il semble d'ailleurs ici que le TSA ne soit pas solidement retenu finalement.
Il a visiblement un hyper focus et un monotropisme élevés. Et clairement, son IS est là pour compenser ses difficultés à un point qu'il est devenu tellement expert que personne ne voyait plus au delà de cette hyper compétence. Il a totalement brouillé les pistes
Ça aurait été intéressant de savoir quels test il a passé chez la neuropsy. Parce que WAIS + ADOS en seulement 2 séances, ça me semble court. Sauf s'il eu des séances de 4h à chaque fois.
Ça m'agace de voir à quel point le TSA est réfuté des qu'il y a HPI.
C'est rigolo parce qu'il confond "TSA" (troubles du spectre autistique) et les traits autistiques. Sauf que dans tout ce qu'il dit, l'autisme semble évident pour un pair. 😁
Des fois quand j’écoute les gens je me demande si j’ai grandi à cassos-land mais genre encore plus que ce que j’en suis déjà consciente parce que j’ai 37 ans, il a 55 ans, il a donc 18 ans de plus que moi, et pourtant dans mon collège il n’y avait pas d’ordinateur.
Au CDI de mon lycée il y en avait mais il fallait réserver au moins une semaine à l’avance pour y avoir accès une heure et on n’avait pas le droit d’imprimer. On m’a expliqué que j’étais censée m’envoyer le fruit de mes recherches par mail, mais comme je n’avais pas Internet chez moi ça m’aurait fait une belle jambe de m’envoyer des mails. Du coup je ne suis allée sur un PC au CDI que une seule fois, il n’y a jamais eu de cours d’informatique et je n’ai vraiment eu accès à un PC et à Internet que à 19 ans, quand j’ai fait installer Internet dans mon premier appartement. Je me sens comme si j’étais de la génération d’avant face à quelqu’un qui a 18 ans de plus de moi, j’ai envie de dire « mais what the fuck ? »
Pour ce qui est de Mensa, j’ai pu un peu voir ce que c’était parce que mon épouse a été inscrite, je suis aussi allée sur le groupe Facebook des « HPI testés uniquement », en étant moi même HPI au raz des pâquerettes mais considérée HPI quand même par les psys et TSA (autiste diagnostiquée, puisque dans le cadre de cette petite bulle sur internet ce n’est pas tout à fait la même chose) je n’ai pas ressenti que les gens sur ces groupes aient d’autre problématiques que le HPI.
Le HPI est très peu prépondérant chez moi. Je ne suis jamais aussi satisfaite que quand j’ai réussi une création manuelle, cuisiné quelque chose de bon, et que ma maison est propre. Je n’ai pas vraiment de curiosité intellectuelle. Par contre c’est vraiment l’autisme qui s’exprime chez moi comme si j’étais pas du tout HPI. Apparemment c’est très rare pour une fille autiste sans déficience intellectuelle de faire la toupie mais j’ai passé des années en maternelle à faire ça XD
Ce qui s’est passé quand j’étais sur « HPI testés uniquement » c’est que j’ai trouvé que les gens étaient normaux, tout à fait normaux, comme les gens qui pourraient être des amis de ma mère ou des collègues de ma femme, et du coup j’ai quitté le groupe au bout de quelques mois parce que je ne me sentais pas du tout à ma place, j’avais plutôt l’impression de gêner les gens dans leur connivence. Je ne veux pas dire par là qu’ils n’étaient pas vraiment HPI mais que comme moi je ne m’identifie pas avec le profil HPI je ne peux pas ressentir le lien avec des HPI et je n’ai pas ressenti de facilité comme ça me l’a fait dans des groupes de prise en charge pour autistes qui à la fois étaient autistes et avec assez de difficultés pour être dans un programme d’aide sur orientation de la MDPH.
Ceci dit, le fait de se reconnaître ou pas dans des groupes, de voir si quelqu’un a le même TND que celui qui nous a été diagnostiqué, c’est un peu du bullshit. Je vois bien que les gens se font très souvent une image de moi dont je ne sais pas d’où elle sort, et que je peux être tour à tour reconnue comme une HPI, une TSA, une TDAH, une riche de naissance, ou une trans-classe, et toutes les combinaisons possibles XD Du coup mon avis sur les « HPI testés uniquement » autant c’est de la merde quoi XD
L'HPI n'implique pas (ou très trèèès peu et uniquement d'un point de vue statistique) de particularités de personnalité et aucun trouble particulier. Il n'y a donc rien d'étonnant à trouver des gens HPI normaux. Ils le sont. 😅
Il n'y a pas de lien particulier à ressentir du coup.
@ Je ne sais pas trop, dans le sens où les gens savent quand même poser spontanément le mot sur moi, d’ailleurs si j’ai passé le test c’était pour en finir avec le fait que mon entourage ramène mes problèmes à ça (j’espérais que le test allait dire que je ne l’étais pas et que ça allait donc faire avancer la situation en forçant à chercher autre chose).
Et c’est souvent difficile de déterminer si l’animosité vient du fait que je sois autiste, ce qui me rend bizarre à leurs yeux et comme je suis une bizarre je devrais le compenser en en faisant plus que les autres pour aider, en étant quand même bien utile quoi, ou si ça part du HPI qui est perçu et que c’est vraiment du HPI que découle que je sois perçue comme capable de tout et qu’en conséquence tout ce que je ne fais pas est perçu comme un choix délibéré de ma part et de la méchanceté à l’état pur. Je suppose que je ne peux pas tout savoir sur comment les gens me perçoivent puisque ils ne disent jamais tout ce qu’ils pensent des gens directement aux personnes concernées. Mais bon, si c’était pas une étiquette qui me suit depuis mon enfance et qui risque de repoper à tout moment sans que j’en parle, le fait que ça ait été détecté de façon collatérale à l’autisme aurait été très anecdotique et je ne pense pas que j’aurais fait des recherches sur le sujet et tout ça. C’est bizarre ce truc qui n’a aucune caractéristiques et qui se présente de façon normale mais que je suis accusée d’être à chaque fois que je suis dans un groupe de gens, même dans un club de randonnée une fois (o - O)
@@unrealemma8724
Le capital social et culturel joue beaucoup comme avec les non autistes en fait
Entre avoir été élevé chez certaines personnes en mode "tu es autiste? Ok on comprend alors arrête, tu fais chier avec ça" et pour d'autres "mon enfant je t'aime, ah oui tu es autiste et tu as les cheveux de X couleurs et je t'aime comme tu es et te soutient", bah forcément â l'âge adulte on trouve des individus en confiance et épanouis qui foncent, et d'autres traumatisés et pris dans un effroi permanent
Après c'est pas tant lié aux traits neuro on va dire qu'à des problèmes sociaux et politique avant tout
@ Ah oui ça n’a rien à voir avec l’autisme, c’est juste que je trouve ça fou que quand lui ça faisait 6 ans qu’il était devenu professionnel dans l’informatique, au même moment ailleurs en France je jouais avec une machine à écrire qui fonctionnait avec des rubans imbibés d’encre. Normalement les rubans étaient prêts à l’usage mais comme je récupérais du vieux matériel je remettais moi même de l’encre sur des rubans déjà utilisés et je m’amusais à écrire avec en ayant l’impression de faire un truc d’adulte comme une vraie secrétaire contemporaine. Alors que en vrai c’était un vieux truc obsolète （≧∇≦）