Conférence Agence ORMA. L'empreinte.

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  • เผยแพร่เมื่อ 5 ก.พ. 2025
  • L’ORMA, L’EMPREINTE, PARCE QUE L’ARCHITECTURE N’EST PAS SEULEMENT L’ACTION DE CONSTRUIRE, C’EST UN INDICE.
    Stimuler la valeur culturelle et matérielle d’un site, ce qui fait sa spécificité, c’est pour les architectes d’Orma architettura, une manière de construire la légitimité d’une intervention, qui en devient introspective. Ils militent pour un « endémisme architectural » qui trouve sa pérennité dans ce que l’œuvre tire du lieu où elle s’inscrit. Incapables de concevoir des objets isolés, ils luttent contre une production générique gommant l’identité d’une situation, corse ou continentale. Car si leur méthode est née en territoire militant, elle s’impose partout où ils font projet.
    Telle une mission d’archéologues, Orma enquête sur le site, sa morphologie, son économie pour y trouver ses fondations. Chez Orma, l’étude patrimoniale est prospective, elle ouvre le champ à des interventions précises.
    Les paysages de plaine et d’altitude fondent chacun des projets d’Orma. Son architecture est mémorielle, sauvage, émotionnelle. Elle porte en elle l’aura des lieux. Ils font de leur mission professionnelle un projet culturel, celui d’une architecture localisée.
    Dans le cadre de la conférence, les architectes d’Orma architettura présenteront des projets qui illustrent cette démarche : Vigna maggiore construit avec la terre du site ou les logements dans le village de Cristinacce en pin Laricio, une essence endémique.
    Orma architettura
    Jean-Mathieu de Lipowski, Alicia Orsini et François Tramoni, associés à Michel de Rocca Serra
    De leur bureau, ils voient les flancs escarpés du deuxième plus haut massif de Corse, le Monte Rotondo. Dans leur projet, on lit l’épaisseur des ouvrages maçonnés qui le peuplent. L’ubiquité entre le paysage de l’île de Beauté et Orma est envoûtante ; la frontière est floue entre leur vie, leur production et le territoire dans lequel elles s’ancrent. De l’île où ils sont nés, Jean-Mathieu de Lipowski, Alicia Orsini, François Tramoni et Michel de Rocca Serra connaissent l’histoire urbaine et architecturale autant que les chemins de randonnée. Le temps de l’école, ils ont troqué le sombre granit des roches de Corte pour le calcaire aveuglant des calanques de Marseille-Luminy. D’autres lumières mais une même dramaturgie qui marque la rétine d’une empreinte ‒ orma, en corse ‒ persistante. La montagne et ses sentiers les ont rattrapés.
    Retour à Corte, donc, où les maquisards confirment leur attrait pour des projets ancrés dans leur contexte. Stimuler la valeur culturelle et matérielle d’un site, ce qui fait sa spécificité, c’est pour Jean-Mathieu, Alicia, François et Michel, une manière de construire la légitimité d’une intervention, qui en devient introspective. Ils militent pour un « endémisme architectural » qui trouve sa pérennité dans ce que l’œuvre tire du lieu où elle s’inscrit. Incapables de concevoir des objets isolés, ils luttent contre une production générique gommant l’identité d’une situation, corse ou continentale. Car si leur méthode est née en territoire militant, elle s’impose partout où ils font projet. Telle une mission d’archéologues, Orma enquête sur le site, sa morphologie, son économie pour y trouver ses fondations. À n’en pas douter, c’est ce goût de la recherche qui a conduit Alicia à l’école de Chaillot. Chez Orma, l’étude patrimoniale est prospective, elle ouvre le champ à des interventions précises.
    Les paysages de plaine et d’altitude fondent chacun des projets d’Orma. Son architecture est mémorielle, sauvage, émotionnelle. Elle porte en elle l’aura des lieux.
    Jean-Mathieu de Lipowski (1989), Alicia Orsini (1989), Michel de Rocca Serra (1989) et François Tramoni (1985) sont diplômés de l’école nationale supérieure d’architecture de Marseille en 2012 et 2014. Ils fondent Orma architettura à Corte, en 2014. Alicia Orsini est également architecte du patrimoine, diplômée de l’école de Chaillot en 2015.
    « Il faut lutter contre l’importation d’une architecture mondialisée, là où l’endémisme doit être matière à projet. »

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