Les villages de l'oubli : Les Assyro-Chaldéens d'Ourmia (Iran)

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  • เผยแพร่เมื่อ 23 ก.พ. 2015
  • Emission "Chrétiens orientaux", diffusé le 21 décembre 2014 sur France 2

ความคิดเห็น • 14

  • @alainmolitor2238
    @alainmolitor2238 8 ปีที่แล้ว +3

    Trop mignon la crèche, les petits anges !...

  • @maggie1663
    @maggie1663 5 ปีที่แล้ว +9

    Longue vie aux chrétiens d'Orient !!!

    • @karimaitnasser6225
      @karimaitnasser6225 5 ปีที่แล้ว +1

      Les monuments sont là pour
      attester que la civilisation qui est la nôtre a pris nais-
      sance et éclat dans un territoire compris entre le Nil et
      L’indus, le Caucase et le détroit de Bab el-Mandeb. Quatre
      nations s’y sont taillé un empire de longue durée : les
      Egyptiens, les Syro-cananéens, les Gréco-hittites et les
      Babyloniens. Une seule langue écrite et parlée a fini par
      s’y imposer et par recouvrir ce grand ensemble : l’ara-
      méen et son annexe occidentale le grec, étroitement appa-
      rentés l’un à l’autre. Or l’araméen a évolué naturellement
      et sans heurt en langue arabe, cette dernière se trouvant
      désormais l’héritière des passés égyptien, cananéen, hit-
      tite et babylonien. Telle est l’exacte mesure de la culture
      arabe, mère et inspiratrice de l’hellénisme qu’elle a fa-
      çonné dans son esprit et dans ses lois. Arabe et Grec se
      conjuguent et se coordonnent pour donner ce que nous
      appelons la civilisation qui n’est, comme on le voit, pas
      plus orientale qu’occidentale, pas plus sémite qu’aryenne,
      mais une et indivisible en toutes ses parties, qu’elles
      soient spirituelles ou matérielles. Témoins imposants de
      cette vérité : les trois textes originaux de notre mono-
      théisme ; ils sont rédigés l'un en arabe, le Coran ; les
      deux autres en grec, l’ancien et le nouveau Testament.
      Une mise au point sur l’hébraïsme est ici nécessaire,
      car une illusion compliquée d’une perpétuelle prestidi-
      gitation étymologique a pu entraîner bien des gens à voir
      dans les Hébreux et dans leur « culture » les ancêtres
      suprêmes de l’histoire de l’Orient et par là même de la
      nôtre. Et tout d’abord il est bon de savoir qu’en dehors
      des textes bibliques, l’histoire fait sur les Hébreux un
      silence total. Nulle part ni l’archéologie, ni l’épigraphie,
      ni la statuaire ne révèlent le moindre vestige hébraïque.
      Sur les milliers de textes cunéiformes ou égyptiens qui
      constituent les bibliothèques d’Egypte, de Ras Shamra ou
      de Ninive, pas plus que dans les récits araméens le mot
      hébreu n’est mentionné ; les fameux rois bibliques que
      sont David ou Salomon ne défraient aucune chronique.
      Aucune mention non plus de l’épopée et des batailles
      liées à un exode des Hébreux. Nulle rupture de civilisa-
      tion n’est attestée par les fouilles faites en Palestine de-
      puis 1890. Le néant est aussi parfait que définitif. Il ne
      saurait donc être question d’histoire lorsqu’on ignore les
      faits, ni de tenter de deviner les événements alors qu’on
      ne possède aucun document. En 1973 a été publiée sous le
      patronage des autorités israéliennes une belle édition de
      l’œuvre de Flavius Josèphe ; l’ouvrage est illustré de re-
      productions babyloniennes, sumériennes, égyptiennes,
      hittites, c’est-à-dire arabes. Nul hébraïsme là-dedans, pas
      même dans le texte qui, comme chacun le sait, est une
      traduction du grec, Flavius Josèphe écrivant en grec et
      parlant arainéen ainsi que tous les Palestiniens de son
      époque. Ajoutons qu’ignorés des Evangiles, les Hébreux
      le sont aussi du Coran qui parle seulement des Juifs, des
      Israélites, ou des Enfants d’Israël. En tous cas chaque
      fois que figure le mot hébreu dans les littératures arabe,
      grecque ou latine, il désigne une religion et non pas une
      nation. Il existe bien une épître aux Hébreux mais elle a
      été rejetée par les exégètes ; d’abord pour des raisons
      matérielles, la notation « aux Hébreux » ayant été ajoutée
      marginalement ; ensuite parce que personne n’était d’ac-
      cord sur le sens du terme hébreu qui échappe à toute ana-
      lyse sérieuse. Il nous est actuellement impossible de dé-
      finir les Hébreux ni dans le temps, ni dans l’espace, ni
      par la sociologie, ni par la confession. Et ce n’est pas
      Flavius Josèphe qui nous aidera ; son Histoire ancienne
      des Juifs est étonnante dans ses contradictions et dans
      ses contes : il place la Chaldée hors de la Mésopotamie,
      fait d’Abraham un roi de Syrie ; il signale aussi que les
      « samaritains sont hébreux mais pas juifs >. (page 361
      éditions Lidis 1973). Une certitude en tous cas, l’hébreu
      n’est pas la langue originelle du judaïsme dont l’expres-
      sion vivante et parlée fut d’abord l’araméen, ensuite
      l’arabe : le judaïsme ayant partagé le destin culturel des
      autres rebgions égypto-babylonienne, orphique, chré-
      tienne ou islamique. Lorsque Jésus sur la croix jeta le
      grand cri « Allah, Allah, limadha sabactani », c’est en
      arabe qu’il cria ; tout Arabe en comprendra aujourd’hui
      le sens : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi t’en vas-tu le
      premier ?» ou bien « pourquoi me laisses-tu en arrière ? »
      Il n’y a rien d’hébreu là-dedans, malgré les commentai-
      res de certains érudits. Par acquit de conscience nous
      avons relevé les termes donnés comme « hébreux » par les
      exégètes chrétiens ; la plupart sont tout simplement des
      mots arabes. Si on se décidait enfin, au lieu d’aller cher-
      cher midi à quatorze heures, à réviser l’exégèse biblique
      sous l’éclairage de la langue et de la culture arabes, toute
      une scolastique artificielle s’effondrerait au bénéfice d’une
      vision vivifiée et vivifiante des Testaments. Il est anormal
      que la Révélation conçue pour la prédication et la prière
      universelle, faite pour la compréhension populaire, soit
      devenue la prisonnière de l’hébreu, écriture sacrée inven-
      tée pour une minuscule secte sacerdotale. Les juifs
      d’Orient, quant à eux, n’ayant jamais cessé de s’exprimer
      en arabe, ont su donner à la littérature, à la pensée, à la
      science arabes des représentants prestigieux. Nous avons
      dit que la première version de la Bible juive se présente
      dans un texte grec tel qu’il fut composé à Alexandrie au
      ni* siècle avant notre ère sous le règne de Ptolémée III,
      en même temps que furent collationnées les œuvres ho-
      mériques, épiques ou ésotériques que la tradition nous
      a transmises à peu près intactes. L’Egypte est donc la
      mère de l’ancien Testament ; un même esprit arabo-hellé-
      nique a présidé à l’épopée de David et d’Achille. Tout lec-
      teur attentif s’en apercevra aisément. Comme il fallait
      s’y attendre, l’indiscutable originalité du texte grec dit
      des Septante qui est la source de la tradition juive, gêne
      les hébraïsants qui s’obstinent à n’y voir que la traduc-
      tion ou l’adaptation d’une première version en langue
      hébraïque. Rien n’est venu jusqu’à ce jour confirmer une
      telle hypothèse. C’est seulement à partir du m* siècle
      après J.-C. qu’on se décida à rédiger en hébreu la Tradi-
      tion juive jusqu’alors formulée en arabo-araméen ; on
      fit appel, pour la circonstance, au syriaque tel qu’il est
      encore enseigné aujourd’hui. Quelques fragments hébraï-
      ques figurent bien sur le papyrus Nash remontant au
      i* siècle av. J.-C., mais on en discute encore et il est pro-
      bable que les signes sont du néo-phénicien. (Le texte
      hébraïque de la Bible juive ne sera fixé que fort tardive-
      ment, entre le ix* et le x* siècle de notre ère, par des sa-
      vants de l’école de Tibériade nommés Massorètes qui uti-
      lisèrent quatre sources : le texte grec des Septante, la
      Vulgate latine de Saint-Jérôme, les Targoumim en ara-
      méen et enfin les éléments syriaques.) Il y a quelques
      années beaucoup de bruit a été fait autour de la décou-
      verte des manuscrits de la mer Morte à Khirbet-Quoum-
      ràn ; nous étions alors en pleine action sioniste en Pales-
      tine, aux Nations Unies et dans l’opinion ; il y avait inté-
      rêt à chercher une justification biblique à l’entreprise
      militaire. Aussi l’opportunité de la découverte avait-elle
      paru suspecte. Consultés sur la valeur du document les
      savants avaient été fort prudents et, de toutes façons, en
      avaient daté la rédaction au h* ou m* siècle de notre ère.
      De plus, à y regarder de près l’écriture était truffée de
      signes phéniciens et araméens. Aujourd’hui les soup-
      çons se sont accentués et les manuscrits de la mer Morte
      sont considérés avec scepticisme ; ils ne sauraient modi-
      fier en rien l’opinion que se font les savants sérieux sur
      le rôle de l’hébraïsme dans l’histoire de l’Orient. Nous
      avons vu l’église romaine inventer un latin liturgique et
      évangélique destiné à sa vie intérieure et dont la sonorité
      archaïsante a été recherchée pour symboliser le décalage
      entre la société des hommes et l’expression divine. Que
      les résonances harmonieuses des psaumes en latin
      d’église ou en langue hébraïque puissent atteindre le
      cœur et réveiller des intuitions sur l’au-delà, c’est une
      certitude. Mais personne n’est jamais allé y chercher une
      documentation linguistique valable ni surtout l’origine
      ou l’aboutissement d’une culture. La beauté de ces lan-
      gues liturgiques tient précisément à leur irréalité. Leur
      valeur est d’ordre esthétique et non historique. Quant à
      la langue hébraïque moderne, elle est une invention, dic-
      tée par les circonstances à Eliezer ben Yéhouda qui pu-
      blia entre 1910 et 1922 un dictionnaire commandé par
      le Mouvement sioniste mondial et destiné à procurer une
      sorte d’espéranto aux juifs du monde appelés à émigrer
      en Palestine. Elle est donc un instrument politique.

    • @yayamomo612
      @yayamomo612 4 ปีที่แล้ว

      Amen🙏✝️🙏

  • @shmonilazar9935
    @shmonilazar9935 6 ปีที่แล้ว +2

    الفديو جميل جدا القرى المسيحية في منطقة اورميا
    مع الاسف غير مترجم الى العربية شكرا لكم

  • @samersam3721
    @samersam3721 4 ปีที่แล้ว +2

    Longue Vie

  • @AlixVarda33
    @AlixVarda33 7 ปีที่แล้ว +5

    Les chiffres du génocide des chrétiens assyro-chaldéens sont largement sous estimés. Pourquoi.?

    • @karimaitnasser6225
      @karimaitnasser6225 5 ปีที่แล้ว +1

      Les monuments sont là pour
      attester que la civilisation qui est la nôtre a pris nais-
      sance et éclat dans un territoire compris entre le Nil et
      L’indus, le Caucase et le détroit de Bab el-Mandeb. Quatre
      nations s’y sont taillé un empire de longue durée : les
      Egyptiens, les Syro-cananéens, les Gréco-hittites et les
      Babyloniens. Une seule langue écrite et parlée a fini par
      s’y imposer et par recouvrir ce grand ensemble : l’ara-
      méen et son annexe occidentale le grec, étroitement appa-
      rentés l’un à l’autre. Or l’araméen a évolué naturellement
      et sans heurt en langue arabe, cette dernière se trouvant
      désormais l’héritière des passés égyptien, cananéen, hit-
      tite et babylonien. Telle est l’exacte mesure de la culture
      arabe, mère et inspiratrice de l’hellénisme qu’elle a fa-
      çonné dans son esprit et dans ses lois. Arabe et Grec se
      conjuguent et se coordonnent pour donner ce que nous
      appelons la civilisation qui n’est, comme on le voit, pas
      plus orientale qu’occidentale, pas plus sémite qu’aryenne,
      mais une et indivisible en toutes ses parties, qu’elles
      soient spirituelles ou matérielles. Témoins imposants de
      cette vérité : les trois textes originaux de notre mono-
      théisme ; ils sont rédigés l'un en arabe, le Coran ; les
      deux autres en grec, l’ancien et le nouveau Testament.
      Une mise au point sur l’hébraïsme est ici nécessaire,
      car une illusion compliquée d’une perpétuelle prestidi-
      gitation étymologique a pu entraîner bien des gens à voir
      dans les Hébreux et dans leur « culture » les ancêtres
      suprêmes de l’histoire de l’Orient et par là même de la
      nôtre. Et tout d’abord il est bon de savoir qu’en dehors
      des textes bibliques, l’histoire fait sur les Hébreux un
      silence total. Nulle part ni l’archéologie, ni l’épigraphie,
      ni la statuaire ne révèlent le moindre vestige hébraïque.
      Sur les milliers de textes cunéiformes ou égyptiens qui
      constituent les bibliothèques d’Egypte, de Ras Shamra ou
      de Ninive, pas plus que dans les récits araméens le mot
      hébreu n’est mentionné ; les fameux rois bibliques que
      sont David ou Salomon ne défraient aucune chronique.
      Aucune mention non plus de l’épopée et des batailles
      liées à un exode des Hébreux. Nulle rupture de civilisa-
      tion n’est attestée par les fouilles faites en Palestine de-
      puis 1890. Le néant est aussi parfait que définitif. Il ne
      saurait donc être question d’histoire lorsqu’on ignore les
      faits, ni de tenter de deviner les événements alors qu’on
      ne possède aucun document. En 1973 a été publiée sous le
      patronage des autorités israéliennes une belle édition de
      l’œuvre de Flavius Josèphe ; l’ouvrage est illustré de re-
      productions babyloniennes, sumériennes, égyptiennes,
      hittites, c’est-à-dire arabes. Nul hébraïsme là-dedans, pas
      même dans le texte qui, comme chacun le sait, est une
      traduction du grec, Flavius Josèphe écrivant en grec et
      parlant arainéen ainsi que tous les Palestiniens de son
      époque. Ajoutons qu’ignorés des Evangiles, les Hébreux
      le sont aussi du Coran qui parle seulement des Juifs, des
      Israélites, ou des Enfants d’Israël. En tous cas chaque
      fois que figure le mot hébreu dans les littératures arabe,
      grecque ou latine, il désigne une religion et non pas une
      nation. Il existe bien une épître aux Hébreux mais elle a
      été rejetée par les exégètes ; d’abord pour des raisons
      matérielles, la notation « aux Hébreux » ayant été ajoutée
      marginalement ; ensuite parce que personne n’était d’ac-
      cord sur le sens du terme hébreu qui échappe à toute ana-
      lyse sérieuse. Il nous est actuellement impossible de dé-
      finir les Hébreux ni dans le temps, ni dans l’espace, ni
      par la sociologie, ni par la confession. Et ce n’est pas
      Flavius Josèphe qui nous aidera ; son Histoire ancienne
      des Juifs est étonnante dans ses contradictions et dans
      ses contes : il place la Chaldée hors de la Mésopotamie,
      fait d’Abraham un roi de Syrie ; il signale aussi que les
      « samaritains sont hébreux mais pas juifs >. (page 361
      éditions Lidis 1973). Une certitude en tous cas, l’hébreu
      n’est pas la langue originelle du judaïsme dont l’expres-
      sion vivante et parlée fut d’abord l’araméen, ensuite
      l’arabe : le judaïsme ayant partagé le destin culturel des
      autres rebgions égypto-babylonienne, orphique, chré-
      tienne ou islamique. Lorsque Jésus sur la croix jeta le
      grand cri « Allah, Allah, limadha sabactani », c’est en
      arabe qu’il cria ; tout Arabe en comprendra aujourd’hui
      le sens : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi t’en vas-tu le
      premier ?» ou bien « pourquoi me laisses-tu en arrière ? »
      Il n’y a rien d’hébreu là-dedans, malgré les commentai-
      res de certains érudits. Par acquit de conscience nous
      avons relevé les termes donnés comme « hébreux » par les
      exégètes chrétiens ; la plupart sont tout simplement des
      mots arabes. Si on se décidait enfin, au lieu d’aller cher-
      cher midi à quatorze heures, à réviser l’exégèse biblique
      sous l’éclairage de la langue et de la culture arabes, toute
      une scolastique artificielle s’effondrerait au bénéfice d’une
      vision vivifiée et vivifiante des Testaments. Il est anormal
      que la Révélation conçue pour la prédication et la prière
      universelle, faite pour la compréhension populaire, soit
      devenue la prisonnière de l’hébreu, écriture sacrée inven-
      tée pour une minuscule secte sacerdotale. Les juifs
      d’Orient, quant à eux, n’ayant jamais cessé de s’exprimer
      en arabe, ont su donner à la littérature, à la pensée, à la
      science arabes des représentants prestigieux. Nous avons
      dit que la première version de la Bible juive se présente
      dans un texte grec tel qu’il fut composé à Alexandrie au
      ni* siècle avant notre ère sous le règne de Ptolémée III,
      en même temps que furent collationnées les œuvres ho-
      mériques, épiques ou ésotériques que la tradition nous
      a transmises à peu près intactes. L’Egypte est donc la
      mère de l’ancien Testament ; un même esprit arabo-hellé-
      nique a présidé à l’épopée de David et d’Achille. Tout lec-
      teur attentif s’en apercevra aisément. Comme il fallait
      s’y attendre, l’indiscutable originalité du texte grec dit
      des Septante qui est la source de la tradition juive, gêne
      les hébraïsants qui s’obstinent à n’y voir que la traduc-
      tion ou l’adaptation d’une première version en langue
      hébraïque. Rien n’est venu jusqu’à ce jour confirmer une
      telle hypothèse. C’est seulement à partir du m* siècle
      après J.-C. qu’on se décida à rédiger en hébreu la Tradi-
      tion juive jusqu’alors formulée en arabo-araméen ; on
      fit appel, pour la circonstance, au syriaque tel qu’il est
      encore enseigné aujourd’hui. Quelques fragments hébraï-
      ques figurent bien sur le papyrus Nash remontant au
      i* siècle av. J.-C., mais on en discute encore et il est pro-
      bable que les signes sont du néo-phénicien. (Le texte
      hébraïque de la Bible juive ne sera fixé que fort tardive-
      ment, entre le ix* et le x* siècle de notre ère, par des sa-
      vants de l’école de Tibériade nommés Massorètes qui uti-
      lisèrent quatre sources : le texte grec des Septante, la
      Vulgate latine de Saint-Jérôme, les Targoumim en ara-
      méen et enfin les éléments syriaques.) Il y a quelques
      années beaucoup de bruit a été fait autour de la décou-
      verte des manuscrits de la mer Morte à Khirbet-Quoum-
      ràn ; nous étions alors en pleine action sioniste en Pales-
      tine, aux Nations Unies et dans l’opinion ; il y avait inté-
      rêt à chercher une justification biblique à l’entreprise
      militaire. Aussi l’opportunité de la découverte avait-elle
      paru suspecte. Consultés sur la valeur du document les
      savants avaient été fort prudents et, de toutes façons, en
      avaient daté la rédaction au h* ou m* siècle de notre ère.
      De plus, à y regarder de près l’écriture était truffée de
      signes phéniciens et araméens. Aujourd’hui les soup-
      çons se sont accentués et les manuscrits de la mer Morte
      sont considérés avec scepticisme ; ils ne sauraient modi-
      fier en rien l’opinion que se font les savants sérieux sur
      le rôle de l’hébraïsme dans l’histoire de l’Orient. Nous
      avons vu l’église romaine inventer un latin liturgique et
      évangélique destiné à sa vie intérieure et dont la sonorité
      archaïsante a été recherchée pour symboliser le décalage
      entre la société des hommes et l’expression divine. Que
      les résonances harmonieuses des psaumes en latin
      d’église ou en langue hébraïque puissent atteindre le
      cœur et réveiller des intuitions sur l’au-delà, c’est une
      certitude. Mais personne n’est jamais allé y chercher une
      documentation linguistique valable ni surtout l’origine
      ou l’aboutissement d’une culture. La beauté de ces lan-
      gues liturgiques tient précisément à leur irréalité. Leur
      valeur est d’ordre esthétique et non historique. Quant à
      la langue hébraïque moderne, elle est une invention, dic-
      tée par les circonstances à Eliezer ben Yéhouda qui pu-
      blia entre 1910 et 1922 un dictionnaire commandé par
      le Mouvement sioniste mondial et destiné à procurer une
      sorte d’espéranto aux juifs du monde appelés à émigrer
      en Palestine. Elle est donc un instrument politique.

  • @RobertAlaux
    @RobertAlaux ปีที่แล้ว +1

    Full length film: th-cam.com/video/6mc8F1PxzA4/w-d-xo.html (English subtitles) on the genocide, a good complement to this program (in French, Syriac, English). A documentary film on the mass killing of Aramaic-speaking Christians in the Ottoman Empire during and after the First World War. These Christians lived in Turkey, Iraq, Syria and Iran and were known as Assyrians, Chaldeans, Syriacs or Arameans. Several centuries ago, Western people called them Nestorians or Jacobites. This genocide is nammed Seyfo (or Sayfo) that means 'sword' in Aramaic. This film has been made by Robert Alaux and Nahro Beth Kinne from 2003 to 2022. The majority of the descendants of the survivors of these massacres now live in Western countries. Several specialists and scholars participated in this documentary: Joseph Yacoub, Florence Hellot-Bellier, Sébastien de Courtois, Sabri Atman ... A first version of this film was released in 2005

  • @eliesakroudi5783
    @eliesakroudi5783 3 ปีที่แล้ว

    je suis de cette terre. question . Le temps et ses effettttttts shooooooo

  • @karimaitnasser6225
    @karimaitnasser6225 5 ปีที่แล้ว +3

    Les monuments sont là pour
    attester que la civilisation qui est la nôtre a pris nais-
    sance et éclat dans un territoire compris entre le Nil et
    L’indus, le Caucase et le détroit de Bab el-Mandeb. Quatre
    nations s’y sont taillé un empire de longue durée : les
    Egyptiens, les Syro-cananéens, les Gréco-hittites et les
    Babyloniens. Une seule langue écrite et parlée a fini par
    s’y imposer et par recouvrir ce grand ensemble : l’ara-
    méen et son annexe occidentale le grec, étroitement appa-
    rentés l’un à l’autre. Or l’araméen a évolué naturellement
    et sans heurt en langue arabe, cette dernière se trouvant
    désormais l’héritière des passés égyptien, cananéen, hit-
    tite et babylonien. Telle est l’exacte mesure de la culture
    arabe, mère et inspiratrice de l’hellénisme qu’elle a fa-
    çonné dans son esprit et dans ses lois. Arabe et Grec se
    conjuguent et se coordonnent pour donner ce que nous
    appelons la civilisation qui n’est, comme on le voit, pas
    plus orientale qu’occidentale, pas plus sémite qu’aryenne,
    mais une et indivisible en toutes ses parties, qu’elles
    soient spirituelles ou matérielles. Témoins imposants de
    cette vérité : les trois textes originaux de notre mono-
    théisme ; ils sont rédigés l'un en arabe, le Coran ; les
    deux autres en grec, l’ancien et le nouveau Testament.
    Une mise au point sur l’hébraïsme est ici nécessaire,
    car une illusion compliquée d’une perpétuelle prestidi-
    gitation étymologique a pu entraîner bien des gens à voir
    dans les Hébreux et dans leur « culture » les ancêtres
    suprêmes de l’histoire de l’Orient et par là même de la
    nôtre. Et tout d’abord il est bon de savoir qu’en dehors
    des textes bibliques, l’histoire fait sur les Hébreux un
    silence total. Nulle part ni l’archéologie, ni l’épigraphie,
    ni la statuaire ne révèlent le moindre vestige hébraïque.
    Sur les milliers de textes cunéiformes ou égyptiens qui
    constituent les bibliothèques d’Egypte, de Ras Shamra ou
    de Ninive, pas plus que dans les récits araméens le mot
    hébreu n’est mentionné ; les fameux rois bibliques que
    sont David ou Salomon ne défraient aucune chronique.
    Aucune mention non plus de l’épopée et des batailles
    liées à un exode des Hébreux. Nulle rupture de civilisa-
    tion n’est attestée par les fouilles faites en Palestine de-
    puis 1890. Le néant est aussi parfait que définitif. Il ne
    saurait donc être question d’histoire lorsqu’on ignore les
    faits, ni de tenter de deviner les événements alors qu’on
    ne possède aucun document. En 1973 a été publiée sous le
    patronage des autorités israéliennes une belle édition de
    l’œuvre de Flavius Josèphe ; l’ouvrage est illustré de re-
    productions babyloniennes, sumériennes, égyptiennes,
    hittites, c’est-à-dire arabes. Nul hébraïsme là-dedans, pas
    même dans le texte qui, comme chacun le sait, est une
    traduction du grec, Flavius Josèphe écrivant en grec et
    parlant arainéen ainsi que tous les Palestiniens de son
    époque. Ajoutons qu’ignorés des Evangiles, les Hébreux
    le sont aussi du Coran qui parle seulement des Juifs, des
    Israélites, ou des Enfants d’Israël. En tous cas chaque
    fois que figure le mot hébreu dans les littératures arabe,
    grecque ou latine, il désigne une religion et non pas une
    nation. Il existe bien une épître aux Hébreux mais elle a
    été rejetée par les exégètes ; d’abord pour des raisons
    matérielles, la notation « aux Hébreux » ayant été ajoutée
    marginalement ; ensuite parce que personne n’était d’ac-
    cord sur le sens du terme hébreu qui échappe à toute ana-
    lyse sérieuse. Il nous est actuellement impossible de dé-
    finir les Hébreux ni dans le temps, ni dans l’espace, ni
    par la sociologie, ni par la confession. Et ce n’est pas
    Flavius Josèphe qui nous aidera ; son Histoire ancienne
    des Juifs est étonnante dans ses contradictions et dans
    ses contes : il place la Chaldée hors de la Mésopotamie,
    fait d’Abraham un roi de Syrie ; il signale aussi que les
    « samaritains sont hébreux mais pas juifs >. (page 361
    éditions Lidis 1973). Une certitude en tous cas, l’hébreu
    n’est pas la langue originelle du judaïsme dont l’expres-
    sion vivante et parlée fut d’abord l’araméen, ensuite
    l’arabe : le judaïsme ayant partagé le destin culturel des
    autres rebgions égypto-babylonienne, orphique, chré-
    tienne ou islamique. Lorsque Jésus sur la croix jeta le
    grand cri « Allah, Allah, limadha sabactani », c’est en
    arabe qu’il cria ; tout Arabe en comprendra aujourd’hui
    le sens : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi t’en vas-tu le
    premier ?» ou bien « pourquoi me laisses-tu en arrière ? »
    Il n’y a rien d’hébreu là-dedans, malgré les commentai-
    res de certains érudits. Par acquit de conscience nous
    avons relevé les termes donnés comme « hébreux » par les
    exégètes chrétiens ; la plupart sont tout simplement des
    mots arabes. Si on se décidait enfin, au lieu d’aller cher-
    cher midi à quatorze heures, à réviser l’exégèse biblique
    sous l’éclairage de la langue et de la culture arabes, toute
    une scolastique artificielle s’effondrerait au bénéfice d’une
    vision vivifiée et vivifiante des Testaments. Il est anormal
    que la Révélation conçue pour la prédication et la prière
    universelle, faite pour la compréhension populaire, soit
    devenue la prisonnière de l’hébreu, écriture sacrée inven-
    tée pour une minuscule secte sacerdotale. Les juifs
    d’Orient, quant à eux, n’ayant jamais cessé de s’exprimer
    en arabe, ont su donner à la littérature, à la pensée, à la
    science arabes des représentants prestigieux. Nous avons
    dit que la première version de la Bible juive se présente
    dans un texte grec tel qu’il fut composé à Alexandrie au
    ni* siècle avant notre ère sous le règne de Ptolémée III,
    en même temps que furent collationnées les œuvres ho-
    mériques, épiques ou ésotériques que la tradition nous
    a transmises à peu près intactes. L’Egypte est donc la
    mère de l’ancien Testament ; un même esprit arabo-hellé-
    nique a présidé à l’épopée de David et d’Achille. Tout lec-
    teur attentif s’en apercevra aisément. Comme il fallait
    s’y attendre, l’indiscutable originalité du texte grec dit
    des Septante qui est la source de la tradition juive, gêne
    les hébraïsants qui s’obstinent à n’y voir que la traduc-
    tion ou l’adaptation d’une première version en langue
    hébraïque. Rien n’est venu jusqu’à ce jour confirmer une
    telle hypothèse. C’est seulement à partir du m* siècle
    après J.-C. qu’on se décida à rédiger en hébreu la Tradi-
    tion juive jusqu’alors formulée en arabo-araméen ; on
    fit appel, pour la circonstance, au syriaque tel qu’il est
    encore enseigné aujourd’hui. Quelques fragments hébraï-
    ques figurent bien sur le papyrus Nash remontant au
    i* siècle av. J.-C., mais on en discute encore et il est pro-
    bable que les signes sont du néo-phénicien. (Le texte
    hébraïque de la Bible juive ne sera fixé que fort tardive-
    ment, entre le ix* et le x* siècle de notre ère, par des sa-
    vants de l’école de Tibériade nommés Massorètes qui uti-
    lisèrent quatre sources : le texte grec des Septante, la
    Vulgate latine de Saint-Jérôme, les Targoumim en ara-
    méen et enfin les éléments syriaques.) Il y a quelques
    années beaucoup de bruit a été fait autour de la décou-
    verte des manuscrits de la mer Morte à Khirbet-Quoum-
    ràn ; nous étions alors en pleine action sioniste en Pales-
    tine, aux Nations Unies et dans l’opinion ; il y avait inté-
    rêt à chercher une justification biblique à l’entreprise
    militaire. Aussi l’opportunité de la découverte avait-elle
    paru suspecte. Consultés sur la valeur du document les
    savants avaient été fort prudents et, de toutes façons, en
    avaient daté la rédaction au h* ou m* siècle de notre ère.
    De plus, à y regarder de près l’écriture était truffée de
    signes phéniciens et araméens. Aujourd’hui les soup-
    çons se sont accentués et les manuscrits de la mer Morte
    sont considérés avec scepticisme ; ils ne sauraient modi-
    fier en rien l’opinion que se font les savants sérieux sur
    le rôle de l’hébraïsme dans l’histoire de l’Orient. Nous
    avons vu l’église romaine inventer un latin liturgique et
    évangélique destiné à sa vie intérieure et dont la sonorité
    archaïsante a été recherchée pour symboliser le décalage
    entre la société des hommes et l’expression divine. Que
    les résonances harmonieuses des psaumes en latin
    d’église ou en langue hébraïque puissent atteindre le
    cœur et réveiller des intuitions sur l’au-delà, c’est une
    certitude. Mais personne n’est jamais allé y chercher une
    documentation linguistique valable ni surtout l’origine
    ou l’aboutissement d’une culture. La beauté de ces lan-
    gues liturgiques tient précisément à leur irréalité. Leur
    valeur est d’ordre esthétique et non historique. Quant à
    la langue hébraïque moderne, elle est une invention, dic-
    tée par les circonstances à Eliezer ben Yéhouda qui pu-
    blia entre 1910 et 1922 un dictionnaire commandé par
    le Mouvement sioniste mondial et destiné à procurer une
    sorte d’espéranto aux juifs du monde appelés à émigrer
    en Palestine. Elle est donc un instrument politique.

    • @milianorth655
      @milianorth655 4 ปีที่แล้ว +1

      Commentaire très intéressant! Vous avez des sources?

  • @jsfearrleat
    @jsfearrleat 22 วันที่ผ่านมา

    les traditions de ce peuple chaldéen ce sont leurs propres traditions originales.. et non pas celle des Juifs ! puisque les juifs eux-mêmes ont basés leurs cultes sur les traditions chaldéennes.. de l'écriture jusqu'au le continu des récits sacré qui ont formés la Torah.. !

  • @eliesakroudi5783
    @eliesakroudi5783 3 ปีที่แล้ว

    non ;es arabo zebby NON