Bonjour, je suis psychosomaticienne et vous remercie pour cette vidéo. En revanche il n’existe pas de maladie ou trouble psychosomatique, l’être humain est une unité psychosomatique. Le psychisme ne peut pas à lui seul créer de maladie. Selon la théorie des 5 système élaborée par le professeur Stora notre système psychique est interconnecté avec le système endocrinien, le système nerveux, le système immunitaire et le génome. Les événements de vie s’encodent de manière somato-psychique dans notre cerveau et activent les autres systèmes du corps par défense, de cette manière des somatisations peuvent apparaître, altérer le système immunitaire et participer a la progression de maladie. Ceci est une définition très courte et je m’en excuse, c’est avec plaisir que je discuterai avec vous autour du sujet. Mais il est à retenir qu’aucune maladie n’est psychosomatique se sont nous les humains les êtres psychosomatiques. En tout cas toutes vos vidéos sont très pertinentes et m’ont aidé dans la compréhension de la psychanalyse il y a qq années. Merci à vous. Elodie bouti
Je suis suivie par une psychologue mais c'est vrai que j'aurai préféré voir quelqu'un qui s'occupe du corps car il me parle trop fort parfois ce qui m'angoisse et me crée des peurs intenses
Bonjour. Je n'ai pas tout bien compris. J'imagine qu'il faudrait pour ça que je lise la bibliographie. Je vais la consulter. Pour le moment, j'ai écouté un livre d'un psychiatre qui s'appelle "le corps n'oublie rien", que j'ai trouvé bien sympa au début, sauf qu'à la fin, je n'ai pas été convaincue du tout. Le "psychosomatique", ça va, c'est quand une émotion nous provoque des symptômes corporels. On n'a pas de difficulté à mettre en lien l'un avec l'autre. Par exemple, quand je suis contrariée, j'ai des nausées et des spasmes intestinaux, ou quand je stresse, je tachycarde. Par contre, le coup des "troubles somatoformes", j'ai du mal. Voici pourquoi : pendant longtemps, on a appelé la sclérose en plaques "paralysie hystérique", parce qu'on ne connaissait pas les IRM cérébraux et qu'on n'avait pas pu mettre en évidence d'anomalies organiques avec les techniques d'imagerie et les analyses existantes. La sclérose en plaque a dont été considérée comme ce qu'on appellerait de nos jours un trouble somatoforme. Aujourd'hui encore, on peut confondre une maladie organique que la médecine actuelle ne sait pas encore mettre en évidence avec un trouble somatoforme. Quand un patient souffre, c'est normal qu'il continue à consulter pour essayer de solutionner son problème ("Demande de soins"). A-t-on un moyen "positif" d'être bien sûr qu'il s'agisse d'un trouble somatoforme et pas d'une maladie inconnue/indétectable par la médecine ? Tout le monde a eu des traumas dans son passé. C'est très facile d'attribuer un trouble physique inexpliqué à un trauma, ça me semble même relever "de la pensée magique". Un jour, en 2012, j'ai demandé à mon algologue pourquoi je continuais à avoir mal alors que je prenais bien correctement tous ses traitements et suivais bien toutes ses consignes. Il m'a demandé : "Tout va bien dans votre vie, en ce moment ?" "Oui. Oh bien sûr, il y a ma mère qui est toujours problématique, mais on n'y peut rien, ça a toujours été comme ça." "Ben c'est votre mère, allez en parler à la psychologue !". Trop facile ! D'ailleurs, la psychologue en question, elle trouvait que j'allais psychiquement très bien, et elle était persuadée que j'avais depuis l'enfance une maladie non encore diagnostiquée. Votre "Georges-le-turc" (drôle de prénom, Georges, pour un turc, lol), celui de votre exemple, pourrait avoir des récepteurs sensoriels fragilisés par le fait qu'il ait longtemps été exposé à des fortes chaleurs dans son pressing. À force d'avoir été exposée, brûlée, la peau devient fragile, sensible, on peut avoir surexcité des récepteurs sensoriels, mais ça ne se voit pas aux examens médicaux et la médecine actuelle ne sait pas encore l'expliquer. Ce qui me convaincrait, c'est qu'on puisse guérir ces symptômes rapportés par les patients par une psychothérapie ou par des antidépresseurs. Actuellement, par exemple, il y a une grande polémique concernant le syndrome de fatigue chronique/encéphalomyélite myalgique. On en parle d'autant plus que des personnes souffrant de covid long développent, pour certains, une encéphalomyélite myalgique. Les patients qui vont consulter des internistes reçoivent un diagnostic de trouble somatoforme. Alors ils vont voir des psychiatres. Non seulement les psychothérapies et les antidépresseurs ou autres médicaments psychiatriques ne leur sont d'aucun secours, mais au contraire, ces médicaments, conseils de psys et consultations aggravent leurs symptômes, quand ils ne manquent pas carrément de les tuer (certains patients souffrant d'encéphalomyélite myalgique auraient un taux trop important de sérotonine dans le cerveau, et quand on leur prescrit un antidépresseur, ils font un syndrome sérotoninergique. Mais les psychiatres ne veulent pas les croire et préfèrent leur dire qu'ils n'y mettent pas de la bonne volonté et ne persévèrent pas assez dans leurs traitements, donc que c'est de leur faut s'ils ne vont pas mieux). Les psys leurs conseillent d'aller marcher et de faire de l'exercice : cela leur déclenche des malaises post-effort (épuisement neuro-immunitaires) qui les clouent au lit pour des semaines. Pour les patients en état sévère, rien que se déplacer ou avoir une conversation (comme une consultation psy) déclenche un malaise post-effort. Et la multiplication des malaises post-effort dégrade progressivement les capacités des patients, dont le corps n'arrive plus à se recharger en énergie. Les consultations en psychiatrie sont donc loin de leur être bénéfiques !! Voir : www.theguardian.com/commentisfree/2024/mar/12/chronic-fatigue-syndrome-me-treatments-social-services?fbclid=IwAR2TF6vHNPoEDk-ZpC2UB_66vA4DsYKDJhKliF6WQ12Zio6B69Kp0E5A-wE (article dans lequel il semble y avoir une confusion entre troubles somatoformes et maladie psychosomatique, mais peu importe, puisque l'EM ne serait ni l'un ni l'autre) Donc je voudrais savoir si les psychiatres ne pourraient pas avoir des moyens de savoir, positivement, sur certains critères, s'il s'agit bien de trouble somatoformes, et pas d'une maladie que la médecine conventionnelle ne sait pas encore diagnostiquer. Je trouve que, de nos jours, on attribue trop vite et trop facilement des soucis de santé corporels inexpliqués à des causes psychiques. Je ne dis pas que ça n'existe pas. Mais je pense que c'est trop généralisé.
Super comme d hab! Merci! Je ne sais si c est sauvage mais je n ai pu qu entendre le mot pressing pour georges. Pressing => pressage ou (re- passé). Ce qui dans ce cas correspond tout à fait à l amnanèse de georges de nouveau chaleur et précarité.
Merci de parler de la psychosomatique avec toutes les pincettes nécessaires pour garder une vidéo audible. Puissions nous aller plus profondément dans le "côté obscur" des liens entre psycho et sauma, pour chercher des outils au bénéfice du patient.
On aime séprarer les choses, d'objectiver, mais tout est liée, ça s'exprime comme un langage dans le corps, qui a souvent un sens, pas dans le sens des lacaniens bien entendu...ou dans toutes sortes de troubles psy, à mon sens
@@ClairePAUTAL-yn2ln le psychologue repose sa pratique sur une démarche scientifique afin de limiter l'erreur et les conséquences sur le bénéficiaire. La psychologie est une discipline scientifique par nature alors que la psychanalyse est un dogme relayé à la philosophie qui se repose en partie sur des croyances qui mènent à certaines dérives (par exemple, dans l'approche psychanalytique, la faute du trouble du spectre autistique de l'enfant est issus de la mère, ou encore la croyance d'un inconscient qui gouverne etc.. on a jamais réussit à le démontrer que c'était exacte donc bon...). C'est un peu comme si je faisais passer du développement personnel pour de la psychologie (beaucoup de charlatans en profitent de l'ignorance des gens..).
D'accord Sapiens, mais ne penses-tu pas que l'on peut utiliser différents outils (ou concepts) pour aborder une même problématique, qui peut avoir à se présenter sous divers aspects selon des facteurs s'influençant tout à fait entre eux et pouvant ne pas être mesurables par des tests? Il y a aussi une limite à cette représentation de la psychologie en tant que science.
@@ClairePAUTAL-yn2ln biensur, quand derrière ça n'a pas de conséquences sur autrui. Mais quand il y a une notion de santé on ne va pas faire l'aventurier avec des méthodes dysfonctionnelles et inefficaces telle que la psychanalyse. Les gens ne sont pas des rats de laboratoires, ils n'ont pas envie de mettre 20 ans pour aller mieux, les TCC fonctionnent très bien et il y a des résultats scientifiques. Si la psychanalyse n'a pas réussit à démontrer son efficacité au bout de tant d'années c'est peut-être parce que ce n'est pas la réalité, et donc un dogme fantastique très séduisant...
@@ClairePAUTAL-yn2lnQuand les actions ont une infime probabilité d'avoir des conséquences négatives. À la rigueur après avoir tenté p🫢plusieurs outils issus de la démarche scientifique (ce qui n'arrive quasiment jamais car les outils ne sont pas validés par hasard) alors OUI. Mais la psychanalyse NON ! Ça fait un siècle que ça existe et ça fait un siècle que l'humanité n'a pas réussis à démontrer l'efficacité de cette méthode, donc au bout d'un moment il faut arrêter le mythe et passer à autre plutôt que de persister à utiliser des méthodes dysfonctionnelles qui coûtent un bras et qui prennent 20 ans pour au final des résultats non significatifs... je ne suis pas fermé en dehors de la science mais il y a une limite quand l'on est bienveillant et consciencieux en terme de déontologie et éthique du travail professionnel 🤔
C'est rare d'entendre un discours pertinent sur les soins du corps de la part de psy. Cela fait du bien. Merci. Un pouce vers le haut.
Bonjour, je suis psychosomaticienne et vous remercie pour cette vidéo. En revanche il n’existe pas de maladie ou trouble psychosomatique, l’être humain est une unité psychosomatique. Le psychisme ne peut pas à lui seul créer de maladie. Selon la théorie des 5 système élaborée par le professeur Stora notre système psychique est interconnecté avec le système endocrinien, le système nerveux, le système immunitaire et le génome. Les événements de vie s’encodent de manière somato-psychique dans notre cerveau et activent les autres systèmes du corps par défense, de cette manière des somatisations peuvent apparaître, altérer le système immunitaire et participer a la progression de maladie. Ceci est une définition très courte et je m’en excuse, c’est avec plaisir que je discuterai avec vous autour du sujet. Mais il est à retenir qu’aucune maladie n’est psychosomatique se sont nous les humains les êtres psychosomatiques. En tout cas toutes vos vidéos sont très pertinentes et m’ont aidé dans la compréhension de la psychanalyse il y a qq années. Merci à vous. Elodie bouti
Bonjour Élodie, j’aimerais discuter avec vous si cela ne vous dérange pas :)
@@maevasow3201 avec plaisir Maeva
Je suis suivie par une psychologue mais c'est vrai que j'aurai préféré voir quelqu'un qui s'occupe du corps car il me parle trop fort parfois ce qui m'angoisse et me crée des peurs intenses
Très intéressant comme sujet ! Merci encore
Votre résumé est top vous m'avez décrite.
Bonjour. Je n'ai pas tout bien compris. J'imagine qu'il faudrait pour ça que je lise la bibliographie. Je vais la consulter. Pour le moment, j'ai écouté un livre d'un psychiatre qui s'appelle "le corps n'oublie rien", que j'ai trouvé bien sympa au début, sauf qu'à la fin, je n'ai pas été convaincue du tout.
Le "psychosomatique", ça va, c'est quand une émotion nous provoque des symptômes corporels. On n'a pas de difficulté à mettre en lien l'un avec l'autre. Par exemple, quand je suis contrariée, j'ai des nausées et des spasmes intestinaux, ou quand je stresse, je tachycarde.
Par contre, le coup des "troubles somatoformes", j'ai du mal.
Voici pourquoi : pendant longtemps, on a appelé la sclérose en plaques "paralysie hystérique", parce qu'on ne connaissait pas les IRM cérébraux et qu'on n'avait pas pu mettre en évidence d'anomalies organiques avec les techniques d'imagerie et les analyses existantes. La sclérose en plaque a dont été considérée comme ce qu'on appellerait de nos jours un trouble somatoforme.
Aujourd'hui encore, on peut confondre une maladie organique que la médecine actuelle ne sait pas encore mettre en évidence avec un trouble somatoforme. Quand un patient souffre, c'est normal qu'il continue à consulter pour essayer de solutionner son problème ("Demande de soins"). A-t-on un moyen "positif" d'être bien sûr qu'il s'agisse d'un trouble somatoforme et pas d'une maladie inconnue/indétectable par la médecine ? Tout le monde a eu des traumas dans son passé. C'est très facile d'attribuer un trouble physique inexpliqué à un trauma, ça me semble même relever "de la pensée magique".
Un jour, en 2012, j'ai demandé à mon algologue pourquoi je continuais à avoir mal alors que je prenais bien correctement tous ses traitements et suivais bien toutes ses consignes. Il m'a demandé : "Tout va bien dans votre vie, en ce moment ?" "Oui. Oh bien sûr, il y a ma mère qui est toujours problématique, mais on n'y peut rien, ça a toujours été comme ça." "Ben c'est votre mère, allez en parler à la psychologue !". Trop facile ! D'ailleurs, la psychologue en question, elle trouvait que j'allais psychiquement très bien, et elle était persuadée que j'avais depuis l'enfance une maladie non encore diagnostiquée.
Votre "Georges-le-turc" (drôle de prénom, Georges, pour un turc, lol), celui de votre exemple, pourrait avoir des récepteurs sensoriels fragilisés par le fait qu'il ait longtemps été exposé à des fortes chaleurs dans son pressing. À force d'avoir été exposée, brûlée, la peau devient fragile, sensible, on peut avoir surexcité des récepteurs sensoriels, mais ça ne se voit pas aux examens médicaux et la médecine actuelle ne sait pas encore l'expliquer.
Ce qui me convaincrait, c'est qu'on puisse guérir ces symptômes rapportés par les patients par une psychothérapie ou par des antidépresseurs.
Actuellement, par exemple, il y a une grande polémique concernant le syndrome de fatigue chronique/encéphalomyélite myalgique.
On en parle d'autant plus que des personnes souffrant de covid long développent, pour certains, une encéphalomyélite myalgique.
Les patients qui vont consulter des internistes reçoivent un diagnostic de trouble somatoforme.
Alors ils vont voir des psychiatres.
Non seulement les psychothérapies et les antidépresseurs ou autres médicaments psychiatriques ne leur sont d'aucun secours, mais au contraire, ces médicaments, conseils de psys et consultations aggravent leurs symptômes, quand ils ne manquent pas carrément de les tuer (certains patients souffrant d'encéphalomyélite myalgique auraient un taux trop important de sérotonine dans le cerveau, et quand on leur prescrit un antidépresseur, ils font un syndrome sérotoninergique. Mais les psychiatres ne veulent pas les croire et préfèrent leur dire qu'ils n'y mettent pas de la bonne volonté et ne persévèrent pas assez dans leurs traitements, donc que c'est de leur faut s'ils ne vont pas mieux). Les psys leurs conseillent d'aller marcher et de faire de l'exercice : cela leur déclenche des malaises post-effort (épuisement neuro-immunitaires) qui les clouent au lit pour des semaines. Pour les patients en état sévère, rien que se déplacer ou avoir une conversation (comme une consultation psy) déclenche un malaise post-effort. Et la multiplication des malaises post-effort dégrade progressivement les capacités des patients, dont le corps n'arrive plus à se recharger en énergie. Les consultations en psychiatrie sont donc loin de leur être bénéfiques !!
Voir : www.theguardian.com/commentisfree/2024/mar/12/chronic-fatigue-syndrome-me-treatments-social-services?fbclid=IwAR2TF6vHNPoEDk-ZpC2UB_66vA4DsYKDJhKliF6WQ12Zio6B69Kp0E5A-wE (article dans lequel il semble y avoir une confusion entre troubles somatoformes et maladie psychosomatique, mais peu importe, puisque l'EM ne serait ni l'un ni l'autre)
Donc je voudrais savoir si les psychiatres ne pourraient pas avoir des moyens de savoir, positivement, sur certains critères, s'il s'agit bien de trouble somatoformes, et pas d'une maladie que la médecine conventionnelle ne sait pas encore diagnostiquer.
Je trouve que, de nos jours, on attribue trop vite et trop facilement des soucis de santé corporels inexpliqués à des causes psychiques. Je ne dis pas que ça n'existe pas. Mais je pense que c'est trop généralisé.
L'intestin influe aussi sur le psychisme (donc la bouffe), ça peut donc être du corps vers la tête.
👍🏻
Super comme d hab! Merci!
Je ne sais si c est sauvage mais je n ai pu qu entendre le mot pressing pour georges. Pressing => pressage ou (re- passé). Ce qui dans ce cas correspond tout à fait à l amnanèse de georges de nouveau chaleur et précarité.
Merci de parler de la psychosomatique avec toutes les pincettes nécessaires pour garder une vidéo audible.
Puissions nous aller plus profondément dans le "côté obscur" des liens entre psycho et sauma, pour chercher des outils au bénéfice du patient.
Bonjour je suis psychosomaticienne et c’est avec plaisir que j’aborderai le sujet des liens entre psyché et soma et somatisations qui en découlent.
Je suis super content en voyant le sujet de cette nouvelle vidéo 😁🤮
Bonjour, superbe vidéo, bravo et merci.
Comment distinguer troubles/fonction psychique et troubles/fonction psychologique ?
"Et les troubles de l'érection... Je serais ravi de comprendre un peu plus ce qu'il se passe entre mes jambes ! Tu en parleras un jour ?"
Mon papa a perdus son entreprise et il a eut des problèmes de ce côté. Donc la tête y est bien pour quelques choses
Parler de psychosomatique sans parler de Pierre Marty, je suis outrée !! 🤣
Pierre Marty le maître de Jean Benjamin Stora 😅
On aime séprarer les choses, d'objectiver, mais tout est liée, ça s'exprime comme un langage dans le corps, qui a souvent un sens, pas dans le sens des lacaniens bien entendu...ou dans toutes sortes de troubles psy, à mon sens
Mes oreilles saignent quand j'entends psychanalyse à côté de psychologie 😵💫😭
ah ..et tu saurais dire pourquoi?
@@ClairePAUTAL-yn2ln le psychologue repose sa pratique sur une démarche scientifique afin de limiter l'erreur et les conséquences sur le bénéficiaire. La psychologie est une discipline scientifique par nature alors que la psychanalyse est un dogme relayé à la philosophie qui se repose en partie sur des croyances qui mènent à certaines dérives (par exemple, dans l'approche psychanalytique, la faute du trouble du spectre autistique de l'enfant est issus de la mère, ou encore la croyance d'un inconscient qui gouverne etc.. on a jamais réussit à le démontrer que c'était exacte donc bon...).
C'est un peu comme si je faisais passer du développement personnel pour de la psychologie (beaucoup de charlatans en profitent de l'ignorance des gens..).
D'accord Sapiens, mais ne penses-tu pas que l'on peut utiliser différents outils (ou concepts) pour aborder une même problématique, qui peut avoir à se présenter sous divers aspects selon des facteurs s'influençant tout à fait entre eux et pouvant ne pas être mesurables par des tests? Il y a aussi une limite à cette représentation de la psychologie en tant que science.
@@ClairePAUTAL-yn2ln biensur, quand derrière ça n'a pas de conséquences sur autrui. Mais quand il y a une notion de santé on ne va pas faire l'aventurier avec des méthodes dysfonctionnelles et inefficaces telle que la psychanalyse. Les gens ne sont pas des rats de laboratoires, ils n'ont pas envie de mettre 20 ans pour aller mieux, les TCC fonctionnent très bien et il y a des résultats scientifiques. Si la psychanalyse n'a pas réussit à démontrer son efficacité au bout de tant d'années c'est peut-être parce que ce n'est pas la réalité, et donc un dogme fantastique très séduisant...
@@ClairePAUTAL-yn2lnQuand les actions ont une infime probabilité d'avoir des conséquences négatives. À la rigueur après avoir tenté p🫢plusieurs outils issus de la démarche scientifique (ce qui n'arrive quasiment jamais car les outils ne sont pas validés par hasard) alors OUI. Mais la psychanalyse NON ! Ça fait un siècle que ça existe et ça fait un siècle que l'humanité n'a pas réussis à démontrer l'efficacité de cette méthode, donc au bout d'un moment il faut arrêter le mythe et passer à autre plutôt que de persister à utiliser des méthodes dysfonctionnelles qui coûtent un bras et qui prennent 20 ans pour au final des résultats non significatifs... je ne suis pas fermé en dehors de la science mais il y a une limite quand l'on est bienveillant et consciencieux en terme de déontologie et éthique du travail professionnel 🤔