XAMLEE SERIGNE ABDOU LAHI MBACKE BOROM DEURBI

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  • เผยแพร่เมื่อ 1 ส.ค. 2022
  • Serigne Adoulahi MBACKE a vu le jour en 1908 à Darou Rahmane communément appelé Thiéyène dans le Darou Rahmane après l’exil de son vénéré père Cheikh Ahmadou Bamba en Mauritanie.
    SERIGNE ABDOULAHI MBACKE Borom Deur Bi
    Visionnaire et guide des temps modernes
    Disparu il ya aujourd’hui 56 ans, Serigne Abdoulahi Mbacké reste encore un modèle de vie exceptionnelle et une source d’inspiration intarissable pour tous ceux qui l’ont connu. Nanti d’une foi insondable et d’un sens élevé de l’action, cet illustre fils de Khadimou Rassoul était en substance une synthèse vivante des valeurs qui fondent le mouridisme. En ce troisième millénaire, celui de tous les périls, de toutes les menaces et des déviances en tout genre, Cheikh Abdou fait partie des saintes créatures dont l’évocation de la vie aura indiscutablement valeur de repère et de refuge pour le salut des générations actuelles et futures. Dans les années cinquante, cette grande figure de l’histoire sinon ignorée du moins mal connue du grand public fut un pionnier à tout point de vue.
    Sa naissance et ses origines
    Fils de Cheikh Ahmadou Bamba, chantre et Serviteur du Prophète et de Sokhna Fatma Al Koubra, Borom DeurBi, de son vrai nom Cheikh Abdoulahi naquit un jour de Shahban de l’an 1327H à Darou Rahmane communément appelé Thiéyène Djolof. A l’occasion de sa naissance, son vénéré père écrivit un poème intitulé Minal Hakhi « la vérité est apparue en provenance de la Vérité (Dieu) », faisant ainsi allusion au Saint Coran. Du coup, annonçait-il la venue au monde d’un saint qui regroupera toutes les vertus du Saint Coran et dont l’existence sera synonyme de prospérité et de verdure.
    « C’est par lui que nous nous sommes séparés des ennemis, du doute et de l’épreuve. Et c’est par lui qu’on nous a donné la verdure après la disparition de la disette. »
    Sa formation
    Comme tous les fils du Cheikh, il fréquenta très tôt l’école coranique. En effet suite à la mise en résidence surveillée à Diourbel de son père, il fut confié à Serigne Ndame Abdou Rahmane Lo. Après son séjour à Daroul Halimoul Khabir, il passa par des érudits comme Serigne Mbacké Kanni Bousso, Serigne Afiya Mbacké et Mame Thierno Ibra Faty Mbacké pour parfaire son apprentissage des sciences religieuses. Doté d’une intelligence extraordinaire et d’une mémoire très féconde, il paracheva ce beau cursus en désaltérant sa soif auprès de l’océan du savoir : Khadimou Rassoul. Cette période passée à coté de son père fut très fructueuse. Tous les fondements et principes du soufisme khadimien furent inculqués à Cheikh Abdou. En déphasage avec les convictions de son époque, il a mieux que quiconque mis en valeur la pensée de son père. Se basant sur la célébrissime tradition du Prophète (PSL) qui dit : « travaille pour la vie mondaine comme si tu ne devais jamais mourir et travaille pour la vie future comme si tu devais mourir demain », il avait réussi une parfaite symbiose entre le spirituel et le temporel.
    Son œuvre
    « La terre recèle une fortune incalculable à la disposition de tout mortel qui veut s’en donner la peine ». Tels sont les propos de Borom DeurBi. Par ailleurs, il précisait « avec un peu de patience et une bonne organisation, Allah fera le reste ». Cette pensée qui, sonne comme la philosophie de toute sa vie, dévoile tout le réalisme et la foi du Cheikh.
    En effet, en 1930, à l’âge de 22 ans, il fonda le village de Darou Rahmane (qui a le même nom que son lieu de naissance) à cinq kilomètres au sud de Touba. En 1941, entouré de quelques disciples, il posa les premiers jalons de ce qui sera son image de marque le plus populaire : « DeurBi » (signifiant le verger ou le jardin en français).
    Ses relations avec ses contemporains en général et avec la famille de Cheikh Ahmadou Bamba en particulier ont toujours été au beau fixe. Ainsi, trouve-t-on ses homonymes dans toutes les demeures de ses frères.
    La ressemblance avec son père était éblouissante. Et le célèbre poète mouride, Cheikh Moussa Ka le confirme : « Ils avaient les mêmes traits physiques, la même démarche, la même façon d’agir et de parler. Ils avaient même, la même manière de sourire. En un mot Cheikh Abdou était la copie conforme de son père Khadimou Rassoul ».
    Sa disparition : Le vendredi 15 janvier 1960 coïncidant avec un 15 du mois de Rajab, à Darou Rahmane, laissant derrière lui, une famille très jeune et des talibés dans le désarroi, Cheikh Abdou quitta ce bas monde pour aller rejoindre son père dans son deuxième jardin, celui des délices éternels. Il fut inhumé à Touba dans l’enceinte même des cimetières, comme le fut son ami et frère Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké. Pour l’éternité, leurs mausolées sont séparés de quelques mètres seulement.
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