Ce que je retiens de ce podcast, c'est que le fait que dans notre société les femmes se sentent concernées par la relation de couple est un bon prétexte pour leur en attribuer la charge, la responsabilité. A elles de faire tout le boulot, temps, investissement, pour faire fonctionner une relation, puisque ça leur fait plaisir à ces petites fleurs bleues... et en récompense elles ont l'immense honneur de laver les chaussettes de ces messieurs
effectivement, la preuve est que lorsqu'un couple est en crise, c'est la femme qui prend l'initiative (bonne ou pas) d'aller voir un thérapeute, chose à laquelle Monsieur rechigne... les femmes font aussi le gros de la clientèle des marabouts, voyantes, tireuses de cartes quand il y a un problème
Ce podcast est incroyablement génial ! c'est fluide, intelligent, on comprend des choses compliquées sans effort. J'ai envie d'extraire tellement de punch line, mais en vrai, je suis surtout tenté de faire le verbatim du podcast, il y a rien à jeter ! Et ce générique est fou ! (et le titre de la chaîne est beaucoup trop drôle !!) Merci beaucoup, j'ai hâte d'avoir le temps de "binge-écouter" l'ensemble des émissions !
Emission très intéressante. Je vois que finalement, on enseigne toujours cette vision ancienne de la virilité pour les jeunes, qui eux, reproduiront ces schémas en toute quiétude sans voir de problème. Il faut changer cette visio, on peut par exemple en tant que parent, apprendre et montrer à son enfant à aimer, en parler, accompagner mais pas dissuader justement d'aborder et de découvrir ce thème.
Si dans les films et dessins animés on montrait les hommes amoureux d'une toute autre façon ça changerai tout.... Je me rappel les dessins animés représentant des enfants, les filles sont toujours amoureuses et doivent être sauvées, alors que les garçons sont courageux et ne voient pas l'amour de la fille !....
On voit souvent des personnes masculins amoureux dans les films séries livres et dessins animés et au contraire même c'est la fille qui ne manifeste que peu son amour Exemple : La princesse de Clèves Toute l'intrigue repose sur le fait que les deux protagonistes ne se révèlent pas leur amour mais l'amour de l'homme en question et réellement explicité ( cela dit, celui de la femme aussi )
C est un peu surprenant que ce soit un homme qui s attele a déconstruire ce schéma traditionnel qui consiste à conjuguer au féminin les notions d amour, de sentimentalisme, quand on sait que c est justement les hommes ( le patriarcat) qui ont ordonné aux femmes d etre des êtres tournees vers l amour , les sentiments amoureux, le romantisme etc...et ce des l'enfance, le fameux "eternel féminin "
Il y a un biais à son enquête. Pour que celle-ci ait une valeur sociologique, il aurait fallu compiler et comparer des données sur des écoles de milieux sociaux et de zones géographiques différentes. En l'état actuel, son enquête ne nous dit rien sur l'amour des enfants, mais tout sur l'amour des enfants BOURGEOIS ET PARISIENS. Grande différence qui n'est pas suffisamment mentionnée dans ce podcast.
Bonjour merci pour cet épisode très instructif comme d'habitude. Quelqu'un a pu relever la référence cité par Kevin Diter sur la sociologue qui explique que dans l'amour se rejoue des schémas de domination (contrairement à Bourdieu) !? Merci beaucoup :)
"L amour c est pas pour les garçons, c est un truc de filles" ! Et pourtant c est bien la pensée , la morale , la domination masculine ( patriarcale) qui ont donné des injonctions aux femmes . Sois soumise ! Sois romantique, sois sentimentale, sois ceci sois cela, etc pour mieux le leur renvoyer comme mépris, comme etat inférieure après. Encore maintenant, si en tant que fille vous décidez d avoir des relations sexuelles, des plans culs , sans sentiments, vous allez voir ce que vous allez vous en prendre : s ..... . ! Vous lancerons t ils , alors que c est ces même types qui prétendront profiter de la libération sexuelle des femmes, au fond d eux ils ne veulent pas que vous couchiez pour le sexe uniquement. Le commentateur de cette vidéo est un homme, on le félicite pour son courage : car ça doit pas être facile de prouver que les mythes, les préjugés, les idées reçues surtout s ils sont négatifs, sont des acquis ( imposés) et non pas innés et par conséquent doivent être déconstruits. Il y a de fortes résistances, surtout au niveau des hommes très attachés à l education genrée. Conclusion générale : 2 cas de figure : 1er cas : vous êtes sentimentale (comme ils vous l ont demandé , non! ordonné, ) : vous êtes donc meprisable , inférieure, l amour c est nul , c est pour les filles, femmes. 2e cas : vous n etes pas du tout sentimentale , vous ne vivez pour l amour , vous avez un comportement dit masculin : vous êtes donc aussi meprisable, inférieure, une putain . Alors , que faire ?
@@La_Servante_Ecarlate l amour inventé par les femmes ? Selon vous elles ont rien inventé mais l amour , oui ! J aimerais bien savoir comment elles ont inventé l amour alors qu elles étaient sous tutelle totale, et étaient confinées aux tâches domestiques pour la grande majorité. Les taches domestiques quotidiennes c'est anti amour, anti romanesque par excellence, c est demander l impossible aux femmes. Seuls les femmes des classes aisées , ayant des domestiques , pouvaient ou peuvent se permettre de jouer les romantiques , sentimentales évanescentes et languissantes.
@@La_Servante_Ecarlate c est à vous de sortir du passé dont vous êtes si nostalgiques d ou votre fuite vers mgtow. 2e les féministes ne sont aucun cas misogyne : c est votre interprétation qui veut ça car vous n aimez pas la solidarité féminine depuis toujours. Et non misandre non plus pour la plus part des courants féministes. De plus les femmes riches et oisives, toutes privilégiées qui elles étaient, comment aurait elles pu "inventer l amour" vu qu elles n avaient pas le monopole des concepts (qui était un privilège masculin) elles aussi , et que leurs mariages étaient des unions de conventions décidées par leurs parents, leur père. Vous n avez pas idée de l emprise historique masculine dans tout les domaines , je vais vous donnez un exemple qui peut paraitre puéril, dont on n en parle pas mais dont la symbolique révèle la puissance de cette domination : imaginons quelque part un petit garçon, un bébé mâle avec plusieurs centaines de femmes , di on utilise un pronom , comment va ton les designer : elles ? Ils ? , à vous de me répondre. Et c est pas du féminisme que je fais là, c est un constat sur le vocabulaire français qui est un concept , une invention masculine. Je.vous défie de me dire le contrairement. La langue française est violent et injuste avec les femmes, avec le féminin, et nous sommes obligés de l utiliser , pourriez vous dire le contraire. Les femmes n ont rien inventé car elles n avaient que le droit de faire le ménage et était occupées à vous pondre
@@La_Servante_Ecarlate qui vous dit que Meghan et Harry vont divorcer, Meghzn aime aussi son mari. Meme si le divorce est fréquent, C est pas tout les couples qui divorceront un jour .
Le féminin est très inferiorisé et mis en second plan dans la grammaire et vocabulaire français. L embleme , la référence et la base de la langue française est le masculin et peut-être aussi dans les autres langues latines. Si vous , vous êtes un anglophone, vous vous débrouillez très bien en français
Je me souviens dans les cours de récrés en primaire, je voyais les garçons jouer au foot. Je voulais jouer avec eux mais j’osais pas y aller, parce que j'étais une fille et j'étais grosse. Puis n’acquière mes 4 petits frères et des après-midi entièrement footballistique nous furent consacrés(enfin même si ça avait été des filles, je leur auraient appris à jouer).
Il me semble qu'il y a méprise sur l'utilisation du mots pour décris la cours de récréation étant "Anarchique", si le but était de décris le Chaos alors Anomique aurait été beaucoup plus approprié. Autrement podcast très intéressant ! ^^
Pourquoi n'avez vous pas abordé le couple que forme les parents des enfants et comment l'amour s'exprime et circule entre eux, aspect qui selon moi influence fondamentalement la perception et la représentation des enfants sur ce sentiment? Les parents étant la premiére représentation et identification des enfants😊
Il est aussi dur d'avouer ses sentiments et émotions pour un garçon que pour une fille, y a pas de construction sociale ou de pression, c'est juste que avouer et exprimer ses sentiments c'est dévoiler son intimité et que c'est difficile chez les enfants ( même chez les adulte )
oui, et je pense que si on a du mal à avouer ses sentiments et ses émotions, c'est que, enfant, on n'a pas beaucoup accès à sa propre intériorité, et on n'a pas beaucoup de repères pour caractériser ce qu'on ressent. Dès lors qu'on a un langage pour exprimer ce qu'on ressent, on a beaucoup moins de mal à en rendre compte. Par ailleurs, dévoiler son intimité, c'est s'exposer aux réactions des autres qui ne seront pas forcément respectueuses de ce qu'on dévoile de soi. Il faut avoir une grande maturité et une grande confiance en soi pour dévoiler son intimité avec facilité. Dévoiler son intimité, c'est aussi prendre le risque de se faire manipuler par l'autre, ou que l'autre en profite pour vous atteindre, exercer un chantage, montrer qu'il y a quelque chose de honteux dans ce que vous ressentez, ou simplement le dévaloriser, dire que ça n'a aucun intérêt, etc. Peut-être est-ce que les filles ont moins peur d'être ainsi manipulées, ce qui leur permettrait de pouvoir s'exprimer plus librement, mais c'est juste une hypothèse, et si c'est le cas, ce serait intéressant de savoir pourquoi.
L'éducation à l'expression des sentiments reste tout de même relativement genrée, on encourage certains à les exprimer et d'autre à les taires avec des injonction du type "soit fort", "pleure pas t'es un homme"
23:50 Les DASEN (le chef des profs des écoles à l'échelle du département)...ces gros boomers *facepalm* Merci à Kevin Riter pour ce sujet Ô combien important, l'école c'est l'âge où tout se construit. C'est dingue que dès la maternelle, dès le tout début de l'apprentissage de la socialisation, on apprenne à performer le genre. Le fait que les instits mettent en scène le mariage, c'est chelou quand même ! Les filles aiment le rose, aiment l'amour, et les paillettes, les garçons aiment la domination (du terrain de la récréation), le foot, et déjà taisent leur émotionnel pour entretenir une "réputation" et ne pas se faire traiter de p3d3...ça me rend triste !
Le jour où les femmes tomberont amoureuse des fiottes, les hommes se comporteront comme des fiottes. Pour l'instant elles préfèrent les hommes dominants qui taisent leurs émotions.
Déjà, les garçons ne disent pas que l'amour c'est nul, sauf si vous leur demandez en 6ème, mais c'est normal à cet âge il me semble. Les filles étant plus mature que les garçons au même âge, allez demandez aux filles de CE1.
@@Clickmoi : C'est bien normal, vous n'êtes jamais tombé amoureux, sinon vous n'auriez pas ce discourt, la preuve, combien de livres, poésies, films sur le sujet de l'amour, des millions, des milliards peut être, et tout ça dans le but de rassembler, unir une femme et un homme, dans quel but d'après ce vous ? La reproduction de l'espèce tout simplement.
Deuxième épisode, deuxième fois que je ne me retrouve pas du tout dans la case du garçon type, dominateur, qui nie quasiment l’existence de l'amour, qui a du mal a exprimer ses sentiments... Regarder ces podcasts en ayant l'impression d'être hors des cases est très frustrant...
@@arnaudd.4027 En effet...je suis comme lui et je trouve ça très rassurant et pas frustrant. Remarquez, c'Est pas comme si je ne le savais pas depuis l'enfance (qui date déjà d'il y a 30 ans) que je n'entre pas dans les stéréotypes masculins.
C'est simplement parce que ce podcasts ne représente pas la majorité, juste le point de vue qui les arranges. Demain, l'oppression des garçons quand ils jouent au billes à l'école, vous verrez, ça fera un tabac.
Evidemment que mon cas personnel ne fait pas généralité, mais je suis tombé amoureux avant même d'avoir 4 ans, et depuis toujours, la seule chose qui compte pour moi c'est l'amour (quoi que l'art compte beaucoup aussi - mais tout le reste ne m'importe en rien). Je ne vois aucune "particularité" à signaler chez ma famille pour expliquer mon attrait pour l'amour. Comme quoi, y a aussi des hommes qui glorifient l'amour, ne voient qu'à travers lui (ce qui n'est pas bon au passage), ne vivent que pour lui. A l'opposé, ma petite nièce de 9 ans est embarrassée lorsqu'il s'agit d'évoquer ses sentiments amoureux. Je pense qu'on peut arrêter de se prendre la tête sur ce genre de question, est amoureux qui le "veut", ne l'est pas qui ne le veut pas !
Bien qu'il y ait des hommes qui expriment clairement leurs sentiments amoureux et des filles embarrassées à ce propos, je trouve que cela reste intéressant de faire des études comme le fait ce sociologue en prenant à part les garçons puis les filles ; cela fait ressortir les stéréotypes genrés présents dans cette société - à tort.
@@louisepargue3014 l'espace commentaires est comme son nom l'indique, pour les commentaires, pertinents où non ( selon toi de plus ), liberté d'expression oblige, ensuite ton intervention ( au même titre que la mienne ) était elle nécessaire ? Hmm tu veux pas qu'on critique cette vidéo, tu t'y ai attaché à ce mec car il porte tes opinions et semble être ( à tort ou à raison ) figure d'autorité ( doctorant quand même ! )
Je trouve ce podcast globalement intéressant mais les deux intervenants ont des croyances et des biais monstrueux sur l’amour et les rapports entre hommes et femmes. Je m’explique. 1. L’amour est androcentré -------------------------- Durant toute l’interview, l’intervenant a expliqué que les enfants voyaient l’amour comme un sentiment féminin et que si un garçon était amoureux, il perdait instantanément son statut social. Et pourtant, il dit qu’« on pense souvent le sentiment amoureux du côté des hommes ». Le titre de sa thèse parle des « représentations[...] androcentrées de l’amour chez les enfants ». Il explique aussi, vers la fin, que sa directrice peut s’intéresser au sentiment amoureux chez les enfants mais si un homme s’y intéresse, c’est anormal, donc c’est un pédophile. N’est-ce pas contradictoire ? 2. Les hommes dominent les femmes dans le couple et les relations amoureuses ---------------------------------------------------------------------------- Sur la fin du podcast, les deux parlent, comme si c’était évident, qu’il y avait un rapport de domination des hommes sur les femmes dans le couple et dans le sentiment amoureux (j’imagine que c’est ce point de vue qui justifie le terme androcentré ci-dessus). Bien évidemment que certains hommes dominent leur femme, mais l’inverse existe aussi. Et je pense qu’aucun genre ne domine l’autre dans ce cadre. Mais un certain nombre d’éléments pourraient faire penser qu’il y a une domination et que ce sont les femmes qui dominent. 1. Chez les enfants (cf le podcast), les garçons n’ont pas le droit d’être amoureux alors que les filles si. 2. Si on regarde les suicides, les garçons et les filles ont à peu près le même risque de suicide mais à la pré adolescence et surtout à l’adolescence, le risque devient nettement plus élevé chez les garçons (3 fois plus aux USA [1]). On peut expliquer ça par les rôles sociaux qui imposent aux hommes d’être plus stoïques mais le podcast montre que ces constructions sont déjà très présentes en primaire. La différence principale me semble être l’importance que prennent les relations hommes femmes chez les adolescents. 3. Une étude de 2019 [3] a montré qu’aux USA, les femmes (surtout CSP+) avaient du mal à se marier parce qu’elles souhaitaient que leur conjoint gagne plus qu’elles et que les hommes riches devenaient rare. On pourrait imaginer que ce sont les hommes qui ne veulent pas de femmes plus riches qu’eux mais il semble que ça ne soit pas le cas [4]. 4. Selon le Harward Business Review [5], en 2009, les femmes contrôlaient 92% des vacances, 91% des choix de la maison et même 60% des voitures et 51% de l’électronique du couple. Alors oui, c’est chiant d’aller faire les courses. Mais l’immense majorité de toues les achats du couple sont décidé par les femmes. 5. Durant les divorces [6], les femmes ont la garde des enfants dans environ 70% des cas. Et on peut dire que c’est parce que les hommes ne veulent pas s’en occuper. Mais si on regarde les divorces contentieux dans lesquels les deux parents veulent la garde, les femmes obtiennent la garde exclusive dans 75% des cas. Je vais m’arrêter là et, mon but n’est absolument pas de démontrer que les femmes dominent les hommes dans les relations amoureuses et le couple. Mais dire que l’inverse est vrai me semble totalement faux. 3. L’amour est une construction sociale --------------------------------------- À un moment, Victoire Tuaillon demande, en parlant de l’amour: « Vous voulez dire que ça n’est pas du tout naturel ? » Et l’intervenant explique que c’est un construction sociale. À un moment, il explique que les hommes montrent moins leurs sentiments et que c’est évidemment social. Attention, je ne dis pas qu’il n’y a aucune influence du social. Mais la biologie a quand même un rôle très important. N’importe quel spécialiste de biologie évolutive vous le dira. Les sentiments que nous ressentons ont très majoritairement (tous?) été sélectionné évolutivement. On ressent la faim parce que sans cela, on ne mangerait pas et on ne survivrait pas très longtemps. On préfère les frites et le coca aux broccolis parce que ce sont des aliments plus nourrissants. On a envie de faire l’amour parce que sans cela, on ne ferait pas d’enfants. Et la passion amoureuse dure environ le temps qu’il faut pour concevoir un enfant et l’élever à deux le temps qu’il devienne suffisamment autonome. La biologie impact même le fait d’exprimer ses sentiments. Les transsexuels ftm (female to male) [7] qui ont un traitement hormonal à base de testostérone ont évidemment leur physique qui change mais leur libido augmente et ont plus de mal à exprimer leurs émotions. Et les mtf [8] ont une baisse de leur libido et deviennent plus émotifs. [1] time.com/5590344/youth-suicide-rates/ [2] time.com/5590344/youth-suicide-rates/ [3] nypost.com/2019/09/06/broke-men-are-hurting-american-womens-marriage-prospects/ [4] www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0272775719301104 [5] hbr.org/2009/09/the-female-economy [6] www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_Infostat%20132%20def.pdf [7] transcare.ucsf.edu/article/information-testosterone-hormone-therapy [8] transcare.ucsf.edu/article/information-estrogen-hormone-therapy
Salut le mascu. 1. J'ai pas archi compri non plus (de plus titre provisoire, bon), je pense que par androcentré il doit partir dans sa thèse de la représentation de l'amour androcentrée qu'on retrouve dans la société en général, à travers les films, la littérature où ce sont des hommes qui écrivent sur leur vision de l'amour ou sur la vision qu'ils pensent que les femmes ont. (récemment un podcast sur le female gaze au cinéma est sorti ici et il est très intéressant sur ces différences). Du coup je pense qu'il voulait montrer comment cette vision s'impose en analysant comment ça se passe chez les enfants, comment le fait que "décridibiliser" l'amour comme un truc féminin, apprendre que c'est un truc dégradant, fini au final par placer la vision de l'amour masculin par la suite est un truc supérieur (parce que pas versé dans le sentimentalisme, être un homme dans les relations etc). Enfin c'est comme ça que je le comprends mais ils en parlent au début et pas ensuite, j'aurais bien aimé une quetion là dessus pour clarifier son analyse parce que c'est pas clair pour moi non plus 2. 1 -> je vois pas en quoi ça prouve une domination de la femme, au contraire du coup parce que les femmes deviennent dépendante de l'attente d'un amour masculin en retour (que ceux-ci ne s'autorisent pas et en souffrent) 2 -> oui l'adolescence c'est juste la continuité de ce rapport déséquillibré et la non-expression des sentiments qui explose pour les hommes à l'adolescence 3 -> Ca marche dans les deux sens, oui les injonctions sexistes faisaient que l'homme doit gagner plus que la femme touchent aussi les femmes, elles s'imposent elle-même cette soumission parce qu'elle pensent que ça doit être comme ça (mais tu voulais dire par là qu'elles dominent les hommes en choisissant... de se soumettre. Et ne pas avoir une situation de domination salariale en allant avec quelqu'un qui gagne moins. C'est juste la reproduction de schémas, tout le monde est en faute et ça profite à l'image d'une domination masculine par le salaire) 4 -> Ca s'appelle la charge mentale et ça pèse énormément sur les femmes, y'a des podcast là dessus sur cette chaine. Cette "domination" sur le foyer, elles n'en veulent plus et ne l'ont que par la démission des hommes des tâches d'organisation du ménage, par déséquilibre d'éducation sur ces questions 5 -> Sur les gardes d'enfants j'avoue ne pas my connaitre assez pour répondre Ce que tu ne comprends pas dans ces thèses féministes, c'est que la domination patriarcale fait du mal à l'homme aussi et est victime aussi de ça (mais les femmes en souffrent beaucoup plus, si tu fais une balance de ce qu'elles subissent au quotidien comparé à ce que subissent les hommes, bon...) Mais tout le monde en souffre, l'homme en se bridant intérieurement, la femme en se soumettant (et par la peur, souvent) 3. La faim n'est pas une émotion, c'est une sensation et un besoin. (et rapprocher le sentiment amoureux de la faim, c'est un truc hyper dévalorisant dans les relation homme/femme, le rapport sexuel souvent décrit comme "avoir la dalle", bref foutre l'amour au même titre que le sexe, rabaisser la relation humaine à un besoin uniquement sexuel... bref, amour, amitié, sentiments.) Le corps préfère la junk food aux légumes pas parce que c'est plus nourissant, mais plus satisfaisant, si y'a bien une leçon à retenir de ça, c'est qu'il faut pas se fier uniquement à son corps... (et dans le lien sur le trans ftm, sur la sexualité ça parle uniquement d'un changement pas de plus de besoin sexuel) Y'a un podcast aussi sur cette chaine sur la biologie, et globalement il faut arrêter de tout vouloir justifier par ça... S'il y a des différences minimes, pourquoi leur accorder une telle importance ? Pourquoi ça serait si important de garder cette barrière (et je sais que les mascu y tiennent, à leurs couilles) alors que tout le point du féminisme c'est juste donner un réequilibre sur ce que l'homme ne considère pas ; on parle égalité en dénonçant ce qui n'est pas égalitaire et comment en proposant des solutions, et la réponse mascu c'est "oui oui MAIS y'a des différences biologiques"... et ensuite ? Les frites c'est satisfaisant mais si tu bouffes que ça tu vas crever; justifier ta suprématie au sexe parce que ton corps le demande ça engendre un climat de tolérance au viol. En fait on est des êtres pensants, avec des besoins certes, mais on a le pouvoir de contrôle sur notre corps alors s'accrocher à l'argument de la biologie comme si c'était la justification ultime c'est quand même assez intellectuellement pauvre... (et tous les biologistes ne sont pas d'accord avec les biologistes évolutifs, non)
Une réponse (supprimée j'imagine mais merci à elle) m'a fait remarquer que les références 7 et 8 que j'avais mise sur l'impact de la transition chez les trans ne parlaient pas d'augmentation ou de diminution de la libido. Désolé. En revanche, j'ai retrouvé ma source [1] qui dit exactement ça. "62.4% of trans women reported a decrease in sexual desire after SRT" et "the majority of trans men (71.0%) reported an increase in sexual desire after SRT" en précisant que SRT, c'est Sex Reassignment Therapy. [1] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24165564/
Quand j'entends ça que l'amour n'est pas un sentiment naturel j'ai envie de tout faire péter, 💥💥💣💣💣quel mal on peut faire aux gens c'est incroyable !🍷🍷🥖🌍🐑🌏👀🐈🇫🇷🌎🦉🧙🏽♀🚬🕊🐭👁👁🥖🐑🌍👀
Ce n'est pas parce que le mec a fait une thèse que c'est un génie dans le domaine. Y a une différence entre être sentimental et être expressif quant à ses émotions. Les hommes sont plus romantiques que les femmes même s'ils auront parfois tendance à être moins expressifs. Montrer ses sentiments c'est "un truc de femmes", car ce sont des êtres sociales elles aiment parler et dialoguer. Mais ça n'empeche pas qu'un homme adulte "aimera" sa femme pour ce qu'elle est alors que pour les femmes l'équation est plus complexe. Elle aimera sous condition. Maintenant l'invité nous dit "maintenant j'ai compris que quand j'étais petit on m'a pas appris à exprimer mes sentiments et que en fait la manière d'exprimer ses sentiments est une construction sociale". C'est très pauvre comme conclusion. C'est qui le "on" qui ne t'a pas appris ? Comment on t'a appris précisément ? Je trouve que c'est trop fou pour une thèse qui a demandé autant d'énergie. Encore une fois, y a une différence entre "être dépendante émotionnellement" et "demander aux hommes de s'investir plus émotionnellement". Y a une ENORME différence. Et je ne comprends pas en quoi le fait que certains hommes s'investissent moins émotionnellement va faire qu'une femme va être dépendante émotionnnellement de lui. Je comprends encore moins comment le fait qu'une femme soit dépendante émotionnellement d'un mec fait qu'il y "une domination masculine dans nos sociétés". L'invité bégaye beaucoup, n'arrive pas à faire le lien entre toutes ses idées et cela m'étonne pour quelqu'un qui a fait une thèse sur le sujet. Il n'y a pas de domination masculine. Quand une femme considère un homme comme le pilier du couple, elle se repose sur lui et donc elle se soumet à lui. Ce n'est pas l'homme qui se met du jour au lendemain à la dominer. Le fait d'avoir des objectifs de vie fait que cet homme n'a effectivement pas le temps pour être très expressif ou mettre le couple au centre de sa vie. Car si il met le couple au centre de sa vie il ne peut plus remplir ses objectifs de vie. S'il met le couple au centre de sa vie, il perd le respect de sa femme il ne sera plus le pilier. "L'homme regarde vers ses objectifs et la femme regarde vers l'homme". Je soupçonne l'invité d'être porté sur la théorie mais très peu sur la pratique. Et il faudrait peut-être mener une enquête chez les adultes. Tu peux pas mener une enquêtes chez des enfants et généraliser à toute une population ça marche pas comme ça. On est vraiment dans la caricature c'est chaud.
On général sinon on ne peut pas faire de sociologie et sur un podcast on ne pas balayer des cas mais surtout des archétypes et on parle surtout des enfants pendant l'émission
mdr ok marc. Tout ton post est débile alors je vais pas m'emmerder à clarifier ce qui va pas. Par contre je tenais à te dire que tu dis n'importe quoi, et avec une assurance tout à fait ridicule. Il n'y a guère que chez les hommes qu'on trouve un tel mélange de bêtise et de prétention.
Merci pour ce post aéré et synthétique, il ne mérite aucunement la haine qu'il suscite. Je suis en désaccord mais je note le respect. Nous vivons dans une société haineuse ou intolérante. Dès que quelqu'un nous raconte quelque chose d'inédit, qui ne nous caresse pas dans le sens du poil nous rejetons.
Salut Marc, Je prends très peu souvent le temps de répondre à des commentaires sur le net mais dans le contexte de ce podcast que je trouve, pour ma part, bien construit, intéressant et d'utilité publique, je trouve nécessaire de venir contrebalancer un peu la vision des choses que tu offres car elle est le témoin, toujours à mon sens, de la force des stéréotypes de genre contre lesquels on essaye ici de lutter. Je trouve qu'il y a pas mal de soucis de logique dans ton argumentaire, le principal étant synthétisé à la fin: "Je soupçonne l'invité d'être porté sur la théorie mais très peu sur la pratique". C'est ton droit, ça peut se défendre, mais je pourrais formuler le même reproche à ton égard car tu ne nous a pas encore prouvé que tu bénéficiais d'une expérience particulière sur le sujet, qui t'apporterait une légitimité pour porter ce type de jugement. A l'inverse je te soupçonne d'avancer un certain nombre d'éléments tout aussi théoriques ("Les hommes sont plus romantiques..." / "Montrer ses sentiments c'est un truc de femmes car ce sont des être sociaux...") sans fondement et sur la base de ta seule expérience, que nous ne connaissons pas ici et dont nous pourrions discuter. Donc une fois ces prémisses posées tu comprends bien que les pseudo-vérités que tu nous proposes nous paraissent assez douteuses. A l'inverse j'aurais plutôt tendance à faire confiance à l'intervenant du podcast dont je sais qu'il a passé plusieurs centaines d'heures auprès des enfants afin de comprendre la formation du sentiment amoureux (ce qu'on doit pouvoir, au passage, désigner par "de la pratique"). Passé ces remarques de forme, on peut et on doit parler du fond. Là je suis très embarrassé... Je pense que tu as mal saisi le sens du travail de l'intervenant. De ce que j'ai compris, l'idée était d'étudier l'apparition du sentiment amoureux chez les enfants sans distinction, à priori, de genre ou de catégorie sociale. La conclusion selon laquelle cette construction se fait de manière asymétrique selon le genre s'est imposée par la suite (ce qui était, certes, assez évident à priori). Ce que tu prends, donc, pour une caricature (donc une représentation à charge de la société), est plutôt pour moi un échantillon témoin qui montre la manière dont est structurée la société dans son ensemble. C'est-à-dire que quand je regarde les différences de genre chez les enfants j'interroge aussi celles qui existent chez les adultes (d'ailleurs je pense que l'on trouve dans les cours de récréation un élégant révélateur des dynamiques sociales du monde adulte). Tu accuses ce travail d'être une caricature mais je pense donc que c'est une erreur, et je trouve que le tableau que tu fais des relations hommes/femmes dans ton commentaire l'est en revanche. Tu cantonnes les hommes et les femmes à des rôles figés et stéréotypés qui correspondent à des normes patriarcales. Il faut que tu comprennes que ces normes sont prescrites et enseignées dans toutes les strates de notre société aujourd'hui car il s'agit du système dominant depuis des centaines, voire des milliers d'années, le problème étant que ce système est oppressant pour les femmes en particulier mais aussi pour les minorités ethniques, les classes sociales les plus défavorisées, etc. C'est très synthétique dit comme ça mais pour te faire une idée je t'encouragerais à lire des choses comme King Kong Théorie de Despentes ou Les Pédagogies Critiques de Laurence de Cock et Irène Pereira. Je trouve très grave pour finir d'avancer "qu'il n'y a pas de domination masculine", ce qui est directement contredit dans le podcast quand on examine la structuration des espaces dans la cour de récréation et surtout à l'heure où nous parlons enfin des nombreux féminicides qui ont lieu chaque année, rien qu'en France. Il faut que les mentalités évoluent sur ce sujet et rapidement, j'espère t'avoir un peu convaincu Marc et peut-être d'autres qui penseraient des choses similaires. J'espère aussi avoir un peu rassuré celles et ceux qui se bagarrent pour faire bouger les lignes, la route est encore longue mais il y a des raisons d'y croire :)
@@mathieufernandez-vandewall162 Toute la littérature culturelle française montre que sont les hommes écrivains qui sont essentiellement romantiques, et que ce sont essentiellement les femmes qui les lisent (Marc Lévy versus le Monde économique...)...
Ce que je retiens de ce podcast, c'est que le fait que dans notre société les femmes se sentent concernées par la relation de couple est un bon prétexte pour leur en attribuer la charge, la responsabilité. A elles de faire tout le boulot, temps, investissement, pour faire fonctionner une relation, puisque ça leur fait plaisir à ces petites fleurs bleues... et en récompense elles ont l'immense honneur de laver les chaussettes de ces messieurs
effectivement, la preuve est que lorsqu'un couple est en crise, c'est la femme qui prend l'initiative (bonne ou pas) d'aller voir un thérapeute, chose à laquelle Monsieur rechigne... les femmes font aussi le gros de la clientèle des marabouts, voyantes, tireuses de cartes quand il y a un problème
Sexiste comme déclaration. Ça ne va pas que dans un sens le sexisme. Et vive les généralisations...
Signé d'une petite fleur bleu
@@sante1595 A qui répondez vous ?
@@ennb7861a toi😂
Ce podcast est incroyablement génial ! c'est fluide, intelligent, on comprend des choses compliquées sans effort. J'ai envie d'extraire tellement de punch line, mais en vrai, je suis surtout tenté de faire le verbatim du podcast, il y a rien à jeter !
Et ce générique est fou ! (et le titre de la chaîne est beaucoup trop drôle !!)
Merci beaucoup, j'ai hâte d'avoir le temps de "binge-écouter" l'ensemble des émissions !
Emission très intéressante.
Je vois que finalement, on enseigne toujours cette vision ancienne de la virilité pour les jeunes, qui eux, reproduiront ces schémas en toute quiétude sans voir de problème.
Il faut changer cette visio, on peut par exemple en tant que parent, apprendre et montrer à son enfant à aimer, en parler, accompagner mais pas dissuader justement d'aborder et de découvrir ce thème.
Si dans les films et dessins animés on montrait les hommes amoureux d'une toute autre façon ça changerai tout....
Je me rappel les dessins animés représentant des enfants, les filles sont toujours amoureuses et doivent être sauvées, alors que les garçons sont courageux et ne voient pas l'amour de la fille !....
On voit souvent des personnes masculins amoureux dans les films séries livres et dessins animés et au contraire même c'est la fille qui ne manifeste que peu son amour
Exemple : La princesse de Clèves
Toute l'intrigue repose sur le fait que les deux protagonistes ne se révèlent pas leur amour mais l'amour de l'homme en question et réellement explicité ( cela dit, celui de la femme aussi )
vous devriez vous poser la question du nombre de femmes qui aiment la série "You", qui très malsaine...
@@baptistem4439je m’en doutais un peu ,j’ai regardé 5 mn et j’ai laissé tomber.😊
Cet intervenant est génial ❤ bravo Binge bravo Madame Tuaillon🎉😊
Merci pour tous vos podcast très instructifs !
Continuez ;)
C est un peu surprenant que ce soit un homme qui s attele a déconstruire ce schéma traditionnel qui consiste à conjuguer au féminin les notions d amour, de sentimentalisme, quand on sait que c est justement les hommes ( le patriarcat) qui ont ordonné aux femmes d etre des êtres tournees vers l amour , les sentiments amoureux, le romantisme etc...et ce des l'enfance, le fameux "eternel féminin "
C'est tellement juste et tellement bien vu !
MERCI !!!
Il y a un biais à son enquête. Pour que celle-ci ait une valeur sociologique, il aurait fallu compiler et comparer des données sur des écoles de milieux sociaux et de zones géographiques différentes. En l'état actuel, son enquête ne nous dit rien sur l'amour des enfants, mais tout sur l'amour des enfants BOURGEOIS ET PARISIENS. Grande différence qui n'est pas suffisamment mentionnée dans ce podcast.
Bah si justement il a fait une analyse différencié sur la classe sociale
Ultra ultra interessant🙏
super contenu, et la voix, trop bien on dirait orelsan qui parle ! le timbre, l'articulation etc... :):)
Je ne trouve pas du tout qu'il ait la voix d'Orelsan !! 🤔😳🙄
génial !
Merci
C'est ouf manif anti Violeta
Génial!
Bonjour merci pour cet épisode très instructif comme d'habitude. Quelqu'un a pu relever la référence cité par Kevin Diter sur la sociologue qui explique que dans l'amour se rejoue des schémas de domination (contrairement à Bourdieu) !? Merci beaucoup :)
"L amour c est pas pour les garçons, c est un truc de filles" ! Et pourtant c est bien la pensée , la morale , la domination masculine ( patriarcale) qui ont donné des injonctions aux femmes . Sois soumise ! Sois romantique, sois sentimentale, sois ceci sois cela, etc pour mieux le leur renvoyer comme mépris, comme etat inférieure après. Encore maintenant, si en tant que fille vous décidez d avoir des relations sexuelles, des plans culs , sans sentiments, vous allez voir ce que vous allez vous en prendre : s ..... . ! Vous lancerons t ils , alors que c est ces même types qui prétendront profiter de la libération sexuelle des femmes, au fond d eux ils ne veulent pas que vous couchiez pour le sexe uniquement. Le commentateur de cette vidéo est un homme, on le félicite pour son courage : car ça doit pas être facile de prouver que les mythes, les préjugés, les idées reçues surtout s ils sont négatifs, sont des acquis ( imposés) et non pas innés et par conséquent doivent être déconstruits. Il y a de fortes résistances, surtout au niveau des hommes très attachés à l education genrée. Conclusion générale : 2 cas de figure : 1er cas : vous êtes sentimentale (comme ils vous l ont demandé , non! ordonné, ) : vous êtes donc meprisable , inférieure, l amour c est nul , c est pour les filles, femmes. 2e cas : vous n etes pas du tout sentimentale , vous ne vivez pour l amour , vous avez un comportement dit masculin : vous êtes donc aussi meprisable, inférieure, une putain . Alors , que faire ?
@@La_Servante_Ecarlate l amour inventé par les femmes ? Selon vous elles ont rien inventé mais l amour , oui ! J aimerais bien savoir comment elles ont inventé l amour alors qu elles étaient sous tutelle totale, et étaient confinées aux tâches domestiques pour la grande majorité. Les taches domestiques quotidiennes c'est anti amour, anti romanesque par excellence, c est demander l impossible aux femmes. Seuls les femmes des classes aisées , ayant des domestiques , pouvaient ou peuvent se permettre de jouer les romantiques , sentimentales évanescentes et languissantes.
@@La_Servante_Ecarlate c est à vous de sortir du passé dont vous êtes si nostalgiques d ou votre fuite vers mgtow. 2e les féministes ne sont aucun cas misogyne : c est votre interprétation qui veut ça car vous n aimez pas la solidarité féminine depuis toujours. Et non misandre non plus pour la plus part des courants féministes. De plus les femmes riches et oisives, toutes privilégiées qui elles étaient, comment aurait elles pu "inventer l amour" vu qu elles n avaient pas le monopole des concepts (qui était un privilège masculin) elles aussi , et que leurs mariages étaient des unions de conventions décidées par leurs parents, leur père. Vous n avez pas idée de l emprise historique masculine dans tout les domaines , je vais vous donnez un exemple qui peut paraitre puéril, dont on n en parle pas mais dont la symbolique révèle la puissance de cette domination : imaginons quelque part un petit garçon, un bébé mâle avec plusieurs centaines de femmes , di on utilise un pronom , comment va ton les designer : elles ? Ils ? , à vous de me répondre. Et c est pas du féminisme que je fais là, c est un constat sur le vocabulaire français qui est un concept , une invention masculine. Je.vous défie de me dire le contrairement. La langue française est violent et injuste avec les femmes, avec le féminin, et nous sommes obligés de l utiliser , pourriez vous dire le contraire. Les femmes n ont rien inventé car elles n avaient que le droit de faire le ménage et était occupées à vous pondre
@@La_Servante_Ecarlate qui vous dit que Meghan et Harry vont divorcer, Meghzn aime aussi son mari. Meme si le divorce est fréquent, C est pas tout les couples qui divorceront un jour .
Le féminin est très inferiorisé et mis en second plan dans la grammaire et vocabulaire français. L embleme , la référence et la base de la langue française est le masculin et peut-être aussi dans les autres langues latines. Si vous , vous êtes un anglophone, vous vous débrouillez très bien en français
@@gygyhg4230 Ah ah ah ah!!!! th-cam.com/video/F5UjlOcvYBw/w-d-xo.html Et donc, que proposez-vous pour l'avenir? Parler anglais?
Je me souviens dans les cours de récrés en primaire, je voyais les garçons jouer au foot. Je voulais jouer avec eux mais j’osais pas y aller, parce que j'étais une fille et j'étais grosse. Puis n’acquière mes 4 petits frères et des après-midi entièrement footballistique nous furent consacrés(enfin même si ça avait été des filles, je leur auraient appris à jouer).
À mon sens si je ne me trompe pas l'amour est le seul mot masculin au singulier et féminin au pluriel c'est le seul mot qui n'a pas un genre propre
Non, il y a aussi deux autres mots qui changent de genre au pluriel : délice et orgue.
@@tp230 merci pour l'info je ne savais pas
@@claudiasilvanavarrete6238 de rien :)
Alors est-ce que le fait de ne pas avoir de genre expliquerai pourquoi j’ai toujours été à côté de la plaque dans les cours de récrées ?
Ou être intersexe aussi par exemple 🤔 j'aimerais bien savoir aussi
Il me semble qu'il y a méprise sur l'utilisation du mots pour décris la cours de récréation étant "Anarchique", si le but était de décris le Chaos alors Anomique aurait été beaucoup plus approprié. Autrement podcast très intéressant ! ^^
Pourquoi n'avez vous pas abordé le couple que forme les parents des enfants et comment l'amour s'exprime et circule entre eux, aspect qui selon moi influence fondamentalement la perception et la représentation des enfants sur ce sentiment? Les parents étant la premiére représentation et identification des enfants😊
Très intéressant ! Comment avoir accès à votre thèse ?
Vidéo intéressante !
Il est aussi dur d'avouer ses sentiments et émotions pour un garçon que pour une fille, y a pas de construction sociale ou de pression, c'est juste que avouer et exprimer ses sentiments c'est dévoiler son intimité et que c'est difficile chez les enfants ( même chez les adulte )
Totalement d'accord avec vous.
oui tout à fait, d'ailleurs on voit bien que chez les animaux, ils n'ont aucun problème à déclarer leurs sentiments !
oui, et je pense que si on a du mal à avouer ses sentiments et ses émotions, c'est que, enfant, on n'a pas beaucoup accès à sa propre intériorité, et on n'a pas beaucoup de repères pour caractériser ce qu'on ressent. Dès lors qu'on a un langage pour exprimer ce qu'on ressent, on a beaucoup moins de mal à en rendre compte.
Par ailleurs, dévoiler son intimité, c'est s'exposer aux réactions des autres qui ne seront pas forcément respectueuses de ce qu'on dévoile de soi. Il faut avoir une grande maturité et une grande confiance en soi pour dévoiler son intimité avec facilité. Dévoiler son intimité, c'est aussi prendre le risque de se faire manipuler par l'autre, ou que l'autre en profite pour vous atteindre, exercer un chantage, montrer qu'il y a quelque chose de honteux dans ce que vous ressentez, ou simplement le dévaloriser, dire que ça n'a aucun intérêt, etc.
Peut-être est-ce que les filles ont moins peur d'être ainsi manipulées, ce qui leur permettrait de pouvoir s'exprimer plus librement, mais c'est juste une hypothèse, et si c'est le cas, ce serait intéressant de savoir pourquoi.
L'éducation à l'expression des sentiments reste tout de même relativement genrée, on encourage certains à les exprimer et d'autre à les taires avec des injonction du type "soit fort", "pleure pas t'es un homme"
23:50 Les DASEN (le chef des profs des écoles à l'échelle du département)...ces gros boomers *facepalm*
Merci à Kevin Riter pour ce sujet Ô combien important, l'école c'est l'âge où tout se construit.
C'est dingue que dès la maternelle, dès le tout début de l'apprentissage de la socialisation, on apprenne à performer le genre. Le fait que les instits mettent en scène le mariage, c'est chelou quand même !
Les filles aiment le rose, aiment l'amour, et les paillettes, les garçons aiment la domination (du terrain de la récréation), le foot, et déjà taisent leur émotionnel pour entretenir une "réputation" et ne pas se faire traiter de p3d3...ça me rend triste !
Le jour où les femmes tomberont amoureuse des fiottes, les hommes se comporteront comme des fiottes. Pour l'instant elles préfèrent les hommes dominants qui taisent leurs émotions.
On a un peu l'impression que c'est aux petits garçons de se reformer, les petites filles étant déjà victimes.
C'est beau l'essentialisme.
Déjà, les garçons ne disent pas que l'amour c'est nul, sauf si vous leur demandez en 6ème, mais c'est normal à cet âge il me semble.
Les filles étant plus mature que les garçons au même âge, allez demandez aux filles de CE1.
J"ai 35 ans et pour moi l'amour n'existe pas, c'est un concept romantique POINT.
@@Clickmoi : C'est bien normal, vous n'êtes jamais tombé amoureux, sinon vous n'auriez pas ce discourt, la preuve, combien de livres, poésies, films sur le sujet de l'amour, des millions, des milliards peut être, et tout ça dans le but de rassembler, unir une femme et un homme, dans quel but d'après ce vous ?
La reproduction de l'espèce tout simplement.
@@Electro_Mic Ca s'appelle les hormones.
le monde part en couille..
Deuxième épisode, deuxième fois que je ne me retrouve pas du tout dans la case du garçon type, dominateur, qui nie quasiment l’existence de l'amour, qui a du mal a exprimer ses sentiments... Regarder ces podcasts en ayant l'impression d'être hors des cases est très frustrant...
Réjouissez vous en !
@@arnaudd.4027 En effet...je suis comme lui et je trouve ça très rassurant et pas frustrant. Remarquez, c'Est pas comme si je ne le savais pas depuis l'enfance (qui date déjà d'il y a 30 ans) que je n'entre pas dans les stéréotypes masculins.
on est beaucoup comme ça, une grande majorité meme a mon avis
Très frustrant : tu te rends compte de ne pas être un homme ( du moins comme les autres ) ?
C'est simplement parce que ce podcasts ne représente pas la majorité, juste le point de vue qui les arranges.
Demain, l'oppression des garçons quand ils jouent au billes à l'école, vous verrez, ça fera un tabac.
Si des professionnels de l'enfance ne comprenaient pas la démarche de Kevin Diter, on est pas sorti de l'auberge....
Génial, merci.
C'est Orelsan ? ;)
Orelsan petit doigt levé.
👍
les réactions des chercheurs mecs: "pédophile" oh wow.. this is such a lame world
Honnêtement sans en avoir les homosexuel psychologues de comptoir d'Internet... C'est justement à cet âge là qu'ils connaissent le vrai amour..
Tu veux dire les enfants ? Moi je pense qu'on connait le vrais amour qu'après la puberté
Evidemment que mon cas personnel ne fait pas généralité, mais je suis tombé amoureux avant même d'avoir 4 ans, et depuis toujours, la seule chose qui compte pour moi c'est l'amour (quoi que l'art compte beaucoup aussi - mais tout le reste ne m'importe en rien). Je ne vois aucune "particularité" à signaler chez ma famille pour expliquer mon attrait pour l'amour. Comme quoi, y a aussi des hommes qui glorifient l'amour, ne voient qu'à travers lui (ce qui n'est pas bon au passage), ne vivent que pour lui. A l'opposé, ma petite nièce de 9 ans est embarrassée lorsqu'il s'agit d'évoquer ses sentiments amoureux. Je pense qu'on peut arrêter de se prendre la tête sur ce genre de question, est amoureux qui le "veut", ne l'est pas qui ne le veut pas !
Bien qu'il y ait des hommes qui expriment clairement leurs sentiments amoureux et des filles embarrassées à ce propos, je trouve que cela reste intéressant de faire des études comme le fait ce sociologue en prenant à part les garçons puis les filles ; cela fait ressortir les stéréotypes genrés présents dans cette société - à tort.
1000h payées ou 1000h de travail réel?
est ce vraiment intéressant ou pertinent
Il est doctorant hein ^^ c'est a dire qu'il fait des études, un étudiant. Je te laisse imaginer la paye.
@@louisepargue3014 l'espace commentaires est comme son nom l'indique, pour les commentaires, pertinents où non ( selon toi de plus ), liberté d'expression oblige, ensuite ton intervention ( au même titre que la mienne ) était elle nécessaire ? Hmm tu veux pas qu'on critique cette vidéo, tu t'y ai attaché à ce mec car il porte tes opinions et semble être ( à tort ou à raison ) figure d'autorité ( doctorant quand même ! )
Couilles posés sur mon sexe,l'amour,c'est pas pour les garçons.
Je trouve ce podcast globalement intéressant mais les deux intervenants ont des croyances et des biais monstrueux sur l’amour et les rapports entre hommes et femmes. Je m’explique.
1. L’amour est androcentré
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Durant toute l’interview, l’intervenant a expliqué que les enfants voyaient l’amour comme un sentiment féminin et que si un garçon était amoureux, il perdait instantanément son statut social. Et pourtant, il dit qu’« on pense souvent le sentiment amoureux du côté des hommes ». Le titre de sa thèse parle des « représentations[...] androcentrées de l’amour chez les enfants ». Il explique aussi, vers la fin, que sa directrice peut s’intéresser au sentiment amoureux chez les enfants mais si un homme s’y intéresse, c’est anormal, donc c’est un pédophile. N’est-ce pas contradictoire ?
2. Les hommes dominent les femmes dans le couple et les relations amoureuses
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Sur la fin du podcast, les deux parlent, comme si c’était évident, qu’il y avait un rapport de domination des hommes sur les femmes dans le couple et dans le sentiment amoureux (j’imagine que c’est ce point de vue qui justifie le terme androcentré ci-dessus). Bien évidemment que certains hommes dominent leur femme, mais l’inverse existe aussi. Et je pense qu’aucun genre ne domine l’autre dans ce cadre. Mais un certain nombre d’éléments pourraient faire penser qu’il y a une domination et que ce sont les femmes qui dominent.
1. Chez les enfants (cf le podcast), les garçons n’ont pas le droit d’être amoureux alors que les filles si.
2. Si on regarde les suicides, les garçons et les filles ont à peu près le même risque de suicide mais à la pré adolescence et surtout à l’adolescence, le risque devient nettement plus élevé chez les garçons (3 fois plus aux USA [1]). On peut expliquer ça par les rôles sociaux qui imposent aux hommes d’être plus stoïques mais le podcast montre que ces constructions sont déjà très présentes en primaire. La différence principale me semble être l’importance que prennent les relations hommes femmes chez les adolescents.
3. Une étude de 2019 [3] a montré qu’aux USA, les femmes (surtout CSP+) avaient du mal à se marier parce qu’elles souhaitaient que leur conjoint gagne plus qu’elles et que les hommes riches devenaient rare. On pourrait imaginer que ce sont les hommes qui ne veulent pas de femmes plus riches qu’eux mais il semble que ça ne soit pas le cas [4].
4. Selon le Harward Business Review [5], en 2009, les femmes contrôlaient 92% des vacances, 91% des choix de la maison et même 60% des voitures et 51% de l’électronique du couple. Alors oui, c’est chiant d’aller faire les courses. Mais l’immense majorité de toues les achats du couple sont décidé par les femmes.
5. Durant les divorces [6], les femmes ont la garde des enfants dans environ 70% des cas. Et on peut dire que c’est parce que les hommes ne veulent pas s’en occuper. Mais si on regarde les divorces contentieux dans lesquels les deux parents veulent la garde, les femmes obtiennent la garde exclusive dans 75% des cas.
Je vais m’arrêter là et, mon but n’est absolument pas de démontrer que les femmes dominent les hommes dans les relations amoureuses et le couple. Mais dire que l’inverse est vrai me semble totalement faux.
3. L’amour est une construction sociale
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À un moment, Victoire Tuaillon demande, en parlant de l’amour: « Vous voulez dire que ça n’est pas du tout naturel ? » Et l’intervenant explique que c’est un construction sociale. À un moment, il explique que les hommes montrent moins leurs sentiments et que c’est évidemment social.
Attention, je ne dis pas qu’il n’y a aucune influence du social. Mais la biologie a quand même un rôle très important. N’importe quel spécialiste de biologie évolutive vous le dira. Les sentiments que nous ressentons ont très majoritairement (tous?) été sélectionné évolutivement. On ressent la faim parce que sans cela, on ne mangerait pas et on ne survivrait pas très longtemps. On préfère les frites et le coca aux broccolis parce que ce sont des aliments plus nourrissants. On a envie de faire l’amour parce que sans cela, on ne ferait pas d’enfants. Et la passion amoureuse dure environ le temps qu’il faut pour concevoir un enfant et l’élever à deux le temps qu’il devienne suffisamment autonome.
La biologie impact même le fait d’exprimer ses sentiments. Les transsexuels ftm (female to male) [7] qui ont un traitement hormonal à base de testostérone ont évidemment leur physique qui change mais leur libido augmente et ont plus de mal à exprimer leurs émotions. Et les mtf [8] ont une baisse de leur libido et deviennent plus émotifs.
[1] time.com/5590344/youth-suicide-rates/
[2] time.com/5590344/youth-suicide-rates/
[3] nypost.com/2019/09/06/broke-men-are-hurting-american-womens-marriage-prospects/
[4] www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0272775719301104
[5] hbr.org/2009/09/the-female-economy
[6] www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_Infostat%20132%20def.pdf
[7] transcare.ucsf.edu/article/information-testosterone-hormone-therapy
[8] transcare.ucsf.edu/article/information-estrogen-hormone-therapy
Salut le mascu.
1. J'ai pas archi compri non plus (de plus titre provisoire, bon), je pense que par androcentré il doit partir dans sa thèse de la représentation de l'amour androcentrée qu'on retrouve dans la société en général, à travers les films, la littérature où ce sont des hommes qui écrivent sur leur vision de l'amour ou sur la vision qu'ils pensent que les femmes ont. (récemment un podcast sur le female gaze au cinéma est sorti ici et il est très intéressant sur ces différences). Du coup je pense qu'il voulait montrer comment cette vision s'impose en analysant comment ça se passe chez les enfants, comment le fait que "décridibiliser" l'amour comme un truc féminin, apprendre que c'est un truc dégradant, fini au final par placer la vision de l'amour masculin par la suite est un truc supérieur (parce que pas versé dans le sentimentalisme, être un homme dans les relations etc). Enfin c'est comme ça que je le comprends mais ils en parlent au début et pas ensuite, j'aurais bien aimé une quetion là dessus pour clarifier son analyse parce que c'est pas clair pour moi non plus
2.
1 -> je vois pas en quoi ça prouve une domination de la femme, au contraire du coup parce que les femmes deviennent dépendante de l'attente d'un amour masculin en retour (que ceux-ci ne s'autorisent pas et en souffrent)
2 -> oui l'adolescence c'est juste la continuité de ce rapport déséquillibré et la non-expression des sentiments qui explose pour les hommes à l'adolescence
3 -> Ca marche dans les deux sens, oui les injonctions sexistes faisaient que l'homme doit gagner plus que la femme touchent aussi les femmes, elles s'imposent elle-même cette soumission parce qu'elle pensent que ça doit être comme ça (mais tu voulais dire par là qu'elles dominent les hommes en choisissant... de se soumettre. Et ne pas avoir une situation de domination salariale en allant avec quelqu'un qui gagne moins. C'est juste la reproduction de schémas, tout le monde est en faute et ça profite à l'image d'une domination masculine par le salaire)
4 -> Ca s'appelle la charge mentale et ça pèse énormément sur les femmes, y'a des podcast là dessus sur cette chaine. Cette "domination" sur le foyer, elles n'en veulent plus et ne l'ont que par la démission des hommes des tâches d'organisation du ménage, par déséquilibre d'éducation sur ces questions
5 -> Sur les gardes d'enfants j'avoue ne pas my connaitre assez pour répondre
Ce que tu ne comprends pas dans ces thèses féministes, c'est que la domination patriarcale fait du mal à l'homme aussi et est victime aussi de ça (mais les femmes en souffrent beaucoup plus, si tu fais une balance de ce qu'elles subissent au quotidien comparé à ce que subissent les hommes, bon...) Mais tout le monde en souffre, l'homme en se bridant intérieurement, la femme en se soumettant (et par la peur, souvent)
3. La faim n'est pas une émotion, c'est une sensation et un besoin. (et rapprocher le sentiment amoureux de la faim, c'est un truc hyper dévalorisant dans les relation homme/femme, le rapport sexuel souvent décrit comme "avoir la dalle", bref foutre l'amour au même titre que le sexe, rabaisser la relation humaine à un besoin uniquement sexuel... bref, amour, amitié, sentiments.) Le corps préfère la junk food aux légumes pas parce que c'est plus nourissant, mais plus satisfaisant, si y'a bien une leçon à retenir de ça, c'est qu'il faut pas se fier uniquement à son corps... (et dans le lien sur le trans ftm, sur la sexualité ça parle uniquement d'un changement pas de plus de besoin sexuel)
Y'a un podcast aussi sur cette chaine sur la biologie, et globalement il faut arrêter de tout vouloir justifier par ça... S'il y a des différences minimes, pourquoi leur accorder une telle importance ? Pourquoi ça serait si important de garder cette barrière (et je sais que les mascu y tiennent, à leurs couilles) alors que tout le point du féminisme c'est juste donner un réequilibre sur ce que l'homme ne considère pas ; on parle égalité en dénonçant ce qui n'est pas égalitaire et comment en proposant des solutions, et la réponse mascu c'est "oui oui MAIS y'a des différences biologiques"... et ensuite ? Les frites c'est satisfaisant mais si tu bouffes que ça tu vas crever; justifier ta suprématie au sexe parce que ton corps le demande ça engendre un climat de tolérance au viol. En fait on est des êtres pensants, avec des besoins certes, mais on a le pouvoir de contrôle sur notre corps alors s'accrocher à l'argument de la biologie comme si c'était la justification ultime c'est quand même assez intellectuellement pauvre... (et tous les biologistes ne sont pas d'accord avec les biologistes évolutifs, non)
Au moins c'est argumenté, merci à vous, c'est clair et c'est juste.
Une réponse (supprimée j'imagine mais merci à elle) m'a fait remarquer que les références 7 et 8 que j'avais mise sur l'impact de la transition chez les trans ne parlaient pas d'augmentation ou de diminution de la libido. Désolé.
En revanche, j'ai retrouvé ma source [1] qui dit exactement ça. "62.4% of trans women reported a decrease in sexual desire after SRT" et "the majority of trans men (71.0%) reported an increase in sexual desire after SRT" en précisant que SRT, c'est Sex Reassignment Therapy.
[1] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24165564/
Quand j'entends ça que l'amour n'est pas un sentiment naturel j'ai envie de tout faire péter, 💥💥💣💣💣quel mal on peut faire aux gens c'est incroyable !🍷🍷🥖🌍🐑🌏👀🐈🇫🇷🌎🦉🧙🏽♀🚬🕊🐭👁👁🥖🐑🌍👀
des blagues pédophile mais POURQUOI OMD
Ce n'est pas parce que le mec a fait une thèse que c'est un génie dans le domaine.
Y a une différence entre être sentimental et être expressif quant à ses émotions. Les hommes sont plus romantiques que les femmes même s'ils auront parfois tendance à être moins expressifs.
Montrer ses sentiments c'est "un truc de femmes", car ce sont des êtres sociales elles aiment parler et dialoguer.
Mais ça n'empeche pas qu'un homme adulte "aimera" sa femme pour ce qu'elle est alors que pour les femmes l'équation est plus complexe. Elle aimera sous condition.
Maintenant l'invité nous dit "maintenant j'ai compris que quand j'étais petit on m'a pas appris à exprimer mes sentiments et que en fait la manière d'exprimer ses sentiments est une construction sociale". C'est très pauvre comme conclusion. C'est qui le "on" qui ne t'a pas appris ? Comment on t'a appris précisément ? Je trouve que c'est trop fou pour une thèse qui a demandé autant d'énergie.
Encore une fois, y a une différence entre "être dépendante émotionnellement" et "demander aux hommes de s'investir plus émotionnellement". Y a une ENORME différence. Et je ne comprends pas en quoi le fait que certains hommes s'investissent moins émotionnellement va faire qu'une femme va être dépendante émotionnnellement de lui. Je comprends encore moins comment le fait qu'une femme soit dépendante émotionnellement d'un mec fait qu'il y "une domination masculine dans nos sociétés". L'invité bégaye beaucoup, n'arrive pas à faire le lien entre toutes ses idées et cela m'étonne pour quelqu'un qui a fait une thèse sur le sujet.
Il n'y a pas de domination masculine. Quand une femme considère un homme comme le pilier du couple, elle se repose sur lui et donc elle se soumet à lui. Ce n'est pas l'homme qui se met du jour au lendemain à la dominer. Le fait d'avoir des objectifs de vie fait que cet homme n'a effectivement pas le temps pour être très expressif ou mettre le couple au centre de sa vie. Car si il met le couple au centre de sa vie il ne peut plus remplir ses objectifs de vie. S'il met le couple au centre de sa vie, il perd le respect de sa femme il ne sera plus le pilier. "L'homme regarde vers ses objectifs et la femme regarde vers l'homme".
Je soupçonne l'invité d'être porté sur la théorie mais très peu sur la pratique. Et il faudrait peut-être mener une enquête chez les adultes. Tu peux pas mener une enquêtes chez des enfants et généraliser à toute une population ça marche pas comme ça.
On est vraiment dans la caricature c'est chaud.
On général sinon on ne peut pas faire de sociologie et sur un podcast on ne pas balayer des cas mais surtout des archétypes et on parle surtout des enfants pendant l'émission
mdr ok marc. Tout ton post est débile alors je vais pas m'emmerder à clarifier ce qui va pas. Par contre je tenais à te dire que tu dis n'importe quoi, et avec une assurance tout à fait ridicule. Il n'y a guère que chez les hommes qu'on trouve un tel mélange de bêtise et de prétention.
Merci pour ce post aéré et synthétique, il ne mérite aucunement la haine qu'il suscite. Je suis en désaccord mais je note le respect. Nous vivons dans une société haineuse ou intolérante. Dès que quelqu'un nous raconte quelque chose d'inédit, qui ne nous caresse pas dans le sens du poil nous rejetons.
Salut Marc,
Je prends très peu souvent le temps de répondre à des commentaires sur le net mais dans le contexte de ce podcast que je trouve, pour ma part, bien construit, intéressant et d'utilité publique, je trouve nécessaire de venir contrebalancer un peu la vision des choses que tu offres car elle est le témoin, toujours à mon sens, de la force des stéréotypes de genre contre lesquels on essaye ici de lutter.
Je trouve qu'il y a pas mal de soucis de logique dans ton argumentaire, le principal étant synthétisé à la fin: "Je soupçonne l'invité d'être porté sur la théorie mais très peu sur la pratique". C'est ton droit, ça peut se défendre, mais je pourrais formuler le même reproche à ton égard car tu ne nous a pas encore prouvé que tu bénéficiais d'une expérience particulière sur le sujet, qui t'apporterait une légitimité pour porter ce type de jugement. A l'inverse je te soupçonne d'avancer un certain nombre d'éléments tout aussi théoriques ("Les hommes sont plus romantiques..." / "Montrer ses sentiments c'est un truc de femmes car ce sont des être sociaux...") sans fondement et sur la base de ta seule expérience, que nous ne connaissons pas ici et dont nous pourrions discuter.
Donc une fois ces prémisses posées tu comprends bien que les pseudo-vérités que tu nous proposes nous paraissent assez douteuses. A l'inverse j'aurais plutôt tendance à faire confiance à l'intervenant du podcast dont je sais qu'il a passé plusieurs centaines d'heures auprès des enfants afin de comprendre la formation du sentiment amoureux (ce qu'on doit pouvoir, au passage, désigner par "de la pratique").
Passé ces remarques de forme, on peut et on doit parler du fond. Là je suis très embarrassé... Je pense que tu as mal saisi le sens du travail de l'intervenant. De ce que j'ai compris, l'idée était d'étudier l'apparition du sentiment amoureux chez les enfants sans distinction, à priori, de genre ou de catégorie sociale. La conclusion selon laquelle cette construction se fait de manière asymétrique selon le genre s'est imposée par la suite (ce qui était, certes, assez évident à priori). Ce que tu prends, donc, pour une caricature (donc une représentation à charge de la société), est plutôt pour moi un échantillon témoin qui montre la manière dont est structurée la société dans son ensemble. C'est-à-dire que quand je regarde les différences de genre chez les enfants j'interroge aussi celles qui existent chez les adultes (d'ailleurs je pense que l'on trouve dans les cours de récréation un élégant révélateur des dynamiques sociales du monde adulte).
Tu accuses ce travail d'être une caricature mais je pense donc que c'est une erreur, et je trouve que le tableau que tu fais des relations hommes/femmes dans ton commentaire l'est en revanche. Tu cantonnes les hommes et les femmes à des rôles figés et stéréotypés qui correspondent à des normes patriarcales. Il faut que tu comprennes que ces normes sont prescrites et enseignées dans toutes les strates de notre société aujourd'hui car il s'agit du système dominant depuis des centaines, voire des milliers d'années, le problème étant que ce système est oppressant pour les femmes en particulier mais aussi pour les minorités ethniques, les classes sociales les plus défavorisées, etc. C'est très synthétique dit comme ça mais pour te faire une idée je t'encouragerais à lire des choses comme King Kong Théorie de Despentes ou Les Pédagogies Critiques de Laurence de Cock et Irène Pereira. Je trouve très grave pour finir d'avancer "qu'il n'y a pas de domination masculine", ce qui est directement contredit dans le podcast quand on examine la structuration des espaces dans la cour de récréation et surtout à l'heure où nous parlons enfin des nombreux féminicides qui ont lieu chaque année, rien qu'en France.
Il faut que les mentalités évoluent sur ce sujet et rapidement, j'espère t'avoir un peu convaincu Marc et peut-être d'autres qui penseraient des choses similaires. J'espère aussi avoir un peu rassuré celles et ceux qui se bagarrent pour faire bouger les lignes, la route est encore longue mais il y a des raisons d'y croire :)
@@mathieufernandez-vandewall162 Toute la littérature culturelle française montre que sont les hommes écrivains qui sont essentiellement romantiques, et que ce sont essentiellement les femmes qui les lisent (Marc Lévy versus le Monde économique...)...
ahahaha j'ai entendu ce type de préjugé de la part des femmes sur moi !
vos podcasts sont sexistes a mort, c'est affreux !
Je comprends pas pourquoi l'idée de la non mixité à l'école est si peu populaire. J'espère qu'on y reviendra.
Quel serait ses avantages ?
@@fiburninplanchon8009 Ne pas avoir tout les désavantages de la mixité.
je comprends pas pourquoi les gens veulent absolument séparer la société juste à cause de quelques organes qui diffèrent
@@e.t9403 Mais écoute l'émission. Ils parlent de différents problèmes causé par la mixité.
D'accord mais la non-mixité en apporterait probablement d'autres