Excellent! Je suis un peu jaloux (; Quelle belle opportunités, c'est un honneur d'avoir pu participer à une partie de la fabrication de son propre shinken! Je ne peu qu'imaginer l’accueil de la maison Fujihara et le plaisir de recevoir ses explications sur leurs savoir faire ancestrale.. Enfin, Très bonne vidéo, bon format pour ne traiter que de la partie forge, c'est une réussite (: On ne distingue peut-être pas les exactes couleurs à cause de la caméra, mais la trempe s’est faite à rouge cerise clair (+/- 800°) Merciii
Oui c'est une réelle chance que de pouvoir aller ainsi à la rencontre de ces artisans. C'est pour ça qu'on réalise ces vidéos, afin de vous en partager un peu le plaisir et l'émotion, même à distance.
C'est très instructif ! Merci beaucoup ! Il est absolument remarquable de comprendre comment les artisans du moyen-âge , effectuaient leurs armes. Le procédé, bien que très manuel , requiert des connaissances en chimie des matériaux, et il s'agit d'une fusion à très haute température, afin d'imiter le magma , pour allier les cristaux et les sillices contenues dans les roches sédimentaires du Japon . C'est génial !
Bonjour, Je suis au Canada, est il possible d’avoir un prix et les détails d’expédition si vous vendez? Je vraiment passionné de sabre japonais, Au plaisir d’échanger avec vous
@@KonjakuTV Comment faites vous pour les expédier ? D'après ce que j'avais pu lire un jour, les véritables katanas forgés par de véritables maîtres forgerons ne peuvent normalement pas quitter le pays du soleil levant. À moins que la loi ait changé depuis ?
Traditionnellement, les japonais "vivent" au sol. Regardez les maisons traditionnelles avec tatamis et futons, etc. Donc on peut imaginer qu'il leur est naturel de travailler également au sol.
@@fredericmartin8758 Bonjour, le métier de Tosho forgeron est comme un art martial. Le centre de gravité que vous soyez debout ou avec un genou à terre n'a aucune influence sur la frappe. L'enclume est à la bonne auteur de frappe pour ce forgeron à un genou à terre. Pour la forge occidental en effet vous êtes debout les genoux mi-plié collé au billau pour la stabilité et l'enclume à la bonne hauteur. C'est juste une autre manière de travailler à la forge. Un autre continent de travail manuel ou on est généralement à travailler accroupi pour les métiers manuel traditionnel. Ce que j'ai retenu en forgeant de cette manière c'est que en étant accroupi un genou à terre avec le marteau de 1 .2kilos on se fatigue moins dans la longueurs, on est plus endurant et on a une frappe plus précise. Après si vous parlez de force en prenant de l'élan avec votre corps, dans la forge japonais quand il y'a besoin de frapper très fort, on utilise un assistant ou deux avec de gros marteaux pour étirer la matière. Sinon si il n'a a pas d'assisant, c'est le marteau pilon qui fait le job.
@@vladimirpere3167 je comprends bien ce que vous dites. La forge est mon métier depuis maintenant 35 années. Lorsque je dois forger avec de la puissance, tout mon corps participe y compris mon bassin. Pour autant, je garde de la stabilité car je suis bien campé sur mes jambes un peu a la manière d'un combattant de karaté. La stabilité, la tonicité et la souplesse étant absolument nécessaire à la force et précision. J'ai plusieurs marteau en fonction de ce que je dois forger mais même avec le gros, je n'ai pas de problème d'endurance ni de fatigue. Du point de vue physiologique et biomécanique, nous sommes fait pour être debout. C'est pour ça que nous avons des pieds. Être a genoux avec un fer rouge juste devant moi me paraîtrait extrêmement dangereux si le fer s'échappe de la tenaille. Je pense que c'est plus par tradition que les japonais forgent par terre que par efficacité. J'ai évidemment également un aide qui me sert de frappeur à la masse ainsi qu'un marteau pilon.
@@fredericmartin8758 c'est vrai que c'est dangereux quand le morceau s'échappe et ça fait des frayeurs sur le coup mais vraiment c'est très rare. On ne tape jamais comme un forcené. C'est toujour des frappes proportionnelle au travail à faire. En effet je me suis mal exprimé, les frappes à la forge occidentale comme votre manière de travailler debout sont plus puissantes. Mais pour la forge japonaise la force pur n'est pas demandé. Enfin c'est ce que j'ai réalisé. Le travail de ferronnerie d'art occidentale demande votre savoir faire de forger avec parfois votre force pour réaliser des pieces qu'un forgeron japonais ne saura pas faire car il n'a jamais appris à travailler ainsi et c'est pas non plus leur culture. Pour en revenir pour la forge japonaise traditionnelle, tout est maintien du corps, rythme et respiration. Le marteau ne fait qu'un avec le bras avec la personne. Mon maître de forge était petit comme moi et pas une grosse musculature. Du coup quand je le regardais. La manière dont son corps bougeait avec le marteau c'était comme si le marteau était un vulgaire bout de bois. Il n'y avait pas de crispation au moment de la frappe. Juste la stabilité au bout de la table du marteau cest à dire de la fermeté comme le sabre. On casse le poignée le (tenno uchi) au niveau de la coupe. Comme quand tu essores une serpillière. Le marteau c'était pareille. Les deux plus petits doigts de la main qui tient le marteau donne la force, l'élan et les doigts pour la direction et la stabilité (le pouce et l'index). J'avais réalisé que c'était très proche de la pratique du sabre. C'était le premier exercice et échauffement avant de tenir le marteau. Je me suis retrouvé à faire pendant une semaine que ce travail de prise main d'un marteau ou d'un sabre. C'est vraiment une autre mentalité d'apprentissage et de travail. La perfection n' existe pas même si on l'impression d'y arriver, on peut faire encore mieux. Et un jour le maitre te demande de faire un autre exercice. Le déplacement des hanches pour la coupes. Et te montre l'association des deux etc...Jusqu'à qu'un jour tu réalises une coupe. Sur le coup tu es tres content. Et tu retravailles sans cesse. 🙂
Excellent!
Je suis un peu jaloux (;
Quelle belle opportunités, c'est un honneur d'avoir pu participer à une partie de la fabrication de son propre shinken!
Je ne peu qu'imaginer l’accueil de la maison Fujihara et le plaisir de recevoir ses explications sur leurs savoir faire ancestrale..
Enfin,
Très bonne vidéo, bon format pour ne traiter que de la partie forge, c'est une réussite (:
On ne distingue peut-être pas les exactes couleurs à cause de la caméra, mais la trempe s’est faite à rouge cerise clair (+/- 800°)
Merciii
Oui c'est une réelle chance que de pouvoir aller ainsi à la rencontre de ces artisans. C'est pour ça qu'on réalise ces vidéos, afin de vous en partager un peu le plaisir et l'émotion, même à distance.
Superbe vidéo, pas mal d'information acquises !!
Merci !
Tellement intéressant merci ! c'est mon rêve de posséder une telle merveille !
Passionnant, vraiment passionnant !
Merci ! Heureux de partager ça avec notre communauté !
C'est très instructif ! Merci beaucoup ! Il est absolument remarquable de comprendre comment les artisans du moyen-âge , effectuaient leurs armes. Le procédé, bien que très manuel , requiert des connaissances en chimie des matériaux, et il s'agit d'une fusion à très haute température, afin d'imiter le magma , pour allier les cristaux et les sillices contenues dans les roches sédimentaires du Japon . C'est génial !
Oui quand on imagine combien nos anciens ont dû faire preuve d'observation pour arriver à cette pratique, ça laisse songeur.
Vraiment chouette ce mode de video. Claire et sans manque d'information. J'adore la petite mascotte Geisha :)
Merci !
Merci beaucoup pour cette présentation. C'était très agréable à regarder et écouter. 🙏
Merci pour votre commentaire. Heureux de pouvoir partager un peu certains aspects de l'artisanat japonais.
@@KonjakuTV je me suis inscrit dans un atelier de sculpture sur bois il y a un moment. J'avais confectionné un Bokken.
Merci pour cette vidéo très instructive ^^
C'est notre plaisir ! :-)
Interesante video 👍
Merci !
Merci infiniment pour votre reportage 😊🙏 j'aimerais bien en avoir un...... fabriqué ainsi 😅 mais cela doit coûter une fortune !!!???
Bonjour,
Je suis au Canada, est il possible d’avoir un prix et les détails d’expédition si vous vendez? Je vraiment passionné de sabre japonais,
Au plaisir d’échanger avec vous
Ou acheter un vrai katana affûté ? Je suis passionné cordialement
Chez nous, si vous avez le budget. Aucun problème 🙂
www.konjaku.fr/catalogue/arts-martiaux/fabrication-de-shinken--katana--sur-mesure.html
@@KonjakuTV Comment faites vous pour les expédier ? D'après ce que j'avais pu lire un jour, les véritables katanas forgés par de véritables maîtres forgerons ne peuvent normalement pas quitter le pays du soleil levant. À moins que la loi ait changé depuis ?
@@Sundead55y’a pas d’interdiction juste quelque formalités administratives
Savez-vous pourquoi les japonais forgent à genoux ?
La forge est mon métier et je ne vois aucune explication logique à ça.
Traditionnellement, les japonais "vivent" au sol. Regardez les maisons traditionnelles avec tatamis et futons, etc. Donc on peut imaginer qu'il leur est naturel de travailler également au sol.
@@KonjakuTV oui je comprends ça mais sur le plan de la puissance de frappe, a genoux, ce n'est vraiment pas génial.
@@fredericmartin8758 Bonjour, le métier de Tosho forgeron est comme un art martial. Le centre de gravité que vous soyez debout ou avec un genou à terre n'a aucune influence sur la frappe. L'enclume est à la bonne auteur de frappe pour ce forgeron à un genou à terre. Pour la forge occidental en effet vous êtes debout les genoux mi-plié collé au billau pour la stabilité et l'enclume à la bonne hauteur. C'est juste une autre manière de travailler à la forge. Un autre continent de travail manuel ou on est généralement à travailler accroupi pour les métiers manuel traditionnel. Ce que j'ai retenu en forgeant de cette manière c'est que en étant accroupi un genou à terre avec le marteau de 1 .2kilos on se fatigue moins dans la longueurs, on est plus endurant et on a une frappe plus précise. Après si vous parlez de force en prenant de l'élan avec votre corps, dans la forge japonais quand il y'a besoin de frapper très fort, on utilise un assistant ou deux avec de gros marteaux pour étirer la matière. Sinon si il n'a a pas d'assisant, c'est le marteau pilon qui fait le job.
@@vladimirpere3167 je comprends bien ce que vous dites.
La forge est mon métier depuis maintenant 35 années.
Lorsque je dois forger avec de la puissance, tout mon corps participe y compris mon bassin.
Pour autant, je garde de la stabilité car je suis bien campé sur mes jambes un peu a la manière d'un combattant de karaté.
La stabilité, la tonicité et la souplesse étant absolument nécessaire à la force et précision.
J'ai plusieurs marteau en fonction de ce que je dois forger mais même avec le gros, je n'ai pas de problème d'endurance ni de fatigue.
Du point de vue physiologique et biomécanique, nous sommes fait pour être debout.
C'est pour ça que nous avons des pieds.
Être a genoux avec un fer rouge juste devant moi me paraîtrait extrêmement dangereux si le fer s'échappe de la tenaille.
Je pense que c'est plus par tradition que les japonais forgent par terre que par efficacité.
J'ai évidemment également un aide qui me sert de frappeur à la masse ainsi qu'un marteau pilon.
@@fredericmartin8758 c'est vrai que c'est dangereux quand le morceau s'échappe et ça fait des frayeurs sur le coup mais vraiment c'est très rare. On ne tape jamais comme un forcené. C'est toujour des frappes proportionnelle au travail à faire. En effet je me suis mal exprimé, les frappes à la forge occidentale comme votre manière de travailler debout sont plus puissantes. Mais pour la forge japonaise la force pur n'est pas demandé. Enfin c'est ce que j'ai réalisé. Le travail de ferronnerie d'art occidentale demande votre savoir faire de forger avec parfois votre force pour réaliser des pieces qu'un forgeron japonais ne saura pas faire car il n'a jamais appris à travailler ainsi et c'est pas non plus leur culture. Pour en revenir pour la forge japonaise traditionnelle, tout est maintien du corps, rythme et respiration. Le marteau ne fait qu'un avec le bras avec la personne. Mon maître de forge était petit comme moi et pas une grosse musculature. Du coup quand je le regardais. La manière dont son corps bougeait avec le marteau c'était comme si le marteau était un vulgaire bout de bois. Il n'y avait pas de crispation au moment de la frappe. Juste la stabilité au bout de la table du marteau cest à dire de la fermeté comme le sabre. On casse le poignée le (tenno uchi) au niveau de la coupe. Comme quand tu essores une serpillière. Le marteau c'était pareille. Les deux plus petits doigts de la main qui tient le marteau donne la force, l'élan et les doigts pour la direction et la stabilité (le pouce et l'index). J'avais réalisé que c'était très proche de la pratique du sabre. C'était le premier exercice et échauffement avant de tenir le marteau. Je me suis retrouvé à faire pendant une semaine que ce travail de prise main d'un marteau ou d'un sabre. C'est vraiment une autre mentalité d'apprentissage et de travail. La perfection n' existe pas même si on l'impression d'y arriver, on peut faire encore mieux. Et un jour le maitre te demande de faire un autre exercice. Le déplacement des hanches pour la coupes. Et te montre l'association des deux etc...Jusqu'à qu'un jour tu réalises une coupe. Sur le coup tu es tres content. Et tu retravailles sans cesse. 🙂