NEUVAINE À SAINT-JEAN PAUL II POUR LA RÉVÉRENCE DE LA SAINTE CÈNE - Jour 8 - Durée :

แชร์
ฝัง
  • เผยแพร่เมื่อ 27 ก.ย. 2024
  • Lettre de Jean-Paul II sur l’adoration eucharistique
    Extrait d’une lettre du Saint-Père Jean-Paul II à l’Évêque de Liège à l’occasion du 750e anniversaire de la Fête-Dieu, parue dans le numéro 25 de l’Observatore Romano du 18 juin 1996.
    +++
    Jésus n’est plus présent aux hommes de la même manière qu’il l’était sur les routes de Palestine. Après la Résurrection, dans son corps de gloire, il est apparu aux femmes et à ses disciples. Puis il emmena les Apôtres «jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit […], il se sépara d’eux et fut emporté au ciel» (Lc 24, 50-51). Mais, en montant vers le Père, le Christ ne s’est pas éloigné des hommes. Il demeure pour toujours au milieu de ses frères, et, comme il l’a promis, il les accompagne et les guide par son Esprit. Désormais, sa présence est d’un autre ordre. En effet, «à la dernière Cène, après avoir célébré la Pâque avec ses disciples, lorsqu’il allait passer de ce monde à son Père, le Christ institua ce sacrement comme le mémorial perpétuel de sa passion […], le plus grand de tous les miracles ; et à ceux que son absence remplirait de tristesse, il laissa ce sacrement comme réconfort incomparable» (Saint Thomas d’Aquin, Office du Corpus Domini, 57, 4).
    Chaque fois que, dans l’Église, nous célébrons l’Eucharistie, nous rappelons la mort du Sauveur, nous annonçons sa Résurrection dans l’attente de son retour. Aucun sacrement n’est donc plus précieux et plus grand que celui de l’Eucharistie; et, lorsque nous communions, nous sommes incorporés au Christ. Notre vie est transformée et assumée par le Seigneur. Hors de la célébration eucharistique, l’Église prend soin de vénérer la sainte réserve, qui doit être «gardée […] comme centre spirituel de la communauté religieuse et paroissiale», (Paul VI, Mysterium fidei, n. 68).
    La contemplation prolonge la communion et permet de rencontrer durablement le Christ, vrai Dieu et vrai homme, de se laisser regarder par lui et de faire l’expérience de sa présence. Quand nous Le contemplons présent au Saint-Sacrement de l’autel, le Christ se fait proche de nous et plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes; il nous donne part à sa vie divine dans une union transformante et, par l’Esprit, il nous ouvre l’accès au Père, comme il le disait lui-même à Philippe: «Qui m’a vu a vu le Père» (Jn 14, 9). La contemplation, qui est aussi une communion de désir, nous associe intimement au Christ et elle associe de manière toute spéciale ceux qui sont empêchés de le recevoir.
    En demeurant silencieusement devant le Saint-Sacrement, c’est le Christ, totalement et réellement présent, que nous découvrons, que nous adorons et avec lequel nous sommes en relation.
    Ce n’est cependant pas par les sens que nous le percevons et que nous sommes proches de Lui. Sous les espèces du pain et du vin, c’est la foi et l’amour qui nous conduisent à reconnaître le Seigneur, Lui qui nous communique pleinement «les bienfaits de cette rédemption qu’il a accomplie, Lui, le Maître, le bon Pasteur, le Médiateur le plus agréable au Père», (Léon XIII, Miroe caritatis).
    Comme le rappelle le Livre de la foi des Évêques de Belgique, la prière d’adoration en présence du Saint-Sacrement unit les fidèles «au mystère pascal; elle les fait communier au sacrifice du Christ dont l’Eucharistie est le sacrement permanent».
    En honorant le Saint-Sacrement, c’est aussi une profonde action de grâce que nous faisons monter vers le Père, car en son Fils il a visité et racheté son peuple. Par le Sacrifice de la Croix, Jésus a donné la vie au monde et il a fait de nous des fils adoptifs, à son image, établissant des relations d’une intimité particulière, qui nous permettent d’appeler Dieu de ce beau nom de Père. Comme nous le rappelle l’Écriture, Jésus passait des nuits à prier, en particulier dans les moments où il avait des choix importants à réaliser. Dans la prière, par un geste de confiance filiale, imitant son Maître et Seigneur, le chrétien ouvre son coeur et ses mains pour recevoir le don de Dieu et pour le remercier de ses bienfaits, offerts gratuitement.
    Il est précieux de s’entretenir avec le Christ et, penchés sur la poitrine de Jésus comme le disciple bien-aimé, nous pouvons être touchés par l’amour infini de son Coeur. Nous apprenons à connaître plus profondément celui qui s’est donné totalement, dans les différents mystères de sa vie divine et humaine, pour devenir disciples et pour entrer, à notre tour, dans ce grand mouvement de don, pour la gloire de Dieu et le salut du monde. «Suivre le Christ ne peut pas être une imitation extérieure, parce que cela concerne l’homme dans son intériorité profonde», (Veritatis splendor, n. 21). Nous sommes appelés à nous mettre à son école, pour être peu à peu configurés à Lui,

ความคิดเห็น •