Oui, mais c'est dommage, j'aurais plutôt écris: "Comme si le sauvignon allait vous prêter 100 balles juste parce que vous êtes dans le rouge", pour faire un lien cause/conséquence marqué.
J'avais compris "amateur" dans le sens négligé -> travail d'amateur et pas dans le sens qui aime, qui apprécie. Je suis un grand amateur de romance à l'eau de rose. Merci David, toujours un plaisir tes questions.
Bah justement, j'y pensais, et il y a de quoi en faire encore un épisode j'imagine, car justement, le mot amateur peux aussi désigner la pratique d'une activité de façon non professionnelle, pour signifier un débutant, ou bien un amateur éclairé (pour moi derrière "amateur", j'entends "un amateur éclairé et passionné, dont le travail vaut bien souvent largement celui de pros"). Mais je l'entends tellement souvent prononcé de façon péjorative, "comme un débutant inculte et incompétent" !
Quitte à se battre contre le terme galvaudé d' "amateur", pourquoi ne pas traiter en profondeur la complexité de ce terme, qui signifie à la fois quelque chose et son contraire : être amateur peut-être synonyme d'expert, dans le sens que vous décrivez, mais il peut aussi désigner un débutant ! "Je suis un amateur de bon vin" n'aura pas le sens que "je suis un amateur en dégustation de vin" . PS : j'adore ce que vous faites.
Pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi David. La revalorisation du mot amateur est importante et elle concerne des connaissances complexes comme amateur chimiste savais-tu que c'est un amateur qui a mis au point le carburant que la NASA utilise ou utilisait il y a peu. Et c'est important de le dire parce que souvent on traite d'amateur des gens qui ne savent pas faire alors que il y a des amateurs extrêmement compétents dans des domaines qui nécessitent un apprentissage beaucoup plus complexe que celui de manger des escargots ou boire du pinard n en déplaise aux œnologues
Une recherche de 1 min sur google informe sur le fait qu'au Québec aussi, ils préparent et mangent une pâtisserie qu'ils appellent "tarte au sucre", même si la recette n'est pas la même ^^' Faites un effort !
@@simonetjulien6310 La tarte au sucre du Nord de la France est historiquement antérieure à la version québécoise. Elle remonte au XVIIIe siècle, liée au développement de la culture de la betterave sucrière dans le Nord de la France. La tarte québécoise semble être une adaptation ultérieure, inspirée de la recette française originale.
@@VV-yk8gc Personne n'a dit que la tarte au sucre avait été inventée au Québec ni qu'elle ne se mangeait pas ailleurs... Faut pas s'offusquer pour si peu. Le gars a juste fait une remarque en mentionnant le Québec parce qu'il connait probablement assez bien le Québec. Ne cherchons pas plus loin. Il me semble d'ailleurs que le Québec est plus peuplé que les Hauts de France, donc il se retrouverait peut-être avec plus d'ennemis au Québec qu'en France. Dans tous les cas c'était juste une vanne.
Alors David Castello-Lopez, je l'adore, mais je dois protester ! Il n'y a sûrement pas autant de subtilité que pour les vins, je ne sais pas si on peut se dire "amateur" de tarte au sucre mais : Non, quand on aime une bonne tarte au sucre, on ne se satisfait pas d'une mauvaise tarte au sucre, ces tartes lisses, avec une pâte levée souvent sèche, insipide et une garniture paresseuse. Dans le Nord, le Pas-de-Calais, l'Aisne, la Somme ou encore les Ardennes, il y a de moins en moins de bonnes tartes aux sucre - la faute aux boulangeries de moins en moins artisanales. Si vous avez déjà gouté une bonne tarte au sucre et que vous voyez une mauvaise tarte au sucre, vous choisirez une autre pâtisserie dans l'étal, voire vous irez voir dans une autre échoppe.
On a pas parler du potentielle énentiosémique du terme. Perso j'ai toujours eu du mal avec ce terme. pour moi amateur ne désigne pas que les gens qui apprécie et connaissent un sujet parfaitement mais c'est (dans mon métier) une insulte ! "espèce d'amateur", en gros tu ne pratique ça qu'en dilettante, donc tu ne maîtrise pas parfaitement ton sujet/ta pratique. D'où le côté énentisoémique gênant de se terme. une fois on m'a dit "C'est un amateur de musique" pas bien réveiller j'ai répondu "bah il faut qu'il travail plus son instrument alors !". quiproquo révélateur de la méprise de l'emploie de se terme. Bref voilà, ciao, des bisous.
Au contraire, je trouve que l'opposition amateur-professionnel permet de souligner que la rigueur et l'exigence du professionnalisme éloigne du plaisir de l'amateur. Que ce soit pour la musique, le sport, la cuisine ou le cinéma, j'ai remarqué que les professionnels vont s'attacher à des détails qui à mon sens font référence à des normes pro bien differentes du simple ressenti et du plaisir. Lorsque leur activité professionnelle prend fin parfois ils retrouvent le plaisir du début.
Comme si le sauvignon allait vous prêter 100 balles quand vous êtes dans le rouge
Mais quel génie des mots
Oui, mais c'est dommage, j'aurais plutôt écris: "Comme si le sauvignon allait vous prêter 100 balles juste parce que vous êtes dans le rouge", pour faire un lien cause/conséquence marqué.
@@delovann Brillant pour le verbe, mais bien trop restrictif dans le sens !
En amateur de chroniques, je vous félicite
Pour le coup, un message qui sera tellement universel qu'il fera dire de nous tous "qu'on est pas de vrais amateurs donc ... !"
J'avais compris "amateur" dans le sens négligé -> travail d'amateur et pas dans le sens qui aime, qui apprécie. Je suis un grand amateur de romance à l'eau de rose. Merci David, toujours un plaisir tes questions.
Bah justement, j'y pensais, et il y a de quoi en faire encore un épisode j'imagine, car justement, le mot amateur peux aussi désigner la pratique d'une activité de façon non professionnelle, pour signifier un débutant, ou bien un amateur éclairé (pour moi derrière "amateur", j'entends "un amateur éclairé et passionné, dont le travail vaut bien souvent largement celui de pros"). Mais je l'entends tellement souvent prononcé de façon péjorative, "comme un débutant inculte et incompétent" !
Quitte à se battre contre le terme galvaudé d' "amateur", pourquoi ne pas traiter en profondeur la complexité de ce terme, qui signifie à la fois quelque chose et son contraire : être amateur peut-être synonyme d'expert, dans le sens que vous décrivez, mais il peut aussi désigner un débutant ! "Je suis un amateur de bon vin" n'aura pas le sens que "je suis un amateur en dégustation de vin" . PS : j'adore ce que vous faites.
Excellent et si drôle.
Excellente chronique.
Je suis un grand amateur de Cashtlolopsh. Parce que c'est toujours super bon et jamais pas top.
Bravo !
Le seul moment de l’année où j’écoute France Inter
Je suis un amateur de David Castello-Lopes
Il semble qu'on ne soit amateur de quelque chose que si cette chose constitue un marqueur de classe ...
@DavidCastello-Lopes
Peux-tu nous faire une émission: depuis quand le 49.3?
Pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi David.
La revalorisation du mot amateur est importante et elle concerne des connaissances complexes comme amateur chimiste savais-tu que c'est un amateur qui a mis au point le carburant que la NASA utilise ou utilisait il y a peu.
Et c'est important de le dire parce que souvent on traite d'amateur des gens qui ne savent pas faire alors que il y a des amateurs extrêmement compétents dans des domaines qui nécessitent un apprentissage beaucoup plus complexe que celui de manger des escargots ou boire du pinard n en déplaise aux œnologues
Pourtant si tu es amateur de film, non seulement tu t'abaisseras à voir des nanards et des séries B, mais en plus tu auras bien raison 😁
Il y a une sous-catégorie d'amateur pour ce genre de films 🙂, ce sont ceux qui ont "un péché mignon".
Il ne faut pas confondre l'amateur et le mateur. C'est pas pareil. Je dirais même plus: ce n'est pas la même chose.
J'ai pas vue la chronique mais au vue du titre je dirais que ça parle de Macron
Tarte au sucre c'est du Nord de France...
Une recherche de 1 min sur google informe sur le fait qu'au Québec aussi, ils préparent et mangent une pâtisserie qu'ils appellent "tarte au sucre", même si la recette n'est pas la même ^^'
Faites un effort !
@@simonetjulien6310 La tarte au sucre du Nord de la France est historiquement antérieure à la version québécoise. Elle remonte au XVIIIe siècle, liée au développement de la culture de la betterave sucrière dans le Nord de la France. La tarte québécoise semble être une adaptation ultérieure, inspirée de la recette française originale.
Belgique
Et alors? @@VV-yk8gc
@@VV-yk8gc Personne n'a dit que la tarte au sucre avait été inventée au Québec ni qu'elle ne se mangeait pas ailleurs... Faut pas s'offusquer pour si peu. Le gars a juste fait une remarque en mentionnant le Québec parce qu'il connait probablement assez bien le Québec. Ne cherchons pas plus loin. Il me semble d'ailleurs que le Québec est plus peuplé que les Hauts de France, donc il se retrouverait peut-être avec plus d'ennemis au Québec qu'en France. Dans tous les cas c'était juste une vanne.
l'amateur qui aime est-il le même que le dilettante qui se délecte?
Mouai
Alors David Castello-Lopez, je l'adore, mais je dois protester ! Il n'y a sûrement pas autant de subtilité que pour les vins, je ne sais pas si on peut se dire "amateur" de tarte au sucre mais : Non, quand on aime une bonne tarte au sucre, on ne se satisfait pas d'une mauvaise tarte au sucre, ces tartes lisses, avec une pâte levée souvent sèche, insipide et une garniture paresseuse. Dans le Nord, le Pas-de-Calais, l'Aisne, la Somme ou encore les Ardennes, il y a de moins en moins de bonnes tartes aux sucre - la faute aux boulangeries de moins en moins artisanales. Si vous avez déjà gouté une bonne tarte au sucre et que vous voyez une mauvaise tarte au sucre, vous choisirez une autre pâtisserie dans l'étal, voire vous irez voir dans une autre échoppe.
Voici un vrai amateur de tarte au chuc' alors !
vous avez de la pâte? vous avez du suc?
Alors avec la pâte vous faites une tarte et vous mettez du suc dessus...
Et pourtant, deux mots amateurs: "va être" (le mot professionnel serait "sera")
Avec ça payé par l'argent public je comprends mieux pourquoi la situation financière du pays est si catastrophique.
Cette analyse me paraît un petit peu réductrice
C'est drôle cette tradition de mettre ce commentaire sous chaque vidéo de France Inter 😂😅
@@miniDroiDs Vous appelez ça une analyse ?
je proposes qu'on ouvre un compte tipee pour @npt2598 afin d'apaiser ses frustrations.
magnifique pseudo au passage...
On a pas parler du potentielle énentiosémique du terme. Perso j'ai toujours eu du mal avec ce terme. pour moi amateur ne désigne pas que les gens qui apprécie et connaissent un sujet parfaitement mais c'est (dans mon métier) une insulte ! "espèce d'amateur", en gros tu ne pratique ça qu'en dilettante, donc tu ne maîtrise pas parfaitement ton sujet/ta pratique. D'où le côté énentisoémique gênant de se terme. une fois on m'a dit "C'est un amateur de musique" pas bien réveiller j'ai répondu "bah il faut qu'il travail plus son instrument alors !". quiproquo révélateur de la méprise de l'emploie de se terme. Bref voilà, ciao, des bisous.
Au contraire, je trouve que l'opposition amateur-professionnel permet de souligner que la rigueur et l'exigence du professionnalisme éloigne du plaisir de l'amateur. Que ce soit pour la musique, le sport, la cuisine ou le cinéma, j'ai remarqué que les professionnels vont s'attacher à des détails qui à mon sens font référence à des normes pro bien differentes du simple ressenti et du plaisir. Lorsque leur activité professionnelle prend fin parfois ils retrouvent le plaisir du début.