épisode 4 chant des êtres humains

Une grande réinitialisation (great reseat) CHICHE !
Mais alors sur le seul critère d’une ‘‘sobriété heureuse’’ chère au regretté Pierre Rabhi.
Une mondialisation de l’économie. OK aussi,
mais réellement économe des ressources et de l’intégrité des écosystèmes. Toute en commerce équitable.
Une grande réinitialisation de l’être humain ? Au final, c’est ce que le ‘‘Temps du chant’’ s’avère être à sa manière. Avec appui technologique mais sans transgressions transhumanistes.
De même que le corps humain dispose de capacités énormes de régénération… Et,
c’est dans la tête que cela commence.
En s’affranchissant (momentanément ou définitivement, le soin le dira) de toutes considérations de races, nationalités, religions, ou genres, pour se positionner conscience nue comme l’enfant qui vient au monde. Pas davantage.
Ça donnerait, en terme de réflexion philosophique, de se voir comme seule créature capable de s’interroger, au nom du Vivant, sur l’Univers qui l’a créée ; ceci en toute confiance, en toute sérénité. (Car une spiritualité, ou métaphysique exempte de joie de vivre est forcément faussée.)
na tsistsistas
na shi neh
na piva mohk da
na shi neh
je suis un être humain
je suis là
je me sens bien
je suis là
L’aventure de l’existence peut commencer réellement.
C’est cela qu’exprime ‘‘Chant des êtres humains’’ . Tout en cheyenne, langue pas corrompue par les mots bombes atomiques, génocide, buzz, burn out… et qui s’exprime au seul Présent, le temps du don.
C’est dans la tête que cela commence, dis-je. Et s’achève aussi.
J’ai pour intuition que l’ultime réalité est psychique. D’où l’importance de disposer d’un bon mental; notamment au moment de l'inévitable Grand Passage, si mal nommé "Mort".
La qualité d’une psyché se mesure à son quotidien par le sentiment de la beauté naturelle du monde autour de soi. Ce combat je l’ai socialement gagné et les paysages de la vidéo en sont la parfaite illustration.
ni hoi nimin nihon nuno enieutz eshivah
je chante l'arc-en-ciel, je chante à la tombée du jour
Le spirituel ce n'est donc pas que de l'éthéré, c’est aussi du concret, ça débouche sur le matériel; ou alors c’est du palliatif, un énième mensonge à soi-même.
Combat jusqu’à mon dernier souffle pour défendre cette beauté menacée, pour ressentir le besoin charnel de toucher la terre, l’avoir sous ses yeux, non pas comme agréable décor, mais comme lieu nourricier et révélant une puissance créatrice, (pour ma part, j’ose même Conscience créatrice, si mal nommée Dieu.)
Cela méritait bien un Chant.
Avec la faiblesse même de trahir, comme Lance, une petite angoisse existentielle.
ta missi va in tsehesgotseo na no gah
mets tes bras autour de moi terre-mère je suis seul.
Justement parce que c’est aussi humain