Lacan et Hegel : La Jouissance est la Jouissance de l'Autre - Psychanalyse et philosophie #26
ฝัง
- เผยแพร่เมื่อ 2 ต.ค. 2024
- Serafino Malaguarnera propose une mise en perspective entre Lacan et Heget à travers la notion de Jouissance.
Conclusion de la vidéo : Pour Hegel, la Jouissance est donnée par un objet transformé par l'Autre à travers le travail; Pour Lacan, la Jouissance est donnée par un objet transformé par l'Autre à travers la batterie des signifiants.
www.malaguarner...
psychanalyse-en...
Que de termes compliqués et hermétiques pour décrire des choses simples...
Les publicités ne montrent pas des objets, mais des AUTRES en train d'utliser ces objets :-)
@guglielmo marconi Comme Lscan l'a démontré dans Le stade du miroir (1936), nous sommes tous accros aux représentations d'autres humains.
Mais pourquoi ne pas distinguer l1) la jouissance de l'autre en prenant possesion de son corps dans une étreinte ou 2) la jouissance de l'autre à son propre égard ou l'on serait son objet. Sinon l'aphorisme de Lacan est incompréhensible. Qui jouit, soi ou l'autre ?
Merci.
À mon sens il n'est de jouissance Que de l'immédiateté.
Il peut y avoir parfois confusion entre jouissance et désir (qui lui est par définition la mise en position différée). Certes il y a le fantasme comme jouissance apparemment différée. Mais dans le vécu du fantasme, qui fabrique un semblant suppléant à l'absence de l'objet du désir, il y a bien jouissance immédiate. Que le constat de la rencontre réelle déçoive l'attente promise par le fantasme, c'est une forme de ce qui n'a pas été traité par J.Lacan : le dé-jouir. Ainsi apparaissent 2 pôles de l'immédiateté : le jouir et le dé-jouir. Le dé-jouir est un vécu commun d'après l'amour bien illustré par le poète chanteur Aznavour.
Ce qui m'étonne c'est qu'à mon souvenir J.Lacan énonçait : "le désir de l'homme c'est le désir de l'Autre" . Si en plus la jouissance c'est aussi celle de l'Autre, je ne vois plus ce qui reste à l'individualité du sujet vivant-parlant-travaillant. Or la psychanalyse est bien un travail de sa propre parole d'avec l'autre réel gouvernant ce travail dans le champ du transfert. Si ma jouissance est la jouissance de l'Autre, je reste mélangé à l'autre et piégé dans l'aliénation; plutôt que libéré par l'analyse, par la dissolution à rebours.
Accéder à la j'ouïs-sens reste très énigmatique mais l'expérience constante montre 1. Qu'elle est bien immédiate. Ses effets eux peuvent être différés. 2. Qu'elle est l'effet de la Scansion signifiante qui reste la plus importante découverte de J.Lacan (découlant de la trouvaille de la 3ème topique : symbolique, imaginaire, et réel).
La condition de possibilité de la jouissance immédiate n'est pas le désir mais l'appétit.
@@lejouisseur3523 je n'ai pas compris votre réponse. Si l'appétit relève du besoin (vital quand même !), et la demande venant de l'Autre-de-la-parole, le désir se produit à partir du sup-posé désir de l'Autre (toujours énigmatique) Entre besoin et demande. Ce n'est pas l'appétit (sauf détournement pervers à rebours...).
@@JeanSarfati
J'ai du désir pour ce qui me manque mais j'ai de l'appétit pour ce que je possède.
Merci ! Vous êtes un géni vous expliquez super bien. J'avais perdu espoir devant mon cours confus sur Lacan. Grace à vous j'ai une chance de réussir mon examen
On ne pourra jouir d'un objet ( lequel ?) à propos duquel, rien
n'a jamais été dit...
La jouissance est la jouissance de l'Autre.
L'individu (donc qui ne se divise plus -sous-entendu qui a été unifié ... ce qui implique que tout cela n'est guère plus qu'un Je/JEU de jouissance) crée l'altérité -plus qu'il ne la charge positivement.
Illusion de la séparation créée de toutes pièces pour jouir de l'autre.
... et dans un monde moralement polarisé par Mes soins à des fins hédonistes mais pratiques, autrui/aux truies doit être, en potentiel, au moins autant détestable que jouissif.
Entre la mere et l’enfant la jouissance de part et d’autre integre la relation
Lacan utilise "autre" et "Autre" de manière differente, donc attention à l'orthographe-L'origine de cette utilisation se trouve chez Freud, bien entendu. Dans une de ses lettres à Fliess, Freud dit que là où les rêves ont lieu, c'est comme une "andere Schauspieler" :-)