Sorcières de Mona CHollet a rejoint "Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estès sur ma table de chevet. des livres qui font du bien à l'âme et qui donne la force nécessaire pour avancer tête haute...
@@claragonzalez8192 Lisez les vrais historiens, pas les idéologues d'extrême gauche. eromakia.fr/index.php/homme-blanc-a-abattre-les-sorcieres-en-renfort/
Franchement, le type il a une interview à mener et il est pas en train de faire du débit chronométré. Il ne la coupe pas systématiquement au milieu, plutôt il la relance. Je l'ai déjà entendu à la radio interviewée par une femme et c'était pareil. Si ça avait été chez Ruquier ou Ardisson, j'ose pas imaginer! Sinon, il faut faire des vidéos sur TH-cam, avec un monologue que personne ne perturbe, ou un dialogue savemment construit, avec du montage pour maquiller le tout. Avec certaines personnes les discussions doivent être crispées...
@@a.leticia4268 Salut ! Je ne cherche nullement à le défendre ou à dédramatiser le maninterrupting, mais il faut se rappeler qu'une interview c'est un cadre, et le travail d'un journaliste c'est de faire en sorte, entre autre, que ses invités ne débordent pas trop du cadre, question de durée et de rythme pour l'émission. Peut-être que s'il ne l'avait pas fait il n'aurait pas eu le temps de poser un large éventail de questions permettant de donner une vue globale de la pensée du livre.
@@a.leticia4268 «Manterrupting» et pas «maninterrupting». Eh oui, du mansplaining pour vous conseiller de bien maîtriser la novlangue avant d'accuser les vilains z'hommes mdr
En ce qui a trait à la sorcellerie, il ne faudrait pas oublier l'ouvrage des plus excellent de Guy Bechtel intitulé LA SORCIÈRE EN OCCIDENT aux éditions AGORA. 932 pages des plus intéressantes sur le sujet.
@@Tomtomlatomate Absolument, le reste de ses sources est par ailleurs un désastre total, une insulte à l'Histoire... Elle a écrit ce qu'elle souhaitait écrire en surfant sur la mode des sorcières.
Je trouve qu'on manque de mots pour dessiner l'anatomie de ce que combattent les féministes. Je crois qu'à force de décrire le féminisme, il pert de sa vigueur. Je crois qu'il y a un travail de sémantique à rendre plus ubiquitaire pour la liberté des femmes.
Ecoutez les podcasts de victoire Tuaillon (Le Coeur sur la table, les Couilles sur la table). Vous y trouverez une dynamique très encourageante et beaucoup d'intelligence.
7:04 : à la question "pourquoi les femmes ont-elles (de tout temps) servi de bouc émissaire ?", même Mona Cholet peine à répondre, alors que ses analyses ont par ailleurs particulièrement affûtées et éclairées (j'adore tout ce qu'elle écrit, de "La Tyrannie de la réalité" à "Sorcières", en passant bien sûr par "Beauté fatale", et les articles de son blog). Effectivement, quand on est confronté à la longue litanie des faits historiques et sociologiques en matière de misogynie, litanie à peine soutenable parfois que ce soit par sa cruauté, son injustice, son imbécillité ou son invincibilité désespérante, on ne peut s'empêcher de demeurer comme frappé de stupeur : "Mais pourquoi tant de haine ?! Et ce, qui plus est, avec autant d'évidente stupidité crasse, de la part d'un sexe qui se croit pourtant mieux nanti, en matière de matière grise, que le sexe dit "faible" ?"... Encore aujourd'hui, il suffit de confiner les hommes durant deux semaines avec les femmes pour observer un accroissement de plus de 30% de la violence conjugale... Il semble qu'il y ait encore du boulot en matière de respect et d'estime !!! Or pour expliquer cette réalité sidérante, y aurait une hypothèse "psychologisante" que l'on entend rarement soulevée, tellement elle pourrait heurter (et il ne faut pas heurter ces petits chéris, c'est bien connus, eux-mêmes auraient-ils "heurté", pour ne pas dire tabassé, moralement et physiquement, les femmes durant des millénaires...). On observe en tout cas que cette misogynie culturelle, aveugle et irréductible présente de nombreux traits psychologiques en commun avec la perversion narcissique : le pervers narcissique, en effet, à ses propres yeux, n'a jamais tort, nourrit une haute opinion de lui-même, est aveugle à ses propres défauts, qu'il projette généralement sur les autres, prend plaisir à la cruauté gratuite et au rabaissement de l'autre, est un manipulateur expérimenté qui ne supporte pas de perdre le contrôle, et qui jouit des humiliations qu'il inflige aux plus faibles, qui sont souvent sous sa dépendance. Or ce profil de l'individu pervers narcissique se superpose de manière inquiétante à l'attitude que les hommes en général ont eue envers les femmes durant des millénaires (et ont encore trop souvent aujourd'hui). C'est un constat : on ne peut nier cette similitude. Par contre, qu'est-ce qui pourrait expliquer que tout un sexe, dans son ensemble, et pas seulement des individus isolés, mâles ou femelles, aient pu se retrouver atteints par cette perversion psychologique, sinon par cette pathologie mentale ? Là, l'énigme ouvre sur un abîme béant de mystère... Un mystère effrayant en tout cas. En un mot, qu'est-ce qui fait qu'il semble manquer parfois une telle case aux hommes, pour que leur psychologie les pousse à détruire toujours la nature comme les femmes, à profaner insidieusement, avec une telle joie malsaine, la beauté, la vie et l'innocence, à transformer la vie sur cette planète en cauchemar et en goulag pour tous les êtres vivants qui ne leur ressemblent pas, et à s'estimer être la mesure de toute chose et se croyant sortis de la cuisse de Jupiter, et ce, en dépit de toutes les preuves du contraire ? (Car comme on dit : on reconnaît un arbre à ses fruits). Sombre énigme... Quant au fait que l'on reproche à certaines femmes de vouloir rester célibataires et sans enfants (ce qui fait l'objet de longs développements dans le livre de Mona Chollet), ce qui serait une atteinte portée, soit disant, à leur "nature profonde", il me brûle parfois de répondre que quand les hommes montreront l'exemple en respectant eux-mêmes la nature, alors je songerai moi-même à éprouver un peu plus de culpabilité à ne pas me conformer à la mienne... Est-ce la nature qui a voulu que les femmes soient flanqués d'un compagnon maltraitant et dénigrant, qui les exploite tout en détruisant tout ce qui leur procure de la joie dans l'existence ? Je ne crois pas... Donc charité bien ordonnée commence effectivement par soi-même (sans parler du vieil adage de la paille et de la poutre : quand les hommes se montreront un peu moins dénaturés, les femmes auront peut-être envie, alors, de les imiter...) 11:45 (PS) : Un personnage positif de vieille sorcière ? il y a notamment les deux "tantes", dans le film "Practical Magic", qui est l'un des meilleurs (et trop rares) films de sorcières que j'ai vu au cinéma... Voilà deux femmes âgées (authentiquement sorcières de leur état), hautes en couleur, en pleine possession de leurs moyens, drôles et fantasques à souhait, et d'une lucidité à toute épreuve. Ce sont deux modèles de femmes, en tout cas, qui ont réussi à ne pas exister à travers les hommes. Car je crois que c'est ça le perpétuel problème de la femme, qu'elle a à régler : ce sentiment qu'elle n'existe qu'à travers le regard et les desiderata des hommes. C'est quelque chose de profondément inscrit dans notre inconscient de femme : la source de l'aliénation féminine elle est là. Il faut apprendre à exister sous un autre regard que celui des hommes, et à puiser sa vitalité ailleurs que dans leur approbation. C'est cela, être sorcière...
C'est très intéressant de chercher l'origine du mal. J'y vois une volonté de contrôler la sexualité féminine, en premier lieu, pour contrôler la filiation (et tous les problèmes d'héritage). Mais aussi, une culpabilisation de la sexualité non reproductive, dont la femme serait la vilaine tentatrice. Dès lors, il faut que la femme dépende d'un homme, qu'elle en soit la propriété. Dès lors, la soumission engendrera la violence du plus fort envers la plus faible, qui est presque inévitable tout simplement parce que c'est facile. Alors, on développera des systèmes de croyances pour justifier ces actes, et une inégalité de valeur entre les genres. C'est comme pour l'esclavage et la colonisation, on a eu besoin de dévaloriser et de ridiculiser les populations concernées pour calmer notre dissonnance cognitive, au point de croire sincèrement que nous, occidentaux, accomplissions une oeuvre civilisatrice et charitable. J'ajouterais que les nécessités liées aux guerres ont créé le mythe de la virilité, qui aujourd'hui encore interdit aux hommes de pleurer.
C'est dommage, j'ai pas saisi à quoi elle fait référence par "pouvoir supplémentaire". De toute façon, je vais le lire ce livre...Mais je m'attendais à ce qu'elle parle de choses très concrètes, des capacités, qualités, compétences des femmes. Sans vouloir faire d'angélisme ou de généralités abusives, on va pas se mentir, elles ont quand même le plus souvent des qualités humaines, relationnelles et empathiques bien meilleures que les hommes. On les trouve dans les métiers du "care", elles favorisent le lien et la communication dans un groupe ou en famille, elles s'occupent des enfants, des malades et des mourants, etc. Elles sont plus proches des réalités tangibles de la vie et de la mort. J'aimerais lire un livre qui parle de ça. Dans mon idéal, une femme libre n'est pas un homme avec des seins. Pour être respectées, au lieu de chercher à faire comme les hommes, soyons fières d'être des femmes. Nous pouvons faire carrière ou pas, être intellectuelles ou pas, être cheffes de file ou marcher derrière, être mères ou pas, épouses ou pas, coquettes ou pas, mais nous ne sommes pas des hommes. nous ne devons pas nous évaluer avec leurs standards de réussite, souvent liés à un statut professionnel et économique. Beaucoup de femmes, du fait de leur indispensable rôle social de mères, d'aidantes familiales, se retrouvent dans la misère. La plupart des métiers fortement féminisés sont les plus mal payés, et c'est souvent encore du "care" dont on parle. Nous sommes tellement indispensables socialement qu'on ne songe même pas à nous payer. Et c'est peut-être là qu'il y a un gros combat à mener.
Je suis complètement d'accord avec votre commentaire (je suis un homme pour le coup mais j'espère travailler dans le domaine de la santé) j'aimerais qu'on prenne plus en considération le fait que les femmes soient différentes des hommes (sans être supérieures ou inférieures, juste différentes) et ont des compétences différentes qui leur donnent plus d'affinité avec certains domaines. Cependant je trouve que beaucoup de métiers dans lequels les femmes sont majoritaires sont sous évalués et moins bien rémunérés alors qu'ils sont très importants pour la société en générale. (Je pense par exemple aux maîtresses dans les écoles) J'aimerais que plus de gens voient celà, malheureusement, je suis désolé de ne pouvoir donner de la visibilité à votre commentaire qu'en mettant un j'aime et une réponse cependant (passez tout de même une bonne journée si vous voyez celà)
@@francoiseferri5922 Vous n'avez pas remarqué que le temps est compté dans une interview ? L'objectif est d'amener au livre, où l'on est invité à trouver le contenu. Vous n'aviez pas compris cela ?
C’est là qu’on voit les erreurs qu’entraînent la non-contextualisation. Si vous lisez une époque passée avec les yeux du présent, vous enchaînerez les contresens. Parler de « chasse aux sorcières » ainsi, en faire des symboles du féminisme, c’est passer à côté d’enjeux nombreux, plus profonds encore et plus terribles. Il suffit de lire le « marteau des sorcières », traité utilisé pour mener à bien cette chasse, pour le comprendre. C’est une véritable campagne pour terroriser toute la population, TOUTE la population, pas spécialement les femmes. Et pourquoi vise-t-on les femmes seules (souvent veuves), âgées et en marge? Parce qu’elles sont femmes (donc inférieures) mais surtout seules, âgées et en marge donc plus faciles à condamner (puisqu’il n’y a pas de famille en soutien). Souvent « guérisseuse », alliant vrai remède et magie (comme les rebouteux), elles sont une cible FACILE. Mais le système de dénonciation mis en place ensuite pouvait condamner des familles entières (hommes et enfants compris). Voir cela à travers le prisme du féminisme est totalement anachronique et réducteur.
Peut-être n'avez-vous pas lu le livre de Mona Chollet. Dans son livre (et non dans cette interview trop courte) l'auteure contextualise bien cette "chasse" avec comme références des passages du fameux _Malleus Maleficarum_ et le livre de Bechtel (soit LA référence incontournable lorsque l'on veut penser cet épisode historique majeur, si l'on veut être plus nuancé on pourrait parler d'une des références incontournables sur le sujet). La lecture de ce livre offre l'éclairage du genre et du féminisme (au sens large) sur ces "chasses aux sorcières". Ce n'est pas le premier livre à l'avoir fait rassurez-vous (des historiennes l'ont fait avant Mona Chollet) et non plus le dernier, tellement le sujet est vaste et demande encore à être analysé. Ce livre n'étant pas un livre d'histoire seule l'introduction parle _stricto sensu_ des épisodes de "chasses aux sorcières". L'intérêt du livre n'est évidemment pas là, mais bien sur le reste du livre à savoir une réflexion sociologique, politique de la place et du rôle que l'on assigne aux femmes dans la société. Le thème de la sorcière permet de tisser un fil rouge tout au long du livre, ce qui accentue le plaisir à la lecture.
@@simonlecomte6503 Le malleus maleficarum a été mis à l'index par l'Eglise catholique. Il n'a jamais eu le statut de livre de référence. En revanche, il excite beaucoup de fantasmes.
Ce serait bien de donner la référence de ce que vous dites : la condamnation de familles entières. A quelles occasions ? Dans quels pays ou cultures ? Quelle époque ? Quel livre en parle, quel chapitre, voire page. La condamnation à mort d'une communauté entière autour d'un criminel a par exemple existé en Chine, mais cela n'avait rien à voir avec les femmes. Ce fait perdure d'ailleurs sous la forme "simplifiée" de la fameuse balle envoyée aux parents d'un condamné à mort, avec la facture : acte inhumain du point de vue de notre culture (ils y sont pour quoi ces pauvres parents ?) acte sensé du point de vue chinois, qui veut rappeler que l'individu seul ne vaut pas, c'est tout le village qui est responsable de l'éducation d'un enfant. C'est donc tout le village qu'il faut responsabiliser face aux écarts d'un des leurs. Donc si en Europe des familles entières ont été condamnées du fait d'un délit ou d'un crime féminin (point de vue de l'époque), il faut savoir ce qu'était ce délit d'une part, ou ce crime, et pourquoi les familles étaient embarquées dans la condamnation. Il est tout à fait possible que cela relève parfaitement du féminisme : faire condamner une famille parce que la demoiselle refuse de se marier, refuse de produire des enfants (auto-avorte) voire avorte les voisines du village... Les féministes sont tout à fait concernées.
Le livre qui aurait du etre ecrit depuis tres longtemps! Elle a tout dit ou presque. Un grand Merci (l'interview n'est pas tres utile, le presentateur embrouille plus qu'il ne donne l envie a l auteure de raconter...).
Le livre a été écrit depuis longtemps : Chollet se base entre autres sur le livre de Silvia Federici, "Caliban et la sorcière: Femmes, corps et accumulation primitive" (1998).
@@LordSohappyicoulddie en effet mais cela fait a peu pres 2000 ans que la femme est plus ou moins diabolisee, surtout une fois vieille, alors pourquoi pas cette luidite avant, disons en 1800?
Une femme extraordinaire que Mona Chollet !!! Si vous cherchez une belle représentation féministe de la sorcière il y a Miss Price dans l’Apprentie Sorcière :)
une femme ordinaire qui fait un travail intensif et necessaire de deconstruction. il faut arreter les termes excessifs "extraordinaire" qui ont tendance a hierarchiser les femmes entre elles
@@simianec4507 je ne le vois pas comme ça... J'aime ce mot, c'est un compliment et je n'arrêterai pas de l'utiliser sous prétexte stigmatisation fantasmée. Oui Mona Chollet sort de l'ordinaire parce qu'elle a fait ce travail et nous le livre. Et il y a des femmes extraordinaire du quotidien, qui ont des qualités qu'on ne rencontre pas partout. Oui ça hiérarchise les être humains et c'est normal, certains sont meilleurs que d'autres c'est comme ça.
J’adore Mona Chollet je recommande chaudement Beauté fatale paru en 2012, essai passionnant sur les nouveaux visages de l’aliénation féminines et les injonctions à la beauté
Roseline Bachelot le 16 oct. 2022 aux Grosses têtes (RTL), d'un air très pincé "Nous ne faisons pas la promotion de ce genre de livre au ministère (de la culture)." Elle n'a pas su répondre à la question sur le livre des Sorcières, elle ne semblait pas le connaitre. Comme quoi les filles à papa apprennent très bien la misogynie, elles aussi.
C'est intéressant mais par contre pour l'étude historique c'est mauvais. L'histoire c'est une science pas un narratif. Elle projete un peu ce qu'elle veut sur le passé
3:20 "si vous regardez à l'intérieur de vous-même vous etes une sorcière" ce qui veut dire si vous ne vous sentez pas sorcière c'est que vous n'avez pas "regardé à l'intérieur de vous-même". Sophisme imbattable
J'en ai trouvé une la semaine dernière, je lui ai donné une petite bouteille d'eau , visiblement son macho l'avait abandonné avec ses galettes de quinoa sur le parking de l'autoroute des vacances .
Mona Chollet dit dans une interview: "on a du mal à concevoir un personnage positif de vieille femme sorcière qui serait bienfaisante et sage". J'ai envie de dire "ben non", puisqu'il existe au cinéma et dans la littérature nombre de contre-exemples. On peut commencer par la Saga des Harry Potter en films et livres où les personnages de sorcières âgées bienfaisantes sont nombreuses. On peut citer la toute aussi mondialement connue série de Terry Pratchett "Les annales du Disque Monde" avec les sorcières Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg. De plus, les sorcières sont le fruit de l'imagination du patriarcat clérical, et seulement leur produit, venant de leur cerveau, comme le souligne l'historienne médiéviste Colette Arnould dans son livre "Histoire de la sorcellerie". Aussi peut-on se demander si l'émancipation est possible et souhaitable dans les catégories créées par la domination ?
La conférence de gresham college sur la chasse au sorcière montre bien qu'historiquement c'est aussi aussi une chasse aux sorciers. Ça dépend des régions d'Europe. Dans certaines régions seuls les hommes pouvaient avoir accès aux puissances magiques, ce sont eux qu'on a brûlé. Dans d'autres régions ma magie était uniquement féminine. D'autres, c'était mixte. Les exemples historiques dans cette interview sont sans sources, et mélangent plusieurs époques. Pour parler bien du passé, il faut des historienne pas de polemiciennes
Entre plaintes et vide abyssale de la pensée. Entre réflexions d'enfant de 12ans et discours resucée. Désespérant quand tu te dis qu'elle est soit disant le haut du panier chez les féministes
Première partie de ce livre très intéressant puis suit un jet de crachat contre ces femmes qui ont osé enfanté....je ne comprends pas le délire....être féministe , c est aimer et défendre toutes les femmes et non " ça"
Je suis sidéré d'entendre des invités, abordant de multiple sujets, pour la plus part très compétents, incapable de s'exprimer sans des suites encombrante de euh euh eux, suivit souvent de eeeeee eeeeee, et je trouve cela dommage.
Alors deja ya 3 siècles et demi entre l inquisition (qui la base de la justice moderne,avec la presomption d innocence, le devoir de la preuve, le droit a un procès équitable) et la folie meurtrière des tribunaux laics malnommée chasse aux sorcières fait par des juges bourgeois protestants dans des tribunaux laics et qui ont brûlé au moins autant d hommes que de femmes.🤦 Mélanger les 2 c'est comme melanger Molière et Steven Spielberg 🤦 Qd une journaliste ne sait pas faire la différence entre les 2 periodes et qu elle récite la version feministe de la propagande antimedievale et anticlericale de la 3eme république, son livre ne vaut pas son poids en PQ. En 50 ans l inquisition en France a condamné 10 fois moins de criminels a morts, que Macron et Castex ont assassiné des vieilles personnes innocente en 2 mois avec le rivotril . Et bien plus souvent des hommes que des femmes. Ce livre est la plus grosse imposture en histoire depuis les balivernes de Jules Michelet.
Incroyable de se réclamer de la sorcellerie ! Elle peut frimer à la téloche... je ne lui conseille pas d'affronter la rue dans les quartiers populaires.
Il parait que Philippe Val l'a viré de Charlie Hebdo à l'époque où Charlie Hebdo était lisible -c'est-à-dire quand Philippe Val signait les éditos et veillait à la bonne tenue de la publication. Il a bien fait. D'un autre côté elle n'a pas complétement tort quant à l'analogie sorcière/féministe : Il suffit de traverser le cortège d'une manifestation pour croiser de beaux spécimens de sorcières que n'aurait pas renié Dario Argento à l'époque de "Suspiria"...ou le cortège d'une manifestation de catholiques intégristes ; ce qui revient au même ...
'Sorcière' définie à la Renaissance est un terme négatif, donc ce n'est pas une bonne idée de s'identifier ainsi. La féminisme doit plutôt s'inscrire dans le christianisme : atteindre un idéal et obtenir l'égalité entre les personnes.
Mouais, ... malgré le fait que l'ai déjà vu bien pire tout ca n'est que bouillie intellectuelle ne se raccrochant qu'au passé et ne parlant quasiment pas du présent Je résume (dans les pays "développés" (nous allons exclure les dictatures notamment religieuses)) les femmes peuvent se developper autant que les hommes, étant moi-même étudiant en physique théorique dans ma promo nous sommes environ 60% d'hommes et 40% de femmes (rapport qui peut s'inverser en changeant de domaine d'etude). Conclusion : aujourd'hui la femme n'a a priori aucune raison (a nouveau dans les pays "développés") de se dire opprimée ou quoi que ce soit du genre et honnêtement cette histoire de sorcière notamment le fait d'appuyer sur les "vieilles" femmes me fait penser que tout cela n'est qu'un symptôme de mal être et une manière d'exister Bref un fouilli sans interêt qui ne sert en aucun cas le seul combat sur ce sujet qui semble encore aujourd'hui juste : l'education et l'emancipation des femmes dans les pays moins développés ainsi que l'arrêt de stéréotypes du genre que les femmes sont plutôt développées sur le plan spirituel. Et l'usage du terme sorcière semble simplement faire allusion à une femme ... normale cad une femme n'ayant aucun besoin (ce qui ne veut pas dire qu'elle n'en a pas l'envie hein je parle ici simplement du besoin) de l'homme pour exister soit simplement les femmes ayant développés leur reflexion comme par exemple la plus grande partie de ma promo Dans ce cas dois-je appeler les hommes qui font cela sorcier ?
@@charlottep5057 je précise, n'étant pas une femme et ne croyant pas aux sorcières non je n'ai pas lu ce livre en revanche j'ai bien regardé la video jusqu'au bout pourriez vous alors m'explique ce que je n'ai pas compris (on peut se vouvoyer ca me semble plus approprié) la dedans ? Merci
Sorcières de Mona CHollet a rejoint "Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estès sur ma table de chevet. des livres qui font du bien à l'âme et qui donne la force nécessaire pour avancer tête haute...
on n'oublie pas non plus le bon vieux : "Femmes qui courent avec les loups" Clarissa Pinkola Estes un livre qui soigne ...
Cette femme est incroyable et son discours est si important !
Discours important ??? Une folle qui raconte une connerie gigantesque, c'est d'une connerie abjecte, c'est de l'obscurantisme féministe.
@@djezouy5765 pourquoi?
@@claragonzalez8192 Lisez les vrais historiens, pas les idéologues d'extrême gauche. eromakia.fr/index.php/homme-blanc-a-abattre-les-sorcieres-en-renfort/
C'est super d'entendre enfin des vérités ! Merci 🙏🙏
Tout mon respect aux sorcières libres indépendantes courageuses et pour aider le peuple avec leurs potions 👍 merci pour ce partage ❤
C'est moi ou l'animateur ne la laisse jamais terminer ses idées....! C'est lourd.
Oui, "maninterrupting" tout le temps ):
Franchement, le type il a une interview à mener et il est pas en train de faire du débit chronométré. Il ne la coupe pas systématiquement au milieu, plutôt il la relance. Je l'ai déjà entendu à la radio interviewée par une femme et c'était pareil. Si ça avait été chez Ruquier ou Ardisson, j'ose pas imaginer!
Sinon, il faut faire des vidéos sur TH-cam, avec un monologue que personne ne perturbe, ou un dialogue savemment construit, avec du montage pour maquiller le tout.
Avec certaines personnes les discussions doivent être crispées...
@@a.leticia4268 Salut ! Je ne cherche nullement à le défendre ou à dédramatiser le maninterrupting, mais il faut se rappeler qu'une interview c'est un cadre, et le travail d'un journaliste c'est de faire en sorte, entre autre, que ses invités ne débordent pas trop du cadre, question de durée et de rythme pour l'émission. Peut-être que s'il ne l'avait pas fait il n'aurait pas eu le temps de poser un large éventail de questions permettant de donner une vue globale de la pensée du livre.
tg
@@a.leticia4268 «Manterrupting» et pas «maninterrupting». Eh oui, du mansplaining pour vous conseiller de bien maîtriser la novlangue avant d'accuser les vilains z'hommes mdr
En ce qui a trait à la sorcellerie, il ne faudrait pas oublier l'ouvrage des plus excellent de Guy Bechtel intitulé LA SORCIÈRE EN OCCIDENT aux éditions AGORA. 932 pages des plus intéressantes sur le sujet.
incognito partout Il est définitivement indisponible 😪
d'ailleurs Mona Chollet le cite dans son ouvrage
Euh...Elle ne fait que le citer dans son introduction ahah
@@Tomtomlatomate Absolument, le reste de ses sources est par ailleurs un désastre total, une insulte à l'Histoire... Elle a écrit ce qu'elle souhaitait écrire en surfant sur la mode des sorcières.
il y a tout un rayon de bibliothèque sur les sorcières, et des podcasts aussi, plein. Suffit de googliser Livres sorcières, podcast sorcières.
Un livre magnifique.
Mona Chollet est incroyable.
@FFL Résistance Française Va apprendre à écrire Français avant de parler de résistance stp !
C'est donc le moment de faire mon coming out auprès de ma famille et de mes amis : je suis une sorcière !
Je suis une sorcière également
Je trouve qu'on manque de mots pour dessiner l'anatomie de ce que combattent les féministes. Je crois qu'à force de décrire le féminisme, il pert de sa vigueur. Je crois qu'il y a un travail de sémantique à rendre plus ubiquitaire pour la liberté des femmes.
Ecoutez les podcasts de victoire Tuaillon (Le Coeur sur la table, les Couilles sur la table). Vous y trouverez une dynamique très encourageante et beaucoup d'intelligence.
7:04 : à la question "pourquoi les femmes ont-elles (de tout temps) servi de bouc émissaire ?", même Mona Cholet peine à répondre, alors que ses analyses ont par ailleurs particulièrement affûtées et éclairées (j'adore tout ce qu'elle écrit, de "La Tyrannie de la réalité" à "Sorcières", en passant bien sûr par "Beauté fatale", et les articles de son blog). Effectivement, quand on est confronté à la longue litanie des faits historiques et sociologiques en matière de misogynie, litanie à peine soutenable parfois que ce soit par sa cruauté, son injustice, son imbécillité ou son invincibilité désespérante, on ne peut s'empêcher de demeurer comme frappé de stupeur : "Mais pourquoi tant de haine ?! Et ce, qui plus est, avec autant d'évidente stupidité crasse, de la part d'un sexe qui se croit pourtant mieux nanti, en matière de matière grise, que le sexe dit "faible" ?"...
Encore aujourd'hui, il suffit de confiner les hommes durant deux semaines avec les femmes pour observer un accroissement de plus de 30% de la violence conjugale... Il semble qu'il y ait encore du boulot en matière de respect et d'estime !!!
Or pour expliquer cette réalité sidérante, y aurait une hypothèse "psychologisante" que l'on entend rarement soulevée, tellement elle pourrait heurter (et il ne faut pas heurter ces petits chéris, c'est bien connus, eux-mêmes auraient-ils "heurté", pour ne pas dire tabassé, moralement et physiquement, les femmes durant des millénaires...). On observe en tout cas que cette misogynie culturelle, aveugle et irréductible présente de nombreux traits psychologiques en commun avec la perversion narcissique : le pervers narcissique, en effet, à ses propres yeux, n'a jamais tort, nourrit une haute opinion de lui-même, est aveugle à ses propres défauts, qu'il projette généralement sur les autres, prend plaisir à la cruauté gratuite et au rabaissement de l'autre, est un manipulateur expérimenté qui ne supporte pas de perdre le contrôle, et qui jouit des humiliations qu'il inflige aux plus faibles, qui sont souvent sous sa dépendance. Or ce profil de l'individu pervers narcissique se superpose de manière inquiétante à l'attitude que les hommes en général ont eue envers les femmes durant des millénaires (et ont encore trop souvent aujourd'hui). C'est un constat : on ne peut nier cette similitude.
Par contre, qu'est-ce qui pourrait expliquer que tout un sexe, dans son ensemble, et pas seulement des individus isolés, mâles ou femelles, aient pu se retrouver atteints par cette perversion psychologique, sinon par cette pathologie mentale ? Là, l'énigme ouvre sur un abîme béant de mystère... Un mystère effrayant en tout cas.
En un mot, qu'est-ce qui fait qu'il semble manquer parfois une telle case aux hommes, pour que leur psychologie les pousse à détruire toujours la nature comme les femmes, à profaner insidieusement, avec une telle joie malsaine, la beauté, la vie et l'innocence, à transformer la vie sur cette planète en cauchemar et en goulag pour tous les êtres vivants qui ne leur ressemblent pas, et à s'estimer être la mesure de toute chose et se croyant sortis de la cuisse de Jupiter, et ce, en dépit de toutes les preuves du contraire ? (Car comme on dit : on reconnaît un arbre à ses fruits). Sombre énigme...
Quant au fait que l'on reproche à certaines femmes de vouloir rester célibataires et sans enfants (ce qui fait l'objet de longs développements dans le livre de Mona Chollet), ce qui serait une atteinte portée, soit disant, à leur "nature profonde", il me brûle parfois de répondre que quand les hommes montreront l'exemple en respectant eux-mêmes la nature, alors je songerai moi-même à éprouver un peu plus de culpabilité à ne pas me conformer à la mienne... Est-ce la nature qui a voulu que les femmes soient flanqués d'un compagnon maltraitant et dénigrant, qui les exploite tout en détruisant tout ce qui leur procure de la joie dans l'existence ? Je ne crois pas... Donc charité bien ordonnée commence effectivement par soi-même (sans parler du vieil adage de la paille et de la poutre : quand les hommes se montreront un peu moins dénaturés, les femmes auront peut-être envie, alors, de les imiter...)
11:45 (PS) : Un personnage positif de vieille sorcière ? il y a notamment les deux "tantes", dans le film "Practical Magic", qui est l'un des meilleurs (et trop rares) films de sorcières que j'ai vu au cinéma... Voilà deux femmes âgées (authentiquement sorcières de leur état), hautes en couleur, en pleine possession de leurs moyens, drôles et fantasques à souhait, et d'une lucidité à toute épreuve. Ce sont deux modèles de femmes, en tout cas, qui ont réussi à ne pas exister à travers les hommes. Car je crois que c'est ça le perpétuel problème de la femme, qu'elle a à régler : ce sentiment qu'elle n'existe qu'à travers le regard et les desiderata des hommes. C'est quelque chose de profondément inscrit dans notre inconscient de femme : la source de l'aliénation féminine elle est là. Il faut apprendre à exister sous un autre regard que celui des hommes, et à puiser sa vitalité ailleurs que dans leur approbation. C'est cela, être sorcière...
Juste incroyable votre commentaire. Vous avez réussie je pense à expliquer mes ressentis d’être une femme( pas seulement les miens bien sûr!) bravo !
Un livre qui est très bien qui parle de l histoire de la femme, du matriarcat, du patriarcat est la Femme Solaire de Paule Salomon...
@@chrysalide2371 Merci ! 😊
Ce commentaire est très intéressant merciii bcp
C'est très intéressant de chercher l'origine du mal. J'y vois une volonté de contrôler la sexualité féminine, en premier lieu, pour contrôler la filiation (et tous les problèmes d'héritage). Mais aussi, une culpabilisation de la sexualité non reproductive, dont la femme serait la vilaine tentatrice. Dès lors, il faut que la femme dépende d'un homme, qu'elle en soit la propriété. Dès lors, la soumission engendrera la violence du plus fort envers la plus faible, qui est presque inévitable tout simplement parce que c'est facile. Alors, on développera des systèmes de croyances pour justifier ces actes, et une inégalité de valeur entre les genres. C'est comme pour l'esclavage et la colonisation, on a eu besoin de dévaloriser et de ridiculiser les populations concernées pour calmer notre dissonnance cognitive, au point de croire sincèrement que nous, occidentaux, accomplissions une oeuvre civilisatrice et charitable.
J'ajouterais que les nécessités liées aux guerres ont créé le mythe de la virilité, qui aujourd'hui encore interdit aux hommes de pleurer.
C'est dommage, j'ai pas saisi à quoi elle fait référence par "pouvoir supplémentaire". De toute façon, je vais le lire ce livre...Mais je m'attendais à ce qu'elle parle de choses très concrètes, des capacités, qualités, compétences des femmes. Sans vouloir faire d'angélisme ou de généralités abusives, on va pas se mentir, elles ont quand même le plus souvent des qualités humaines, relationnelles et empathiques bien meilleures que les hommes. On les trouve dans les métiers du "care", elles favorisent le lien et la communication dans un groupe ou en famille, elles s'occupent des enfants, des malades et des mourants, etc. Elles sont plus proches des réalités tangibles de la vie et de la mort. J'aimerais lire un livre qui parle de ça. Dans mon idéal, une femme libre n'est pas un homme avec des seins. Pour être respectées, au lieu de chercher à faire comme les hommes, soyons fières d'être des femmes. Nous pouvons faire carrière ou pas, être intellectuelles ou pas, être cheffes de file ou marcher derrière, être mères ou pas, épouses ou pas, coquettes ou pas, mais nous ne sommes pas des hommes. nous ne devons pas nous évaluer avec leurs standards de réussite, souvent liés à un statut professionnel et économique. Beaucoup de femmes, du fait de leur indispensable rôle social de mères, d'aidantes familiales, se retrouvent dans la misère. La plupart des métiers fortement féminisés sont les plus mal payés, et c'est souvent encore du "care" dont on parle. Nous sommes tellement indispensables socialement qu'on ne songe même pas à nous payer. Et c'est peut-être là qu'il y a un gros combat à mener.
Son truc c'est de rester superficielle, d'utiliser des termes vides qui donnent l'impression de dire qqch.
@@francoiseferri5922 Oui, ça sonne creux. C'est dommage. :/
Je suis complètement d'accord avec votre commentaire (je suis un homme pour le coup mais j'espère travailler dans le domaine de la santé) j'aimerais qu'on prenne plus en considération le fait que les femmes soient différentes des hommes (sans être supérieures ou inférieures, juste différentes) et ont des compétences différentes qui leur donnent plus d'affinité avec certains domaines.
Cependant je trouve que beaucoup de métiers dans lequels les femmes sont majoritaires sont sous évalués et moins bien rémunérés alors qu'ils sont très importants pour la société en générale. (Je pense par exemple aux maîtresses dans les écoles)
J'aimerais que plus de gens voient celà, malheureusement, je suis désolé de ne pouvoir donner de la visibilité à votre commentaire qu'en mettant un j'aime et une réponse cependant (passez tout de même une bonne journée si vous voyez celà)
@@ziron5385 Merci beaucoup. :)
@@francoiseferri5922 Vous n'avez pas remarqué que le temps est compté dans une interview ? L'objectif est d'amener au livre, où l'on est invité à trouver le contenu. Vous n'aviez pas compris cela ?
Merci
C’est là qu’on voit les erreurs qu’entraînent la non-contextualisation. Si vous lisez une époque passée avec les yeux du présent, vous enchaînerez les contresens. Parler de « chasse aux sorcières » ainsi, en faire des symboles du féminisme, c’est passer à côté d’enjeux nombreux, plus profonds encore et plus terribles.
Il suffit de lire le « marteau des sorcières », traité utilisé pour mener à bien cette chasse, pour le comprendre. C’est une véritable campagne pour terroriser toute la population, TOUTE la population, pas spécialement les femmes.
Et pourquoi vise-t-on les femmes seules (souvent veuves), âgées et en marge? Parce qu’elles sont femmes (donc inférieures) mais surtout seules, âgées et en marge donc plus faciles à condamner (puisqu’il n’y a pas de famille en soutien). Souvent « guérisseuse », alliant vrai remède et magie (comme les rebouteux), elles sont une cible FACILE.
Mais le système de dénonciation mis en place ensuite pouvait condamner des familles entières (hommes et enfants compris). Voir cela à travers le prisme du féminisme est totalement anachronique et réducteur.
Peut-être n'avez-vous pas lu le livre de Mona Chollet. Dans son livre (et non dans cette interview trop courte) l'auteure contextualise bien cette "chasse" avec comme références des passages du fameux _Malleus Maleficarum_ et le livre de Bechtel (soit LA référence incontournable lorsque l'on veut penser cet épisode historique majeur, si l'on veut être plus nuancé on pourrait parler d'une des références incontournables sur le sujet).
La lecture de ce livre offre l'éclairage du genre et du féminisme (au sens large) sur ces "chasses aux sorcières". Ce n'est pas le premier livre à l'avoir fait rassurez-vous (des historiennes l'ont fait avant Mona Chollet) et non plus le dernier, tellement le sujet est vaste et demande encore à être analysé.
Ce livre n'étant pas un livre d'histoire seule l'introduction parle _stricto sensu_ des épisodes de "chasses aux sorcières". L'intérêt du livre n'est évidemment pas là, mais bien sur le reste du livre à savoir une réflexion sociologique, politique de la place et du rôle que l'on assigne aux femmes dans la société. Le thème de la sorcière permet de tisser un fil rouge tout au long du livre, ce qui accentue le plaisir à la lecture.
@@simonlecomte6503 Le malleus maleficarum a été mis à l'index par l'Eglise catholique. Il n'a jamais eu le statut de livre de référence. En revanche, il excite beaucoup de fantasmes.
@@FREEMAN.... la "référence" dans mon commentaire était le livre de Bechtel...
@@simonlecomte6503 Sapristi! J'ai donc été abusé et un mirage m'a fait lire dans ton post une mention claire au fameux Malleus maleficarum.
Ce serait bien de donner la référence de ce que vous dites : la condamnation de familles entières. A quelles occasions ? Dans quels pays ou cultures ? Quelle époque ? Quel livre en parle, quel chapitre, voire page. La condamnation à mort d'une communauté entière autour d'un criminel a par exemple existé en Chine, mais cela n'avait rien à voir avec les femmes. Ce fait perdure d'ailleurs sous la forme "simplifiée" de la fameuse balle envoyée aux parents d'un condamné à mort, avec la facture : acte inhumain du point de vue de notre culture (ils y sont pour quoi ces pauvres parents ?) acte sensé du point de vue chinois, qui veut rappeler que l'individu seul ne vaut pas, c'est tout le village qui est responsable de l'éducation d'un enfant. C'est donc tout le village qu'il faut responsabiliser face aux écarts d'un des leurs. Donc si en Europe des familles entières ont été condamnées du fait d'un délit ou d'un crime féminin (point de vue de l'époque), il faut savoir ce qu'était ce délit d'une part, ou ce crime, et pourquoi les familles étaient embarquées dans la condamnation. Il est tout à fait possible que cela relève parfaitement du féminisme : faire condamner une famille parce que la demoiselle refuse de se marier, refuse de produire des enfants (auto-avorte) voire avorte les voisines du village... Les féministes sont tout à fait concernées.
Blanche Gardin a traité le sujet d'une manière intéressante dans sa série "une meilleure version de moi-même"
Vu au cinema en 2017 " I Am not a Witch ". Je recommande. Par une Jeune Realisatrice Afro
J'ai beaucoup aimé ce livre!!!
Le livre qui aurait du etre ecrit depuis tres longtemps! Elle a tout dit ou presque. Un grand Merci (l'interview n'est pas tres utile, le presentateur embrouille plus qu'il ne donne l envie a l auteure de raconter...).
Le livre a été écrit depuis longtemps : Chollet se base entre autres sur le livre de Silvia Federici, "Caliban et la sorcière: Femmes, corps et accumulation primitive" (1998).
@@LordSohappyicoulddie en effet mais cela fait a peu pres 2000 ans que la femme est plus ou moins diabolisee, surtout une fois vieille, alors pourquoi pas cette luidite avant, disons en 1800?
Pipeau gauchiste de vieille fille névrosée.
Une femme extraordinaire que Mona Chollet !!! Si vous cherchez une belle représentation féministe de la sorcière il y a Miss Price dans l’Apprentie Sorcière :)
une femme ordinaire qui fait un travail intensif et necessaire de deconstruction. il faut arreter les termes excessifs "extraordinaire" qui ont tendance a hierarchiser les femmes entre elles
@@simianec4507 je ne le vois pas comme ça... J'aime ce mot, c'est un compliment et je n'arrêterai pas de l'utiliser sous prétexte stigmatisation fantasmée. Oui Mona Chollet sort de l'ordinaire parce qu'elle a fait ce travail et nous le livre. Et il y a des femmes extraordinaire du quotidien, qui ont des qualités qu'on ne rencontre pas partout. Oui ça hiérarchise les être humains et c'est normal, certains sont meilleurs que d'autres c'est comme ça.
J’adore Mona Chollet je recommande chaudement Beauté fatale paru en 2012, essai passionnant sur les nouveaux visages de l’aliénation féminines et les injonctions à la beauté
Roseline Bachelot le 16 oct. 2022 aux Grosses têtes (RTL), d'un air très pincé "Nous ne faisons pas la promotion de ce genre de livre au ministère (de la culture)." Elle n'a pas su répondre à la question sur le livre des Sorcières, elle ne semblait pas le connaitre. Comme quoi les filles à papa apprennent très bien la misogynie, elles aussi.
C'est pas de la misogynie.
Mona Chollet n'a pas grand chose à raconter, on dirait vraiment une ado pas très cultivée et apeurée qui découvre la vie.
j'adore Mona Chollet
C'est intéressant mais par contre pour l'étude historique c'est mauvais. L'histoire c'est une science pas un narratif. Elle projete un peu ce qu'elle veut sur le passé
@@turnipsociety706okay mais je ne suis pas historienne
exceptionnel livre. ça en dit tellement long sur notre société...
Libre ✨
Qu'est-ce que vous voyez quand vous regardez à l'intérieur de vous -mêmes : moi.
merci
3:20 "si vous regardez à l'intérieur de vous-même vous etes une sorcière" ce qui veut dire si vous ne vous sentez pas sorcière c'est que vous n'avez pas "regardé à l'intérieur de vous-même". Sophisme imbattable
"américan horror story " la saison avec les sorcières est excellente
J'en ai trouvé une la semaine dernière, je lui ai donné une petite bouteille d'eau , visiblement son macho l'avait abandonné avec ses galettes de quinoa sur le parking de l'autoroute des vacances .
Mona Chollet dit dans une interview: "on a du mal à concevoir un personnage positif de vieille femme sorcière qui serait bienfaisante et sage". J'ai envie de dire "ben non", puisqu'il existe au cinéma et dans la littérature nombre de contre-exemples. On peut commencer par la Saga des Harry Potter en films et livres où les personnages de sorcières âgées bienfaisantes sont nombreuses. On peut citer la toute aussi mondialement connue série de Terry Pratchett "Les annales du Disque Monde" avec les sorcières Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg.
De plus, les sorcières sont le fruit de l'imagination du patriarcat clérical, et seulement leur produit, venant de leur cerveau, comme le souligne l'historienne médiéviste Colette Arnould dans son livre "Histoire de la sorcellerie". Aussi peut-on se demander si l'émancipation est possible et souhaitable dans les catégories créées par la domination ?
La conférence de gresham college sur la chasse au sorcière montre bien qu'historiquement c'est aussi aussi une chasse aux sorciers. Ça dépend des régions d'Europe. Dans certaines régions seuls les hommes pouvaient avoir accès aux puissances magiques, ce sont eux qu'on a brûlé. Dans d'autres régions ma magie était uniquement féminine. D'autres, c'était mixte. Les exemples historiques dans cette interview sont sans sources, et mélangent plusieurs époques. Pour parler bien du passé, il faut des historienne pas de polemiciennes
Entre plaintes et vide abyssale de la pensée. Entre réflexions d'enfant de 12ans et discours resucée. Désespérant quand tu te dis qu'elle est soit disant le haut du panier chez les féministes
C'est une émission de télé.
Pas le lieu pour les idées que seuls les livres permettent d'exprimer.
Ça chiale. C'est pénible.
Première partie de ce livre très intéressant puis suit un jet de crachat contre ces femmes qui ont osé enfanté....je ne comprends pas le délire....être féministe , c est aimer et défendre toutes les femmes et non " ça"
Elle ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes.
Dans quel monde vit-elle ?
qu'est-ce que c'est que cette bouillie "intellectuelle" ?
Je suis sidéré d'entendre des invités, abordant de multiple sujets, pour la plus part très compétents, incapable de s'exprimer sans des suites encombrante de euh euh eux, suivit souvent de eeeeee eeeeee, et je trouve cela dommage.
c'est l'émotion c'est tout ;-)
Certaines personnes sont timides et mal à l'aise en public. Moi je suis sidéré par aussi peu d'empathie et de bienveillance
Je voulais faire mon mémoire à la sorbonne sur ce thème j'ai arrêté
Bonjour Lisa ! Et peut on savoir pourquoi vous n’avez pas poursuivi votre idée de mémoire sur ce sujet ?
C'est le roquefort qui dit au camenbert, tu pues de la gueule ^^
Horrible hyper-progressisme 🤮
Une envie de relire Michelet...
Pourquoi ? ;)
@@Zephirah Pour relire son excellent essai sur la Sorcière !
@@Neuroneos Jamais lu. Je vais voir ça, merci.
il a envie de relire un éminent faussaire de l'histore
Michelet n'est pas une référence!
"Puissance INVAINCUE des femmes"
Invaincue ? Invaincue ???
On reparle de l'inquisition et des buchers ? mdr
Alors deja ya 3 siècles et demi entre l inquisition (qui la base de la justice moderne,avec la presomption d innocence, le devoir de la preuve, le droit a un procès équitable) et la folie meurtrière des tribunaux laics malnommée chasse aux sorcières fait par des juges bourgeois protestants dans des tribunaux laics et qui ont brûlé au moins autant d hommes que de femmes.🤦
Mélanger les 2 c'est comme melanger Molière et Steven Spielberg 🤦
Qd une journaliste ne sait pas faire la différence entre les 2 periodes et qu elle récite la version feministe de la propagande antimedievale et anticlericale de la 3eme république, son livre ne vaut pas son poids en PQ.
En 50 ans l inquisition en France a condamné 10 fois moins de criminels a morts, que Macron et Castex ont assassiné des vieilles personnes innocente en 2 mois avec le rivotril . Et bien plus souvent des hommes que des femmes.
Ce livre est la plus grosse imposture en histoire depuis les balivernes de Jules Michelet.
@@emmanuelparrot8589 Je mélange pas du tout les deux, je donne deux exemples pour vérifier que la puissance des sorcières était "invaincue" ou pas :)
@@ElkaBaliero la critique visait le livre de Mona Chollet et pas ton commentaire.
@@emmanuelparrot8589 je croyais que tu parlais des deux
La BHL des féministes...
Incroyable de se réclamer de la sorcellerie !
Elle peut frimer à la téloche... je ne lui conseille pas d'affronter la rue dans les quartiers populaires.
Quel est le rapport ? Je crois que tu n’as rien compris à l’analogie. Peut-être qu’il faudrait lire le livre 😂
La rue dans les quartiers populaires ? Quelle partie de la rue? Le trottoir? La chaussée ? Les places de parking? De quoi parlez vous?
@@turnipsociety706 Tu frimerais moins dans les quartiers.
Grmlins2. Ça . DracuLola
Il parait que Philippe Val l'a viré de Charlie Hebdo à l'époque où Charlie Hebdo était lisible -c'est-à-dire quand Philippe Val signait les éditos et veillait à la bonne tenue de la publication. Il a bien fait. D'un autre côté elle n'a pas complétement tort quant à l'analogie sorcière/féministe : Il suffit de traverser le cortège d'une manifestation pour croiser de beaux spécimens de sorcières que n'aurait pas renié Dario Argento à l'époque de "Suspiria"...ou le cortège d'une manifestation de catholiques intégristes ; ce qui revient au même ...
Aleistermax Omeg MVP
'Sorcière' définie à la Renaissance est un terme négatif, donc ce n'est pas une bonne idée de s'identifier ainsi.
La féminisme doit plutôt s'inscrire dans le christianisme : atteindre un idéal et obtenir l'égalité entre les personnes.
Alex A. Le féminisme doit s’inscrire dans le christianisme ? Cela risque d’être compliqué...
@@lou-6157le christianisme originelle est complètement asexuel
ce prsentateur est si maniéré, on se croirait dans une phase des inconnus
Mouais, ... malgré le fait que l'ai déjà vu bien pire tout ca n'est que bouillie intellectuelle ne se raccrochant qu'au passé et ne parlant quasiment pas du présent
Je résume (dans les pays "développés" (nous allons exclure les dictatures notamment religieuses)) les femmes peuvent se developper autant que les hommes, étant moi-même étudiant en physique théorique dans ma promo nous sommes environ 60% d'hommes et 40% de femmes (rapport qui peut s'inverser en changeant de domaine d'etude).
Conclusion : aujourd'hui la femme n'a a priori aucune raison (a nouveau dans les pays "développés") de se dire opprimée ou quoi que ce soit du genre et honnêtement cette histoire de sorcière notamment le fait d'appuyer sur les "vieilles" femmes me fait penser que tout cela n'est qu'un symptôme de mal être et une manière d'exister
Bref un fouilli sans interêt qui ne sert en aucun cas le seul combat sur ce sujet qui semble encore aujourd'hui juste : l'education et l'emancipation des femmes dans les pays moins développés ainsi que l'arrêt de stéréotypes du genre que les femmes sont plutôt développées sur le plan spirituel.
Et l'usage du terme sorcière semble simplement faire allusion à une femme ... normale cad une femme n'ayant aucun besoin (ce qui ne veut pas dire qu'elle n'en a pas l'envie hein je parle ici simplement du besoin) de l'homme pour exister soit simplement les femmes ayant développés leur reflexion comme par exemple la plus grande partie de ma promo
Dans ce cas dois-je appeler les hommes qui font cela sorcier ?
Malheureusement tu n'as rien compris et visiblement pas lu le livre dont ils parlent.
@@charlottep5057
je précise, n'étant pas une femme et ne croyant pas aux sorcières non je n'ai pas lu ce livre en revanche j'ai bien regardé la video jusqu'au bout
pourriez vous alors m'explique ce que je n'ai pas compris (on peut se vouvoyer ca me semble plus approprié) la dedans ?
Merci
Ça ne parle pas du passé. Ils ne s'appuient sur aucune étude historique sérieuse