William Shakespeare (3/4) : Le cercle de l'interprétation

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  • เผยแพร่เมื่อ 13 ก.พ. 2018
  • La Compagnie des auteurs
    Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Laurence Millet.
    Émission diffusée sur France Culture le 31.01.2018.
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    Intervenants :
    - Georges Banu : professeur à Paris III, essayiste et critique spécialiste du théâtre.
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    L'exercice de la mise en scène des pièces de Shakespeare, dont l'ombre plane sur l'ensemble du théâtre moderne, est périlleux mais souvent, incontournable pour un metteur en scène. Homme de théâtre, Georges Banu partage ses souvenirs de mises en scène et sa pensée de la postérité de Shakespeare.
    Georges Banu est un universitaire, essayiste, et critique de théâtre français. Spectacteur particulièrement éclairé, il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la scène contemporaine. Sur Shakespeare, qu'il apprécie tout particulièrement, il a publié une anthologie commentée intitulée 'Shakespeare, Le monde est une scène. Métaphores et pratiques du théâtre' (Gallimard, 2009). Pour Georges Banu, l'origine du théâtre moderne est à chercher dans l’œuvre du dramaturge anglais. En cela, il est d'accord avec Peter Brook. Il a signé la préface à l'essai de ce dernier intitulé 'Avec Shakespeare', publié en 2015 chez Actes Sud.
    BIBLIOGRAPHIE :
    - Georges Banu, 'Shakespeare, Le monde est une scène : métaphores et pratiques du théâtre', Gallimard Pratique du Théâtre, 2009.
    - Peter Brook et Georges Banu, 'Avec Shakespeare', Actes Sud, 2015.
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    A 15h30, la chronique d'Alexis Brocas, du Nouveau Magazine littéraire.
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    En fin d'émission, la poésie avec Jacques Bonnaffé.
    Sourire ou pleurer - Jean Portante - La tristesse Cosmique (3/4) : L’un ou l’autre Portante.
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    Cette semaine consacrée au dramaturge britannique est réalisée en lien avec le festival de théâtre Shake'nice, qui a lieu du 24 janvier au 11 février, duquel France Culture est partenaire.
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    - Musique générique :
    Ouverture : "Panama" de The Avener (Capitol)
    Fin : "Dwaal", de Holy Stays (Something in Construction)
    - Musique chronique : "Self portrait" de Chilly Gonzales (Gentle threat).
  • แนวปฏิบัติและการใช้ชีวิต

ความคิดเห็น • 7

  • @marildamartinsfayad
    @marildamartinsfayad 6 ปีที่แล้ว +1

    Ce sont des videos que j'adore...merci...

  • @Lahouari780
    @Lahouari780 10 หลายเดือนก่อน

    14:20
    "En naissant, nous pleurons de paraître sur ce grand théâtre de fou" - Le Roi Lear
    "La vie n'est qu'une ombre en marche, un pauvre acteur qui se pavane et se démène son heure durant sur la scène et puis qu'on entend plus" - Macbeth
    La vie est conçu comme un spectacle nous mettant en valeur et qui ensuite s'évanouit et qu'il faut accepter - c'est une vision où on arrive pas à dissocier la projection, du réel.

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 10 หลายเดือนก่อน

      18:30 Aujourd'hui le rapport de la réalité à la théâtralité est moins fort que ce qu'il était à l'époque.
      Il y'a eu le declin de la métaphore de la grande vision du monde comme théâtre avec les Lumières; cependant aujourd'hui, à cette métaphore répond l'intuition de Guy Debord qu'est la société de spectacle.
      - Le spectacle a remplacé le théâtre et dans ce sens là se reconnaissent dans ce spectacle mais d'autres participent presque inconsciemment et sont happés inconsciemment vers le spectacle.

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 10 หลายเดือนก่อน

      26:30 Peter Brook, dans ses mises en scènes de Shakespeare, a toujours su alterner de manière très claire le registre tragique et le registre comique. Il n'a jamais occulté le registre comique car il a besoin de cet équilibre - comme une sorte de montagne russe, Shakespeare nous entraîne vers le haut et vers le bas.
      Les métaphores Shakespeariennes, sont des métaphores qui associent les mouvements ascensionnels avec la chute vertigineuse.
      - Le grand metteur en scène de Shakespeare dois avoir cet engagement dans la fracture des êtres, entre le plus haut et le plus bas.

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 10 หลายเดือนก่อน

      36:43 à l'intérieur d'une phrase de Shakespeare il y'a parfois trois mots qui prennent leur effet parce qu'ils sont tellement utilisé dans le quotidien que ce sont des mots presque banal - et dont la banalité est transformé par mot voisin qui est un mot extraordinairement poetique. Si toute la phrase devient poétique, c'est la trahison de ce style mélange qui est le style élisabethain, et si tout retombe au niveau banal c'est une autre trahison. Le vrai style est cette série de rupture inattendue qui exige à son tour un style de jeu qui est un style anti-style, c'est-à-dire que l'acteur doit passer continuellement dans une série de mouvements intérieurs qui sont comme le changement de vitesse d'une voiture : ce passage continuel de vitesses différentes - La vitesse symbolise le niveau quotidien ausuel il faut toujours revenir pour que l'action soit vraisemblable et les autres vitesses qui sont des mots et phrases de plus en plus éloignées du quotidien pour attraper ces autres dimensions qui font partie de l'ensemble élisabethain.

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 10 หลายเดือนก่อน

      48:20 Bonnefoy a toujours senti Hmalet comme une œuvre écrite à la diable et donc par conséquent plus proche des comédiens qui allaient la jouer. Il a toujours eu le sentiment qu'Hamlet, une œuvre écrite en 3 ou 4 jours, la preuve en est que Hamlet se reprend sans cesse, il cherche ses mots, c'est Shakespeare qui cherche ses mots sur la page qu'il utilise : ce sont les ratures et il a intégré avec genie ces ratures sur son rapport avec lui-même dans les hésitations d'Hamlet.

  • @wilke238
    @wilke238 7 หลายเดือนก่อน +1

    Pitié !!!!!!!!!!!!!!!! Arrêtez avec ces musiques de fond !!!!!!!! Elles dérangent énormément l'écoute !!!