Pour un football ouvert, pour un football humain
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- เผยแพร่เมื่อ 20 เม.ย. 2021
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AUCUNE VIDÉO DE LA CHAÎNE EST MONÉTISÉE
CETTE CHAÎNE N'A PAS VOCATION A ETRE LUCRATIVE
TRIBUNE : Pour un football ouvert, pour un football humain
La Super League n'est peut-être resté à l'état de fœtus mais n'oublions pas le signal envoyé par les 12, n'oublions pas les valeurs du sport.
La Tribune :
"Une alerte.
Le 18 avril 2021, le 12ème homme a changé de nom, de supporter à billet vert.
12 clubs fondateurs ont annoncé la création de la Super Ligue de football calée sur le modèle économique du sport US. Une ligue fermée et élitiste aux allures de reflet des maux de notre société.
Rongée par l’économie de l’attention, l’oligopole des géants du numériques et la déshumanisation, les 12 ont su extirper avec brio certaines innovations qui cristallisent les dérives humaines.
L’emblématique président du Real Madrid devenu porte-parole des 12 prône une évolution du football pour s’adapter à son temps, selon ses mots, celui des jeunes qui jouent aux jeux vidéo qui trouvent les matchs trop longs, celui des clubs ruinés, celui de la Super Ligue. Tendons-nous vers des matchs divisés en 15 périodes de 6 minutes entrecoupés de 10 minutes de publicité ? Tendons-nous vers des compétitions entre VIP ? Tendons-nous vers la fin des valeurs du football ? Surement, en tout cas de ses valeurs, celles qui font briller les yeux de tous les supporters.
Menace qui plane sur le football européen depuis la fin des années 1990, le projet de Super Ligue porté par 14 grands clubs en 1998, était brandi jusqu’ici pour négocier les contreparties avantageuses avec l’UEFA. 12 prédateurs continuent donc de tisser leur toile depuis plus de 30 ans pour assassiner les préceptes fondateurs du sport populaire par excellence, ascenseur social et vecteur de mythes fondateurs.
Avec la Super Ligue, plus de place pour la méritocratie. Une ligue fermée et élitiste où les billets sont inaccessibles pour les clubs qui ne sont pas également des marques, pour les clubs qui jouent selon les règles. Le Milan AC qui ne s’est pas qualifié pour la Ligue des champions depuis 2014 et Arsenal depuis 2017 seront de la partie, pas l’Ajax ou Leipzig qui ont atteint les demies-finales en 2019 et 2020. Géants autoproclamés pleutres face à la concurrence.
Avec la Super Ligue, plus de place pour l’identité de jeu. Les championnats nationaux délaissés, le sel des spécificités du Calcio et de sa défense de fer ou de la Premier League au jeu rugueux et direct laisseront place à une même entité. L’identité de jeu sera dictée par l’audience.
Avec la Super Ligue, plus de place pour les mythes. Le sportif, incarnation de l’abnégation et de la performance est surement l’acteur le plus à même de jouer au héros mythique. Le stade est souvent le théâtre des plus grandes épopées modernes. Leicester en Premier League en 2016 et l’Ajax en Ligue des champions en 2019 sont les David qui ont su braver la horde de Goliath financiers qui se dressaient devant eux. Sans les 12 pas de lustre pour ces histoires.
Avec la Super Ligue, plus de place pour l’extraordinaire. Le sel des compétitions européennes réside dans l’inattendu, l’inhabituel, lié aux rencontres entre mastodontes nationaux. Fini les expériences de pensées qui alimentent les débats autour de la suprématie potentiel des leaders de championnats nationaux. Réal Madrid-Liverpool deviendra commun, l’engouement incertain.
Avec la Super Ligue, plus de place pour l’ascension sociale. Graine de la motivation de certains jeunes, le sport et en particulier le foot par sa simplicité, entrouvre la porte de l’ascenseur social par le travail et l’entrainement. La performance grâce au travail ne suffit plus, les VIP l’ont exclu. De force.
D’étoile au bout de la nuit, le football se transforme en éclipse.
La crise sanitaire nous a isolé, les crises identitaires ont poussé le populisme et les monopoles sont légions. Alors que les crises auraient dû nous convaincre de nous recentrer sur l’humain, elles ont convaincu les 12 de s’engouffrer dans la brèche du séparatisme des maux qui gangrènent notre société, creusant la tombe des valeurs sportives.
Rentrées dans une crise à leur tour, les instances du football mondial activent un à un les leviers qu’elles ont à disposition pour faire plier le camp adverse. Les joueurs, les hommes, les supporters deviennent monnaie d’échange, l’argent valeur cardinale."
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Top comme d’hab !
Super vidéo ! Gg à toi, continue !
Merci à toi 🙏🏻
C’est un vrai danger c’est si triste! Heureusement que des chaînes comme la tienne mettent ce sujet sur le devant de la scène!
Il faut garder un sens critique !
T’façon le foot c’est véreux depuis longtemps !
Dans ce cas c’est déroutant