🔊 Download high-fidelity classical music: classicalmusicreference.com/ Dmitri Dmitriyevich Shostakovich / Дмитрий Дмитриевич Шостакович (1906-1975) - THE 15 SYMPHONIES / NEW MASTERING. *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-09:42) Symphony n°1 In F, Op. 10 Allegretto (00:00) Allegro, Meno Mosso (08:52) Lento, Largo (13:35) Allegro Molto (22:39) - Symphony n°2 in B Major, Op 14 « October » (32:14) Choirs of the Russian Republic / Chorus master : Alexander Yourlov Symphony n°3 in E flat major, Op. 20 The First of May (48:59) Choirs of the Russian Republic / Chorus master : Alexander Yourlov - Symphony n°4 In C Minor, Op. 43 Listen to our latest mastering update: bit.ly/3xMU97c 1. Allegretto, Poco (1:15:20) 2. Moderato Con Moto (1:40:55) 3. Largo, Allegro (1:49:16) - Symphony n°5 in D. Minor, Op. 47 Moderato. Allegro non troppo. Moderato (2:15:14) Allegretto (2:28:56) Largo (2:34:14) Allegro non troppo (2:46:24) - Symphony n°6 in B Largo (2:57:20) Allegro (3:10:49) Presto (3:17:01) - Symphony n°7 In C, Op. 60 « Leningrad » Allegretto (3:24:03) Moderato - Poco Allegretto (3:50:32) Adagio (4:01:08) Allegro Non Troppo (4:17:50) - Symphony n°8 In C Minor, Op. 65 Listen to our latest mastering update: bit.ly/3Nk4Zah Adagio (4:35:17) Allegretto (4:59:18) Allegro Non Troppo (5:05:05) Largo (5:11:09) Allegretto (5:19:37) - Symphony n°9 in E. Flat Major, Op. 7 Allegro (5:31:52) Moderato - Adagio (5:36:52) Presto (5:43:38) Largo (5:46:22) Allegretto - Allegro (5:49:29) - Symphony n°10 in E.Minor, Op.93 Moderato (5:56:04) Allegro (6:17:30) Allegro - Largo (6:21:39) Andante - Allegro (6:33:45) - Symphony n°11 In G Minor, Op. 103 « Year 1905 » The Palace Square - Adagio (6:45:10) January 9th - Allegro (6:57:41) In Memoriam - Adagio (7:15:11) Tocsin - Allegro non troppo (8:25:42) - Symphony n°12 In D Minor, Op. 112 « The Year 1917 » Revolutionary Petrograd (7:39:07) Razliv (7:52:01) Aurora (8:02:41) The Dawn Of Humanity (8:06:22) - Symphony n°13 For Bass Solo, Bass Choir & Orchestra In B Flat Minor, Op. 113 « Babi Yar » Babi-Yar - Adagio (8:16:06) Humour - Allegretto (8:29:46) In The Store - Adagio (8:37:52) Fears - Largo (8:48:42) A Career - Allegretto (8:58:31) Bass : Arthur Eisen / Choirs of the Russian Republic / Chorus master : Alexander Yourlov - Symphony n°14 For Soprano, Bass, String Orchestra and Percussion, Op.135 De Profundis - Garcia Lorca (9:10:10) Malaguena - Garcia Lorca (9:15:03) Loreley (9:17:42) The Suicide - Apollinaire (9:26:26) On Watch! - Apollinaire (9:32:57) Madam! - Apollinaire (9:36:13) In the Santé - Apollinaire (9:38:14) The Zaporogian Cossacks' Reply the the Sultan of Constantinople - Apollinaire (9:47:01) O Delvig, Delvig! - Küchelbecker (9:48:54) Death of the Poet - Rilke (9:53:10) Conclusion - Rilke (9:57:47) Sopran : Evgenya Tselovalnik / Bass : Evgeny Nesterenko Ensemble of soloists from the Moscow Philharmonic Orchestra - Symphony n°15 in A. Major, Op. 141 attention: reversal of movement Allegretto (9:59:06) Adagio. Largo. Adagio. Largo (10:21:35) Allegretto (10:35:23) Adagio. Allegretto. Adagio. Allegretto (10:06:15) -- Moscow Philharmonic Orchestra Kirill KONDRASHIN Recorded in 1961-62, 1964-65, 1967, 1972-75 New mastering in 2017 by AB for CMRR Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr -- To discover the symphonic world of Shostakovich, We recommend: This military crescendo overpowering and absolutely crazy - Symph.7 "Leningrad" (3:29:40 ; 3:33:02 ; 3:34:20 ; 3:35:39 ; 3:36:15 ; 3:38:09…..) All the Symph.8 - Particularly the Allegro Non Troppo (5:05:05) All the Symph.5 - Particulary the Largo (2:34:14) and the Final (2:46:24) All the Symph.6,11,12 Symph.10 - Allegro - Largo (6:21:39) Symp.2 (37:25) - Chorus Work (42:20) Symph.3 - Chorus Work (1:11:09) Symph.4 (1:29:40) Symph.13 For Bass Solo, Bass Choir & Orchestra - A Career - Allegretto (8:58:31) - Lorsque la Russie impériale s'écroula en février 1917 et que la révolution s'y déploya, Dimitri Chostakovitch avait onze ans et devait bientôt entrer au conservatoire de Saint-Pétersbourg : la carrière du compositeurs devait, en fait, vraiment commencer quand le nouvel Etat soviétique s'imposa en force sur la scène internationale. - La révolution agit comme un cataclysme sur la Russie et, pour les artistes, elle se traduisit par l'extension considérable du rôle de l'État : dans les premières années, celui-ci eut une influence très bénéfique grâce au commissaire du peuple à l'Instruction, Anatoli Lounatcharsky, qui libéra les artistes soviétiques de la loi du marché. Ceux-ci firent alors preuve d'une grande originalité et de beaucoup de créativité et, dans les années 1920, l'art soviétique était parmi les plus novateurs et les plus radicaux du monde. - Cette liberté portait cependant en elle-même sa propre mort car tout radicalisme finit souvent par s'opposer aux autorités en place. Le nouveau régime soviétique s'affirma rapidement et fut naturellement en butte à de nombreuses attaques. Parallèlement, les dirigeants se rendirent compte que toutes ces expériences artistiques n'apportaient rien à la révolution et, après l'arrivée de Joseph Staline au pouvoir, ils commencèrent à adopter la ligne plus dure préconisée par les partisans de la proletkult - une "culture prolétarienne" rejetant toute forme d'art ne servant pas directement la cause révolutionnaire et le peuple. - Le terme de "réalisme socialiste" fut adopté au début des années 1930 afin de préciser la forme d'art que le gouvernement exigerait dorénavant des artistes soviétiques : ceux-ci devaient célébrer d'une façon simple et directe - et essentiellement traditionnelle - les réalisations de l'État et du peuple soviétiques. Tout au long de sa vie, Chostakovitch sentit peser sur lui la présence tantôt discrètement persuasive, tantôt plus impérative du comité central du parti communiste et de ses relais institutionnels. C'est cependant dans ce climat peu propice qu’il composa l'essentiel de l'œuvre prodigieuse qui est la sienne. - Dimitri Chostakovitch (1906-1975) peut être à juste titre considéré comme un véritable compositeur soviétique puisqu'il n'avait que onze ans lorsque la révolution éclata et qu'il a toujours défendu l'idéal socialiste et le "réalisme social" en matière d'arts. De son côté, l'État en fit l'un des principaux représentants de l'art soviétique à l'étranger. Cependant, loin d'être sans nuages, les relations entre l'État et le compositeur devaient être pour celui-ci source de nombreux tourments. - Chostakovitch est né le 25 septembre 1906 à Saint-Pétersbourg, un an seulement après l'échec des soulèvements de 1905. Son père, un ingénieur d'origine polonaise dénommé également Dimitri, avait vu le jour dans un camp d'exilés où son propre père avait été envoyé en raison de sa participation à l'assassinat du tsar Alexandre II en 1881. Bien que Dimitri Chostakovitch père n'eût sans doute pas lui-même été un révolutionnaire, le jeune compositeur fut très tôt familiarisé avec les problèmes politiques de son époque, ainsi qu'avec l'idée de révolution. - Le titre de sa première pièce, Le Soldat, qu'il composa en 1916 à l'âge de dix ans, est à cet égard très significatif. L'année suivante, celle où éclata la révolution, il composa la Marche funèbre en mémoire des victimes de la révolution. Lorsqu'il composa ces deux pièces, le jeune garçon n'apprenait en fait le piano que depuis un an à peine. Bien qu'il eût souvent l'occasion d'entendre de la musique d'amateurs chez des voisins et que sa mère ait été une musicienne et une pianiste accomplie, il ne manifesta pas le désir d'apprendre le piano avant l'âge de neuf ans. Lorsqu'il commença, sur les instances de sa mère, il y prit goût et démontra un talent remarquable. - En 1919, à treize ans donc, il entra au conservatoire. Bien que la guerre civile fit rage dans tout le pays, les cours se déroulaient presque normalement. Lénine, en effet, tenait les arts en grande considération et leur alloua une part relativement importante des maigres ressources du nouvel Etat. En février 1922, la mort brutale de Dimitri Chostakovitch père vint frapper durement la famille du compositeur, qui commençait alors sa troisième année d'études au conservatoire, et cette fois à temps plein. *(SUITE DU COMMENTAIRE : VOIR CI-DESSOUS)* - Shostakovich - The Piano Concertos Nos.1,2 (Piano: Dmitri Shostakovich - Ct.rc: André Cluytens): th-cam.com/video/9QJnPO4abHU/w-d-xo.html - Dmitri Shostakovich PLAYLIST (reference recordings) th-cam.com/video/7C3SJoJepyw/w-d-xo.html
*(SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSUS).* C'est au cours de ce triste hiver que le compositeur commença sa brillante Première Symphonie, il l'acheva dix-huit mois plus tard, alors qu'il n'avait encore que dix-neuf ans, et la présenta au concours du conservatoire : impressionné par sa puissance, le jury décida de la donner en concert. La première eut lieu à Léningrad le 12 mai 1926 : ce fut un véritable événement musical et le premier grand triomphe de Chostakovitch. - Les dirigeants de l'Union soviétique s'empressèrent alors de faire de Chostakovitch le porte-parole de l'art soviétique, comme l'indique un commentaire fait à l'époque à la radio de Moscou : "Le départ pour l'étranger de nos grands musiciens (Stravinski, Rachmaninov et Prokofiev) ne nous fait pas peur. Ils ont maintenant des successeurs." Pour le compositeur, cette responsabilité devait par la suite être lourde à porter. - La symphonie de Chostakovitch fut donnée à Moscou et dans les grandes villes d'Europe, et le nom du compositeur ne tarda pas à être connu dans le monde entier. Délivré de tout souci financier, il put alors composer avec ardeur : au cours des cinq années suivantes, il composa deux autres symphonies, deux ballets (l'Age d'or et l'Ecrou), un opéra (le Nez), et de nombreuses autres pièces. Ce fut une période relativement heureuse de la vie du compositeur, bien que la tension nerveuse due à ses fréquentes apparitions publiques l'ait amené à fumer beaucoup plus qu'il n'aurait fallu. En 1932, il épousa Nina Varsar, dont il eut une fille, Galina, en 1936, et un fils, Maxime, en 1938, qui devait devenir chef d'orchestre en même temps que l'un de ses meilleurs interprètes. - Alors qu'il travaillait à son grand opéra Lady Macbeth du district de Mtzensk, un écho purement russe du drame de Shakespeare, d'après une nouvelle de Leskov, s'élevèrent au sein du Parti les premières attaques contre le modernisme et les attitudes "bourgeoises". Cet opéra connut un grand succès entre 1934 et 1936, à la fois en Russie et à l'étranger, et consacra véritablement le compositeur. Au début de 1936, cependant, la Pravda fit paraître coup sur coup deux articles, véritables réquisitoires, intitulés "Galimatias musical" et "Une contrefaçon chorégraphique' qui stigmatisaient cet opéra et le ballet le Clair Ruisseau. - Venant de l’organe officiel du Parti, une telle condamnation avait immanquablement de graves conséquences. Bien que Lady Macbeth du district de Mtzensk fût une tragédie dont l'action se déroulait sous le régime des tsars, le problème semblait venir du fait que c'était une tragédie et non une œuvre édifiante, comme le ''réalisme socialiste" l'exigeait. Plusieurs autres œuvres de Chostakovitch furent à leur tour condamnées. A l'époque où les purges staliniennes commençaient à faire des ravages, de tels faits étaient inquiétants et Chostakovitch retira rapidement sa tragique Quatrième Symphonie, dont les répétitions étaient sur le point de commencer. La même année, il comparut cependant devant l'Union des compositeurs sovétiques pour répondre de ses "crimes". Les délibérations furent agitées, mais l'Union consentit à donner au compositeur une nouvelle chance. - Chostakovitch composa alors sa Cinquième Symphonie : cette œuvre héroïque, aux harmonies plus simples et à l'heureuse conclusion, remporta un immense succès et réhabilita le compositeur aux yeux du régime. Il lui donna ce sous-titre significatif : "Réponse d'un artiste soviétique à de justes critiques", qui laissa penser qu'il était revenu dans le droit chemin. Cependant, alors même qu'il écrivait cette œuvre spectaculaire, il commença à travailler sur une remarquable série de quatuors. - Lorsqu'Hitler envahit la Russie en 1941, Chostakovitch se trouvait à Léningrad et, comme beaucoup d'autres, défendait avec passion son pays contre les nazis. Bien qu'on ait refusé de l'incorporer, il fut autorisé à rester à Léningrad pendant le siège de la ville. Une Septième Symphonie, dite "Leningrad' remportera un grand succès et devint, avant même qu'elle fût achevée, le symbole de la résistance russe. Le triomphe de Chostakovitch allait être de courte durée, peut-être parce qu'il célébra la fin de la guerre par une petite symphonie (la Neuvième) joyeuse et brillante, alors que l'on attendait de lui une oeuvre grandiose et héroïque. - En 1948, il fut à nouveau l'objet de critiques officielles, avec un grand nombre d'autres compositeurs d'ailleurs. La sanction fut cette fois plus sévère puisqu'il dut faire une longue autocritique pour répondre aux accusations de "formalisme". Il dut en fait condamner toutes les œuvres qu'il avait composées jusque-là. Cette autocritique fut évidemment très douloureuse pour le compositeur, qui n'écrivit d'ailleurs aucune oeuvre significative durant les cinq années qui suivirent. Pendant cette période, il parcourut le monde pour défendre la paix et reçut le prix Nobel de la Paix. - En 1953, année de la mort de Staline, il se réhabilita à nouveau aux yeux du pouvoir grâce à sa Dixième Symphonie. Après la mort de Staline, les conditions de travail des artistes s'améliorèrent et une autre période très féconde de la vie du compositeur commença, bien qu'il se repliât de plus en plus sur lui-même. Certains événements de sa vie privée comme la mort de sa femme en 1954, celle de sa mère en 1955, puis son remariage malheureux en 1956 - contribuèrent certainement à ce retrait intérieur. Sa Onzième Symphonie, écrite pour célébrer le quarantième anniversaire de la révolution d'Octobre 1917, fut un grand succès : après être resté dix ans dans l'ombre, Chostakovitch occupait à nouveau le devant de la scène. - En 1962, sa collaboration avec le jeune poète Evtouchenko lui valut encore des critiques des autorités. Jusqu'à la fin de sa vie, Chostakovitch continua de composer, mais la divergence entre ses œuvres "publiques" et "privées", plus intimistes, ne fit que s'accentuer. Bien que son troisième mariage, avec Irina Supinskaïa, fût heureux, que la presse et la télévision parlassent souvent de lui et qu'il fût devenu une véritable vedette, ses dernières années furent marquées par un profond isolement, comme l'atmosphère plus froide de ses symphonies en témoigne. Il mourut d'une attaque, le 9 août 1975. - Nous pouvons conclure en disant que la vie de Chostakovitch est une vie en 15 symphonies. Lui-même déclara : "Si on me coupait les mains, je continuerais à écrire de la musique avec le stylo tenu entre les dents ». À l'âge de 18 ans, il écrit sa Symphonie n°1 et le genre restera avec lui tout au long de sa carrière. Il compose une nouvelle symphonie à intervalles réguliers et à des moments clés de son développement. Celles-ci témoignent à la fois de ses angoisses les plus profondes et des événements tragiques de l'histoire de son pays. Un bref examen de ces quinze symphonies s'impose. - Chacune marque une étape dans l'itinéraire de l'artiste qui est devenu, au fil des ans, comme celui des grands écrivains russes, la conscience de son peuple. C'est donc sans aucun doute dans le domaine de la symphonie que Chostakovitch a donné l'essentiel de son message artistique comme chantre de son pays, de l'homme face à son destin. On peut relever quelques faiblesses, mais dans le même temps reconnaître la permanente sincérité du compositeur. Pour ces raisons, les versions russes restent préférables aux versions occidentales, même si sur un plan strictement musical et surtout technique elles sont parfois inférieures. - L'intégrale Kondrachine présente l'intérêt de l'unité de conception, tant de la part du chef que de la part de l'orchestre. Elle a été réalisée entièrement par Melodia dans les studios d'enregistrement de Moscou. On ne peut prétendre connaître Chostakovitch sans écouter ces précieux enregistrements. -- Shostakovich - String Quartets 1,2,3,4,5,6,7, 8,9,10,11,12,13,14,15, Piano Quintet ..+ P (Ct. rec. Borodin Quartet, Sviatoslav Richter) : th-cam.com/video/m-L2vG8nM1M/w-d-xo.html -- Dmitri Shostakovich PLAYLIST (reference recordings) : th-cam.com/video/7C3SJoJepyw/w-d-xo.html
Great job! Thank you for your time and effort to upload this whole series. I own the same box set, but this way it's much easier. Fabulous music and love your recommendations for those who are not familiar with Shostakovich yet.
I became a fan of Shostakovich in 1971, when he was still alive. I was in the High School symphony. We played the 5th symphony. I fell in love with his music immediately.
same. I actually heard that 5th symphony for the first time at the SCSBOA all southern CA honor band and orchestra concert. I was in the band and we had a lull in our rehearsal schedule so we could watch the first half of the orchestra playing that awesome symphony. Didn't hear movements 3 and 4 until later when I got the audio cassette of the entire concert.
When I first got into Classical music, I stumbled upon the name Shostakovich and found I like a lot of the material under this name. Years and years went by and only yesterday did I decide to watch a documentary on Shostakovich and found out he was a part of the Soviet Union and had a rich and dark story in that predicament. Now I am concerned as to why my soul relates so well to music produced in Hell.
_just doing what I can, when I can, (do it,) always, all ways -- given the level of being endowed me by the One Creator. For I am, too, overflowingly with gratitude filled, for your less-than-sterile expression of this infinite love. hear now: a gentle sun bursting. All expressions of love are maximal. Only it makes the green grass grow. (some blades quickly, some show.) doncha know? but when has with red blood been spilled, savage, eardrums tilled. Coming to an American city (citizen hear?) quite near you! O! the days when we listened to Shostakovich! All expressions of love are maximal. there are no accidentals_
_"Ra: I am Ra._ _"There would then be what those whom you call Russians hope to be a bloodless invasion of their personnel in this and every land deemed valuable. However, the peoples of your culture have little propensity for bloodless surrender."_ *Law of One Ra Material (1982)*
Only heard the 10th up to now. I'm 77 years old been a huge fan of this man all my life and this is the best 10th I've ever heard. The ferocity is amazing, Kondrashin is the best and the musicians performance unbelievable. Thank you a thousand fold
Basically after the 6th was done and he was done with all the Academic Experiments he was Touched by an Angel who gifted him with a Singular Vision of Beauty and Transcendence which ran from the 7th right through the 12th. You can listen to those 6 MASTERWORKS all in a row and you’d have listened to 75% of the Best Symphonic writing of the past 80 years. MAKE SURE YOU AT LEAST LISTEN TO THE 7th, 10th, 11th and 12th BEFORE YOU PASS AWAY. Although it doesnt matter because when you die this music will be playing on the P/A system in Heaven.
Tuve el privilegio de haber escuchado en vivo, en Buenos Aires, a la Filarmónica de Moscú con Kondrashin en la batuta. Eso sucedió hace casi 50 años. Aún permanece en mi el impacto.
I had the Deutsche Gramophone anniversary box set of the symphonies - many by Kondrashin and the Moscow Orchestra. I lost them in a move. This set is the closest I have come to hearing them again. Many thanks ! Nothing beats Russian Brass !
Úžasná hudba. Šostakovič svými atonálnostmi spojenými s tonalitou a živelností, nápaditostí se řadí mezi přední skladatele. Pořád je tam co poslouchat. Největší emoce však ve mě vyvolává 7. symfonie, Leningradská. Děkuji za možnost poslouchat.
Thank you for the memory. Shostakovich Symphony No. 1 was one of the first pieces I played as a member of the Chicago Civic Orchestra back in 1968 and I haven't listened to it since then. Beautiful recording!
I have all these symphonies - some on vinyl, some on CD - but to have them all presented as one timeline like this is amazing. What a labour of love! Thank you.
The Boston Symphony Orchestra, under Andris Nelsons, is currently performing and recording all the Shostakovich symphonies, a few each season. I have been attending all of them with great pleasure. This past week he added the Chamber Symphony, the Barshai transcription of the haunting and 'autobiographical' String Quartet No. 8. It was a stunning performance that leaves one speechless.
A wonderful recording. I never know which of Shosta's symphonies is my favourite, at the moment I am leaning towards the Fourth, because it is a bottomless pit. The way one is virtually forced through the universe of thoughts, images and feelings in this hour-long work is of inconceivable poignancy. Threatening march rhythms alternate with cynical waltz sounds, I put myself in the composer's shoes and wonder what his state of mind must have been like at the time of composition. It was definitely not a state of equilibrium and contentment; rather, one can literally hear the drive, the despair and the intellectual power that drove a genius and put it down on paper. For me, this 4th symphony, along with the 10th, is one of the great works of the 20th century.
What a great sound for 50 to 60 years old recordings! I have never heard Moscow Philharmonic playing so refreshingly alive. And then the great Kirill Kondrashin! Full of energy, passion and fire. One can discover aspects of music, hidden in other interpretations, here amply revealed. Excellent. Thank you very much for the offer.
Who are these 47 individuals who voted this down!? This is a treasure upload; organized by the quick links to the beginning of each movement. Thank you sir.
This is the best gift I’ve had this year I’m impressed by your. Imaginary and discipline. I ll never the Hartford Sumphony performing thus in 1955. I heard a chord in the first movement of the tenth and stood up............
Esta música es gloriosamente maravillosa y es para mí , muy placentero , haber encontrado ésta espectacular belleza- Gracias por este regalo tan lindo.
Neither can I. Please don’t be offended if I correct your written English. Your sentence should read “I still can’t believe I made all these symphonies.” “Can’t” is the shortened form of “cannot”. The ‘ replaces the ‘o’ in ‘cannot’ (and perhaps one of the’n’s as well?...I’ve never thought of that before....); “symphony’s” denotes possession, for example: “The symphony’s first movement is wonderful”. You intended to use the plural, which is “symphonies”. I hope that helps.
Symphony n°2 in B Major, Op 14 « October » (32:14)-really courageous, never heard anything like it -been totally missing out on this (i keep saying) ;amaaaaazing composer.
Shostakovich's symphonic cycle has been well-served on disc (think of Barshai, Haitink and Rozhdestvensky) but this monumental effort by Kirill Kondrashin tops them all, in spite of the sometimes less than brilliant recording quality. A well deserved reference.
Thank you for the sharing these wonderful recordings. For me, Shostakovich is a companion of the darkest part of my heart, with Brahms being the companion for the warm side. I feel a strange sense of satisfaction when I listen to his works.
Замечательная подборка. Я очень люблю произведения Дмитрия Дмитриевича Шостаковича, а тут собраны все симфонии вместе и не нужно искать каждую из них, а можно прослушать все. Это огромный подарок для любителей Шостаковича. Проведена кропотливая работа. По активным ссылкам с названиями можно выбрать нужное произведение. Спасибо. Жаль только, что симфонии не подписаны на экране, поэтому при непрерывном прослушивании трудно различить где какая симфония, соотнести их с активными ссылками в оглавлении, если не знать симфонии заранее.
I own the Barshai Collection which I like a great deal. I'm listening to the 1st Symphony by Kondrashin and am impressed very much already! Thanks for putting this up. Sometimes I need to hear Shostakovich and only Shostakovich for about a month and after seeing this - I'm there! Looking forward to hear how he treats the 9th, 10th and Babi Yar.
Just heard Barshai's DSCH 8 symphony immediately after hearing Mravisnsky bring that same superb piece to life, and Barshai acquitted himself quite well compared to the Eagle's masterful handling.
No time left to breathe between those breathless and magistral interpretation by the GREAT KIRIL,I heard the 4 first ones without stopping, I'm on my knees, never heard such a music !!!!
What an incredible composer! And his story is amazing too. British made film about his life that is quite good. In and out of the limelight of Stalinist despotism; one day in the good graces of the politburo, the next day condemned, ready to be shipped off to Siberia or worse. And still he leaves this wealth of symphonies, the oppression and fearful cruel and arbitrary Stalinist rule is so plain in his composition. Glad I found this page.
The timestamps on the 11th and 12th are confusing. It suggests that the entire 12th symphony happens during the third movement of the 11th. Symphony n°11 In G Minor, Op. 103 « Year 1905 » The Palace Square - Adagio (6:45:10) January 9th - Allegro (6:57:41) In Memoriam - Adagio (7:15:11) Tocsin - Allegro non troppo (8:25:42) Symphony n°12 In D Minor, Op. 112 « The Year 1917 » Revolutionary Petrograd (7:39:07) Razliv (7:52:01) Aurora (8:02:41) The Dawn Of Humanity (8:06:22)
I've amassed a few thousand CDs in my life of which more than 50 are Chostakovitch recordings having several of each one of his symphonies. Some are mediocre, some are good but very few are very good. I have been listening to all these recordings of this compilation that you so generously offered to us, the music loving people. All and each one of them are superior to anything I have in my shelves. Just finished hearing the 12th and the 13th and I'm awed by the precisison, the violence the passion that comes through to us with the music. I'm pretty shure now that it all comes to Kondrashin and that fabulous Moscow Phil. Orch. Kondrasshin was comtemporaneous of Chostakovitch, only 8 years younger, and I'm now pretty sure he was born with that well defined destiny.
In fact this could be among the best uploads in history!! All 15 symphonies. Almost definitive Shostakovich performances except for some of the main symphonies such as 5,7 and 10
Its frustrating I can not buy the 15 Symphonies with Kondrashin on CD..................his interpretations are the best I have heard............why doesn't some enterprising record company not make them available as box set.............remastered on SACD would be great ! !
I was lucky enough to find this full set on vinyl in 1992. Instant buy. Amazing performances. Thank you for sharing. 1, 4, 8, 13 and 15 especially revered.
This is a masterpiece. I really thank you, not only for uploading but for doing the work of pointing out the different opus and their sections. You rock!
I have always been in awe with those percussionists that manage to hold a faultless beat in a faultless crescendo for more than 20 minutes during the 1st movement of the 7th (a monument to symphonies)! Must be exhausting and requires a unbelievable muscular control.
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Dmitri Dmitriyevich Shostakovich / Дмитрий Дмитриевич Шостакович (1906-1975) - THE 15 SYMPHONIES / NEW MASTERING.
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Symphony n°1 In F, Op. 10
Allegretto (00:00) Allegro, Meno Mosso (08:52)
Lento, Largo (13:35) Allegro Molto (22:39)
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Symphony n°2 in B Major, Op 14 « October » (32:14)
Choirs of the Russian Republic / Chorus master : Alexander Yourlov
Symphony n°3 in E flat major, Op. 20 The First of May (48:59)
Choirs of the Russian Republic / Chorus master : Alexander Yourlov
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Symphony n°4 In C Minor, Op. 43
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1. Allegretto, Poco (1:15:20)
2. Moderato Con Moto (1:40:55)
3. Largo, Allegro (1:49:16)
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Symphony n°5 in D. Minor, Op. 47
Moderato. Allegro non troppo. Moderato (2:15:14)
Allegretto (2:28:56) Largo (2:34:14)
Allegro non troppo (2:46:24)
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Symphony n°6 in B
Largo (2:57:20) Allegro (3:10:49) Presto (3:17:01)
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Symphony n°7 In C, Op. 60 « Leningrad »
Allegretto (3:24:03) Moderato - Poco Allegretto (3:50:32)
Adagio (4:01:08) Allegro Non Troppo (4:17:50)
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Symphony n°8 In C Minor, Op. 65
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Adagio (4:35:17) Allegretto (4:59:18)
Allegro Non Troppo (5:05:05)
Largo (5:11:09) Allegretto (5:19:37)
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Symphony n°9 in E. Flat Major, Op. 7
Allegro (5:31:52) Moderato - Adagio (5:36:52)
Presto (5:43:38) Largo (5:46:22)
Allegretto - Allegro (5:49:29)
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Symphony n°10 in E.Minor, Op.93
Moderato (5:56:04) Allegro (6:17:30)
Allegro - Largo (6:21:39) Andante - Allegro (6:33:45)
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Symphony n°11 In G Minor, Op. 103 « Year 1905 »
The Palace Square - Adagio (6:45:10)
January 9th - Allegro (6:57:41)
In Memoriam - Adagio (7:15:11)
Tocsin - Allegro non troppo (8:25:42)
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Symphony n°12 In D Minor, Op. 112 « The Year 1917 »
Revolutionary Petrograd (7:39:07)
Razliv (7:52:01) Aurora (8:02:41)
The Dawn Of Humanity (8:06:22)
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Symphony n°13 For Bass Solo, Bass Choir & Orchestra In B Flat Minor, Op. 113 « Babi Yar »
Babi-Yar - Adagio (8:16:06) Humour - Allegretto (8:29:46)
In The Store - Adagio (8:37:52) Fears - Largo (8:48:42)
A Career - Allegretto (8:58:31)
Bass : Arthur Eisen / Choirs of the Russian Republic / Chorus master : Alexander Yourlov
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Symphony n°14 For Soprano, Bass, String Orchestra and Percussion, Op.135
De Profundis - Garcia Lorca (9:10:10) Malaguena - Garcia Lorca (9:15:03)
Loreley (9:17:42) The Suicide - Apollinaire (9:26:26)
On Watch! - Apollinaire (9:32:57) Madam! - Apollinaire (9:36:13)
In the Santé - Apollinaire (9:38:14)
The Zaporogian Cossacks' Reply the the Sultan of Constantinople - Apollinaire (9:47:01)
O Delvig, Delvig! - Küchelbecker (9:48:54)
Death of the Poet - Rilke (9:53:10) Conclusion - Rilke (9:57:47)
Sopran : Evgenya Tselovalnik / Bass : Evgeny Nesterenko
Ensemble of soloists from the Moscow Philharmonic Orchestra
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Symphony n°15 in A. Major, Op. 141
attention: reversal of movement
Allegretto (9:59:06) Adagio. Largo. Adagio. Largo (10:21:35)
Allegretto (10:35:23) Adagio. Allegretto. Adagio. Allegretto (10:06:15)
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Moscow Philharmonic Orchestra
Kirill KONDRASHIN
Recorded in 1961-62, 1964-65, 1967, 1972-75
New mastering in 2017 by AB for CMRR
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
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To discover the symphonic world of Shostakovich, We recommend:
This military crescendo overpowering and absolutely crazy - Symph.7 "Leningrad"
(3:29:40 ; 3:33:02 ; 3:34:20 ; 3:35:39 ; 3:36:15 ; 3:38:09…..)
All the Symph.8 - Particularly the Allegro Non Troppo (5:05:05)
All the Symph.5 - Particulary the Largo (2:34:14) and the Final (2:46:24)
All the Symph.6,11,12
Symph.10 - Allegro - Largo (6:21:39)
Symp.2 (37:25) - Chorus Work (42:20)
Symph.3 - Chorus Work (1:11:09)
Symph.4 (1:29:40)
Symph.13 For Bass Solo, Bass Choir & Orchestra - A Career - Allegretto (8:58:31)
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Lorsque la Russie impériale s'écroula en février 1917 et que la révolution s'y déploya, Dimitri Chostakovitch avait onze ans et devait bientôt entrer au conservatoire de Saint-Pétersbourg : la carrière du compositeurs devait, en fait, vraiment commencer quand le nouvel Etat soviétique s'imposa en force sur la scène internationale.
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La révolution agit comme un cataclysme sur la Russie et, pour les artistes, elle se traduisit par l'extension considérable du rôle de l'État : dans les premières années, celui-ci eut une influence très bénéfique grâce au commissaire du peuple à l'Instruction, Anatoli Lounatcharsky, qui libéra les artistes soviétiques de la loi du marché. Ceux-ci firent alors preuve d'une grande originalité et de beaucoup de créativité et, dans les années 1920, l'art soviétique était parmi les plus novateurs et les plus radicaux du monde.
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Cette liberté portait cependant en elle-même sa propre mort car tout radicalisme finit souvent par s'opposer aux autorités en place. Le nouveau régime soviétique s'affirma rapidement et fut naturellement en butte à de nombreuses attaques. Parallèlement, les dirigeants se rendirent compte que toutes ces expériences artistiques n'apportaient rien à la révolution et, après l'arrivée de Joseph Staline au pouvoir, ils commencèrent à adopter la ligne plus dure préconisée par les partisans de la proletkult - une "culture prolétarienne" rejetant toute forme d'art ne servant pas directement la cause révolutionnaire et le peuple.
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Le terme de "réalisme socialiste" fut adopté au début des années 1930 afin de préciser la forme d'art que le gouvernement exigerait dorénavant des artistes soviétiques : ceux-ci devaient célébrer d'une façon simple et directe - et essentiellement traditionnelle - les réalisations de l'État et du peuple soviétiques. Tout au long de sa vie, Chostakovitch sentit peser sur lui la présence tantôt discrètement persuasive, tantôt plus impérative du comité central du parti communiste et de ses relais institutionnels. C'est cependant dans ce climat peu propice qu’il composa l'essentiel de l'œuvre prodigieuse qui est la sienne.
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Dimitri Chostakovitch (1906-1975) peut être à juste titre considéré comme un véritable compositeur soviétique puisqu'il n'avait que onze ans lorsque la révolution éclata et qu'il a toujours défendu l'idéal socialiste et le "réalisme social" en matière d'arts. De son côté, l'État en fit l'un des principaux représentants de l'art soviétique à l'étranger. Cependant, loin d'être sans nuages, les relations entre l'État et le compositeur devaient être pour celui-ci source de nombreux tourments.
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Chostakovitch est né le 25 septembre 1906 à Saint-Pétersbourg, un an seulement après l'échec des soulèvements de 1905. Son père, un ingénieur d'origine polonaise dénommé également Dimitri, avait vu le jour dans un camp d'exilés où son propre père avait été envoyé en raison de sa participation à l'assassinat du tsar Alexandre II en 1881. Bien que Dimitri Chostakovitch père n'eût sans doute pas lui-même été un révolutionnaire, le jeune compositeur fut très tôt familiarisé avec les problèmes politiques de son époque, ainsi qu'avec l'idée de révolution.
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Le titre de sa première pièce, Le Soldat, qu'il composa en 1916 à l'âge de dix ans, est à cet égard très significatif. L'année suivante, celle où éclata la révolution, il composa la Marche funèbre en mémoire des victimes de la révolution. Lorsqu'il composa ces deux pièces, le jeune garçon n'apprenait en fait le piano que depuis un an à peine. Bien qu'il eût souvent l'occasion d'entendre de la musique d'amateurs chez des voisins et que sa mère ait été une musicienne et une pianiste accomplie, il ne manifesta pas le désir d'apprendre le piano avant l'âge de neuf ans. Lorsqu'il commença, sur les instances de sa mère, il y prit goût et démontra un talent remarquable.
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En 1919, à treize ans donc, il entra au conservatoire. Bien que la guerre civile fit rage dans tout le pays, les cours se déroulaient presque normalement. Lénine, en effet, tenait les arts en grande considération et leur alloua une part relativement importante des maigres ressources du nouvel Etat. En février 1922, la mort brutale de Dimitri Chostakovitch père vint frapper durement la famille du compositeur, qui commençait alors sa troisième année d'études au conservatoire, et cette fois à temps plein. *(SUITE DU COMMENTAIRE : VOIR CI-DESSOUS)*
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Shostakovich - The Piano Concertos Nos.1,2 (Piano: Dmitri Shostakovich - Ct.rc: André Cluytens): th-cam.com/video/9QJnPO4abHU/w-d-xo.html
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Dmitri Shostakovich PLAYLIST (reference recordings) th-cam.com/video/7C3SJoJepyw/w-d-xo.html
*(SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSUS).* C'est au cours de ce triste hiver que le compositeur commença sa brillante Première Symphonie, il l'acheva dix-huit mois plus tard, alors qu'il n'avait encore que dix-neuf ans, et la présenta au concours du conservatoire : impressionné par sa puissance, le jury décida de la donner en concert. La première eut lieu à Léningrad le 12 mai 1926 : ce fut un véritable événement musical et le premier grand triomphe de Chostakovitch.
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Les dirigeants de l'Union soviétique s'empressèrent alors de faire de Chostakovitch le porte-parole de l'art soviétique, comme l'indique un commentaire fait à l'époque à la radio de Moscou : "Le départ pour l'étranger de nos grands musiciens (Stravinski, Rachmaninov et Prokofiev) ne nous fait pas peur. Ils ont maintenant des successeurs." Pour le compositeur, cette responsabilité devait par la suite être lourde à porter.
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La symphonie de Chostakovitch fut donnée à Moscou et dans les grandes villes d'Europe, et le nom du compositeur ne tarda pas à être connu dans le monde entier. Délivré de tout souci financier, il put alors composer avec ardeur : au cours des cinq années suivantes, il composa deux autres symphonies, deux ballets (l'Age d'or et l'Ecrou), un opéra (le Nez), et de nombreuses autres pièces. Ce fut une période relativement heureuse de la vie du compositeur, bien que la tension nerveuse due à ses fréquentes apparitions publiques l'ait amené à fumer beaucoup plus qu'il n'aurait fallu. En 1932, il épousa Nina Varsar, dont il eut une fille, Galina, en 1936, et un fils, Maxime, en 1938, qui devait devenir chef d'orchestre en même temps que l'un de ses meilleurs interprètes.
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Alors qu'il travaillait à son grand opéra Lady Macbeth du district de Mtzensk, un écho purement russe du drame de Shakespeare, d'après une nouvelle de Leskov, s'élevèrent au sein du Parti les premières attaques contre le modernisme et les attitudes "bourgeoises". Cet opéra connut un grand succès entre 1934 et 1936, à la fois en Russie et à l'étranger, et consacra véritablement le compositeur. Au début de 1936, cependant, la Pravda fit paraître coup sur coup deux articles, véritables réquisitoires, intitulés "Galimatias musical" et "Une contrefaçon chorégraphique' qui stigmatisaient cet opéra et le ballet le Clair Ruisseau.
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Venant de l’organe officiel du Parti, une telle condamnation avait immanquablement de graves conséquences. Bien que Lady Macbeth du district de Mtzensk fût une tragédie dont l'action se déroulait sous le régime des tsars, le problème semblait venir du fait que c'était une tragédie et non une œuvre édifiante, comme le ''réalisme socialiste" l'exigeait. Plusieurs autres œuvres de Chostakovitch furent à leur tour condamnées. A l'époque où les purges staliniennes commençaient à faire des ravages, de tels faits étaient inquiétants et Chostakovitch retira rapidement sa tragique Quatrième Symphonie, dont les répétitions étaient sur le point de commencer. La même année, il comparut cependant devant l'Union des compositeurs sovétiques pour répondre de ses "crimes". Les délibérations furent agitées, mais l'Union consentit à donner au compositeur une nouvelle chance.
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Chostakovitch composa alors sa Cinquième Symphonie : cette œuvre héroïque, aux harmonies plus simples et à l'heureuse conclusion, remporta un immense succès et réhabilita le compositeur aux yeux du régime. Il lui donna ce sous-titre significatif : "Réponse d'un artiste soviétique à de justes critiques", qui laissa penser qu'il était revenu dans le droit chemin. Cependant, alors même qu'il écrivait cette œuvre spectaculaire, il commença à travailler sur une remarquable série de quatuors.
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Lorsqu'Hitler envahit la Russie en 1941, Chostakovitch se trouvait à Léningrad et, comme beaucoup d'autres, défendait avec passion son pays contre les nazis. Bien qu'on ait refusé de l'incorporer, il fut autorisé à rester à Léningrad pendant le siège de la ville.
Une Septième Symphonie, dite "Leningrad' remportera un grand succès et devint, avant même qu'elle fût achevée, le symbole de la résistance russe. Le triomphe de Chostakovitch allait être de courte durée, peut-être parce qu'il célébra la fin de la guerre par une petite symphonie (la Neuvième) joyeuse et brillante, alors que l'on attendait de lui une oeuvre grandiose et héroïque.
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En 1948, il fut à nouveau l'objet de critiques officielles, avec un grand nombre d'autres compositeurs d'ailleurs. La sanction fut cette fois plus sévère puisqu'il dut faire une longue autocritique pour répondre aux accusations de "formalisme". Il dut en fait condamner toutes les œuvres qu'il avait composées jusque-là. Cette autocritique fut évidemment très douloureuse pour le compositeur, qui n'écrivit d'ailleurs aucune oeuvre significative durant les cinq années qui suivirent. Pendant cette période, il parcourut le monde pour défendre la paix et reçut le prix Nobel de la Paix.
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En 1953, année de la mort de Staline, il se réhabilita à nouveau aux yeux du pouvoir grâce à sa Dixième Symphonie. Après la mort de Staline, les conditions de travail des artistes s'améliorèrent et une autre période très féconde de la vie du compositeur commença, bien qu'il se repliât de plus en plus sur lui-même. Certains événements de sa vie privée comme la mort de sa femme en 1954, celle de sa mère en 1955, puis son remariage malheureux en 1956 - contribuèrent certainement à ce retrait intérieur. Sa Onzième Symphonie, écrite pour célébrer le quarantième anniversaire de la révolution d'Octobre 1917, fut un grand succès : après être resté dix ans dans l'ombre, Chostakovitch occupait à nouveau le devant de la scène.
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En 1962, sa collaboration avec le jeune poète Evtouchenko lui valut encore des critiques des autorités. Jusqu'à la fin de sa vie, Chostakovitch continua de composer, mais la divergence entre ses œuvres "publiques" et "privées", plus intimistes, ne fit que s'accentuer. Bien que son troisième mariage, avec Irina Supinskaïa, fût heureux, que la presse et la télévision parlassent souvent de lui et qu'il fût devenu une véritable vedette, ses dernières années furent marquées par un profond isolement, comme l'atmosphère plus froide de ses symphonies en témoigne. Il mourut d'une attaque, le 9 août 1975.
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Nous pouvons conclure en disant que la vie de Chostakovitch est une vie en 15 symphonies. Lui-même déclara : "Si on me coupait les mains, je continuerais à écrire de la musique avec le stylo tenu entre les dents ». À l'âge de 18 ans, il écrit sa Symphonie n°1 et le genre restera avec lui tout au long de sa carrière. Il compose une nouvelle symphonie à intervalles réguliers et à des moments clés de son développement. Celles-ci témoignent à la fois de ses angoisses les plus profondes et des événements tragiques de l'histoire de son pays. Un bref examen de ces quinze symphonies s'impose.
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Chacune marque une étape dans l'itinéraire de l'artiste qui est devenu, au fil des ans, comme celui des grands écrivains russes, la conscience de son peuple. C'est donc sans aucun doute dans le domaine de la symphonie que Chostakovitch a donné l'essentiel de son message artistique comme chantre de son pays, de l'homme face à son destin. On peut relever quelques faiblesses, mais dans le même temps reconnaître la permanente sincérité du compositeur. Pour ces raisons, les versions russes restent préférables aux versions occidentales, même si sur un plan strictement musical et surtout technique elles sont parfois inférieures.
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L'intégrale Kondrachine présente l'intérêt de l'unité de conception, tant de la part du chef que de la part de l'orchestre. Elle a été réalisée entièrement par Melodia dans les studios d'enregistrement de Moscou. On ne peut prétendre connaître Chostakovitch sans écouter ces précieux enregistrements.
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Shostakovich - String Quartets 1,2,3,4,5,6,7, 8,9,10,11,12,13,14,15, Piano Quintet ..+ P (Ct. rec. Borodin Quartet, Sviatoslav Richter) : th-cam.com/video/m-L2vG8nM1M/w-d-xo.html
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Dmitri Shostakovich PLAYLIST (reference recordings) : th-cam.com/video/7C3SJoJepyw/w-d-xo.html
Great job! Thank you for your time and effort to upload this whole series. I own the same box set, but this way it's much easier. Fabulous music and love your recommendations for those who are not familiar with Shostakovich yet.
Amazing to me that this music was composed by a 19-year-old.
This is the most amazing thing ever! I love this!
Classical Music/ /Reference Recording Shostakovich symphony no 2
I became a fan of Shostakovich in 1971, when he was still alive. I was in the High School symphony. We played the 5th symphony. I fell in love with his music immediately.
same. I actually heard that 5th symphony for the first time at the SCSBOA all southern CA honor band and orchestra concert. I was in the band and we had a lull in our rehearsal schedule so we could watch the first half of the orchestra playing that awesome symphony. Didn't hear movements 3 and 4 until later when I got the audio cassette of the entire concert.
listening in my hospital bed in icu, fantastic!
It's been 10 months but I hope you're ok
Thanks:-) The operation failed... I need another one !@@sean-kb4wr
When I first got into Classical music, I stumbled upon the name Shostakovich and found I like a lot of the material under this name. Years and years went by and only yesterday did I decide to watch a documentary on Shostakovich and found out he was a part of the Soviet Union and had a rich and dark story in that predicament. Now I am concerned as to why my soul relates so well to music produced in Hell.
This is a heroic upload. My humble gratitude for your effort.
_just doing what I can, when I can, (do it,) always, all ways -- given the level of being endowed me by the One Creator. For I am, too, overflowingly with gratitude filled, for your less-than-sterile expression of this infinite love. hear now: a gentle sun bursting. All expressions of love are maximal. Only it makes the green grass grow. (some blades quickly, some show.) doncha know? but when has with red blood been spilled, savage, eardrums tilled. Coming to an American city (citizen hear?) quite near you! O! the days when we listened to Shostakovich! All expressions of love are maximal. there are no accidentals_
_"Ra: I am Ra._
_"There would then be what those whom you call Russians hope to be a bloodless invasion of their personnel in this and every land deemed valuable. However, the peoples of your culture have little propensity for bloodless surrender."_
*Law of One Ra Material (1982)*
Only heard the 10th up to now. I'm 77 years old been a huge fan of this man all my life and this is the best 10th I've ever heard. The ferocity is amazing, Kondrashin is the best and the musicians performance unbelievable. Thank you a thousand fold
Listen also Mravinsky :)
th-cam.com/video/yO8XXsNNQvU/w-d-xo.html
I first heard the 10th when found for £2, unplayed, pristine. I'm 53, punk rock existed before media hype. Never looked back since!
Basically after the 6th was done and he was done with all the Academic Experiments he was Touched by an Angel who gifted him with a Singular Vision of Beauty and Transcendence which ran from the 7th right through the 12th. You can listen to those 6 MASTERWORKS all in a row and you’d have listened to 75% of the Best Symphonic writing of the past 80 years. MAKE SURE YOU AT LEAST LISTEN TO THE 7th, 10th, 11th and 12th BEFORE YOU PASS AWAY. Although it doesnt matter because when you die this music will be playing on the P/A system in Heaven.
I’m glad you finally listened to it. Such an amazing work
Symphony n°1 : 1923-1925
Symphony n°2 : 1927
Symphony n°3 : 1929
Symphony n°4 : 1935-1936
Symphony n°5 : 1937
Symphony n°6 : 1939
Symphony n°7 : 1941
Symphony n°8 : 1943
Symphony n°9 : 1945
Symphony n°10 : 1953
Symphony n°11 : 1957
Symphony n°12 : 1961
Symphony n°13 : 1962
Symphony n°14 : 1969
Symphony n°15 : 1971
🤝🌹🌻🌷
Thanks!!
Dmitri Shostakovich the best of the best. Everything he did was gem 💎 quality
Not just seminal Shostakovich recordings but also a top quality upload from sound perspective. Thank you.
Shostakovich is undoubtedly the greatest and best composer of the 20th century! A great artist!
Stupendo inserimento.
Tutte le sinfonie sono ottimamente eseguite e registrate.Complimenti!
Kondrashin's Shostakovich recordings are the absolute best.
Tuve el privilegio de haber escuchado en vivo, en Buenos Aires, a la Filarmónica de Moscú con Kondrashin en la batuta. Eso sucedió hace casi 50 años. Aún permanece en mi el impacto.
I had the Deutsche Gramophone anniversary box set of the symphonies - many by Kondrashin and the Moscow Orchestra. I lost them in a move. This set is the closest I have come to hearing them again. Many thanks ! Nothing beats Russian Brass !
Úžasná hudba. Šostakovič svými atonálnostmi spojenými s tonalitou a živelností, nápaditostí se řadí mezi přední skladatele. Pořád je tam co poslouchat. Největší emoce však ve mě vyvolává 7. symfonie, Leningradská.
Děkuji za možnost poslouchat.
Thank you for the memory. Shostakovich Symphony No. 1 was one of the first pieces I played as a member of the Chicago Civic Orchestra back in 1968 and I haven't listened to it since then. Beautiful recording!
Гениально!
I have all these symphonies - some on vinyl, some on CD - but to have them all presented as one timeline like this is amazing. What a labour of love! Thank you.
Thanks :-)
This is great
@@classicalmusicreference definitely a labor of love, I don't think youtube pays enough for mortgage. kudos!
Fantasztikus zeneszerző, páratlan szimfóniái és más művei elkápráztatnak, érdekes módon megnyugtatnak. Hatalmas erejük van.
The Boston Symphony Orchestra, under Andris Nelsons, is currently performing and recording all the Shostakovich symphonies, a few each season. I have been attending all of them with great pleasure. This past week he added the Chamber Symphony, the Barshai transcription of the haunting and 'autobiographical' String Quartet No. 8. It was a stunning performance that leaves one speechless.
Gerald DeLuca impressed
WOW! THIS is a Shostakovich lover's deeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee-light! I've loved his work for sixty years! Thankyouthankyouthankyou!!
The 4th Symphony is 'mono' - all the others are 'stereo'. Excellent orchestra and conducting throughout all 15 symphonies - the 8th is superb!
A wonderful recording. I never know which of Shosta's symphonies is my favourite, at the moment I am leaning towards the Fourth, because it is a bottomless pit. The way one is virtually forced through the universe of thoughts, images and feelings in this hour-long work is of inconceivable poignancy. Threatening march rhythms alternate with cynical waltz sounds, I put myself in the composer's shoes and wonder what his state of mind must have been like at the time of composition. It was definitely not a state of equilibrium and contentment; rather, one can literally hear the drive, the despair and the intellectual power that drove a genius and put it down on paper. For me, this 4th symphony, along with the 10th, is one of the great works of the 20th century.
Thank you so much; you have done us all a wonderful service
Thanks and enjoy :)
What a great sound for 50 to 60 years old recordings! I have never heard Moscow Philharmonic playing so refreshingly alive. And then the great Kirill Kondrashin! Full of energy, passion and fire. One can discover aspects of music, hidden in other interpretations, here amply revealed. Excellent. Thank you very much for the offer.
Thank you for the gift of your time. This upload must have been a monumental project.
Yes ! Thank you to notice it and appreciate it :-)
Who are these 47 individuals who voted this down!? This is a treasure upload; organized by the quick links to the beginning of each movement. Thank you sir.
:-)
Sada ih je čak 77. Zalutalih.
Creepy dead people probably.
This is the best gift I’ve had this year I’m impressed by your. Imaginary and discipline.
I ll never the Hartford Sumphony performing thus in 1955. I heard a chord in the first movement of the tenth and stood up............
このコンドラシンの全集はCDでずっと聴いてきました。非常に緊張感の漲る素晴らしい演奏ですが、とっくに廃盤となっており、こうして誰でも聴けるようにアップされているのは本当に素晴らしいことです。
😊ääni å0😊
Man, the blatant sass in the 9th symphony when you know what it was written for is amazing
Brilliant, stunning, genius ❤
My favorite set. Kondrashin has been a favorite conductor of mine.
Love all his Symphonies ! - What for a Life of the greatest Composer in 20th century ! Merci ! 🙏💙🎼💙👏👏👏
This music has the power to transport me to another world. The level of skill and emotion is unmatched. A symphony of perfection! 🚀🎶
Esta música es gloriosamente maravillosa y es para mí , muy placentero , haber encontrado ésta espectacular belleza- Gracias por este regalo tan lindo.
I still cant believe I made all these symphony’s
Probably many think you came back to life after the 5th symphony. In reality, it was after the 7th.
I wonder how Stalin treated u OOOOOHHHH
anyway LING LING 40 HOURS
Neither can I. Please don’t be offended if I correct your written English. Your sentence should read “I still can’t believe I made all these symphonies.” “Can’t” is the shortened form of “cannot”. The ‘ replaces the ‘o’ in ‘cannot’ (and perhaps one of the’n’s as well?...I’ve never thought of that before....); “symphony’s” denotes possession, for example: “The symphony’s first movement is wonderful”. You intended to use the plural, which is “symphonies”. I hope that helps.
No offense, but why'd you have to write such hard clarinet parts?
@@Thereal67P So true! I'm very glad I was a violinist, and not a clarinetist.
Symphony n°2 in B Major, Op 14 « October » (32:14)-really courageous, never heard anything like it -been totally missing out on this (i keep saying) ;amaaaaazing composer.
Who's listened 10 hours straight? If so you're Shostakovitched!
Gracias for upload.
I'm blown away by this collection. Beautiful job. These performances have always been special.
:-)
Thank you for sharing. What a life in symphony.
Дмитрий Шостакович великолепен!
The upload is a legend!
Enough music to travel from Berlin to Barcelona by car😉
Thanks!
^^
A true labour of love! !🎶 Thank you!
What a phenomenal download - thank you so, so much!
Musica de un Genio ,interpretada Magistralmente por un gran director , y una orquesta maravillosa!! Gracias por este documento
Um dos maiores gênios da história da humanidade...
A tour de force, staggering in its power, unbelievable. My profound and deepest gratitude for the musicians and recording engineers.
Shostakovich's symphonic cycle has been well-served on disc (think of Barshai, Haitink and Rozhdestvensky) but this monumental effort by Kirill Kondrashin tops them all, in spite of the sometimes less than brilliant recording quality. A well deserved reference.
Well said
Holy shit, what a stellar upload! Shostakovitch is one of my all time favorites!
It is good to see something of real artistic merit on TH-cam.
EXCELENTE! Um super compositor...
Idk if everyone else found this already, but if you turn on the closed captioning, it will tell you Shostakovich's life story.
Thanks.
Thank you for the sharing these wonderful recordings.
For me, Shostakovich is a companion of the darkest part of my heart, with Brahms being the companion for the warm side. I feel a strange sense of satisfaction when I listen to his works.
You have little idea how happy this upload has made me.
Thank you, a thousand times thank you.
07:08:23 The bloodiest part of the eleventh symphony and, IMHO, the most ferocious and implacable version ever engraved.
Wow!!!!!! Shostakovich is now my favorite composer.
That was some good stuff.
Замечательная подборка. Я очень люблю произведения Дмитрия Дмитриевича Шостаковича, а тут собраны все симфонии вместе и не нужно искать каждую из них, а можно прослушать все. Это огромный подарок для любителей Шостаковича. Проведена кропотливая работа. По активным ссылкам с названиями можно выбрать нужное произведение. Спасибо. Жаль только, что симфонии не подписаны на экране, поэтому при непрерывном прослушивании трудно различить где какая симфония, соотнести их с активными ссылками в оглавлении, если не знать симфонии заранее.
спасибо за ваш комментарий :-)
Thank you for a great gift.
Thanks for hard work. My favorite of the sets available. Kondrashin was a marvelous conductor
excellent composer, great work not only the music but your channel.
I own the Barshai Collection which I like a great deal. I'm listening to the 1st Symphony by Kondrashin and am impressed very much already! Thanks for putting this up. Sometimes I need to hear Shostakovich and only Shostakovich for about a month and after seeing this - I'm there! Looking forward to hear how he treats the 9th, 10th and Babi Yar.
Just heard Barshai's DSCH 8 symphony immediately after hearing Mravisnsky bring that same superb piece to life, and Barshai acquitted himself quite well compared to the Eagle's masterful handling.
Мороз по коже! Гений!
No time left to breathe between those breathless and magistral interpretation by the GREAT KIRIL,I heard the 4 first ones without stopping, I'm on my knees, never heard such a music !!!!
Wonderful ! Thank you !!!
What an incredible composer! And his story is amazing too. British made film about his life that is quite good. In and out of the limelight of Stalinist despotism; one day in the good graces of the politburo, the next day condemned, ready to be shipped off to Siberia or worse. And still he leaves this wealth of symphonies, the oppression and fearful cruel and arbitrary Stalinist rule is so plain in his composition. Glad I found this page.
What an incredible gift to us of the complete collection! Thank you -- they are resonant and powerful!
What a day this was! Thanks to you dear CM/RR. Thank you so much for this unique compilation, again and again.
The timestamps on the 11th and 12th are confusing. It suggests that the entire 12th symphony happens during the third movement of the 11th. Symphony n°11 In G Minor, Op. 103 « Year 1905 »
The Palace Square - Adagio (6:45:10)
January 9th - Allegro (6:57:41)
In Memoriam - Adagio (7:15:11)
Tocsin - Allegro non troppo (8:25:42)
Symphony n°12 In D Minor, Op. 112 « The Year 1917 »
Revolutionary Petrograd (7:39:07)
Razliv (7:52:01) Aurora (8:02:41)
The Dawn Of Humanity (8:06:22)
Many, many thanks.
Thank you for such amazing gift!
I've amassed a few thousand CDs in my life of which more than 50 are Chostakovitch recordings having several of each one of his symphonies. Some are mediocre, some are good but very few are very good. I have been listening to all these recordings of this compilation that you so generously offered to us, the music loving people. All and each one of them are superior to anything I have in my shelves. Just finished hearing the 12th and the 13th and I'm awed by the precisison, the violence the passion that comes through to us with the music. I'm pretty shure now that it all comes to Kondrashin and that fabulous Moscow Phil. Orch. Kondrasshin was comtemporaneous of Chostakovitch, only 8 years younger, and I'm now pretty sure he was born with that well defined destiny.
Kondrashin 4th interpretation is amazing. Fantastic upload.
In fact this could be among the best uploads in history!! All 15 symphonies. Almost definitive Shostakovich performances except for some of the main symphonies such as 5,7 and 10
You are changeing the course of my life towards the sublime
powerful; simply exquisite
I think this great musician deserves more additions to the playlist.
Its frustrating I can not buy the 15 Symphonies with Kondrashin on CD..................his interpretations are the best I have heard............why doesn't some enterprising record company not make them available as box set.............remastered on SACD would be great ! !
Probably the best upload ever on TH-cam.
I was lucky enough to find this full set on vinyl in 1992. Instant buy. Amazing performances. Thank you for sharing. 1, 4, 8, 13 and 15 especially revered.
ohh thanks :)
yes the vinyl must be excellent :-)
Beautiful and powerful music. Thank you Classical Music/Reference Recording for this upload and thank you Shostakovich.
This is a masterpiece. I really thank you, not only for uploading but for doing the work of pointing out the different opus and their sections. You rock!
Thanks Fatima :-)
Legit?!?!?!?! This is so sweet. I can not even find the recordings to buy of some of these!!
Unbelievable music! Many thanks for this upload.
Thank you for this! How wonderful to have all of Shostakovich's symphonies in one video. Monumental work on your part. Many thanks!!!!
Gigantisch.
Bescheiden sage ich nur: Danke!!!
Great‼️Thanks
to this producer.❗You are clever ,wise and sagacious.❗Enormous standing ovationaly‼️
Thankyou for sharing this. Excellent sound and what a flawless collection to have on a playlist. Thankyou.
Thank you very much. A brilliant compilation indeed!
Great collection album
After listening to these Dimitri Shostakovich might have become my favorite "classical" music composer
Or at least he's up there.
I'm impressed. This should help me with my day's worth of schoolwork.
I have always been in awe with those percussionists that manage to hold a faultless beat in a faultless crescendo for more than 20 minutes during the 1st movement of the 7th (a monument to symphonies)! Must be exhausting and requires a unbelievable muscular control.
Great sound thanks.
Gran trabajo. Gracias por compartirlo. Saludos desde México.
Muchas gracias! Increible documento. El siglo XX en música.
Excelente! Gracias por compartir.
SUPERBO !!!
El gran ciclo de las 15 sinfonías del ultimo gran sinfonista de la historia con Kiril Kondrashin.
Thanks for uploading!
Many thanks for the upload ! A definitive project !!
Best - my favorite set, too. Thanks for your hard work.
Great, awesome, maravilloso, thanks gracias 😉 👏 👏 👏 👏 👏
Merci pour sublime music.
Thank you offering this on You Tube.