Circuit automobile du Comminges pour l' histoire

Le circuit automobile du Comminges a vu le jour en 1922 grâce à Eugène Azémar Professeur d'histoire et de philosophie au collège de Saint-Gaudens avec la création « Rallye des stations thermales » qui devient plus tard en 1925 un veritable circuit consacré à ce sport naissant, fait de passion et de recherche mécanique en motorisations en même temps que les débuts de l’aviation évoluent eux aussi à la course effrénée de vitesse… Très vite, le succès est au rendez vous pour accueillir des grands prix de France, des compétitions auto régionales mais aussi grands prix de motocyclettes.
Toute les célèbre marques comme des moins connues de Amilcar en passant par Ferrari, avec les pilotes inscrits dans l’histoire ( Fangio, Maserati, Trintignan, Moss…) ont contribués à une notoriété mondiale pendant de longue décennies jusqu’à ce que le terrible, l’épouvantable accident des 24h du mans en 1955 ne mette un coup d’arrêt brutal à ces circuits disséminés en France et en suisse entre autre : Marseilles Reims, Rouen, les Sables d’Olonne, la Baule.
A ce jour restent les « circuits fermés » comme le Mans, Monthléry, Paul ricard pour ne citer qu’eux.
En 2017 des collectionneurs et des passionnés aidés de diverses autorités compétentes se mettent à l’ouvrage et réussissent à bâtir le Musée du circuit ; la collection d’objets prends forme et s’agrandit très vite puisque des voyageurs du monde entier et des familles de pilotes envoient leurs précieux talismans au musée pour redonner vie à un passé glorieux, oublié du grand public mais pas des évènements auto européens !!
Le musée n’est pas figé, ses colletions sont vouées à évoluer et des passages de rallyes ne manquent pas de venir se poser ici et réveiller les souvenirs,
je ne suis pas pilote, je n’ai jamais été fan de retransmissions courses auto mais je déplore la législation qui se veut de plus en plus impitoyable face aux véhicules de collection pour rouler sur nos routes, le carburant destiné à disparaître au tout profit de l’électrique ; profit pour qui pour quoi au nom d’une écologie mais alors on oublie facilement la navigation des super navires autour du globe, les milliards de camions de 1 à 3 remorques au détriment du fret ferroviaire ; exit l’harmonisation des discours et des réalités triste destin en perspective...