Un grand merci pour ces trois vidéos qui apportent du recul et de la fraîcheur à un roman qu'on pense toujours trop (ou pas assez) connaître. Et pas besoin d'être en prépa pour apprécier vos analyses. Bravo pour la générosité et la rigueur que vous mettez dans votre travail. La vie d'Emma semble nous montrer que quand nous avons des illusions, il faut qu'un peu de chance les accompagne, et que le moindre grain de sel fait dérailler la machine... Il reste à apprendre comment équilibrer les illusions et le réalisme que nous imposons à ce monde pour ne pas sombrer comme elle, peut-être en méditant les derniers mots de Rosalie dans le roman "Une vie" de Maupassant: "La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit."
Je suis tres impatient de ta vidéo sur Flaubert vu par Sartre, car on nous avait beaucoup parlé de "L'idiot de la famille" quand j'était en licence de philo (le cours était "Philosophie morale et psychanalyse")
@@julienselignac9434 c’était mon sujet de mémoire de recherche ! L’approche psychanalytique de Sartre manque parfois de rigueur. On voit qu’il projette beaucoup de lui même sur Flaubert et décèle sa propre névrose ! En cela il « règle ses comptes » comme il le dit dans la préface. Avec plaisir pour la vidéo, elle est sur ma liste pour les prochains mois! 💪🏻
@@QuartierLatin2 A vrai dire, cette année j'avais plus lu de la psychanalyse Freudienne et post freudienne que de psychanalyse existentielle façon Sartre :) mais oui j'aimerais avoir un éclairage plus approfondi ça m'intéresse!
Léon a-t-il fait connaitre à Emma le véritable élan amoureux, le vrai partage des sens, cette crispation fugace qui freine le temps ? Flaubert était-il capable de l'imaginer ou de le coucher au moins sur le papier ? Cet amour pour le dire, il faut l'avoir vécu, dans ce cas Mr Flaubert, je vous congédie, cette partie de votre roman n'est pas de votre ressort, je vous laisse l'ironie ou la raillerie, abandonnez-nous l'amour. Pardon, mais c'est ce que j'ai ressenti . Il est plus facile à Flaubert d’imaginer Emma en train de se vendre puis de se suicider. En fait c'est l'amour qu'il tue, crime parfait, on fait disparaitre le corps. Dans ma lecture toute personnelle de Mme Bovary, la fin du roman est un épiphénomène bavard. Je suis désolé, j'ai parfois des emballements, j'ai pensé à Mme Bovary à qui Flaubert a dénié le droit au plaisir, comme le faisaient les hommes de son temps. Je sais maintenant toutes mes réticences vis à vis de Flaubert. Me pardonnez-vous ? Ps j'ai écouté la fin de votre vidéo en reprenant de la distance . Elle est passionnante. Bon à la réflexion, Flaubert n'est pas le seul coupable, c'est tout le 19° qui l'est. Je regarderai l'idiot de la famille.
Merci pour l'analyse. Le coup d'état de Napoléon III c'est évidemment 1851 et non 1951, ce n'est pas grave, tout le monde rectifiera de lui-même ( ou de soi-même ??) et je vous demande de ne pas mettre un terme à votre existence par l'arsenic à cause de ce lapsus. En 1855, pour l'exposition universelle qui se tint à Paris, le gouvernement demanda aux courtiers bordelais de classer les grands vins de la région, ce qu'ils firent en 5 niveaux (en Médoc) et en 3 (sauternes). Ce classement fait aujourd'hui toujours autorité. Vous me direz que cette remarque n'a aucun rapport avec le roman, ce qui est exact. Mais est-ce bien grave ? Disons que c'est mon lapsus à moi. Bonne continuation.
Un grand merci pour ces trois vidéos qui apportent du recul et de la fraîcheur à un roman qu'on pense toujours trop (ou pas assez) connaître. Et pas besoin d'être en prépa pour apprécier vos analyses. Bravo pour la générosité et la rigueur que vous mettez dans votre travail. La vie d'Emma semble nous montrer que quand nous avons des illusions, il faut qu'un peu de chance les accompagne, et que le moindre grain de sel fait dérailler la machine... Il reste à apprendre comment équilibrer les illusions et le réalisme que nous imposons à ce monde pour ne pas sombrer comme elle, peut-être en méditant les derniers mots de Rosalie dans le roman "Une vie" de Maupassant: "La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit."
@@altair5617 merci à vous pour ce gentil commentaire ! 😊
Je suis tres impatient de ta vidéo sur Flaubert vu par Sartre, car on nous avait beaucoup parlé de "L'idiot de la famille" quand j'était en licence de philo (le cours était "Philosophie morale et psychanalyse")
@@julienselignac9434 c’était mon sujet de mémoire de recherche ! L’approche psychanalytique de Sartre manque parfois de rigueur. On voit qu’il projette beaucoup de lui même sur Flaubert et décèle sa propre névrose ! En cela il « règle ses comptes » comme il le dit dans la préface. Avec plaisir pour la vidéo, elle est sur ma liste pour les prochains mois! 💪🏻
@@QuartierLatin2 A vrai dire, cette année j'avais plus lu de la psychanalyse Freudienne et post freudienne que de psychanalyse existentielle façon Sartre :) mais oui j'aimerais avoir un éclairage plus approfondi ça m'intéresse!
Léon a-t-il fait connaitre à Emma le véritable élan amoureux, le vrai partage des sens, cette crispation fugace qui freine le temps ? Flaubert était-il capable de l'imaginer ou de le coucher au moins sur le papier ? Cet amour pour le dire, il faut l'avoir vécu, dans ce cas Mr Flaubert, je vous congédie, cette partie de votre roman n'est pas de votre ressort, je vous laisse l'ironie ou la raillerie, abandonnez-nous l'amour. Pardon, mais c'est ce que j'ai ressenti . Il est plus facile à Flaubert d’imaginer Emma en train de se vendre puis de se suicider. En fait c'est l'amour qu'il tue, crime parfait, on fait disparaitre le corps. Dans ma lecture toute personnelle de Mme Bovary, la fin du roman est un épiphénomène bavard. Je suis désolé, j'ai parfois des emballements, j'ai pensé à Mme Bovary à qui Flaubert a dénié le droit au plaisir, comme le faisaient les hommes de son temps. Je sais maintenant toutes mes réticences vis à vis de Flaubert. Me pardonnez-vous ? Ps j'ai écouté la fin de votre vidéo en reprenant de la distance . Elle est passionnante. Bon à la réflexion, Flaubert n'est pas le seul coupable, c'est tout le 19° qui l'est. Je regarderai l'idiot de la famille.
Merci pour l'analyse. Le coup d'état de Napoléon III c'est évidemment 1851 et non 1951, ce n'est pas grave, tout le monde rectifiera de lui-même ( ou de soi-même ??) et je vous demande de ne pas mettre un terme à votre existence par l'arsenic à cause de ce lapsus. En 1855, pour l'exposition universelle qui se tint à Paris, le gouvernement demanda aux courtiers bordelais de classer les grands vins de la région, ce qu'ils firent en 5 niveaux (en Médoc) et en 3 (sauternes). Ce classement fait aujourd'hui toujours autorité. Vous me direz que cette remarque n'a aucun rapport avec le roman, ce qui est exact. Mais est-ce bien grave ? Disons que c'est mon lapsus à moi. Bonne continuation.
@maxlavignasse6123 ma langue a fourché ! Je ne m’en suis même pas aperçue au montage 🙈
@@QuartierLatin2 Et peut-être bientôt un Balzac ?