VERS UN URBANISME QUI REND ACTIF - Intervenant Jérôme Monnet

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  • เผยแพร่เมื่อ 21 ธ.ค. 2024
  • La ville au prisme des pratiques physiques et sportives
    Rendez-vous n°4 | Soirée d’échanges et de débat autour de trois invités.
    Edouard Pastor : Agence Pastor Architecte, formateur spécialiste de l'accessibilité et du "design pour tous", sportif de haut niveau
    Jérôme Monnet : Co-directeur de l'Ecole d'Urbanisme de Paris - Géographe, urbaniste, chercheur, spécialiste des questions de mobilité pédestre
    Gilles Namur : Adjoint en charge des questions d'urbanisme, espaces publics et santé environnementale de la ville de Grenoble
    Ce café-débat semble être un moment très intéressant pour explorer les liens entre la ville, les pratiques physiques et sportives, et plus largement la santé des habitants. Le choix de ces thématiques est particulièrement pertinent à l'heure où l'urbanisme, trop souvent pensé sous un angle purement fonctionnel, doit intégrer davantage les enjeux de bien-être et d'accessibilité.
    L'idée de questionner la ville à travers ses effets sur la sédentarité et les inégalités d'accès aux espaces publics reflète une prise de conscience des besoins physiques et sociaux des citadins. Dans un monde où la voiture domine encore de nombreuses villes, où l’accès à des infrastructures sportives de qualité est inégal, la nécessité d'un urbanisme plus inclusif, plus praticable, plus connecté aux besoins de santé physique et mentale devient impérative.
    Les intervenants apportent des perspectives diverses, mais leur point commun semble être cette conviction que l’urbanisme n’est pas seulement un ensemble de constructions et de réseaux de circulation, mais bien un outil de transformation sociale. Jérôme Monnet, par exemple, évoque des espaces "fragmentés, peu praticables, voire dangereux", une critique qui résonne avec la réalité de nombreuses grandes agglomérations où les citadins sont confrontés à des environnements peu propices à la marche, à la pratique du vélo ou à l’accès à des équipements de loisirs.
    Les défis sont multiples : il ne s'agit pas seulement de repenser l'architecture ou l'urbanisme en termes de mobilité, mais aussi de considérer la diversité des usagers - jeunes, personnes âgées, personnes en situation de handicap - et leurs besoins spécifiques. Repenser la ville en fonction de ces critères pourrait non seulement améliorer la qualité de vie mais aussi réduire les inégalités, offrir plus de liens sociaux et créer des espaces de solidarité.
    Ce genre de débat permet de faire émerger des solutions novatrices, mais aussi de réfléchir aux politiques publiques qui pourraient rendre ces transformations possibles. Il s'agit de repenser l'espace urbain comme un bien commun, au service de tous, et d’y inscrire des pratiques de santé publique. Le rôle des élus, des urbanistes, des chercheurs et des acteurs sociaux sera essentiel pour mener ce projet de grande envergure.
    Cela soulève aussi des questions sur la façon dont on peut intégrer ces problématiques dans le quotidien des habitants : comment sensibiliser chacun à l'importance de ces espaces, mais aussi comment rendre les pratiques physiques plus accessibles et agréables pour tous ?
    Décembre 2024

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