Je voudrais bien qu'elle m'explique ceci ? page 38«En somme, le ressentiment est cette astuce psychique consistant à considérer que c'est toujours la faute des autres et jamais la sienne. On invite chacun à prendre sur soi, mais dès que l'occasion se présente d'assumer sa responsabilité, on se considère comme irréprochable. Telle est bien la différence entre une morale chrétienne qui relie tous les hommes dans leur responsabilité et la morale démocratique individualiste qui dit responsabiliser les individus.» Je crois que l'on peut se passer d'une morale chrétienne. Elle n'a jamais rien prouver et celle-ci n'est pas née de rien. Elle s'appuie sur des valeurs qui dépassent le religieux. Et en citant Nietzsche si on la suit dans les lignes qui suivent l'inverse de cette morale chrétienne est celle des esclaves !
Son dernier livre doit nous permettre de sortir de l'amertume pour nous construire un présent collectif. Je ne comprends pas. Peut-être que je ne suis pas dans le ressentiment mais dans la construction d'une pensée nouvelle, tout en étant conscient de notre passé morbide ? J'ai l'impression que Cyntia Fleury étant entourée de "psychopathes", qui n'arrêtent de dire c'est mon droit, généralise ce comportement à l'ensemble de la population. Elle nous fait entendre dans le 5ème chapitre que l'égalité établie par la dite démocratie nous déresponsabiliserait à en réclamer de façon infantile nos droits. Ce sont bien pourtant les abus de l'inégaliritarisme qui ont renversé les monarques de l'ancien régime. Et je ne crois pas que c'est l'amertume qui a provoqué les grèves de 36 nous donnant les congés payés. Dommage qu'elle soutient son exposé par une référence à des fascistes ou anti-sémites, Max Scheller, Emil Cioran et Ezra Pound. Bon sur une centaine de personnalités citées c'est peu mais Max Scheller a 24 pages sur 321 pour l'ensemble et occupant 6 chapitres sur les 54, Emil Cioran porte plume de la "Garde de fer" nazie roumaine a lui un chapitre complet et pas dans la troisième partie nommée "Fascisme" mais dans La mer qui devrait nous ouvrir sur du positif. Elle le cite «Tzintzoum. Ce mot risible désigne un concept majeur de la Kabbale. ...» Nous tous, nous pouvons trouver ce mot amusant mais lui il y exprime de la haine rentrée. Je vais continuer à la lire car j'y trouve des rapprochements avec des auteurs, pour moi qu'en partie connus, qui sont plus proches de mes valeurs. J'espère y trouver son analyse de la symbolisation nécessaire à l'humain bien dans ses baskets et sa description de l'émulation, entendues dans ses interviews. Et puis je la trouve sympathique bien qu'elle confonde, comme la plus part des intellectuels universitaires ou politiques, régime parlementaire oligarchique avec la démocratie bien oubliée.
Toujours clair et "imparable". Merci
L'hostilité comme mode relationnel.
"Le Dieu unique, le Fils unique : tous les deux étaient des productions du ressentiment !" F. Nietzsche
Je voudrais bien qu'elle m'explique ceci ? page 38«En somme, le ressentiment est cette astuce psychique consistant à considérer que c'est toujours la faute des autres et jamais la sienne. On invite chacun à prendre sur soi, mais dès que l'occasion se présente d'assumer sa responsabilité, on se considère comme irréprochable. Telle est bien la différence entre une morale chrétienne qui relie tous les hommes dans leur responsabilité et la morale démocratique individualiste qui dit responsabiliser les individus.» Je crois que l'on peut se passer d'une morale chrétienne. Elle n'a jamais rien prouver et celle-ci n'est pas née de rien. Elle s'appuie sur des valeurs qui dépassent le religieux. Et en citant Nietzsche si on la suit dans les lignes qui suivent l'inverse de cette morale chrétienne est celle des esclaves !
Son dernier livre doit nous permettre de sortir de l'amertume pour nous construire un présent collectif. Je ne comprends pas. Peut-être que je ne suis pas dans le ressentiment mais dans la construction d'une pensée nouvelle, tout en étant conscient de notre passé morbide ? J'ai l'impression que Cyntia Fleury étant entourée de "psychopathes", qui n'arrêtent de dire c'est mon droit, généralise ce comportement à l'ensemble de la population. Elle nous fait entendre dans le 5ème chapitre que l'égalité établie par la dite démocratie nous déresponsabiliserait à en réclamer de façon infantile nos droits. Ce sont bien pourtant les abus de l'inégaliritarisme qui ont renversé les monarques de l'ancien régime. Et je ne crois pas que c'est l'amertume qui a provoqué les grèves de 36 nous donnant les congés payés. Dommage qu'elle soutient son exposé par une référence à des fascistes ou anti-sémites, Max Scheller, Emil Cioran et Ezra Pound. Bon sur une centaine de personnalités citées c'est peu mais Max Scheller a 24 pages sur 321 pour l'ensemble et occupant 6 chapitres sur les 54, Emil Cioran porte plume de la "Garde de fer" nazie roumaine a lui un chapitre complet et pas dans la troisième partie nommée "Fascisme" mais dans La mer qui devrait nous ouvrir sur du positif. Elle le cite «Tzintzoum. Ce mot risible désigne un concept majeur de la Kabbale. ...» Nous tous, nous pouvons trouver ce mot amusant mais lui il y exprime de la haine rentrée. Je vais continuer à la lire car j'y trouve des rapprochements avec des auteurs, pour moi qu'en partie connus, qui sont plus proches de mes valeurs. J'espère y trouver son analyse de la symbolisation nécessaire à l'humain bien dans ses baskets et sa description de l'émulation, entendues dans ses interviews. Et puis je la trouve sympathique bien qu'elle confonde, comme la plus part des intellectuels universitaires ou politiques, régime parlementaire oligarchique avec la démocratie bien oubliée.