Bonjour Zélie. Même quand j'étais capable d'aimer, je ne savais pas dire "je t'aime." Cela ne se faisait pas. Pourtant je savais aimer. Aimer était pour moi avec un T majuscule pour toujours et avec un I majuscule pour inconditionnellement. Maintenant j'aime si peu. C'est mal. Car pour moi, ça veut dire ne pas aimer. Si peu pour dire que je ne hais pas. Je n'ai jamais haï. J'ai éprouvé du dégoût pour certaines personnes. Et du mépris pour moi-même. Mais de haine, Non. Je crois que quand je suis devenue incapable d'aimer, quand j'ai compris que l'amour était conditionnel, et temporel, j'ai tout perdu même ma santé mentale. Ma plus grande certitude est morte et je suis morte avec elle. Maintenant je m'efforce de jouer mon rôle social. Dès fois quand on me demande par courtoisie : " ça va ? " , la plupart du temps, je réponds et vous comment allez-vous réellement ? Et vous avez le droit de dire non et pas oui car c'est le réponse socialement acceptable." Ou alors je ne réponds rien. Et la personne continue son baratin courtois sur le temps, sur le nombre de personnes présentes au marché, etc... Il m'est arrivé juste pour voir l'embarras des gens de répondre : " non, ça ne va pas." Il faut voir le silence ou alors la vitesse d'élocution pour un changement radical de sujet. J'arrive juste à relever légèrement les coins de ma bouche. Légèrement et brièvement. Puis je me retire aussi vite que possible. Fatiguée des faux-semblants. Fatiguée de jouer mon rôle sur la scène de la vie. Je suis vieille avant l'âge. Une centenaire qui attend son tour. J'ai toujours été vieille. Mais tant que mon cerveau fonctionnait, se rechargeait, j'arrivais à faire avec . Maintenant mon cerveau est vide et il se décharge à la vitesse de la lumière. Je n'ai pas le droit de mourir alors que tant de personnes se battent pour vivre. Et puis, il n'y a qu'une vie et je dois la vivre jusqu'au bout même si le bout est invisible à voir, si je n'en vois pas le bout.
C'est juste magnifique. Les paroles sont tellement belles, ta voix tellement douce. Je t'aime, Zélie ❤
Toujours aussi incroyable. Les paroles sont si bien réfléchis, bravo a toi Zélie, hâte que ton album sorte
❤Ce son est magnifique❤
Moi aussi je t'aime 💜
Nous, on t’aime tant Zelie. ❤❤❤
Muito doce de sua voz.Linda canção interpretada por Zelie
Bonjour Zélie.
Même quand j'étais capable d'aimer, je ne savais pas dire "je t'aime." Cela ne se faisait pas. Pourtant je savais aimer. Aimer était pour moi avec un T majuscule pour toujours et avec un I majuscule pour inconditionnellement. Maintenant j'aime si peu. C'est mal. Car pour moi, ça veut dire ne pas aimer. Si peu pour dire que je ne hais pas. Je n'ai jamais haï. J'ai éprouvé du dégoût pour certaines personnes. Et du mépris pour moi-même. Mais de haine, Non. Je crois que quand je suis devenue incapable d'aimer, quand j'ai compris que l'amour était conditionnel, et temporel, j'ai tout perdu même ma santé mentale. Ma plus grande certitude est morte et je suis morte avec elle. Maintenant je m'efforce de jouer mon rôle social. Dès fois quand on me demande par courtoisie : " ça va ? " , la plupart du temps, je réponds et vous comment allez-vous réellement ? Et vous avez le droit de dire non et pas oui car c'est le réponse socialement acceptable." Ou alors je ne réponds rien. Et la personne continue son baratin courtois sur le temps, sur le nombre de personnes présentes au marché, etc...
Il m'est arrivé juste pour voir l'embarras des gens de répondre : " non, ça ne va pas." Il faut voir le silence ou alors la vitesse d'élocution pour un changement radical de sujet. J'arrive juste à relever légèrement les coins de ma bouche. Légèrement et brièvement. Puis je me retire aussi vite que possible. Fatiguée des faux-semblants. Fatiguée de jouer mon rôle sur la scène de la vie. Je suis vieille avant l'âge. Une centenaire qui attend son tour. J'ai toujours été vieille. Mais tant que mon cerveau fonctionnait, se rechargeait, j'arrivais à faire avec . Maintenant mon cerveau est vide et il se décharge à la vitesse de la lumière.
Je n'ai pas le droit de mourir alors que tant de personnes se battent pour vivre. Et puis, il n'y a qu'une vie et je dois la vivre jusqu'au bout même si le bout est invisible à voir, si je n'en vois pas le bout.
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vraiment meuf j’ai envie qu’on devienne pote pour pleurer sur l’épaule de l’une l’autre ^^’´
Et oui même la drogue impossible.
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