La différence entre le conflit et la violence dans un couple
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- เผยแพร่เมื่อ 15 ต.ค. 2024
- Explications limpides de Ernestine Ronai.
En cas de besoin, vous pouvez appeler le 3919, le numéro pour les femmes victimes de violences.
Venez marcher avec nous le 24 novembre, pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles !
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et parfois, même souvent les remarques sont bien plus insidieuses, moins grossières que "t'es moche" ou "ma viande est mal cuite" ... Oui parfois, c'est bien plus lent et sournois... plus de 10 ans pour voir un jour le piège où l'on est... Mais on veut y croire, après tout personne n'est parfait et surtout pas moi ! Alors, on aplanit, on devance les demandes " je dis toujours où je suis comme ça il ne sera pas jaloux", j'achète le vin qu'il aime" et comme il m'explique si bien que "je ne comprends pas, il va me montrer ..." alors je pense que comme il est bien plus intelligent que moi et surtout cultivé, alors il a sûrement raison... je me range à son avis, j'engueule mes gosses alors que j'ai pas envie. Et puis tu te bouffes les vacances à la montagne alors que tu as le vertige parce que sinon il est trop malheureux ... et toi, ben oui, tu ne veux pas le rendre malheureux parce que sa tristesse ça te rend malade... et un jour, c'est toi qui est malade, et c'est toi qui as envie de mourir ... mais ça encore, c'est de ta faute.
Tres bien expliqué.
Si je peux me permettre un remarque (constructive je pense)....Ne serait il pas mieux de ne pas associer le dominé à une femme et le dominant à un homme ("dé-genrer" le discours) afin que chaque typologie de couple (homosexuel, femme violente, homme violenté) puisse être représentée? et dire par exemple "le violenteur", "le violenté", .... (juste une idée en passant :) )
Sauf que #nous toutes se bat pour les violences faites aux femmes (et aux enfants aussi). Ce n est pas une asso qui s occupe de toutes les violences quelques que soient le genre de la personne.
Là on dénonce des féminicides, des viols et agressions sexuelles et harcèlement que nous subissons nous, les femmes hein 😉
Donc la vidéo est bien dans le contexte 😊
Audrey SERAFIN Excellente suggestion je trouve
Stastiquement parlant, dans le cadre de la vidéo il est juste de placer en premier plan un contexte genré inégal de cette situation
Mais effectivement le respect des différentes typologies existantes n'est pas quelque chose à négliger : c'est un manque de rigueur dans la rigueur
Dans le cadre du discours de Noustoutes ça ne fait pas sens, puisque la domination est conceptualisée dans le sens homme dominant/femme dominé - c'est là toute la théorie féministe du "terrorisme patriarcal" qui sous-tend. Leur position est clair à ce sujet : les hommes sont dominants, les femmes sont dominées, et les violences conjugales sont par conséquent marquées par une forte asymétrie de genre.
Le problème, c'est que cette conception asymétrique des violences conjugales (et plus particulièrement des motivations respectives des hommes et des femmes auteurs) est très contestée aujourd'hui : de nombreuses études ne parviennent pas à répliquer les résultats de la typologie de Johnson, à savoir que les femmes exerceraient des violences "situationnelles" (les conflits ici présentés) tandis que les violences dans un objectif de "contrôle" et de "domination" seraient le seul domaine des hommes. En France, malgré des données très limitées et lacunaire, le dernier rapport en date sur les "menaces et actes de contrôle" montre que 7,8% des femmes en sont victimes contre 6,3% des hommes ; il s'agit uniquement de violences psychologiques et clairement l'étude est très très lacunaire pour plusieurs raisons (liste de critères très limitée, les hommes sous-estiment les violences subies etc etc...), pour autant, on voit bien que la différence est faible. Dommage que cela ne bouscule pas plus que ça les convictions d'Ernestine Ronai qui nous dit que la violence est "unilatérale, et que c'est toujours le même qui domine et la même qui est dominée", ou encore celles des auteurs même de l'étude qui ont à coeur d'insister sur les femmes victimes sans jamais mentionner les limites de leur propre enquête. Dommage également qu'elle décide d'ignorer les limites méthodologiques conséquentes qui mènent à une sous-estimation incontestable de la proportion d'hommes victimes, i.e de la violence féminine. Après tout, ce n'est pas comme si le débat de la symétrie de genre était l'épicentre de vives controverses depuis plus de 30 ans dans tous les pays qui ont eu l'idée folle de s'intéresser aux hommes victimes (ce que la France ne fait que très partiellement et que depuis 2007), et de critiquer le postulat genré (donc initialement biaisé) des enquêtes à destination unique ou principale des femmes victimes.
Malheureusement, Noustoutes ne fait jamais état de ces controverses, et préfère suivre sa ligne idéologique, au mépris des victimes qui ne sont pas leur "cible" à savoir : les hommes cis/hétéro/homosexuels/bisexuels ou encore les lesbiennes (sûrement le sous-groupe le plus oublié de cette question, et où les violences sont pourtant les plus présentes).
@@cd6584 Que la cible de Noustoutes soit féminine, ok, mais en quoi cela justifie d'affirmer des choses comme : "c'est toujours le même qui domine et la même qui est dominée?"
Ce que la personne lambda qui regarde comprend, c'est que la "violence" est fondamentalement genrée, et exclusivement perpétrée par des hommes : et ne nous le cachons pas, c'est bien là la ligne idéologique de Noustoutes. Même pris dans le contexte du discours, c'est donc au pire complètement faux, et au mieux très maladroit.
très pédagogique, Merci !
Effectivement, quand un des parents décide de tout en mettant l'autre devant le fait accompli, dénigre tout ce que l'autre propose, et impose sa volonté unilatérale sans jamais se concerter avec l'autre parent, il y a violence, surtout pour l'enfant qui subit une emprise totalitaire. Il faut donc privilégier le dialogue. Très bonne analyse de Madame Ronai, et dont chacun comprendra qu'elle s'applique aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Merci Madame. Juste une question : pouvez-vous nous indiquer le numéro de téléphone pour les hommes victimes de violence ? Il serait gravement sexiste qu'il n'en existe pas. Dans l'attente, bien cordialement.
C est un gros souci de nos jours. C est quasiment le néant total sur le sujet des hommes victimes. Meme quand la dame parle elle utilise le masculin pour qualifier l agresseur et le féminin pour qualifier la victime. Alors que de nos jours, la violence devient quasi équitable. Souci de dénonciation masculine dû à la honte. Ce que je confirme.
Je me sens seul et démuni.
Bon courage aux personnes victimes de violences.
Super ! Simple, limpide, clair. Merci !!
La violence ce n’est pas ça... On voit des Violences émergeantes aussi bien dans les couples démocratiques que dans les autres formes... Le couple « patriarchal » pur avec un dominant peut s’inscrire aussi bien dans la terreur que dans une soumission consentie. En fait la démocratie imposée est plus violence qu’un totalitarisme choisie.... donc la question n’est pas la. A condition d’accepter de déconstruire nos visions idéologisées.
Oui bien sûr et la marmotte....
Y a t il des hommes qui sont aussi dans des cas de figure similaires ?
Oui, la violence n'est pas l'exclusivité des hommes.
Oui, à l'origine, cette typologie de la violence a pour but de séparer les violences dites "situationnelles" des violences dites "terroristes" (typologie de Johnson).
Le hic, c'est que cette typologie a vite été utilisée comme une différenciation des violences en fonction du genre : les hommes subiraient des violences anecdotiques d'ordre situationnelles (les fameux "conflits") tandis que les femmes seraient, elles, victimes de "vraies" violences, le contrôle patriarcal pur et dur.
Le problème, c'est que cette idée nous vient de données incomplètes, provenant de chercheurs qui étudiaient uniquement des échantillons de femmes victimes, ou encore, qui les comparaient à des populations d'hommes bien différentes (comme des hommes dans des centre pour hommes violents). Depuis plus de 10 ans, un nombre croissant d'études a remis en cause le fait que le "contrôle de couple" (intimate terrorism) serait spécifique aux hommes.
Bonjour, oui jai fait partie de ces hommes violentés par une épouse perverse narcissique.... J'en ai assez de cette caricature ou l'homme est forcément le plus violent 🥲
@@saidjhihire107 "principalement mais pas toujours" : ça vous va ?
@@chawarma1048 cela manque d'argutie 🙃
Pourquoi on ne parle jamais de ce que peut être l’emprise par une femme, de sa violence ? Parce que ce n'est pas féministe de le dire ?
Les conflits on peut être grossier et brutale ? Je m'en passerai bien de vos conseils , si je vous écoute c'est tout droit le divorce
merci pour le partage ! quel est l être humain qui n a jamais vécu de violence psy et physique en tant que victime ? je ne connais aucun être humain qui n a pas vécu de violence psy et physique . enfin je dirai que l homme pratique plus la violence physique et la femme plus la violence psy ...
Oui certes, mais s est idem des deux cotes
Ca c'est assez cliché...
@@chawarma1048 enfin une personne suffisamment avisée et sagace pour appeler un chat un chat.... Merci pour votre réponse pragmatique, les femmes utilisent un type de violence radicalement opposé à celui des hommes, et bien plus efficace.
Rigolo mais tres bien
Raisonnement simpliste où la violence est masculine en pré requis
Relativement simple, cela manque d'argutie... Explication prosaïque.... La violence n'ai pas l'apanage des hommes.... Lorsque l'homme souffre il ne porte pas plainte.
Toujours les hommes les méchants évidemment...
« La femme part avec ses copines, l’homme va faire du foot »… décrédibilisation totale.
Comment, si elle commence par des clichés conservateurs, on peut l’écouter avec sérieux ?
Tu as raison c'est très connue, les femmes vont en général faire du foot entre elles et les hommes vont ce voir entre copain faire les magasins
@@debe8244 Ok boomer
n'importe quoi