#11. Des économistes et une planète (2/2)

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  • เผยแพร่เมื่อ 12 ธ.ค. 2024

ความคิดเห็น • 81

  • @Walkshadown
    @Walkshadown 5 ปีที่แล้ว

    Première vidéo que je visionne sur ta chaîne pour ma part, au top merci

  • @baptiste7304
    @baptiste7304 4 ปีที่แล้ว +2

    Merci encore une fois pour ta vidéo.
    Personnellement, je rejetterai un peu plus explicitement la faute sur le politique que sur les économistes (sans les dédouaner des biais méthodologiques cités dans la vidéo précédente). En effet, ce sont bien eux qui mandatement tel ou tel économiste (ou groupe) pour faire des études d'impact (ou autres travaux). Or, en choisissant ces derniers parmi des courants de pensées en adéquation avec le résultat qui veulent obtenir, les conclusions à tirer sont orientées et pré-déterminées. Bref, l'homme politique a le dernier mot, et s'il veut s'appuyer sur des chiffres qui vont dans son sens, il saura mandater les "bons" économistes. Ici, la question est républicaine (res publicae) : nous devons trouver un homme politique charismatique qui contribue à la "chose publique" en mettant parfois (souvent) de côté son idéologie personnelle (ce qui n'est pas simple) et en s'appuyant sur des panels d'experts variés, pour produire une (difficile) synthèse dans l'intérêt commun.
    Merci encore pour tes vidéos

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  4 ปีที่แล้ว

      Merci pour votre commentaire. Je suis d'accord en partie avec ce que vous dites. Mon point de divergence est que les politiques n'étant pas pour la plupart des spécialistes de l'économie, ils se réfèrent à l'avis de la majorité de la profession (position qui parait sensée !) et aux économistes les plus en vue. Mais, cas unique à ma connaissance actuellement parmi les disciplines scientifiques , cette majorité de la profession base ses analyses sur des fondements très éloignés de la réalité.

  • @timotheallanche120
    @timotheallanche120 5 ปีที่แล้ว +8

    Une vidéo d'utilité public ! Est-ce que le GIEC ne devrait pas un peu mettre le nez dans l'économie ?

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว +11

      Bien sûr que si ! Et plus généralement il faudrait que d'autres chercheurs et le reste de la société mette le nez dans les travaux de ces économistes. Comme le dit Gael Giraud dans la préface du livre de Keen : "Puisse ce livre contribuer au débat qui finira tôt ou tard par éclater, aussi bien sur les bancs des amphithéâtres que dans les couloirs des ministères et des banques centrales, dans les colonnes des journaux et sur les plateaux télévisés : la nécessaire remise en cause d’une théorie économique, la nôtre, qui non seulement ne nous aide pas à panser les blessures que les krachs financiers infligent à notre société, mais encore contribue, par son aveuglement, à préparer de nouvelles crises."

  • @SupersResistant
    @SupersResistant 5 ปีที่แล้ว +2

    Les "travaux des économistes standards" ne sont pas cités. Comment est-ce que l'on peut vérifier que leurs travaux sont fidèlement restitués et pas caricaturés ?

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว +3

      Oui, bonne remarque, tous les travaux que je mentionne sont cités dans le livre d'Antonin Pottier dont je parle dans la vidéo, livre qui a été reçu de très bonnes critiques de la part d'économistes en qui j'ai confiance comme Gaël Giraud (j'ai par ailleurs un M2 en économie de l'environnement donc je connaissais une partie de ces travaux). Je ne suis pas chez moi et n'ai pas le livre avec moi, mais quand je rentre je rajoute des références bibliographiques.
      Je vous invite vraiment à lire ce livre si le sujet vous intéresse.

  • @colinpitrat8639
    @colinpitrat8639 5 ปีที่แล้ว

    Je me méfie, d'une manière générale, des arguments du genre "c'est trop compliqué, ça ne peut pas marcher". On pourrait appliquer le raisonnement à un grand nombre de systèmes actuellement en place (la collecte d'impôts, les états, les allocations sociales...) qui ne sont certes pas parfait mais qui marchent quand même pas trop mal.
    Les exemples de ce qui n'a pas marché sont plus convaincants, mais qu'ils soient inévitables (on pourrait adapter le système pour dépendre du niveau de production) ou qu'ils aient été prévisibles n'est pas évident.
    Ce qui me choque un peu plus, c'est que l'on mise presque tout sur une seule solution. Face à un problème si important et si urgent, on devrait tenter plusieurs stratégies en parallèle. Certes il y a bien quelques mesures (crédits d'impôts, reprises écologiques ...) mais ça reste très timide.

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว

      Bonjour, oui je suis d'accord, si on rejetait toute mesure parce qu'elle est trop compliquée, on n'aurait par exemple jamais eu d'impôts sur le revenus ! Mais cette taxe carbone au niveau mondial me parait un niveau au-dessus encore en terme de complexité du fait qu'elle devrait avoir un caractère international. Effectivement, une des critiques les plus fortes qu'on peut faire est qu'on ait presque tout misé sur une seule solution. Merci pour ces remarques.

    • @JeanNoelAvila
      @JeanNoelAvila 5 ปีที่แล้ว

      Petit bémol : les système complexes actuels sont souvent des systèmes qui ont été pensés simples à leur origine et ont été complexifiés avec le temps. On cherche très rarement à penser un système pour qu'il soit complexe dès sa conception.
      L'autre point problèmatique avec les systèmes complexes est qu'ils ont une grande surface d'attaque pour les contournements et les détournements. Par exemple, le système de douane peut être utilisé par tous les pays, ce qui ramène le problème de visibilité de l'action écologique au point de départ (d'autres effets demeureraient tout de même).

  • @adrienmartin5204
    @adrienmartin5204 4 ปีที่แล้ว

    Je suis surpris de mon souvenir le rapport Stern qui a du sortir il y a ~10 ans disait que ça revenait moins chère d’agir maintenant que d’attendre demain. Dans votre première vidéo, vous mentionnez Nicholas Stern mais avec un avis négatif. Je suis assez surpris. Je suis preneur de vos lumières. Merci

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  4 ปีที่แล้ว

      Merci pour votre remarque. Effectivement Nicholas Stern est convaincu par la gravité du changement climatique. Mais les modèles économiques qu'il utilise dans ses travaux n'appuient pas nécessairement son point de vue. Concernant l'estimation que je donne dans la vidéo (5% de perte du PIB pour 5°C de hausse de la température), vous pouvez la retrouver dans la table 3.2 de la page 128 du PDF de la partie III de son rapport "the economics of stabilisation".

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  4 ปีที่แล้ว

      le rapport est disponible à cette adresse :
      webarchive.nationalarchives.gov.uk/20100407172811/www.hm-treasury.gov.uk/stern_review_report.htm

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  4 ปีที่แล้ว

      Je copie par ailleurs le passage sur le sujet du livre d'Antonin Pottier (dont je vous recommande la lecture, c'est un bouquin excellent), p138 :
      "Sincèrement convaincu par la gravité du changement climatique, Stern épouse la forme du raisonnement de l'Economiste tout en tentant de le retourner en un plaidoyer pour une politique climatique ambitieuse. [...] Stern est piégé par sa volonté de se conformer aux règles de l'Economiste, qui découle de sa position au centre de la discipline. Le discours économique s'impose à lui et, par-delà les divergences apparentes, les convergences sont nombreuses avec les travaux antérieurs. Ainsi on a relevé que le rapport utilise des estimations des dommages un peu supérieures aux évaluations existantes, ce qui a nourri les accusations de manipulation. L'essentiel est ailleurs. Même légèrement plus fortes, les estimations de Stern ne diffèrent pas vraiment pas évaluations antérieures : elles donnent la même image des dommages. Même dans le pire des scénarios, les dommages envisagés par Stern ne sont pas si élevés. En incluant le risque de catastrophe et les dommages marchands, les dommages pour un réchauffement global de 8°C ! approchent les 6% du PIB. Ils doublent si l'on inclut les dommages non-marchands. Dans les deux cas, avant 5°C, les dommages sont en-dessous de 5%."

  • @sand4759
    @sand4759 5 ปีที่แล้ว

    Merci !

  • @clementdoyen445
    @clementdoyen445 5 ปีที่แล้ว +1

    A tout les coup ça à déjà été proposé:
    Politique = un revenu universel de monnaie carbone. Et l'obligation de payer la pollution via cette monnaie. En contrôlant la planche a monnaie carbone on limite le marché des émissions. En répartissant la monnaie carbone par un revenu universel on s'assure que ce soit socialement acceptable, et que chacun puisse décider de quoi faire de sa part carbone...

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว +3

      Il y a le Réveilleur qui en parle dans une de ses vidéos me semble-t-il !
      th-cam.com/video/NIVPzTFhzQY/w-d-xo.html

    • @clementdoyen445
      @clementdoyen445 5 ปีที่แล้ว

      @@deseconomistesetdeshommes5254 merci

  • @KahlieNiven
    @KahlieNiven 5 ปีที่แล้ว

    En conclusion, une des meilleures scènes du film "La Haine" de Kassovitz.
    Mais l'important n’est pas la chute, c’est l’atterrissage.

  • @jaibifox
    @jaibifox 4 ปีที่แล้ว +1

    Un new deal ne pourrait marcher qu'avec assez d'energie disponible pour le soutenir...
    (Hint : Les travaux du shift project 😅)

  • @jbfonta314
    @jbfonta314 5 ปีที่แล้ว +1

    les quelques solutions exploré ici restent profondément marqué du sceau néoliberal...
    comme dirait une morale futuriste.... , "il est aussi difficile pour un paradigme de trouver les solution au problème qu'il génère qu'un riche d'entrer dans le royaume de Dieu, et un aveugle de jouer a twister...."

  • @perrocafor4101
    @perrocafor4101 4 ปีที่แล้ว

    Bonjour ! Merci pour la vidéo ! Juste, à la fin ,vous dites qu'on n'écoute pas ceux qui disent qu'i lfaut réguler (comme on ne les écoutait pas en 2008), mais vous ne donnez pas leurs noms !

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  4 ปีที่แล้ว

      Merci pour votre commentaire ! Parmi les économistes qui pensent qu'il faut bien davantage réguler nos économies, on trouve notamment les postkeynésiens. Ils ont écrit un livre collectif pour présenter leur pensée, et on retrouve dedans les grands noms francophones de ce courant. Le livre s'intitule "L'économie post-keynésienne", dirigé par Eric Berr, Virginie Monvoisin et Jean-François Ponsot. On peut également citer des économistes comme Gael Giraud ou Jacques Généreux.

    • @perrocafor4101
      @perrocafor4101 4 ปีที่แล้ว

      @@deseconomistesetdeshommes5254 Ah merci pour ces refs ! J'ai déjà entendu moult conférences de Gael Giraud, il est extraordinairement intéressant. En tout cas, bon courage à vous !

  • @boris5950
    @boris5950 4 ปีที่แล้ว

    7:36 : moui, enfin avant même de demander à l'État de devenir un "acteur de la transition écologique", on pourrait déjà commencer par exiger de lui qui arrête d'utiliser notre temps de vie, qu'il ponctionne à travers l'impôt, pour financer un enième projet polluant (aéroport, autoroute, relance de l'aviation après une pandémie, etc.).

  • @6sebtux9
    @6sebtux9 5 ปีที่แล้ว

    salut merci pour ton travail.
    Dommage que tu n'ai rien dit sur économie bleu qui met au centre de la transition écologique , recherche et le développement ainsi-que l'abolition du déchet.
    Je te recommande les travaux de Gunter Pauli.

    • @ec3111
      @ec3111 5 ปีที่แล้ว +1

      Merci pour ton commentaire. Je ne connaissais pas le terme d'économie bleue, je vais me renseigner merci.

  • @FluxURSS
    @FluxURSS 5 ปีที่แล้ว

    Belle contradiction @ 1:35 et @ 8:23. Les reglementations environnementales sont un coût ou un gain du coup ?

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว +3

      Non, il n'y a pas de contradiction. S'adapter à des règlementations environnementales plus strictes est un coût. Tout comme embaucher de nouvelles personnes (il faut bien leur payer des salaires !). Mais dans une économie avec un fort taux de chômage et des entreprises qui produisent moins que ce qu'elles pourraient, ces embauches et ces coûts supplémentaires, ce sont moins de chômage et plus de demande, ce qui devrait avoir un effet positif sur les économies.

    • @FluxURSS
      @FluxURSS 5 ปีที่แล้ว

      @@deseconomistesetdeshommes5254 ça suppose quand même une parfaite reallocation des travailleurs, ce qui est déjà un coût de formation. Le passage aux 35 heures on aussi été pensées dans l'objectif de diminuer le chômage en créant (exactement pareil que ton example en terme de coût de réglementation) des postes destinés aux demandeurs d'emploi. Les résultats ont été assez néfaste et la baisse du chômage fut peu significative. Le fort taux de chômage de la France est majoritairement du a un déficit de formation, beaucoup de secteurs ont un marché de l'emploi très tendu mais il n'y a pas d'offre de travail en face.

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว +4

      @@FluxURSS Les études sur le sujet s'accordent pour dire que les 35 heures ont quand même créé plusieurs centaines de milliers d'emplois.
      Il est faux pour moi de dire que la chômage s'explique en France par un déficit de formation. Il y a plusieurs dizaines de milliers d'emplois pour lesquels c'est le cas, mais on est très loin des millions de chômeurs qui recherchent un boulot. La véritable cause du chômage est.. le manque d'emplois disponibles.

  • @jowjor
    @jowjor 5 ปีที่แล้ว

    J'ai une remarque à 1:23 :
    Les nouvelles embauches sont majoritairement piquées à la concurrence, pour des raisons qui ne sont pas directement économiques. Les profils recherchés sont souvent déjà en poste. Difficile de recruter un maçon (pire si on en veut un spécialisé dans les économies de chauffage et avec de l'expérience) si il n'y a que des coiffeurs et des vétérinaires au chômage. Du coup c'est la théorie "standard" qui a le moins faux, sur ce point, amha.

    • @colinpitrat8639
      @colinpitrat8639 5 ปีที่แล้ว

      Sauf que du coup, la réponse est "ça dépend". Après la crise de 2008, beaucoup de gens dans la construction se sont retrouvés au chômage (en particulier en Irlande, en Grèce, aux États-Unis ...). Investir dans l'isolation des logements existant à ce moment là aurait permis de limiter la casse.

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว

      Oui, je suis d'accord avec la réponse de Colin Pitrat. Donc postuler de base, comme le font les modèles standards, qu'il n'y a pas de main-d'oeuvre disponible qui pourrait avoir les compétences pour réaliser ces métiers me parait incorrect.

  • @videothequeouverture7555
    @videothequeouverture7555 5 ปีที่แล้ว

    Qu'en est il des lois de la thermodynamique, de terre rare nécessaire au énergie renouvelable, du taux de retour énergétique du pétrole, qui s'il est trop haut rendrez la transition vers des ENR hors de prix vu que la substitution nécessite encore du pétrole.
    Sans compter qu'il y ai des chances que les ENR soit utiliser pour optimiser les techniques d'extraction de pétrole et diminuer les coûts pour continuer le plus longtemps possible à profiter de cette énergie (voir Philippe gauthier) ?

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว +1

      Très bonnes remarques. Il y a une vidéo excellente de Heu?reka sur le taux de retour énergétique du pétrole, mais vous l'avez certainement vue je pense. Je ne pouvais pas évoquer tous ces sujets dans cette vidéo, je me contentais d'évoquer les défauts des modèles économiques standards sur le réchauffement climatique. Mais ce sont bien sûr des questions très intéressantes.

    • @videothequeouverture7555
      @videothequeouverture7555 5 ปีที่แล้ว +1

      Traiterez vous de ces sujets de façon plus approfondi?
      Le sujet du: la théorie du déclin/la décroissance est elle une idée auto réalisatrice?
      Si vous avez besoin d'un avis d'expert pour pas faire un homme de paille de la théorie du déclin, contacter Vincent Mignerot et pour la décroissance Agnès Sinaï.
      C'est un sujet complexe à débroussailler.

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว +1

      @@videothequeouverture7555D'accord, merci, je vais regarder les travaux de ces deux personnes. Et je parlerai très certainement un jour de la décroissance oui (mais pas nécessairement en se posant la question de savoir si c'est une idée autoréalisatrice).

    • @videothequeouverture7555
      @videothequeouverture7555 5 ปีที่แล้ว

      Pour le cas de Agnès Sinaï c'est plus qu'elle est présidente de l'institut momentum qui regroupe pas mal de chercheur sur les thèmes de la décroissance et des solutions.
      Et Mignerot fait partie d'une vision factuel et scientifique de la théorie du déclin (avec entre autre Adrastia dont il est fondateur)

    • @colinpitrat8639
      @colinpitrat8639 5 ปีที่แล้ว

      @Draft Whole je peux me tromper mais j'ai l'impression qu'en général, les économistes préfèrent un modèle simple avec quelques paramètres où ils peuvent comprendre comment chacun influe qu'une simulation complexe qui donnera un résultat (par exemple 'le mieux c'est un taux d'imposition à X%') mais où l'on ne saura pas ce que ça donnerait avec des paramètres différents (population légèrement différente, demande légèrement supérieure, changement dans les préférences des gens (mode) ...)
      Il suffit d'essayer de faire une simulation simple pour se convaincre de la complexité de la chose et du nombre de paramètres importants qui peuvent varier. Si le résultat obtenu ne se généralise pas, alors comment savoir si il s'applique à la réalité ?
      [cynique]Au moins, avec les modèles simplistes on sait que ça ne s'applique pas à la réalité. Ça permet de publier des papiers et ça donne des billes aux politiciens pour défendre leurs idées préconçues.[/cynique]
      Bon il y en à quand même qui essaient. Je me souviens du livre 'Pour une révolution fiscale' (Landais, Saez, Piketty) qui se base sur un modèle du genre, publié sur internet avec lequel on pouvait jouer: www.revolution-fiscale.fr/

  • @alexhmbt
    @alexhmbt 4 ปีที่แล้ว +1

    Outch le mythe de la croissance verte, dommage de tomber dans ce travers.
    (ce commentaire est juste là pour apporter la contradiction, pas forcément lancer le débat ici)
    On voit en plus l'inspiration de Jean-Marc Jancovici (ou source commune) sur l'illustration d'une différence 4°, mais malheureux il est oublié la prise de recul global du lien en l'influence de l'homme pour transformer l'environment et l'économie (d'où le mythe de la croissance infinie en monde finie).
    Je recommande donc au moins une conférence de Jean-Mac Jancovici en guise de regard critique et de lien climat-PIB.
    Et je souhaite une bonne journée à chacun.

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  4 ปีที่แล้ว +1

      Bonjour, oui vaste débat que celui de la croissance verte, dans lequel je n'ai pas souhaité rentré dans cette vidéo ! Personnellement, je suis favorable à un retour vers des économies plus sobres, avec diminution du temps de travail et de la consommation.

    • @alexhmbt
      @alexhmbt 4 ปีที่แล้ว

      Oui cela est raisonnable.
      Mais dans ce cas je n’ai pas compris pourquoi utiliser cet argument bancal de politicien qui fera fuir ceux qui ont une compréhension plus globale de la situation ? On aurait simplement pu dire que réduire les émissions de est la priorité, introduire l’équation de Kaya (qui certes dans sa forme simple ne tient pas compte des inégalités, ce pour quoi il faudrait des dérivées partielles) et ainsi dire qu’il est possible de réduire l’intensité carbone par € mais de façon miraculeuse, ainsi que d’autres concessions sont nécessaires.
      Sinon un entrepreneur plein de bonnes intentions va penser qu’il fait le maximum pour l’environnement en soutenant (a l’instar des géants gaziers) des starts up de l’éolien en France...
      As-tu peur que l’idée que tu énonces dans ton message soit trop à gauche ? Et donc brusque certains viewers. Dans ce cas sache que je me reconnais du centre-droit et pourtant cela n’est pas du tout choquant pour moi. Pour moi ce qui compte c’est la consistence de l’argument et son adéquation avec le réel.

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  4 ปีที่แล้ว +1

      @@alexhmbt Bonjour, il n'y avait pas de calcul de cet ordre de ma part. L'objet de la vidéo était juste de montrer la faiblesse des modèles standards sur ces questions et qu'il existait (toujours en se plaçant dans leur cadre d'une économie en croissance perpétuelle) des alternatives. Je ne voulais pas rentrer dans le fond du débat sur cette question. Mais j'aimerais faire une vidéo un jour plus spécifiquement sur ce sujet, et les positions des uns et des autres.

    • @alexhmbt
      @alexhmbt 4 ปีที่แล้ว +1

      Des économistes et des Hommes D’accord
      Je pense que c’est un peu dommage, mais je te remercie de ta réponse honnête.
      Je serai très friand d’une telle vidéo, je t’y encourage !
      Bonne journée

  • @bug2k64
    @bug2k64 5 ปีที่แล้ว

    Je me pose une question existentielle... L'économie en tant que science, ok. Qu'on tente d'expliquer, et du coup de prévoir et de mieux exploiter l'économie suis d'accord.
    Mais j'ai ce sentiment qu'aujourd'hui derrière la "science" de l'économie se cachent toute une catégorie de personnes qui ne recherchent que leur intérêt immédiat. Et que c'est pour cela que cette science est détourné à leur seul profit.
    Mais l'économie... A quoi sert elle à la base ? On en parle jamais.
    Qu'est ce que l'économie même ?
    J'étais parti du principe que l'apparition de la monnaie permettant de faciliter les échanges en offrant un moyen d'échange à valeur constante était le début de l'économie. Or, le troc sans monnaie est déjà une économie. Peut on influer politiquement dessus ? Ou est-ce uniquement un moyen d'observation des échanges dans la population ?
    Tes vidéos me font me poser ces questions de la toute base

    • @loicvandenbroeck2532
      @loicvandenbroeck2532 5 ปีที่แล้ว

      Bonjour, selon le Larousse la définition de monnaie est la suivante "Ensemble des activités d'une collectivité humaine relatives à la production, à la distribution et à la consommation des richesses." En aucun cas, la monnaie n'intervient dans cette définition, cette dernière reste, en premier lieu, un moyen de transaction (même si d'autres économistes comme Keynes complète ses motifs avec les motifs de précaution et de spéculation).
      Il est tout a fait concevable d'imaginer, de concevoir un modèle d'une économie de troc je te conseille vivement la vidéo d'Heu?Reka et Des économistes et des Hommes intitulée "Monnaie, chômage et capitalisme" pour comprendre les différences entre les modèles avec/sans troc).
      Enfin, pour rappel, la science économique reste une science humaine/sociale imparfaite avec des points de désaccords, des modèles qui se complètent, synthétisent, se contredisent. Elle a pour but d'expliquer, décrire le fonctionnement de l'économie c'est-à-dire la description et l'analyse de la production, des échanges et de la consommation des biens et des services. En étudiant l'économie il est fondamental de rester critique, sceptique et de ne pas se laisser berner par les mathématiques.

    • @bug2k64
      @bug2k64 5 ปีที่แล้ว

      @@loicvandenbroeck2532 la vidéo que vous mentionnez, c'est elle qui m'a emmené sur cette chaîne justement. Sinon, la réponse étant hors sujet, je me dit que j'ai dû mal poser ma question. Un peu brouillon, je reformulerai.

  • @pchewi
    @pchewi 4 ปีที่แล้ว

    J'aime beaucoup ta chaîne. Merci pour ton travail. Après avoir lu ta thèse (merci scihub) et vu la majorité de tes videos, je comprends cette envie farouche de défendre tes convictions et ridiculiser les adeptes "nouveaux classiques". Il est toutefois dommageable que tu ne donnes pas les inconvenient de tes solutions miracles étatiques. Il est vrai que les aides, subventions, investissement et autres insistanats sont rigoureusement bien planifiés par les états. Aucun lobbyiste, politicien, ou groupe d'influence n'oserait tenter de rafler la mise. L'état gère toujours à la perfection ses missions. Comme quoi ta solutions n'est pas non plus parfaite. Le post keynesianisme est un doux rêve d'universitaire du café de flore. Juste une petite question : Quel ont été, en France, sur les 40 dernières années les projets majeurs mis en place par l'état ? Le seul auquel je pense est ITER, et je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de grande réussis...

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  4 ปีที่แล้ว

      Bonjour et merci pour ton commentaire. Il est vrai qu'en insistant sur les dérives du néolibéralisme (et de la théorie néoclassique) je donne l'impression d'être un farouche défenseur de l'intervention étatique. Mais (et il faudra que je fasse une vidéo un jour sur le sujet) j'ai bien conscience que ces interventions étatiques sont également pleines d'imperfections. Comme le dit Turner dans son livre "reprendre le contrôle de la dette" nous sommes obligés en économie de choisir entre deux imperfections : le marché et la l'Etat. Le moins mauvais choix est alors certainement d'avoir un mélange des deux, une économie mixte comme la connaisse aujourd'hui la plupart des pays développés. La majorité des biens et des services sont produits par le marché (un marché réglementé par l'Etat quand nécessaire) et c'est très bien ainsi, et pour une autre part, l'Etat est le mieux à même d'assurer ces services. La question est de savoir où bien placer le curseur.
      Concernant la santé, l'exemple américain semble montrer qu'un système public est à la fois plus performant et moins coûteux.
      Pour les grands projets, si effectivement à une certaine époque les Etats semblaient capables de mener à bien de grands projets industriels, ce ne semble plus trop être le cas depuis déjà pas mal de temps. Au contraire, le privé a rencontré quelques gros succès dans des secteurs où on ne l'attendait pas forcément (comme Space X).
      Après, concernant la transition écologique, je pense qu'une intervention et un accompagnement + fort par l'Etat seront nécessaires. Il y a quelques jours (le 24/11) il y avait une émission de la terre au carré sur la rénovation énergétique des bâtiments, et le constat n'était pas à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre (beaucoup de fraudes, de travaux mal faits, par des boites qui voient tous les bénéficies qu'elles peuvent tirer des subventions pour effectuer ces travaux, mais se contrefichent de l'Etat de la planète. Donc, dans ce domaine de la transition écologique, je pense qu'il faudra, malgré toutes leurs imperfections, faire davantage appel aux Etats pour investir, contrôler, créer des filières, et pas uniquement agir sur les prix ou donner des incitations au secteur privé. On est en plus contraint par l'urgence et l'ampleur des investissements nécessaires. Ce qu'il faudrait, c'est réfléchir à une gouvernance qui limite au maximum les imperfections de l'intervention étatique (avec transparence totale des décisions, rapports d'évaluation réguliers, etc.), mais effectivement c'est pas gagné. Il faudrait coupler incitations au secteur privé et investissements publics massifs (dans la transparence la plus grande possible).

    • @azixgaming6971
      @azixgaming6971 3 ปีที่แล้ว

      Euh, 1ièrement, dire qu’être keynésien serait « un doux rêve d’universitaire du café de flore » (alors que le keynesianisme a été appliqué assez globalement et pleinement pendant les 30 glorieuses donc c’est pas non-plus un truc de bolchevique révolutionnaire) c’est un homme de paille.
      Ensuite, dire que l’état ne met pas en place des projets actuellement est aussi un sophisme car sur ces 40 dernières années, l’état n’était pas d’idéologie keynésienne (encore moins marxiste) ou alors quand il était sensé l’être, il a été forcé de changer d’orientation par les marchés financiers. Donc au final, oui c’est faisable et en bonus, ça a été appliqué pendant 30 ans !

    • @azixgaming6971
      @azixgaming6971 3 ปีที่แล้ว

      @@deseconomistesetdeshommes5254 je pense déjà que la croissance infinie n’est pas profitable pour les humains globalement : (plus on cultive, fabrique, transforme, distribue des biens et services, il y a un impact environnemental en + et le verdissement de l’économie ne rattache pas les limites physiques du monde surtout si on produit/extrait toujours plus : les cycles renouvelables sont finis [on multiplie pas la quantité de lumière/m2, on multiplie pas le nbre de poissons/m3, on ne multiplie pas la quant de phosphore dans son cycle..]; un jour, une ressource ne sera plus extractible puis qqes années après ce sera une autre...)
      La croissance infinie dans un monde fini n’est pas durable ni raisonnable pour la préservation de l’environnement pour les générations futures; Donc, si on augmente l’efficacité énergétique, qu’on s’aide de l’appareil d’état pour transitionner les activités productives de richesses vers des activités vertes, qu’on réduit la consommation non-désirée (fin du gaspillage et petits gestes colibris), si on fait tout ça, on aura fait une bonne part du chemin écolo mais pour l’investissement, il me parait essentiel d’agrandir l’impôt sur des catégories un peu moins riches. Pour l’acceptation sociale, on a 40% des richesses du privés qui vont aux poches de certains qui décident même dans quoi investir; donc il faut aider les salariés, des citoyens tirés au sort, des délégués syndicaux, des consommateurs à décider de l’orientation de certaines boites pour le bien commun, et sous la contrainte étatique, de décider de réduire la production au nécessaire.
      La planification économique de l’état dans les secteurs écocidaires stratégiques et dans les installations vitales couplée de la démocratie qui décident des sacrifices environnementaux des autres secteurs est le combo parfait pour une écologie politique qui se respecte.
      Bonsoir

  • @laurentguyot3362
    @laurentguyot3362 5 ปีที่แล้ว

    S'il suffisait à l'état d'employé des gens pour faire quel qu’activité que ce soit et ainsi créer une activité productrice SANS impacter les reste de l'économie il y aurait longtemps qu'on aurait le paradis sur terre. c'est à peut près aussi stupide que d'imaginer qu'on peut sortir d'une crise en s'endettant...

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว

      Bien sûr les choses sont toujours plus complexes dans la réalité qu'en théorie, mais l'idée ne doit pas être si stupide que ça puisque Keynes, reconnu comme l'un des plus grands économistes du XXe siècle écrit ceci dans son livre majeur :
      « Si la Trésorerie était disposée à emplir de billets de banque des vieilles bouteilles, à les enfouir à des profondeurs convenables dans des mines désaffectées qui seraient ensuite comblées avec des détritus urbains, et à autoriser l'entreprise privée a extraire de nouveau les billets suivant les principes éprouvés du laissez-faire (le droit d'exploiter les terrains billetifères étant, bien entendu, concédé par adjudication), le chômage pourrait disparaître et, compte tenu des répercussions, il est probable que le revenu réel de la communauté de même que sa richesse en capital seraient sensiblement plus élevés qu'ils ne le sont réellement. A vrai dire, il serait plus sensé de construire des maisons ou autre chose d'utile ; mais, si des difficultés politiques et pratiques s'y opposent, le moyen précédent vaut encore mieux que rien. Entre un semblable expédient et les mines d'or du monde réel l'analogie est complète. Aux époques où on trouve de l'or à des profondeurs convenables, l'expérience prouve que la richesse réelle du monde s'accroît rapidement; et, quand on ne le trouve qu'en faible quantité, la richesse reste étale ou même décline. »

    • @laurentguyot3362
      @laurentguyot3362 5 ปีที่แล้ว

      @@deseconomistesetdeshommes5254 un certain nombre d'économistes penses que keynes était effectivement stupide...
      plus prosaïquement quel est l’intérêt d'enterrer des billets et d'aller ensuite creuser pour les déterrer? autant les donner directement...
      la richesse ne correspond pas au nombre de chiffre qu'il y a sur votre compte en banque mais votre pouvoir d'achat réel, hors distribuer de la monnaie n'a jamais fait augmenter la richesse d'une nation (cf les assignat, cf la réplique de Weimar, cf le Zimbabwe, cf le Venezuela, cf la France après guerre...). La richesse d'une nation ou même de l'humanité c'est sa capacité à créer toujours plus avec moins (la productivité) et à innover et la richesse n'apparait réellement lorsqu'un échange volontaire (c'est important) se produit et uniquement à ce moment là. pour prendre une exemple concret si vous me voler une somme d'argent pour me donner quelques chose dont je n'ai que faire en échange je ne me suis pas enrichi, je me suis appauvri.
      pour compléter mon propos, toute la révolution industrielle s'est fait avec l'étalon or, c'est à dire sans création monétaire, la quantité d'or extraite était ridicule au vu de l'expansion économique et de fait c'est incroyable croissance s'est fait en déflation (qui est devenu synonyme de mal absolu de nos jour) ce qui signifiait que les gens sans gagner plus s'enrichissaient éxactement l'inverse de la situation actuelle qui voit les gens s'appauvrir alors qu'il détiennent de plus en plus de fausse monnaie. Et qui sont les gagnant dans l'histoire? les états qui ont fait main basse sur la moitié plus de la moitié de toutes les richesses produits chaque années, beau holdup!!

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว

      Quand nos économies étaient au bord de l'effondrement en 2008 et que les états sont intervenus pour les sauver et nous sauver d'une crise majeure comme en 29, il n'y avait pas grand monde pour qualifier Keynes de stupide apparemment !
      Keynes fait l'analogie avec les mines d'or. On a constaté que lorsqu'on trouvait davantage d'or, l'économie mondiale se portait mieux, donc que davantage de monnaie pouvait générer davantage de production.
      Bien sûr la richesse d'une nation vient de se capacité à produire, etc. mais si les revenus générés par cette production ne permettent pas d'acheter ce que vous produisez ou qu'il y a un écart entre offre et demande, alors augmenter la demande par une injection monétaire (exemple endettement de l'Etat) permet de stimuler la production, réduire le chômage, etc.
      Paul Bairoch, dans son livre "mythes et paradoxes de l'histoire économique" explique que les économistes ont eu tendance à voir le XIXe comme un âge d'or. La croissance y a été faible en regard des autres périodes du capitalisme, la misère ouvrière était extrême (il faut lire le rapport VIllermé), les inégalités fortes et des crises venaient très régulièrement secouer le système.
      L'Etat n'est pas un monstre qui viendrait engloutir 50% des richesses produites. Plus de 40% de ces dépenses couvrent déjà les retraites et la sécurité sociale donc c'est finalement de l'argent que les ménages se versent à eux-mêmes. Et je ne parle pas des bienfaits de tous les autres services publiques, ça a déjà été démontré à de nombreuses reprises.

    • @laurentguyot3362
      @laurentguyot3362 5 ปีที่แล้ว

      @@deseconomistesetdeshommes5254
      Les remèdes keneysiens sont conçu pour résoudre de faut problèmes. la solution keneysienne c'est un peut comme si on avait creusé un trou, qu'on s'apercevait soudain qu'on ne pouvait plus en sortir par qu'il était trop profond et qu'on la solution s'était de creuser encore plus profond. c'est avec ce genre de stupidité que va de crise en crise à coup de création monétaire et de dettes qui n'ont qu'un seul but : ne rien changé et continuer à faire les mêmes bêtises un peu plus longtemps. Le problèmes original, source de tous les maux c'est l'implication croissante de l'état dans l'économie, c'est le origine du gonflement de toutes les dettes, c'est l'origine des crises systèmique alors que le capitalisme ne peut générer que des crises sectorielle, c'est l'origine de l’inflation systématique source d'iniquité et d'appauvrissement globale, c'est l'origine du tassement de la croissance et de la productivité.
      "si les revenus générés par cette production ne permettent pas d'acheter ce que vous produisez ou qu'il y a un écart entre offre et demande, alors augmenter la demande par une injection monétaire (exemple endettement de l’état) permet de stimuler la production, réduire le chômage, etc."
      c'est un système totalement artificiel qui ne permet en aucun cas de construire une croissance solide, les investissement fait avec de la fausse monnaie tombé du ciel sont nécessairement de moins bonne qualité car ceux qui dépense cet argent qu'ils n'ont pas gagner n'y attache pas de valeur, ils cherchent à s'en débarrasser avant que celui ci soit mangé par l'inflation. c'est pour cela que dès que la source se tarie la société retombe dans la crise.
      le mythe de la misère ouvrière au 19 ième siècle est tenace et à bien été exploité par les gauchistes. les paysans étaient tout aussi miséreux voire plus. Pourquoi donc quittaient ils les compagne pour rejoindre l'enfer des villes? les zolas et autre bourgeois de l'époque n'aimait pas trop voyager et préférait parler des pauvre du voisinage manifestement. la vérité c'est que la misère ouvrière était en fait un grand progrès pour la population globalement.
      l'état est bien un monstre qui dispose directement de plus de 50% de la richesse de français. les 40% cité sont effectivement contrôlé par l'état qui décide qui paie, comment et qui reçoit. et non ce n'est pas pareille que si les gens disposait librement de leur argent, il ,ne s'agit pas d'épargne volontaire et cela fait toute la différence. Immaginez un peut que demain que vienne vous volez 50 % de vos revenus et que je décide à ce moment la de comment vous allez les dépenser, vous penseriez toujours que c'est de l'argent que vous vous versez à vous même?
      Quand aux bienfaits des services publique, ça n'a jamais été démontré que par des idéologues dans le but de justifier lesdits services. Ces services n'ont qu'une seule utilités : renforcer la mainmise de l'état sur la société et créer une caste de privilégiés. tout puissant.

    • @deseconomistesetdeshommes5254
      @deseconomistesetdeshommes5254  5 ปีที่แล้ว

      @@laurentguyot3362 Ce sera mon dernier commentaire à cette discussion car elle commence à tourner en rond.
      Je voudrais juste ajouter que même Cahuc et Zylberberg présentent dans leur pamphlet plusieurs études qui montrent que les politiques keynésiennes peuvent fonctionner.
      Ensuite, la situation des ouvriers s'est dégradé dans la première moitié du XIXe siècle (quand les enfants des premiers ouvriers n'avaient d'autres choix que de travailler à l'usine et que donc celle-ci avait tout le pouvoir de négociation). Et pourtant le niveau de richesse global augmentait, mais son partage était inique.
      Je conclus avec quelques extraits du rapport Villermé :
      « Les seuls ateliers de Mulhouse comptaient, en 1835, plus de 5 000 ouvriers logés ainsi dans les villages environnants. Ces ouvriers sont les moins bien rétribués. Ils se composent principalement de pauvres familles chargées d'enfants en bas âge, et venues de tous côtés, quand l'industrie n'était pas en souffrance, s'établir en Alsace, pour y louer leurs bras aux manufactures. Il faut les voir arriver chaque matin en ville et en partir chaque soir. Il y a, parmi eux, une multitude de femmes pâles, maigres, marchant pieds nus au milieu de la boue, et qui, faute de parapluie, portent renversé sur la tête, lorsqu'il pleut, leur tablier ou leur jupon de dessus, pour se préserver la figure et le cou, et un nombre encore plus considérable de jeunes enfants non moins sales, non moins hâves, couverts de haillons tout gras de l'huile des métiers, tombée sur eux pendant qu'ils travaillent. Ces derniers, mieux préservés de la pluie par l'imperméabilité de leurs vêtements, n'ont pas même au bras, comme les femmes dont on vient de parler, un panier où sont les provisions pour la journée ; mais ils portent à la main ou cachent sous leur veste, ou comme ils le peuvent, le morceau de pain qui doit les nourrir jusqu'à l'heure de leur rentrée à la maison ».
      « Ainsi à la fatigue d'une journée déjà démesurément longue, puisqu'elle est au moins de 15 heures, vient se joindre pour ces malheureux, celle de ces allées et retours si fréquents, si pénibles. Il en résulte que le soir ils arrivent chez eux accablés par le besoin de dormir, et que le lendemain ils en sortent avant d'être complètement reposés, pour se trouver dans l'atelier à l'heure de l'ouverture ».
      « On conçoit que, pour éviter de parcourir deux fois chaque jour un chemin aussi long, ils s'entassent, si l'on peut parler ainsi, dans des chambres ou pièces petites, malsaines, mais situées à proximité de leur travail. J'ai vu à Mulhouse, à Dornach et dans des maisons voisines, de ces misérables logements, où deux familles couchaient chacune dans un coin, sur de la paille jetée sur le carreau et retenue par deux planches. Des lambeaux de couverture et souvent une espèce de matelas de plumes d'une saleté dégoûtante, voilà tout ce qui recouvrait cette paille ».
      « Afin de faire mieux sentir combien est trop longue la journée des enfants dans les ateliers, rappellerai-je ici que l'usage et les règlements fixent pour tous les travaux, même pour ceux des forçats, la journée de présence à douze heures, réduite à dix par le temps des repas ; tandis que pour les ouvriers qui nous occupent, sa durée est de quinze à quinze heures et demie, sur lesquelles il y en a treize à treize et demie de travail effectif. Quelle différence ! »
      « Ce n'est plus là un travail, une tâche, c'est une torture ; et on l'inflige à des enfants de six à huit ans […] »
      « L'excessive mortalité qui moissonne les familles d'ouvriers employés dans les tissages et les filatures de coton de Mulhouse, porte plus particulièrement sur les premiers temps de la vie. En effet, tandis que la moitié des enfants nés dans la classe des fabricants, négociants et directeurs d'usines, atteindrait sa vingt-neuvième année, la moitié des enfants de tisserands et de simples travailleurs des filatures aurait cessé d'exister, on ose à peine le croire, avant l'âge de deux ans accomplis. »
      « (La durée de la vie moyenne a beaucoup diminué à Mulhouse, pendant la période des observations. Ainsi, elle a été trouvée, pour les deux sexes réunis, savoir :
      - en 1812 de 25 ans 9 mois 12 jours
      - en 1815 de 25 ans 6 mois 12 jours
      - en 1820 de 27 ans 6 mois 14 jours
      - en 1825 de 22 ans 6 mois 6 jours
      - en 1827 de 21 ans 9 mois 7 jours
      et si nous prenons les moyennes de ces 16 années : pour les hommes : 22 ans 11 mois 4 jours, pour les femmes : 27 ans 1 mois 2 jours, pour les deux sexes réunis : 25 ans 0 mois 13 jours) »
      « Il y a beaucoup d'ouvriers de fabriques dont les gains sont si modiques qu'ils suffisent à grand'peine à leur procurer le plus strict nécessaire. Sont-ils aujourd'hui plus misérables, et, proportion gardée, plus nombreux qu'autrefois ? Rien ne le prouve. Admettons néanmoins, comme l'affirment certaines personnes, que la liberté de l'industrie ait produit en France tout le bien qu'elle pouvait produire, et que par la concurrence que se font les ouvriers, leur travail soit porté jusqu'aux dernières limites de la force humaine et leur salaire descendu au taux le plus bas qu'il puisse atteindre, est-ce à dire qu'on devra fixer pour les adultes un minimum aux salaires, un maximum au travail, et supprimer ainsi la liberté des conditions entre l'entrepreneur d'un ouvrage et ceux qu'il emploie ? »
      « Enfin, on exige souvent des ouvriers qu'ils prolongent leur travail au-delà de l'heure où les ateliers restent ordinairement ouverts ; mais alors cet excédent de travail leur est payé à part. Il est bien entendu que toutes les durées indiquées ici peuvent être et sont très souvent diminuées dans les temps de stagnation des affaires ou de crise commerciale. »
      « Supposons une crise commerciale, comme celle de 1837, ou une grande calamité qui force les fabricants à fermer les ateliers ou à diminuer les salaires, que de milliers de malheureux sans moyens d'existence ! »
      « [...] j'ai vu, lors de mes deux séjours dans le pays, beaucoup d'ouvriers sans occupation, et, par conséquent, dans une véritable détresse. La plupart n'étaient pas employés plus de trois ou quatre jours par semaine ; partout je n'entendais que plaintes, et je voyais, ou fermer des ateliers, ou tout au moins diminuer, soit le nombre des jours, soit celui des heures de travail. Aussi, pour venir au secours d'un grand nombre de malheureux inoccupés, la mairie d'Amiens se vit-elle dans la nécessité d'en employer plusieurs centaines à des travaux de terrassement. »
      « Mais au mois de juillet, c'est-à-dire au plus fort de la crise, j'ai vu des ateliers de tissage à la Jacquart où les ouvriers, réduits au tiers de ce qu'ils étaient trois mois auparavant, ne gagnaient plus que 23 sous par jour, au lieu de 32 à 40 sous. Au reste, les tisserands encore occupés, avaient tous subi, proportion gardée, une aussi forte diminution. »
      « Or, toute crise semblable amène la baisse des salaires : c'est un fait bien connu. Mais ce qui ne l'est pas, c'est que le salaire des ouvriers les moins rétribués baisse ordinairement à peine, si l'on n'a égard qu'au chiffre nominal accordé par journée de travail, tandis qu'en réalité il baisse tout autant, proportion gardée, que celui des autres, et même plus si l'on considère les besoins. En effet, c'est ordinairement par les plus pauvres que les réformes commencent : on ne les emploie plus que trois ou quatre jours par semaine, au lieu de six, ou bien six ou huit heures par jour, au lieu de treize, heureux encore quand ils trouvent un peu d'ouvrage. Comme dans les moments de prospérité industrielle, ces malheureux ne gagnent rien au-delà de ce qu'il leur faut rigoureusement pour vivre, la plus petite diminution de salaire les réduit à une extrême indigence... »