Échanges avec Céline Marty (1/2 Présentation)

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  • เผยแพร่เมื่อ 26 ม.ค. 2025

ความคิดเห็น • 4

  • @lezheibr
    @lezheibr ปีที่แล้ว +4

    tellement merci

  • @mariondebibi
    @mariondebibi ปีที่แล้ว +4

    "On est dans une conception de l'utilité permanente qui reste productiviste" "qui nous donne l'impression qu'il faut toujours développer son CV". (...) " cette logique de justification des activités par l'utilité me semble assez dangereuse"
    🙏🏻 merci d'avoir abordé ce point, vos mots font écho à ce que je ressens. Particulièrement en étant sans emploi, la quête d'utilité est une obsession. La course à "où je peux être utile aujourd'hui faute de trouver un emploi".
    Très parlant l'exemple de "regarder Netflix c'est améliorer son anglais".

  • @lapluiechampagne
    @lapluiechampagne ปีที่แล้ว

    bravo

  • @Jonathan_Venus
    @Jonathan_Venus ปีที่แล้ว

    Globalement je suis d'accord avec 95% de ce que dit Marty. Un seul léger bémol ; je défends complètement l'idée de la technocratie, qui n'est pas réductible à une simple gestion du système économique actuel par les ingénieurs, mais aussi et surtout des nouvelles institutions sociales et économiques qui sont alignées sur le niveau technologique. Remise au goût du jour, la technocratie aujourd'hui serait l'outil pour substituer le système monétaire par des centres cybernétiques de gestion des ressources, à condition de mettre les robots à profit de l'humanité. Non seulement on se débarrasse du capitalisme, mais on se débarrasse aussi de l'argent et de l'économie de marché, et naturellement tous leurs indicateurs virtuels comme le PIB, l'emploi et tout ce qui en découle. Ce qui n'est pas rien. Car quand on parle de l'écologie, on oublie souvent de rappeler que la monnaie engendre une rareté artificielle des ressources, et on part directement sur une diabolisation de la technologie (comme s'il n'y avait qu'une seule manière de créer et utiliser cette dernière). Or, c'est une erreur intellectuelle monumentale qui détourne à mon sens le débat du vrai problème.
    En définitive, une espèce intelligente est celle qui aligne son système social sur son niveau technologique, et qui se consacre aux arts et aux sciences. C'est ce que l'ingénieur social Jacque Fresco (mais pas seulement) imaginait avec le principe de l'économie basée sur les ressources, et le Venus Project. Et d'autres avant lui comme Alexander Bogdanov, Howard Scott et Thorstein Veblen, au sein du Mouvement Technocratique aux USA en 1930, défendaient cette idée-là.
    Au passage, Fresco relevait d'ailleurs à juste titre que le fait que la gestion des ressources soit remise aux opinions (aléatoires par définition) plutôt que la méthode scientifique était à la source de la plupart de nos problèmes. C'est aussi ce que je crois, quand je vois le décalage entre les politiques menées, les mentalités, et l'évolution des connaissances et de la technologie. En ce qui me concerne, je ne crois pas non plus que la démocratie soit le système politique indépassable. Le faux dilemme "démocratie / dictature" a trop abruti les discussions, et il est temps de sortir des tabous si on veut régler les problèmes et tirer tout le monde vers le haut.
    Bref, entendons-nous bien, je rejoins entièrement tout le reste de ce qui a été dit, notamment la dénonciation de l'idéologie du travail et la nécessité de décorréler le travail des conditions matérielles d'existence, car c'est là que l'origine du mal commence. Et un revenu de base inconditionnel, accompagné d'un changement total du système fiscal et un transfert de la fiscalité sur les robots, les transactions électroniques et les revenus boursiers, sans parler bien sûr des impôts sur le capital possibles, me paraît être une excellente piste pour amorcer une transition entre le paradigme actuel et celui que j'appelle de mes voeux (qui mettrait d'accord, j'en suis certain, beaucoup plus de gens).