Bonjour, Notre Grand Soleil 52 est équipé d'une grand voile sur enrouleur. Comme nous naviguons essentiellement à 2 c'est vraiment un plus pour les manœuvres et la sécurité d'autant que ce bateau est très puissant. Par contre nous avons une GV en coupe tri radial de chez North. Cela permet d'avoir un profil plus performant malgré l'absence de lattes. Honnêtement le bateau est performant au pres malgré ce type de GV. Au niveau déroulement et enroulement il faut effectivement trouver les bons réglages pour que tout se passe sans blocage. En 20 ans seulement un problème mais lié a la déformation du profil de la GV. Bonne navigation
Pour les lattes de voiles et enrouleur dans le mât: c'est possible ... avec des lattes verticales! Ça marche, c'est ce que j'ai et c'est fantastique : les avantages de la GV sur enrouleur sans la perte de performance !
Salut, Merci pour cette vidéo très intéressante. Pour le même type de programme de navigation, je partage tout a fait ce choix. J'ajouterai que pour éviter que la GV se coince, en plus de respecter le bon angle de la bôme un peu vers le haut, quand on enroule, il faut absolument garder de la tension sur le point d'écoute, et le libérer progressivement au fur et a mesure. Si le point d'écoute est libre, la GV va se coincer dans le mat. Expérience vécue ! Merci a toi pour toutes tes vidéos et conseils avisés.
Bonjour Lilian, j’ai également une GV sur enrouleur, marque SELDEN donc lattée verticalement, en + de 10 années je n’ai eu qu’une fois un petit soucis pour la dérouler … la raison était que la voile avait été mal enroulée, ça nous a pris moins de 5’ pour la sortir, depuis j’ai, en effet, marqué la balancine pour trouver le bon réglage avant de l’enrouler. Un petit avantage est la diminution du fardage mais surtout, pour autant qu’on attende que la GV soit sèche avant de l’enrouler, une GV enroulée dans le mat est particulièrement bien protégée, en découle une durée de vie supérieure et non négligeable … Je constate que la plus part des problèmes proviennent d’un manque d’attention et/ou plus souvent d’un manque d’expérience ce qui s’acquiert très rapidement ✌️ Pour un voilier de PLAISANCE, le mât à enrouleur est parfait, sécurité/facilité … et ceux pour qui la performance est aussi importante, ils peuvent se diriger sur la GV lattée verticalement, bien sûr il y aura une petite perte de puissance mais d’après certains PROS il évaluent la perte à moins de 5% … Merci pour tes vidéos et bon vent ✌️
Bonjour Cap’tain De très bonne vidéos dans l'ensemble... Une p'tite démo aurais été très sympa, ouais je sait j'en demande beaucoup... 🤭 🤭 🤭 ⛵️ ⛵️ ⛵️ Phil...
L'enrouleur plus 70kg dans les hauts...😮soit 500kg de plus dans la quille pour garder les mêmes caractéristiques marine du voilier . Danger dans le gros temps
Merci Lilian. Je découvre la grand voile sur enrouleur et, petit à petit, je commence à maîtriser la bête de mieux en mieux. Ou plutôt de moins en moins mal... Point important que j'ai découvert à mes dépends : ne pas trop la tirer vers le haut.
bonjour et merci pour la vidéo bien beaux une voile sur enrouleur et si un jour ta voile se déchire command faire. une voile traditionnelle on l'affale et voila.
Salut Voilier il est où, Merci pour ton commentaire. Pour te répondre je reviendrais aux fondamentaux. Le guidant d'une GV est solidarisé au mât de deux façons. Soit un bourlé glissé dans une gorge sur toute la hauteur du mât, à l'image du génois sur enrouleur. Soit des coulisseaux à intervalles réguliers. La GV sur enrouleur relève du premier dispositif. Que ce soit lorsque nous avons changé le gréement, fait réviser la GV, ou même réparer la GV, nous gréons et dégréons la GV sur enrouleur comme nous le faisions avec notre ancienne GV classique. Tout cela pour dire que si ma voile de déchire je l'affale et la dégrée comme une GV classique. Question déchirure je peux t'en parler car cela m'est arrivé, sur une navigation de nuit par mer formée et vent très soutenu. Je schématise, si la déchirure se trouve au premier tiers avant de la voile. À ce moment, je roule la GV et peux conserver encore une moitié de GV. Ce que je ne pouvais pas faire avec mon ancienne GV classique. Deuxième éventualité la déchirure se trouve sur le dernier tiers de la voile. C'est ce qui s'est produit pour moi. Les laizes se sont décousues. J'ai donc roulé toute la GV pour ne pas agraver la situation. J'étais au près serré, j'ai donc continué sous génois seul en modifiant mon plan de route (près serré impossible) vers un mouillage plan B. Si je ne peux pas du tout de rouler la GV, je l'affale comme une GV classique. Si c'est impossible, je la roule à partir du point d'écoute et la saucissonne autour du mât avec ma drisse de spi. À bientôt, Lilian 😀
Bonjour Lilian. D'abord merci pour l'ensemble de ces vidéo très didactiques. Voulant reprendre la voile en croisière (seul ou à deux) après de longues années d'abstinence forcée, je me suis posé la question : enrouleur sur le mât ou bien sur la bôme ? J'ai maintenant la réponse !
Salut Christophe, Merci d'être abonné et merci pour ton commentaire. Je suis ravi que nos vidéos contribuent à leurs niveaux à ton retour vers la croisière. Je te souhaite de bien te régaler. À bientôt, Lilian 😀
Salut Morgan, Merci pour ton commentaire. C'est vrai qu'il y a davantage de poids dans les hauts. Comme évoqué dans de précédents commentaires cela sera davantage problématique pour un dériveur intégral que pour un quillard comme Ikigaï. Il n'y a pas de système parfait. Le choix définitif se fera en fonction de ton programme, ton équipage, de tes critères de navigation, ton âge... C'est pour cela, à mon sens, que le partage d'expérience et les différences de points de vue sont importants. À bientôt, Lilian 😀
Excellente vidéo, courte explicite, en donnant les éléments pour et contre dès le début en annonçant le programme. Par contre les complications et les incidents qui pourraient arriver ne sont pas trop abordés. Serait-il possible d'en parler dans une autre vidéo pour partager votre expérience ? Par exemple comment gérer correctement l'acte d'enroulement et déroulement sans faire des plis ? Si jamais c'est coincé ? Utilisez vous le winch électrique ? Comment vous vous placez pour les manœuvres à 2 plus efficacement ? Je suis désolé du nombre de questions mais vraiment novice dans la matière. Je connais bien la planche à voile, le kite foil, wing foil donc le vent et la météo côtière par contre depuis 15 jours j'ai mon bateau et je n'y connais pas grande chose. Mais très motivé. Merci d'avance Axel
Salut Axel, Merci d'être abonné et merci pour ton commentaire. Pour ton enroulement, il faut que tu trouves le bon angle bôme/mât, pour que la GV ne fasse pas de pli. Tu peux t'entraîner au port lorsqu'il n'y a pas de vent. Tu vas trouver par essais/erreurs. Si ça coince il ne faut absolument pas utiliser de Winch, tu vas tout casser. Tu te mets en pieds de mât, le mât face à toi, une main sur la bordure en sortie de main et l'autre main sur la bosse de la visse sans fin. Tu tires sur la GV, dès que ça bloque, tu tires sur la bosse pour rentrer. À chaque fois, tu vas faire sortir 10cm et rentrer 10cm, au fur et à mesure la voile va sortir. À bientôt, Lilian 😀
Merci beaucoup pour cette vidéo. Je viens d’acquérir un mât à enrouleur et c’est nouveau pour moi. Une question cependant : j’aimerais avoir plus de détails pour la prise de ris, les allures permises surtout . Merci d avance.
Salut Patricia Sylvie, Merci pour ton commentaire. Tu vas voir la GV sur enrouleur c'est super. Si je peux me permettre, et au regard de ce qui a bien marché pour nous. Je te dirais tout d'abord d'effectuer toutes tes manipulations en douceur. Si ça ne passe pas, c'est que quelque chose dans ta procédure ne va pas. Si tu forces, tu vas abîmer quelque chose. Et de toute façon ça ne passera pas avec beaucoup de vent. Mon second encouragement, c'est de t'entraîner au port quand il n'y a pas de vent pour bien comprendre la "mécanique" de fonctionnement du système tout en t'imaginant manœuvrer en mer. Là c'est le préparateur mental qui parle, pour ton cerveau que tu te souviennes d'une expérience ou que tu l'imagines c'est idem : tout se passe dans le cerveau. Tu as peut-être vu des pilotes de chasse utiliser leur main et visualiser leurs acrobaties. Ensuite, ce qui a bien fonctionné pour nous ça a été de sortir par petit temps et de faire plein d'expériences. Certaines étaient nulles, d'autres meilleures, au fur et à mesure nous avons trouvé nos marques. Et au fil du temps nous sommes sortis avec un vent de plus en plus fort. Il en va de même pour la prise de ris. Je reviendrai certainement plus tard sur le sujet. Au départ je t'encourage à prendre tes ris comme tu le ferais avec une GV classique (au près ou bon plein) par petit temps tout en souplesse. Tu verras, dès que ça passera tu auras envie de le faire avec un peu plus d'air. À bientôt, Lilian 😀
Salut Michel, Merci pour ton commentaire. Effectivement, il existe des GV sur enrouleur dans le mât munies de lattes verticales. J'ai rencontré très peu de voiliers gréés ainsi. Si quelqu'un a des retours d'expérience, je suis preneur. À bientôt, Lilian 😀
Bonjour, moi aussi j'ai eu les deux formules, le seul reproche que je fais sur la GV enroulée c'est la résistance du tissu, en effet on ne peut pas avoir de tissu trop épais, donc "doute" dans le gros temps, nous avons résolu le problème en achetant une voile "suédoise" de gros temps sur trois points (drisse, amure, écoute). Mais la facilité de la voile sur enrouleur est incontestable en croisière, j'irais jusqu'à dire que c'est un élément de sécurité. Comme dit dans la vidéo il faut prendre soin lors de l'enroulement de ne pas faire de plis. Nous avons toujours enroulé a peu près face au vent mais pas directement pour que la voile soit quand même tendue lors de son enroulement. Je recommande quand même de prendre un mécanisme et mat de très bonne qualité.
Salut Jean Marc, Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience. La voile suédoise, en anglais Trysail, est beaucoup plus commune dans les pays anglo-saxons. L'extrémité de la GV est tout de même renforcée, par gros temps on en sort très peu. En tout cas l'option trysail est une super idée. Selon les modèles un second rail est nécessaire sur le mât. Il est, selon moi, important de s'entraîner à gréer cette voile dans des conditions réalistes afin de ne pas être pris au dépourvu le moment venu. À bientôt, Lilian 😀
@@ikigai-voyages oui nous avons un rail de rab le long de l'enrouleur, mais nous avons préféré une suedoise sans endraillement, ce qui pourrait être fastidieux dans le gros temps. la suedoise est prévue avec un guindant qui peut être étarqué fortement. OK pour l'entrainement à gréer c'est obligatoire. Merci pour ta vidéo qui sort des sentiers battus.
Vous n'avez pas abordé le poids du Mat et de l'enrouleur plus conséquent qu'un mât classique, et bien sûr très mal placé puisque dans les hauts. Sur un quillard, cela n'aura pas un impact énorme, sauf sur la raideur à la toile qui fait que l'on devra réduire plus tôt. Ce que l'on trouve de confort d'un coté, on le perds de l'autre. Mais sur un dériveur, là c'est sensible. C'est pour ça qu'Ovni ne préconise pas d'enrouleur de mât. Une fois ma GV s'est coincée à l'enroulement. Elle ne voulais plus ni rentrer, ni ressortir. Un bourrage au niveau des lèvres de mât. Obligé de faire demi tour devant le mouillage (bien sûr avec un chenal un peu serré), ressortir et monter dans le mât avec une cale en bois et un marteau pour la re-rentrer de force avant de recommencer la manœuvre. Depuis, j'ai fait une croix sur les gv enroulées.
Bonjour Taxivideo, Merci pour ton commentaire. Il n'y a pas d'entretien particulier. De temps en temps je lubrifie le système sur sa partie basse (la partie la plus accessible et celle où il y a le plus de frottements. Avant de partir, nous avons fait changer le gréement dormant. À ce moment, le mât était entreposé au chantier, j'avais retiré la GV et j'aurais dû en profiter pour démonter le système le nettoyer et le lubrifier. Dans la multitude des choses à faire avant de partir je n'y ai même pas pensé. Pourtant j'y passais devant tous les jours, j'ai retiré des câbles électriques, de communication à l'intérieur, j'ai également changé les drisses. À refaire, j'en profiterais pour le faire. À bientôt, Lilian 😀
Salut User, Merci pour ton commentaire. Effectivement, avec un enrouleur dans la bôme tu peux toujours descendre ta GV, ensuite faut il pouvoir ariser correctement. Cela implique qu'il y ait des œillets sur ta voile et une bosse de ris pour l'étarquer. Il n'y aura pas de croc au niveau du vis de mulet mais tu peux certainement te débrouiller avec un bout. En revanche, ta voile devra être pourvue d'œillets et il te faudra prévoir un système pour l'étarquer. Tout cela est a anticiper mais c'est une bonne idée. À creuser... Avec un enrouleur dans le mât. Si ta voile coince a l'enroulement, il y a des techniques pour la décoincer (petits aller-retour de la voile pour effacer le bourlet qui coince dans le mât). Si ça ne fonctionnait pas et qu'il me faille absolument réduire, je roulerais la GV à partir du point d'écoute et je la saucissonnerais autour du mât avec une drisse quelconque (spi...). Je n'aurais plus de GV, mais cela me permettra de continuer sous génois/trinquette seul, et dès que le temps sera plus clément je débloquerais la GV. J'ai rencontré cette configuration, génois et pas de GV, entre la Dominique et la Guadeloupe, lorsque je suis monté pour échapper à l'ouragan Béryl (catégorie 5) : navigation solo de nuit, 30 nœuds de vent, 4m de creux et GV décousue. Si ce n'est pas déjà fait, tu peux retrouver la vidéo où je parle de cette navigation : th-cam.com/video/mo9GyZQOn-0/w-d-xo.htmlsi=T_8xp8sOI3lCCtLG Je suis preneur d'expériences, de techniques éprouvées pour palier à ce type de situation : GV bloquée, impossibilité de réduire et nécessité de réduire. À bientôt, Lilian 😀
Mais pour enrouler sans changer d’allure, doit-on être toujours sur la même amure, par exemple bâbord (selon l’orientation de l’ouverture dans le mat) ?
Salut Pierre, Merci pour ton commentaire. En théorie, une GV sur enrouleur devrait se manipuler comme une GV classique que l'on hisse et cela dans toutes ses "phases" d'utilisation : hisser, ariser et affaler. Du fait de sa conception sur enrouleur elle permet des pratiques proches du génois sur enrouleur. Qui en réalité ne sont que des options supplémentaires offertes. Contrairement au génois, la GV s'enroule dans le mât (je ne parle pas ici des GV enroulées au niveau de la bôme). Comme tu le précises, il y a un sens d'enroulement de la GV dans le mât. En conséquence, lorsque la voile va sortir par la gorge, le vent va la plaquer contre celle-ci. Lorsque nous naviguons tribord amure, notre GV est plaquée dans le bon sens (le sens de l'enroulement). La voile est libre. Babord amure c'est le contraire. La voile fait comme un pli vers l'arrière qui contrarie son passage dans la gorge. C'est ainsi pour beaucoup de voiliers. Je tiens compte de cela lors de mes navigations. Si j'ai un long bord tribord amure, pas de soucis je sais que je vais pouvoir réduire ou augmenter ma surface de voile sans difficulté. En revanche, lorsque je sais avoir un long bord bâbord amure du coup j'ai tendance à anticiper davantage mes manœuvres pour éviter de faire souffrir ma voile. Je vais donc réduire avant de sortir de la dévente d'une île par exemple. À bientôt, Lilian 😀
Perso, l'enrouleur de mat je ne suis pas convaincu car il y a trop d'inconvénients: pas de possibilité de vrai rond de chute (les lattes verticales c'est du pipeau: pas efficace) , fort déplacement longitudinal du centre vélique au fur et à mesure de l'enroulement, fardage "tout enroulé" plus important , centre de gravité plus élevé, prix exorbitant, etc..., par contre une bôme à enrouleur bien conçue a peu d'inconvénients, il en existe avec hale bas/ frein d'empannage intégré (plus pratique que le classique croissant) et si la bôme a une forme adaptée (en cigare aplati), on peut régler le creux de voile avec peu de déformations, selon le principe expliqué par Marcel Bardiaux il y a un demi siècle...
Bonjour Analyste, Merci pour ton commentaire. Je comprends. Je pense que s'il existait un système qui réunissait tous les avantages et n'avait aucun inconvénient il serait en place sur tous les bateaux. Aujourd'hui, chacun va faire ses choix en fonction de ses connaissances et de ce qui lui semble important. La variété des points de vue permet de d'affiner son jugement. À bientôt, Lilian 😀
Hello Alain, Merci pour ton commentaire. Les lattes donnent une belle forme, mais surtout elles augmentent les performances de la voile. Elles peuvent être compatibles avec un enrouleur de GV dans la bôme, mais elles ne le seront pas avec un enrouleur dans le mât. À bientôt, Lilian 😀
Salut lejugearnaud, Merci pour ton commentaire. Personnellement je n'ai pas remarqué de moisissures dans la GV. Je n'ai pas non plus de retours des plaisanciers rencontrés qui vont en ce sens. D'un autre côté, je ne pense pas que le risque soit bien supérieur à celui que l'on pourrait avoir au niveau du génois. À bientôt, Lilian 😀
Encore un argument qui avantage le Amel maramu, par contre, quel est ton avis sur les voiles sur enrouleur avec assistance électrique débrayable en manuel ?, je dit çà car j'ai la soixantaine, d'ailleur je répond en retard car je viens de marier un de mes fils 😊...
Salut Riky, Merci pour ton commentaire. Félicitations pour ton fils, que du bonheur. L'électrique offre une bonne assistance, il n'y a qu'à voir le succès des winchs électriques. Tous les copains dont les voiliers en sont équipés en sont satisfait. Les voiliers dotés de voiles sur enrouleur à assistance électrique sont au regard de la totalité des voiliers de croisière relativement peu nombreux. À contrario, les gros, très gros voiliers de luxe ont quasiment tous des enrouleurs électriques. Je ne suis pas spécialiste et je ne suis pas en possession de données statistiques sur le sujet, donc je ne ferai pas de généralisations. Outre le service évident que rend le dispositif, et suite à mes rencontres avec des propriétaires de voiliers dotés d'enrouleurs électriques je ferais attention à deux points. Le premier serait, la réelle capacité de débrayage du système. Il est arrivé que assistance électrique soit HS et que le débrayage soit bloqué. Dans la théorie ceci ne peut pas exister, dans la pratique j'ai rencontré quelqu'un à qui c'est arrivé. Alors oui, c'est l'exception et on ne doit pas jeter le bébé avec l'eau du bain; la question que je me pose est celle-ci : qu'est ce que je fais si ça m'arrive ? Le second point. À Mindelo, au Cap Vert, j'ai vu un monocoque d'une cinquantaine de pieds, dont un des équipiers avait visiblement un peu trop "bourriné" sur le système et avait vrillé le tube de l'enrouleur de génois. Tube HS et gros chantier sur le ponton. D'où ma question : comment éviter que cela n'advienne ? Si je devais investir sur des enrouleurs à assistance électrique, je pense que ce serait les deux questions que je me poserais. Tous les voiliers, tous les systèmes ont des avantages et des inconvénients. Le rêve des uns n'est pas celui des autres, et c'est très bien comme ça. Ma conviction, c'est qu'il faut bien connaître son bateau pour tirer le meilleur avantage des points forts et savoir gérer au mieux les points faibles. À bientôt, Lilian 😀
@@ikigai-voyages salut Lilian, oui ta vidéo à répondu à mes questions, mais le bateau que je visais avec la voile sur enrouleur était en très mauvais état, je n'ai pas donné suite. On verra bisi j'en trouve un équipé de la sorte. Bonne journée à toi et à toute ta famille.
@@thierrymorot7884 Prends ton temps, les voiliers induisent souvent des achats impulsifs voir irrationnels. Il y a le coup de cœur c'est vrai, mais garder un regard objectif centré sur ses critères évite souvent des regrets ultérieurs.
J'approuve totalement. J'ai loué plusieurs bateaux équipés des deux systèmes et pris de bons coups de vent avec la mer qui monte dans les deux cas. Voici mon ressenti : Avec une grand-voile classique, j'étais sur une allure portante et j'ai vraiment eu peur de revenir face au vent. Le bateau s'est retrouvé un moment travers aux vagues et au vent, surtoilé ! Pendant quelques instants, c'était chaotique : on se retrouve sur le pont, dans un vacarme assourdissant, harnaché et secoué. Le stress m'a poussé à trop réduire. Quand j'ai repris mon allure de portant, je n'allais plus assez vite et là encore, je me suis fait secouer. Bref, l'opération n'a pas été agréable, et surtout, je n'avais aucune envie de la recommencer. J'ai vécu une situation similaire avec un mât à enrouleur : en restant tranquillement dans le cockpit, à allure portante, quelques tours de manivelle ont suffi pour réduire de moitié la toile, sans aucun stress. J'ai pu régler ma vitesse parfaitement, ni trop vite, ni trop lentement, avec un bateau parfaitement équilibré entre l'avant et la grand-voile, sans changer d'allure. En termes de sérénité, c'était le jour et la nuit ! La grande peur des gens est que le système d'enrouleur se coince, mais honnêtement, avec les systèmes actuels, bien utilisés et en sachant comment les débloquer si besoin, il n'y a pas de raison. Pour conclure : en ce qui me concerne, terminé la grand-voile classique...
Salut Alex, Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience qui illustre parfaitement mon vécu. Le portant est l'allure la plus compliquée lorsqu'il faut réduire car, comme tu l'expliques très bien, on doit repasser par le travers. Lorsque tu navigues au travers, tu es déjà réglé pour cette allure, donc remonter au près est une forme de continuité, même si c'est inconfortable, ce n'est pas nécessairement insécurisant. À bientôt, Lilian 😀
Salut Ocean 2956, Merci pour ton commentaire. 100% d'accord. Lorsque j'ai acheté mon premier bateau, je faisais de la régate. Je me suis trop laissé influencer par des critères de performance, moralité mon bateau n'était pas adapté à mon programme de croisière. J'ai bien retenu la leçon. Maintenant c'est d'abord quel programme et ensuite je cherche la performance dans ma catégorie de "croisière-famille -couple-plaisir". À bientôt, Lilian 😀
Je n'ai jamais compris l'avantage de la GV enroulée dans le mât : taille réduite, mal taillée, poids dans les hauts. Mais surtout : risque de ne pas pouvoir l'enrouler en cas d'urgence si le système se bloque. J'ai fait une fois une sortie sur un voilier équipé d'une telle GV... Le point d'armure s'est décroché dans le mât au moment de la dérouler. Un vrai bordel avec une voile bloquée à moitié déroulée... Pour ma part, j'ai une GV normale (lattée) et je navigue essentiellement seul sans aucun problème.
Inconvénients majeurs : tout le poids de la voile en permanence dans le gréement et donc necessité de rajouter du plomb dans la quille. Affalage d’urgence impossible . Profil de voile médiocre. Mais bien plus facile à utiliser en solo.
Salut Olivier, Merci pour ton commentaire. C'est vrai que la GV est toujours à poste dans le mât. Cependant, le poids de celle-ci n'est pas réparti uniformément sur toute la hauteur dans le mât du simple fait de la forme triangle de la voile. Plus on monte dans les hauts, moins il y a de toile. Le poids de la quille est calculé pour créer un couple de rappel optimal toutes voiles dehors et au maximum de vent dans les différentes configurations de voiles. Je ne suis pas certain qu'une GV roulée impact beaucoup l'équilibre du bateau. Concernant l'affalage d'urgence, même avec une GV classique l'affaire n'est pas simple, il faut se mettre sur la bonne allure, parfois il faut un équipier en pied de mât pour aider la GV à descendre... La GV sur enrouleur peut se rentrer assez rapidement. Le problème apparaît lorsque la GV se bloque, que je ne peux pas la débloquer et que j'ai la nécessité de tout affaler. Dans cette situation, comme je l'ai dit en réponse à un commentaire sur ce fil, je roulerais la GV à partir du point d'écoute et je la saucissonnerais autour du mât avec une drisse quelconque. Heureusement, comme exprimé dans les partages d'expérience cette situation est relativement rare. Attention, je ne défend pas à tout prix la GV sur enrouleur, chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Je te remercie pour ton commentaire car il permet d'aborder le sujet sous de nouveaux angles. À bientôt, Lilian 😀
Bonjour, Notre Grand Soleil 52 est équipé d'une grand voile sur enrouleur. Comme nous naviguons essentiellement à 2 c'est vraiment un plus pour les manœuvres et la sécurité d'autant que ce bateau est très puissant. Par contre nous avons une GV en coupe tri radial de chez North. Cela permet d'avoir un profil plus performant malgré l'absence de lattes. Honnêtement le bateau est performant au pres malgré ce type de GV.
Au niveau déroulement et enroulement il faut effectivement trouver les bons réglages pour que tout se passe sans blocage. En 20 ans seulement un problème mais lié
a la déformation du profil de la GV.
Bonne navigation
Bonjour Patrick,
Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience.
À bientôt,
Lilian 😀
Pour les lattes de voiles et enrouleur dans le mât: c'est possible ... avec des lattes verticales!
Ça marche, c'est ce que j'ai et c'est fantastique : les avantages de la GV sur enrouleur sans la perte de performance !
Salut Étienne,
Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience.
À bientôt,
Lilian 😀
Salut, Merci pour cette vidéo très intéressante. Pour le même type de programme de navigation, je partage tout a fait ce choix. J'ajouterai que pour éviter que la GV se coince, en plus de respecter le bon angle de la bôme un peu vers le haut, quand on enroule, il faut absolument garder de la tension sur le point d'écoute, et le libérer progressivement au fur et a mesure. Si le point d'écoute est libre, la GV va se coincer dans le mat. Expérience vécue ! Merci a toi pour toutes tes vidéos et conseils avisés.
Salut Thierry,
Merci d'être abonné, merci pour ton commentaire et merci pour ton partage d'expérience.
À bientôt,
Lilian 😀
Salut lilian merci pour ton retour sur la GV.A+
Salut Patrice,
Merci pour ton commentaire.
À bientôt,
Lilian 😀
Très bonne idée cette vidéo. Pour mon prochain voilier, sa sera une gv sur mat à enrouleur. Bon courage et très bonne continuation à vous
Salut Roman,
Merci pour ton commentaire.
Tu vas vraiment te régaler.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour Lilian, j’ai également une GV sur enrouleur, marque SELDEN donc lattée verticalement, en + de 10 années je n’ai eu qu’une fois un petit soucis pour la dérouler … la raison était que la voile avait été mal enroulée, ça nous a pris moins de 5’ pour la sortir, depuis j’ai, en effet, marqué la balancine pour trouver le bon réglage avant de l’enrouler.
Un petit avantage est la diminution du fardage mais surtout, pour autant qu’on attende que la GV soit sèche avant de l’enrouler, une GV enroulée dans le mat est particulièrement bien protégée, en découle une durée de vie supérieure et non négligeable …
Je constate que la plus part des problèmes proviennent d’un manque d’attention et/ou plus souvent d’un manque d’expérience ce qui s’acquiert très rapidement ✌️
Pour un voilier de PLAISANCE, le mât à enrouleur est parfait, sécurité/facilité … et ceux pour qui la performance est aussi importante, ils peuvent se diriger sur la GV lattée verticalement, bien sûr il y aura une petite perte de puissance mais d’après certains PROS il évaluent la perte à moins de 5% …
Merci pour tes vidéos et bon vent ✌️
Salut Didier,
Merci pour ton commentaire et merci pour ton partage d'expérience qui enrichit la réflexion.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour et merci pour les explications
Bonjour Olivier,
Merci d'être abonné et merci pour ton commentaire.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour Cap’tain
De très bonne vidéos dans l'ensemble... Une p'tite démo aurais été très sympa, ouais je sait j'en demande beaucoup... 🤭 🤭 🤭
⛵️ ⛵️ ⛵️ Phil...
Salut Phil,
Merci d'être abonné et merci pour ton commentaire.
À bientôt,
Lilian 😀
L'enrouleur plus 70kg dans les hauts...😮soit 500kg de plus dans la quille pour garder les mêmes caractéristiques marine du voilier .
Danger dans le gros temps
Salut Laurent,
Merci pour ton commentaire.
À bientôt,
Lilian 😀
Merci Lilian.
Je découvre la grand voile sur enrouleur et, petit à petit, je commence à maîtriser la bête de mieux en mieux. Ou plutôt de moins en moins mal...
Point important que j'ai découvert à mes dépends : ne pas trop la tirer vers le haut.
Samedi Vakunu,
Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience.
À bientôt,
Lilian 😀
bonjour et merci pour la vidéo bien beaux une voile sur enrouleur et si un jour ta voile se déchire command faire. une voile traditionnelle on l'affale et voila.
Salut Voilier il est où,
Merci pour ton commentaire.
Pour te répondre je reviendrais aux fondamentaux.
Le guidant d'une GV est solidarisé au mât de deux façons. Soit un bourlé glissé dans une gorge sur toute la hauteur du mât, à l'image du génois sur enrouleur. Soit des coulisseaux à intervalles réguliers.
La GV sur enrouleur relève du premier dispositif. Que ce soit lorsque nous avons changé le gréement, fait réviser la GV, ou même réparer la GV, nous gréons et dégréons la GV sur enrouleur comme nous le faisions avec notre ancienne GV classique.
Tout cela pour dire que si ma voile de déchire je l'affale et la dégrée comme une GV classique.
Question déchirure je peux t'en parler car cela m'est arrivé, sur une navigation de nuit par mer formée et vent très soutenu.
Je schématise, si la déchirure se trouve au premier tiers avant de la voile. À ce moment, je roule la GV et peux conserver encore une moitié de GV. Ce que je ne pouvais pas faire avec mon ancienne GV classique.
Deuxième éventualité la déchirure se trouve sur le dernier tiers de la voile. C'est ce qui s'est produit pour moi. Les laizes se sont décousues. J'ai donc roulé toute la GV pour ne pas agraver la situation. J'étais au près serré, j'ai donc continué sous génois seul en modifiant mon plan de route (près serré impossible) vers un mouillage plan B.
Si je ne peux pas du tout de rouler la GV, je l'affale comme une GV classique. Si c'est impossible, je la roule à partir du point d'écoute et la saucissonne autour du mât avec ma drisse de spi.
À bientôt,
Lilian 😀
👍
Salut Yann,
Merci pour ton commentaire.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour Lilian. D'abord merci pour l'ensemble de ces vidéo très didactiques. Voulant reprendre la voile en croisière (seul ou à deux) après de longues années d'abstinence forcée, je me suis posé la question : enrouleur sur le mât ou bien sur la bôme ? J'ai maintenant la réponse !
Salut Christophe,
Merci d'être abonné et merci pour ton commentaire.
Je suis ravi que nos vidéos contribuent à leurs niveaux à ton retour vers la croisière.
Je te souhaite de bien te régaler.
À bientôt,
Lilian 😀
Si je peux me permettre, le point négatif qui n as pas été abordé c est le poids dans les haut qui est considérablement augmenté.
Salut Morgan,
Merci pour ton commentaire.
C'est vrai qu'il y a davantage de poids dans les hauts.
Comme évoqué dans de précédents commentaires cela sera davantage problématique pour un dériveur intégral que pour un quillard comme Ikigaï.
Il n'y a pas de système parfait. Le choix définitif se fera en fonction de ton programme, ton équipage, de tes critères de navigation, ton âge...
C'est pour cela, à mon sens, que le partage d'expérience et les différences de points de vue sont importants.
À bientôt,
Lilian 😀
Salut , c'est également mon avis , vive l'enrouleur en équipage réduit
Salut Clabi Jojo,
Merci pour ton commentaire.
Je suis tes vidéos, continue à prendre soin de toi.
Sur Ikigaï on pense à toi.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour, il est possible de trouver des sachets dessicateurs ches les déménageurs internationnaux qui envoie des cargaisons vers les pays tropicaux
Salut Jean Marc,
Merci pour ton commentaire et pour l'information.
À bientôt,
Lilian 😀
Excellente vidéo, courte explicite, en donnant les éléments pour et contre dès le début en annonçant le programme.
Par contre les complications et les incidents qui pourraient arriver ne sont pas trop abordés.
Serait-il possible d'en parler dans une autre vidéo pour partager votre expérience ?
Par exemple comment gérer correctement l'acte d'enroulement et déroulement sans faire des plis ?
Si jamais c'est coincé ?
Utilisez vous le winch électrique ?
Comment vous vous placez pour les manœuvres à 2 plus efficacement ?
Je suis désolé du nombre de questions mais vraiment novice dans la matière. Je connais bien la planche à voile, le kite foil, wing foil donc le vent et la météo côtière par contre depuis 15 jours j'ai mon bateau et je n'y connais pas grande chose. Mais très motivé.
Merci d'avance
Axel
Salut Axel,
Merci d'être abonné et merci pour ton commentaire.
Pour ton enroulement, il faut que tu trouves le bon angle bôme/mât, pour que la GV ne fasse pas de pli. Tu peux t'entraîner au port lorsqu'il n'y a pas de vent. Tu vas trouver par essais/erreurs.
Si ça coince il ne faut absolument pas utiliser de Winch, tu vas tout casser.
Tu te mets en pieds de mât, le mât face à toi, une main sur la bordure en sortie de main et l'autre main sur la bosse de la visse sans fin. Tu tires sur la GV, dès que ça bloque, tu tires sur la bosse pour rentrer. À chaque fois, tu vas faire sortir 10cm et rentrer 10cm, au fur et à mesure la voile va sortir.
À bientôt,
Lilian 😀
@@ikigai-voyages merci pour la réponse Lilian. Je le ferai effectivement sans vent au quai.
A bientôt
Merci beaucoup pour cette vidéo. Je viens d’acquérir un mât à enrouleur et c’est nouveau pour moi. Une question cependant : j’aimerais avoir plus de détails pour la prise de ris, les allures permises surtout . Merci d avance.
Salut Patricia Sylvie,
Merci pour ton commentaire.
Tu vas voir la GV sur enrouleur c'est super.
Si je peux me permettre, et au regard de ce qui a bien marché pour nous. Je te dirais tout d'abord d'effectuer toutes tes manipulations en douceur. Si ça ne passe pas, c'est que quelque chose dans ta procédure ne va pas. Si tu forces, tu vas abîmer quelque chose. Et de toute façon ça ne passera pas avec beaucoup de vent.
Mon second encouragement, c'est de t'entraîner au port quand il n'y a pas de vent pour bien comprendre la "mécanique" de fonctionnement du système tout en t'imaginant manœuvrer en mer. Là c'est le préparateur mental qui parle, pour ton cerveau que tu te souviennes d'une expérience ou que tu l'imagines c'est idem : tout se passe dans le cerveau. Tu as peut-être vu des pilotes de chasse utiliser leur main et visualiser leurs acrobaties.
Ensuite, ce qui a bien fonctionné pour nous ça a été de sortir par petit temps et de faire plein d'expériences. Certaines étaient nulles, d'autres meilleures, au fur et à mesure nous avons trouvé nos marques. Et au fil du temps nous sommes sortis avec un vent de plus en plus fort.
Il en va de même pour la prise de ris. Je reviendrai certainement plus tard sur le sujet. Au départ je t'encourage à prendre tes ris comme tu le ferais avec une GV classique (au près ou bon plein) par petit temps tout en souplesse. Tu verras, dès que ça passera tu auras envie de le faire avec un peu plus d'air.
À bientôt,
Lilian 😀
Un grand merci pour ta réponse précise
Un petit côté Georges Clooney quand vous souriez, non?
Salut Laurent,
Merci pour ton commentaire.
À bientôt,
Lilian 😀
Il existe des GV sur enrouleur dans le mât avec des lattes verticales ! Avec une très jolie forme...
Salut Michel,
Merci pour ton commentaire.
Effectivement, il existe des GV sur enrouleur dans le mât munies de lattes verticales.
J'ai rencontré très peu de voiliers gréés ainsi. Si quelqu'un a des retours d'expérience, je suis preneur.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour, moi aussi j'ai eu les deux formules, le seul reproche que je fais sur la GV enroulée c'est la résistance du tissu, en effet on ne peut pas avoir de tissu trop épais, donc "doute" dans le gros temps, nous avons résolu le problème en achetant une voile "suédoise" de gros temps sur trois points (drisse, amure, écoute). Mais la facilité de la voile sur enrouleur est incontestable en croisière, j'irais jusqu'à dire que c'est un élément de sécurité. Comme dit dans la vidéo il faut prendre soin lors de l'enroulement de ne pas faire de plis. Nous avons toujours enroulé a peu près face au vent mais pas directement pour que la voile soit quand même tendue lors de son enroulement. Je recommande quand même de prendre un mécanisme et mat de très bonne qualité.
Salut Jean Marc,
Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience.
La voile suédoise, en anglais Trysail, est beaucoup plus commune dans les pays anglo-saxons.
L'extrémité de la GV est tout de même renforcée, par gros temps on en sort très peu. En tout cas l'option trysail est une super idée. Selon les modèles un second rail est nécessaire sur le mât. Il est, selon moi, important de s'entraîner à gréer cette voile dans des conditions réalistes afin de ne pas être pris au dépourvu le moment venu.
À bientôt,
Lilian 😀
@@ikigai-voyages oui nous avons un rail de rab le long de l'enrouleur, mais nous avons préféré une suedoise sans endraillement, ce qui pourrait être fastidieux dans le gros temps. la suedoise est prévue avec un guindant qui peut être étarqué fortement. OK pour l'entrainement à gréer c'est obligatoire. Merci pour ta vidéo qui sort des sentiers battus.
Vous n'avez pas abordé le poids du Mat et de l'enrouleur plus conséquent qu'un mât classique, et bien sûr très mal placé puisque dans les hauts. Sur un quillard, cela n'aura pas un impact énorme, sauf sur la raideur à la toile qui fait que l'on devra réduire plus tôt. Ce que l'on trouve de confort d'un coté, on le perds de l'autre. Mais sur un dériveur, là c'est sensible. C'est pour ça qu'Ovni ne préconise pas d'enrouleur de mât. Une fois ma GV s'est coincée à l'enroulement. Elle ne voulais plus ni rentrer, ni ressortir. Un bourrage au niveau des lèvres de mât. Obligé de faire demi tour devant le mouillage (bien sûr avec un chenal un peu serré), ressortir et monter dans le mât avec une cale en bois et un marteau pour la re-rentrer de force avant de recommencer la manœuvre. Depuis, j'ai fait une croix sur les gv enroulées.
Bonjour Community management nautique,
Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour, y a t'il un entretien particulier à faire ? Merci et bon vent.
Bonjour Taxivideo,
Merci pour ton commentaire.
Il n'y a pas d'entretien particulier. De temps en temps je lubrifie le système sur sa partie basse (la partie la plus accessible et celle où il y a le plus de frottements.
Avant de partir, nous avons fait changer le gréement dormant. À ce moment, le mât était entreposé au chantier, j'avais retiré la GV et j'aurais dû en profiter pour démonter le système le nettoyer et le lubrifier. Dans la multitude des choses à faire avant de partir je n'y ai même pas pensé. Pourtant j'y passais devant tous les jours, j'ai retiré des câbles électriques, de communication à l'intérieur, j'ai également changé les drisses.
À refaire, j'en profiterais pour le faire.
À bientôt,
Lilian 😀
Enrouleur dans la bome si problème d'enroulement on passe a une réduction classique.Impossible avec enrouleur dans le mat ?
Salut User,
Merci pour ton commentaire.
Effectivement, avec un enrouleur dans la bôme tu peux toujours descendre ta GV, ensuite faut il pouvoir ariser correctement. Cela implique qu'il y ait des œillets sur ta voile et une bosse de ris pour l'étarquer.
Il n'y aura pas de croc au niveau du vis de mulet mais tu peux certainement te débrouiller avec un bout. En revanche, ta voile devra être pourvue d'œillets et il te faudra prévoir un système pour l'étarquer. Tout cela est a anticiper mais c'est une bonne idée. À creuser...
Avec un enrouleur dans le mât. Si ta voile coince a l'enroulement, il y a des techniques pour la décoincer (petits aller-retour de la voile pour effacer le bourlet qui coince dans le mât). Si ça ne fonctionnait pas et qu'il me faille absolument réduire, je roulerais la GV à partir du point d'écoute et je la saucissonnerais autour du mât avec une drisse quelconque (spi...). Je n'aurais plus de GV, mais cela me permettra de continuer sous génois/trinquette seul, et dès que le temps sera plus clément je débloquerais la GV.
J'ai rencontré cette configuration, génois et pas de GV, entre la Dominique et la Guadeloupe, lorsque je suis monté pour échapper à l'ouragan Béryl (catégorie 5) : navigation solo de nuit, 30 nœuds de vent, 4m de creux et GV décousue.
Si ce n'est pas déjà fait, tu peux retrouver la vidéo où je parle de cette navigation :
th-cam.com/video/mo9GyZQOn-0/w-d-xo.htmlsi=T_8xp8sOI3lCCtLG
Je suis preneur d'expériences, de techniques éprouvées pour palier à ce type de situation : GV bloquée, impossibilité de réduire et nécessité de réduire.
À bientôt,
Lilian 😀
Mais pour enrouler sans changer d’allure, doit-on être toujours sur la même amure, par exemple bâbord (selon l’orientation de l’ouverture dans le mat) ?
Salut Pierre,
Merci pour ton commentaire.
En théorie, une GV sur enrouleur devrait se manipuler comme une GV classique que l'on hisse et cela dans toutes ses "phases" d'utilisation : hisser, ariser et affaler.
Du fait de sa conception sur enrouleur elle permet des pratiques proches du génois sur enrouleur. Qui en réalité ne sont que des options supplémentaires offertes.
Contrairement au génois, la GV s'enroule dans le mât (je ne parle pas ici des GV enroulées au niveau de la bôme). Comme tu le précises, il y a un sens d'enroulement de la GV dans le mât. En conséquence, lorsque la voile va sortir par la gorge, le vent va la plaquer contre celle-ci. Lorsque nous naviguons tribord amure, notre GV est plaquée dans le bon sens (le sens de l'enroulement). La voile est libre. Babord amure c'est le contraire. La voile fait comme un pli vers l'arrière qui contrarie son passage dans la gorge.
C'est ainsi pour beaucoup de voiliers.
Je tiens compte de cela lors de mes navigations. Si j'ai un long bord tribord amure, pas de soucis je sais que je vais pouvoir réduire ou augmenter ma surface de voile sans difficulté. En revanche, lorsque je sais avoir un long bord bâbord amure du coup j'ai tendance à anticiper davantage mes manœuvres pour éviter de faire souffrir ma voile. Je vais donc réduire avant de sortir de la dévente d'une île par exemple.
À bientôt,
Lilian 😀
Perso, l'enrouleur de mat je ne suis pas convaincu car il y a trop d'inconvénients: pas de possibilité de vrai rond de chute (les lattes verticales c'est du pipeau: pas efficace) , fort déplacement longitudinal du centre vélique au fur et à mesure de l'enroulement, fardage "tout enroulé" plus important , centre de gravité plus élevé, prix exorbitant, etc..., par contre une bôme à enrouleur bien conçue a peu d'inconvénients, il en existe avec hale bas/ frein d'empannage intégré (plus pratique que le classique croissant) et si la bôme a une forme adaptée (en cigare aplati), on peut régler le creux de voile avec peu de déformations, selon le principe expliqué par Marcel Bardiaux il y a un demi siècle...
Bonjour Analyste,
Merci pour ton commentaire.
Je comprends. Je pense que s'il existait un système qui réunissait tous les avantages et n'avait aucun inconvénient il serait en place sur tous les bateaux.
Aujourd'hui, chacun va faire ses choix en fonction de ses connaissances et de ce qui lui semble important.
La variété des points de vue permet de d'affiner son jugement.
À bientôt,
Lilian 😀
Hello Lilian, est-ce que justement les lattes permettent de donner une jolie forme à la GV ? J'avoue que je suis tenté
Hello Alain,
Merci pour ton commentaire.
Les lattes donnent une belle forme, mais surtout elles augmentent les performances de la voile.
Elles peuvent être compatibles avec un enrouleur de GV dans la bôme, mais elles ne le seront pas avec un enrouleur dans le mât.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour, une question.
N'y a t-il pas de risques de moisissures sur la voile lorsqu'elle est enroulée sur elle même ?
Salut lejugearnaud,
Merci pour ton commentaire.
Personnellement je n'ai pas remarqué de moisissures dans la GV.
Je n'ai pas non plus de retours des plaisanciers rencontrés qui vont en ce sens.
D'un autre côté, je ne pense pas que le risque soit bien supérieur à celui que l'on pourrait avoir au niveau du génois.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour Lilian, merci pour tous ces détails et conseils. Bonne journée et au plaisir.
Sauf Jean Luc,
Merci pour ton commentaire
À bientôt,
Lilian 😀
Encore un argument qui avantage le Amel maramu, par contre, quel est ton avis sur les voiles sur enrouleur avec assistance électrique débrayable en manuel ?, je dit çà car j'ai la soixantaine, d'ailleur je répond en retard car je viens de marier un de mes fils 😊...
Salut Riky,
Merci pour ton commentaire.
Félicitations pour ton fils, que du bonheur.
L'électrique offre une bonne assistance, il n'y a qu'à voir le succès des winchs électriques. Tous les copains dont les voiliers en sont équipés en sont satisfait.
Les voiliers dotés de voiles sur enrouleur à assistance électrique sont au regard de la totalité des voiliers de croisière relativement peu nombreux.
À contrario, les gros, très gros voiliers de luxe ont quasiment tous des enrouleurs électriques.
Je ne suis pas spécialiste et je ne suis pas en possession de données statistiques sur le sujet, donc je ne ferai pas de généralisations.
Outre le service évident que rend le dispositif, et suite à mes rencontres avec des propriétaires de voiliers dotés d'enrouleurs électriques je ferais attention à deux points.
Le premier serait, la réelle capacité de débrayage du système. Il est arrivé que assistance électrique soit HS et que le débrayage soit bloqué. Dans la théorie ceci ne peut pas exister, dans la pratique j'ai rencontré quelqu'un à qui c'est arrivé. Alors oui, c'est l'exception et on ne doit pas jeter le bébé avec l'eau du bain; la question que je me pose est celle-ci : qu'est ce que je fais si ça m'arrive ?
Le second point. À Mindelo, au Cap Vert, j'ai vu un monocoque d'une cinquantaine de pieds, dont un des équipiers avait visiblement un peu trop "bourriné" sur le système et avait vrillé le tube de l'enrouleur de génois. Tube HS et gros chantier sur le ponton.
D'où ma question : comment éviter que cela n'advienne ?
Si je devais investir sur des enrouleurs à assistance électrique, je pense que ce serait les deux questions que je me poserais.
Tous les voiliers, tous les systèmes ont des avantages et des inconvénients. Le rêve des uns n'est pas celui des autres, et c'est très bien comme ça. Ma conviction, c'est qu'il faut bien connaître son bateau pour tirer le meilleur avantage des points forts et savoir gérer au mieux les points faibles.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjour Lilian et merci beaucoup pour le retour 😊. Bonne journée à toi et à toute ta famille.
Salut Thierry,
Merci pour ton commentaire.
J'espère que cette vidéo aura répondu à certaines de tes interrogations.
À bientôt,
Lilian 😀
@@ikigai-voyages salut Lilian, oui ta vidéo à répondu à mes questions, mais le bateau que je visais avec la voile sur enrouleur était en très mauvais état, je n'ai pas donné suite. On verra bisi j'en trouve un équipé de la sorte.
Bonne journée à toi et à toute ta famille.
@@thierrymorot7884 Prends ton temps, les voiliers induisent souvent des achats impulsifs voir irrationnels. Il y a le coup de cœur c'est vrai, mais garder un regard objectif centré sur ses critères évite souvent des regrets ultérieurs.
J'approuve totalement. J'ai loué plusieurs bateaux équipés des deux systèmes et pris de bons coups de vent avec la mer qui monte dans les deux cas. Voici mon ressenti :
Avec une grand-voile classique, j'étais sur une allure portante et j'ai vraiment eu peur de revenir face au vent. Le bateau s'est retrouvé un moment travers aux vagues et au vent, surtoilé ! Pendant quelques instants, c'était chaotique : on se retrouve sur le pont, dans un vacarme assourdissant, harnaché et secoué. Le stress m'a poussé à trop réduire. Quand j'ai repris mon allure de portant, je n'allais plus assez vite et là encore, je me suis fait secouer. Bref, l'opération n'a pas été agréable, et surtout, je n'avais aucune envie de la recommencer.
J'ai vécu une situation similaire avec un mât à enrouleur : en restant tranquillement dans le cockpit, à allure portante, quelques tours de manivelle ont suffi pour réduire de moitié la toile, sans aucun stress. J'ai pu régler ma vitesse parfaitement, ni trop vite, ni trop lentement, avec un bateau parfaitement équilibré entre l'avant et la grand-voile, sans changer d'allure. En termes de sérénité, c'était le jour et la nuit !
La grande peur des gens est que le système d'enrouleur se coince, mais honnêtement, avec les systèmes actuels, bien utilisés et en sachant comment les débloquer si besoin, il n'y a pas de raison.
Pour conclure : en ce qui me concerne, terminé la grand-voile classique...
Salut Alex,
Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience qui illustre parfaitement mon vécu.
Le portant est l'allure la plus compliquée lorsqu'il faut réduire car, comme tu l'expliques très bien, on doit repasser par le travers. Lorsque tu navigues au travers, tu es déjà réglé pour cette allure, donc remonter au près est une forme de continuité, même si c'est inconfortable, ce n'est pas nécessairement insécurisant.
À bientôt,
Lilian 😀
Adepte de la Gv sur enrouleur. Que du confort de la sécurité et du pratique si l on ne cherche pas la performance absolue.
Salut Ocean 2956,
Merci pour ton commentaire.
100% d'accord. Lorsque j'ai acheté mon premier bateau, je faisais de la régate. Je me suis trop laissé influencer par des critères de performance, moralité mon bateau n'était pas adapté à mon programme de croisière.
J'ai bien retenu la leçon. Maintenant c'est d'abord quel programme et ensuite je cherche la performance dans ma catégorie de "croisière-famille -couple-plaisir".
À bientôt,
Lilian 😀
@@ikigai-voyages je suis un adepte de la simplicité du confort et de la sécurité. Ce système réunit ces critères. Bonne journée Lilian
Je n'ai jamais compris l'avantage de la GV enroulée dans le mât : taille réduite, mal taillée, poids dans les hauts. Mais surtout : risque de ne pas pouvoir l'enrouler en cas d'urgence si le système se bloque. J'ai fait une fois une sortie sur un voilier équipé d'une telle GV... Le point d'armure s'est décroché dans le mât au moment de la dérouler. Un vrai bordel avec une voile bloquée à moitié déroulée... Pour ma part, j'ai une GV normale (lattée) et je navigue essentiellement seul sans aucun problème.
Salut Pierre,
Merci pour ton commentaire et pour ton partage d'expérience.
À bientôt,
Lilian 😀
Inconvénients majeurs : tout le poids de la voile en permanence dans le gréement et donc necessité de rajouter du plomb dans la quille. Affalage d’urgence impossible . Profil de voile médiocre. Mais bien plus facile à utiliser en solo.
Salut Olivier,
Merci pour ton commentaire.
C'est vrai que la GV est toujours à poste dans le mât. Cependant, le poids de celle-ci n'est pas réparti uniformément sur toute la hauteur dans le mât du simple fait de la forme triangle de la voile. Plus on monte dans les hauts, moins il y a de toile.
Le poids de la quille est calculé pour créer un couple de rappel optimal toutes voiles dehors et au maximum de vent dans les différentes configurations de voiles. Je ne suis pas certain qu'une GV roulée impact beaucoup l'équilibre du bateau.
Concernant l'affalage d'urgence, même avec une GV classique l'affaire n'est pas simple, il faut se mettre sur la bonne allure, parfois il faut un équipier en pied de mât pour aider la GV à descendre...
La GV sur enrouleur peut se rentrer assez rapidement. Le problème apparaît lorsque la GV se bloque, que je ne peux pas la débloquer et que j'ai la nécessité de tout affaler. Dans cette situation, comme je l'ai dit en réponse à un commentaire sur ce fil, je roulerais la GV à partir du point d'écoute et je la saucissonnerais autour du mât avec une drisse quelconque.
Heureusement, comme exprimé dans les partages d'expérience cette situation est relativement rare.
Attention, je ne défend pas à tout prix la GV sur enrouleur, chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Je te remercie pour ton commentaire car il permet d'aborder le sujet sous de nouveaux angles.
À bientôt,
Lilian 😀
Bonjoure usa aahvoliil sur Kurtreri.
Salut Florian,
Merci pour ton commentaire mais je n'ai pas Google translate 😁
À bientôt,
Lilian 😀