Webinaire IME : ODD6, où en sommes-nous 9 ans après ? 24 Octobre 2024
ฝัง
- เผยแพร่เมื่อ 20 ธ.ค. 2024
- En 2015, les Nations Unies lançaient les Objectifs du Développement durables (ODD) pour 2030 avec l’ODD6 consacré à l’Eau. L’ODD6 est transverse à la quasi-totalité des autres ODD d’où son importance.
L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène est le besoin humain le plus fondamental pour la santé et le bien-être. Des milliards de personnes n’auront pas accès à ces services de base en 2030 si les progrès ne sont pas multipliés par quatre. La demande en eau augmente en raison de la croissance rapide de la population, de l’urbanisation et des besoins croissants en eau des secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de l’énergie.
La demande en eau a dépassé la croissance démographique et la moitié de la population mondiale est déjà confrontée à une grave pénurie d’eau au moins un mois par an. La pénurie d’eau devrait s’aggraver avec l’augmentation des températures mondiales découlant des changements climatiques.
Les investissements dans les infrastructures et les installations sanitaires, la protection et la restauration des écosystèmes liés à l’eau et l’éducation à l’hygiène font partie des mesures nécessaires pour garantir l’accès universel à une eau potable sûre et abordable pour tous d’ici 2030. En outre, l’amélioration de l’efficacité de l’utilisation de l’eau est l’une des clés de la réduction du stress hydrique.
Des progrès ont été réalisés. Entre 2015 et 2022, la proportion de la population mondiale ayant accès à une eau potable gérée en toute sécurité est passée de 69 % à 73 % mais nous sommes loin du compte.
Pourquoi ?
L’accès à l’eau potable et à l’assainissement sont des droits fondamentaux. Pour redresser la barre, les stratégies essentielles consistent à accroître les investissements et le renforcement des capacités dans l’ensemble du secteur, à promouvoir l’innovation et les actions fondées sur des données probantes, à renforcer la coordination et la coopération intersectorielles entre toutes les parties prenantes et à adopter une approche plus intégrée et holistique de la gestion de l’eau.
L’eau est essentielle non seulement pour la santé, mais aussi pour la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, la paix et les droits de l’homme, les écosystèmes et l’éducation. Néanmoins, les pays sont confrontés à des défis croissants liés à la pénurie d’eau, à la pollution de l’eau, à la dégradation des écosystèmes liés à l’eau et à la coopération sur les bassins hydrographiques transfrontaliers.
Que pouvons-nous faire ?
Les organisations de la société civile doivent s’efforcer d’amener les gouvernants à rendre compte, à investir dans la recherche et le développement dans le domaine de l’eau et à promouvoir l’inclusion des femmes, des jeunes et des communautés autochtones dans la gouvernance des ressources en eau.
La prise de conscience de ces rôles et leur mise en œuvre conduiront à des résultats bénéfiques pour tous et à une durabilité et une intégrité accrue pour les systèmes humains et écologiques.
A l’Institut Méditerranéen de l’Eau (IME), notre Comité Scientifique et Technique (CST) vient de décider de lancer une étude sur l’Etat de l’ODD6 en Méditerranée.
C’est la raison pour laquelle nous avons demandé à Mr. Gérard PAYEN, vice-Président du Partenariat Français pour l’Eau (PFE) de nous présenter l’analyse qu’il fait des progrès et reculs vers les cibles de l’ODD6 à 6 ans de l’objectif de 2030 à partir des statistiques récentes produites par les Nations Unies.
Cette première partie sera suivie de la présentation de solutions offertes par des PME membres de l’IME, tels que TERGYS et ses solutions compactes d’accès à l’eau, MEOSS et ses solutions satellitaires.