Originaire du Nord, j'ai découvert Brunissard en août 1993 et j'y retourne chaque année depuis 31 ans ! Je suis devenu membre de Quey'racines et j'ai toujours plaisir à rencontrer les visiteurs de l'école pour partager ce retour aux sources de notre enfance.
J'ai connu Brunissard en août 1953 et 1954 et suis revenue à Arvieux en 1963. J'avais 5 ans la première fois et ai découvert avec délice la joie de dévaler les casses avec les enfants du village. J'ai même participé à la récolte du seigle, et aussi à la cuisson annuelle du pain de seigle au four banal. Les images sont nettes dans ma mémoire ! Nous logions chez l'habitant. Le mulet rentrait à l'étage au dessus, et les moutons entraient dans la maison au rez de chaussée, nous envahissant de puces !!! Nous étions au dessus d'eux ! Pas d'eau (à la pompe), pas de toilettes, le coq et les poules nous réveillaient le matin. Le lait gelait la nuit sur la fenêtre. Le grand-père s'enroulait dans sa ceinture rouge le matin, et il battait la faux sous notre fenêtre. Nous allions jusqu'à Clapeytot pour cueillir des édelweiss. Nous étions chez les Borel, et un petit garçon est né en 1954, qui depuis a été maire du village ! Je n'oublierai pas le goût des écorces de mélèze que nous léchions dans le foin de la grange !
Originaire du Nord, j'ai découvert Brunissard en août 1993 et j'y retourne chaque année depuis 31 ans ! Je suis devenu membre de Quey'racines et j'ai toujours plaisir à rencontrer les visiteurs de l'école pour partager ce retour aux sources de notre enfance.
J'ai connu Brunissard en août 1953 et 1954 et suis revenue à Arvieux en 1963. J'avais 5 ans la première fois et ai découvert avec délice la joie de dévaler les casses avec les enfants du village. J'ai même participé à la récolte du seigle, et aussi à la cuisson annuelle du pain de seigle au four banal. Les images sont nettes dans ma mémoire ! Nous logions chez l'habitant. Le mulet rentrait à l'étage au dessus, et les moutons entraient dans la maison au rez de chaussée, nous envahissant de puces !!! Nous étions au dessus d'eux ! Pas d'eau (à la pompe), pas de toilettes, le coq et les poules nous réveillaient le matin. Le lait gelait la nuit sur la fenêtre. Le grand-père s'enroulait dans sa ceinture rouge le matin, et il battait la faux sous notre fenêtre. Nous allions jusqu'à Clapeytot pour cueillir des édelweiss. Nous étions chez les Borel, et un petit garçon est né en 1954, qui depuis a été maire du village ! Je n'oublierai pas le goût des écorces de mélèze que nous léchions dans le foin de la grange !
Magnifique endroit. Traditionnel.
Pierre BLANC, qu'a contribuat a durbir lo licèu agricola de Gap (LEGTA des Hautes-Alpes). ;-)