Imagine une eau tranquille A l'extrémité d'une île Quelques indigènes et moi, plus moi. Des bras noueux qui activent Trois pirogues longues et vives Au large des coraux qui flamboient Sous l'oeil du soleil qui me regarde Ma peau et mon âme se lézarde Maigre dans les vastes manches D''une tunique trop blanche Mes mains cueillent des fruits lourds et bleus Quelque soit le jour qui pointe Mon âme et ma peau sont jointes Et ce mariage est malheureux Sous l'oeil du soleil qui me contemple Je vois fondre l'or de tout mes temples Imagine un ciel bizarre Des cris d'oiseaux pour fanfare Et des touristes de temps en temps Que dans ma barque j'emmène Visiter l'ambre aux sirènes Où des requins espèrent du sang Voilà dix ans que j'ai pris le large Dix ans que je me suis mis en marge. Ferme les yeux, imagine Cet homme qui s'achemine Vers une mort humide et sucrée. Et tu sauras ma souffrance D'avoir déserté la France Pour vivre un bonheur désespéré .
Les Marquises n'ont rien à voir avec ce qu'il décrit là. Ce sont des iles particulières. Ce ne sont pas des îles de farniente où on lézarde au soleil. L'océan est loin d'y être calme ; l'eau n'y est pas tranquille. Ça n'a rien à voir avec les paysages de Tahiti. Aux Marquises, il n'y a pas de lagon ni de plage de sable fin, mais des montagnes couvertes de lave qui tombent à pic jusqu'à 15 mètres sous l'eau et une flore très abondante. La météo y est très changeante et imprévisible : on passe sans cesse de la brume épaisse au soleil brulant ou à des "pluies traversières" comme dit Brel dans sa chanson "Les Marquises". Ce sont les îles les plus isolées au monde, car les plus éloignées d'un continent, et donc difficiles d'accès. La vie y est rude, surtout à l'époque de Brel. Là-bas, il faut tout faire soit-même, pas le temps de s'ennuyer. Par conséquent, ce sont loin d'être des îles débilitantes. Et la notion du temps n'y est plus la même. En plus, cette hommage est loupé, car ça ne correspond pas du tout à la personnalité plutôt aventurière de Brel qui adorait bouger et prendre des risques. Il était très actif aux Marquises et a rendu d'innombrable services aux marquisiens.
A peu près d'accord avec vous dans l'ensemble, iles débilitantes ( affaiblissantes) , pour Brel elles l'ont été , car ce n'était pas vraiment le climat qui convenait à sa santé dixit les médecins qui l'avaient suivis. Assez bizarre cet adjectif avec le mot débile comme support alors que ça veut dire affaiblissante, épuisante etc.. Puis Brel était Belge et non Français, preuve encore que le succès lui avait fait changer de pays , alors qu'à ses débuts un journaliste lui avait indiqué un train pour retourner à Bruxelles. Après S Lama y va un peu fort car il se met dans l'esprit de J Brel alors que pas grand chose à l'époque nous avait dit ce qu'il pensait vraiment. Retour en 1977 pour enregistrer son dernier LP, il aurait crié envers Lama qu'il revenait pour enregistrer car si vous vous souvenez, S Lama était considéré comme le digne successeur de J Brel, comme si que ce dernier était disparu.
Lama n'a rien a voir avec Brel ! Et non, le mot débilitante ne correspond pas à Brel ni a ses ïles, même si le climat n'était peut être pas bon pour sa santé, surtout quand on sait tout se qu'il a fait là-bas... Je vous invite à lire le livre "le voyage au bout de la vie" de Fred Hidalgo qui est allé sur les traces du chanteur aux Marquises et y a rencontré tous les gens qui l'ont côtoyé là-bas quotidiennement. Brel était loin d'être affaiblie, sauf les derniers mois de sa vie. Bien au contraire, là bas, il revivait. Il avait retrouvé un sens à sa vie et l’anonymat. C'est ce qu'il voulait. Il ne vivait pas comme un ermite non plus, comme ça a été parfois dit, mais ils vivait avec les gens de l’ile où il était très apprécié en tant qu'homme et non en tant que star. @@remi-tl5lp
@@user-nj8fc2wx8j Pour la santé je cite " dixit les médecins qui l'avaient soigné" . Après oui on sait qu'il s'est décarcassé pour que les Marquisiens aient un cinéma et de bons films, qu'il "jouait" à l'avion taxi ou ambulance ou transport colis etc pour leur rendre service. Mais je pense néanmoins que ce climat lui a été néfaste et bien sûr cela ne fait pas d'effet de suite. Oui inconnu lui allait très bien Pour Lama oui rien à voir , je ne dis que beaucoup ( je ne suis pas de ceux là) avaient mis Lama comme remplaçant de Brel et ce dernier n'en était pas content, en 1977 il s'était écrié " lama je reviens enregistré" pour bien dire que Brel c'était lui et non Lama. Pour moi tous sont uniques, même si parfois il y a des " "ressemblances" comme A Leprest qui en public interprète un peu comme Brel, m^me fougue. Dans l'ensemble je suis d'accord avec vous, je ne connais que la bio de Olivier Todd qui est de qualité , et celle de Fred Hidalgo doit être de la même facture, c'est quand même le créateur du magasine " Paroles et musiques" devenu ensuite CHORUS. ce magasine a été édité dans mon ancien département, le 28, à Brezolles . Pour la petite histoire la fille de J Brel ( Isabelle) élève des chevaux non loin de là , là où j'ai commencé à connaitre et à suivre "mon" 1er chanteur à texte : J Brel. J'ai une autre bio, mais poétique signé J Beaucarne ( même initiale) du merveilleux Beaucarne .
Un bel hommage au grand Jacques.
Imagine une eau tranquille
A l'extrémité d'une île
Quelques indigènes et moi, plus moi.
Des bras noueux qui activent
Trois pirogues longues et vives
Au large des coraux qui flamboient
Sous l'oeil du soleil qui me regarde
Ma peau et mon âme se lézarde
Maigre dans les vastes manches
D''une tunique trop blanche
Mes mains cueillent des fruits lourds et bleus
Quelque soit le jour qui pointe
Mon âme et ma peau sont jointes
Et ce mariage est malheureux
Sous l'oeil du soleil qui me contemple
Je vois fondre l'or de tout mes temples
Imagine un ciel bizarre
Des cris d'oiseaux pour fanfare
Et des touristes de temps en temps
Que dans ma barque j'emmène
Visiter l'ambre aux sirènes
Où des requins espèrent du sang
Voilà dix ans que j'ai pris le large
Dix ans que je me suis mis en marge.
Ferme les yeux, imagine
Cet homme qui s'achemine
Vers une mort humide et sucrée.
Et tu sauras ma souffrance
D'avoir déserté la France
Pour vivre un bonheur désespéré .
Un bel hommage au grand Jacques Brel.
Les Marquises n'ont rien à voir avec ce qu'il décrit là. Ce sont des iles particulières.
Ce ne sont pas des îles de farniente où on lézarde au soleil. L'océan est loin d'y être calme ; l'eau n'y est pas tranquille. Ça n'a rien à voir avec les paysages de Tahiti. Aux Marquises, il n'y a pas de lagon ni de plage de sable fin, mais des montagnes couvertes de lave qui tombent à pic jusqu'à 15 mètres sous l'eau et une flore très abondante. La météo y est très changeante et imprévisible : on passe sans cesse de la brume épaisse au soleil brulant ou à des "pluies traversières" comme dit Brel dans sa chanson "Les Marquises". Ce sont les îles les plus isolées au monde, car les plus éloignées d'un continent, et donc difficiles d'accès. La vie y est rude, surtout à l'époque de Brel. Là-bas, il faut tout faire soit-même, pas le temps de s'ennuyer. Par conséquent, ce sont loin d'être des îles débilitantes. Et la notion du temps n'y est plus la même.
En plus, cette hommage est loupé, car ça ne correspond pas du tout à la personnalité plutôt aventurière de Brel qui adorait bouger et prendre des risques. Il était très actif aux Marquises et a rendu d'innombrable services aux marquisiens.
A peu près d'accord avec vous dans l'ensemble, iles débilitantes ( affaiblissantes) , pour Brel elles l'ont été , car ce n'était pas vraiment le climat qui convenait à sa santé dixit les médecins qui l'avaient suivis.
Assez bizarre cet adjectif avec le mot débile comme support alors que ça veut dire affaiblissante, épuisante etc..
Puis Brel était Belge et non Français, preuve encore que le succès lui avait fait changer de pays , alors qu'à ses débuts un journaliste lui avait indiqué un train pour retourner à Bruxelles.
Après S Lama y va un peu fort car il se met dans l'esprit de J Brel alors que pas grand chose à l'époque nous avait dit ce qu'il pensait vraiment.
Retour en 1977 pour enregistrer son dernier LP, il aurait crié envers Lama qu'il revenait pour enregistrer car si vous vous souvenez, S Lama était considéré comme le digne successeur de J Brel, comme si que ce dernier était disparu.
Lama n'a rien a voir avec Brel ! Et non, le mot débilitante ne correspond pas à Brel ni a ses ïles, même si le climat n'était peut être pas bon pour sa santé, surtout quand on sait tout se qu'il a fait là-bas... Je vous invite à lire le livre "le voyage au bout de la vie" de Fred Hidalgo qui est allé sur les traces du chanteur aux Marquises et y a rencontré tous les gens qui l'ont côtoyé là-bas quotidiennement. Brel était loin d'être affaiblie, sauf les derniers mois de sa vie. Bien au contraire, là bas, il revivait. Il avait retrouvé un sens à sa vie et l’anonymat. C'est ce qu'il voulait. Il ne vivait pas comme un ermite non plus, comme ça a été parfois dit, mais ils vivait avec les gens de l’ile où il était très apprécié en tant qu'homme et non en tant que star. @@remi-tl5lp
@@user-nj8fc2wx8j Pour la santé je cite " dixit les médecins qui l'avaient soigné" .
Après oui on sait qu'il s'est décarcassé pour que les Marquisiens aient un cinéma et de bons films, qu'il "jouait" à l'avion taxi ou ambulance ou transport colis etc pour leur rendre service. Mais je pense néanmoins que ce climat lui a été néfaste et bien sûr cela ne fait pas d'effet de suite.
Oui inconnu lui allait très bien
Pour Lama oui rien à voir , je ne dis que beaucoup ( je ne suis pas de ceux là) avaient mis Lama comme remplaçant de Brel et ce dernier n'en était pas content, en 1977 il s'était écrié " lama je reviens enregistré" pour bien dire que Brel c'était lui et non Lama. Pour moi tous sont uniques, même si parfois il y a des " "ressemblances" comme A Leprest qui en public interprète un peu comme Brel, m^me fougue.
Dans l'ensemble je suis d'accord avec vous, je ne connais que la bio de Olivier Todd qui est de qualité , et celle de Fred Hidalgo doit être de la même facture, c'est quand même le créateur du magasine " Paroles et musiques" devenu ensuite CHORUS.
ce magasine a été édité dans mon ancien département, le 28, à Brezolles .
Pour la petite histoire la fille de J Brel ( Isabelle) élève des chevaux non loin de là , là où j'ai commencé à connaitre et à suivre "mon" 1er chanteur à texte : J Brel.
J'ai une autre bio, mais poétique signé J Beaucarne ( même initiale) du merveilleux Beaucarne .