I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux. Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ; Elle éveille parfois, dans un aune qui dort, Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile : - Un chant mystérieux tombe des astres d'or II O pâle Ophélia ! belle comme la neige ! Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté ! C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ; C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure, À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits, Que ton coeur écoutait le chant de la Nature Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ; C'est que la voix des mers folles, immense râle, Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ; C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle, Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux ! Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle ! Tu te fondais à lui comme une neige au feu : Tes grandes visions étranglaient ta parole - Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu ! III - Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ; Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
J'ai trouvé ce poème dans Google et je n'ai pas compris pourquoi vos "grands monts de Norwège" ne prennent pas de "s", marque du pluriel. "..C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège.."
Et le poète dit.. (".. d'où s'échappe un petit frisson d'ailes:-...)/( [DOU C. CHAP UN PETIT FRISSON DEL:-…] ) 2:20 2:14 "..aux rayons des étoiles* tu viens chercher la nuit" ("..- Un chant mystérieux tombe des astres* d'or..") 2:22
bonjour je suis en plein exposé de ce poème, on est daccord "hallalis" et "lys" cest n'est pas une rime ? cest juste une assonance, c'est fait exprès ?
C'est les 2 Assonance : écho des voyelles Rime: Lys/ lis Tout est fait exprès comme tu dis pour que la forme et le fond se correspondent afin d'intensifier le Sens 😊
bah vrmt ca n'a pas d'importance, c'est toujours aussi beau, vous n'êtes pas obligée de le faire remarquer de manière aussi brusque madame, cela doit être vexant pour la personne
C'est absolument sublime !
Quels sont les thèmes abordés dans ce poeme ?(l’amour,l’amitie,la souffrance ou d’autres choses ?)
MERCI, belle interprétation !
1
ge pleurre de joix se poaime et sy bo je g0ui
I
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or
II
O pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;
C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu !
III
- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
tu a du te fére chiér à éecrrire sa
Merci beaucoup. 🙋🏿♀️🙂💐.
J'ai trouvé ce poème dans Google et je n'ai pas compris pourquoi vos "grands monts de Norwège" ne prennent pas de "s", marque du pluriel.
"..C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège.."
merci
Merci à vous
Et le poète dit..
(".. d'où s'échappe un petit frisson d'ailes:-...)/( [DOU C. CHAP UN PETIT FRISSON DEL:-…] )
2:20
2:14 "..aux rayons des étoiles* tu viens chercher la nuit"
("..- Un chant mystérieux tombe des astres* d'or..")
2:22
"C'est qu'un souffle tordant ta chevelure"
JUSTE MERVEILLEUX SONT LES SENS DES MOTS
oe g'adorent se poaime
bonjour je suis en plein exposé de ce poème, on est daccord "hallalis" et "lys" cest n'est pas une rime ? cest juste une assonance, c'est fait exprès ?
C'est les 2
Assonance : écho des voyelles
Rime: Lys/ lis
Tout est fait exprès comme tu dis pour que la forme et le fond se correspondent afin d'intensifier le Sens 😊
Royyy
Lisân-ı Türkîye çevirisini ricâ etsem, aynı vezin ve kafiyelerle...
Il y a quelques erreurs : les mers folles
bah vrmt ca n'a pas d'importance, c'est toujours aussi beau, vous n'êtes pas obligée de le faire remarquer de manière aussi brusque madame, cela doit être vexant pour la personne