Bonjour Mister B, En effet une psychose chronique n'est pas forcément une schizophrénie ou une paranoïa. Puis-je me permettre un commentaire suscité par ma modeste expérience ? L'hospitalisation sous contrainte est ici justifiée car en plus de la souffrance de la malade, sa dangerosité éventuelle est difficile à évaluer bien qu'il n'existe pas de "persécuteur désigné". La Psychose Hallucinatoire Chronique résiste souvent au traitement neuroleptique qui n'agit que partiellement. Surtout l'adhésion au traitement est souvent illusoire et un traitement ambulatoire oral risque fort d'être interrompu. La patiente est célibataire et isolée socialement, une reprise délirante active ne sera pas détectée immédiatement et une nouvelle hospitalisation sous contrainte sera peut-être nécessaire. Cette observation très bien commentée pourrait être complétée par un projet thérapeutique à long terme, par exemple: -Suivi nécessaire au Centre Médico-Psychologique proche de son domicile; - Indication d'un traitement neuroleptique injectable d'action prolongée qui aurait l'avantage d'assurer la régularité du traitement et une chance de stabilisation durable; -L'injection pourrait être assurée par ce CMP dans le cadre d'entretiens d'écoute et de soutien. Cordialement et confraternellement.
Bonjour Mister B,
En effet une psychose chronique n'est pas forcément une schizophrénie ou une paranoïa.
Puis-je me permettre un commentaire suscité par ma modeste expérience ?
L'hospitalisation sous contrainte est ici justifiée car en plus de la souffrance de la malade, sa dangerosité éventuelle est difficile à évaluer bien qu'il n'existe pas de "persécuteur désigné".
La Psychose Hallucinatoire Chronique résiste souvent au traitement neuroleptique qui n'agit que partiellement.
Surtout l'adhésion au traitement est souvent illusoire et un traitement ambulatoire oral risque fort d'être interrompu.
La patiente est célibataire et isolée socialement, une reprise délirante active ne sera pas détectée immédiatement et une nouvelle hospitalisation sous contrainte sera peut-être nécessaire.
Cette observation très bien commentée pourrait être complétée par un projet thérapeutique à long terme, par exemple:
-Suivi nécessaire au Centre Médico-Psychologique proche de son domicile;
- Indication d'un traitement neuroleptique injectable d'action prolongée qui aurait l'avantage d'assurer la régularité du traitement et une chance de stabilisation durable;
-L'injection pourrait être assurée par ce CMP dans le cadre d'entretiens d'écoute et de soutien.
Cordialement et confraternellement.