Quentin Meillassoux analyse très subtilement DESCARTES et le rapport â HUME surgit comme par hasard :BADIOU,le Maître n'est pas loin via ce détour surprenant. Quelle admirable leçon de Philosophie française dont il est difficile après cela de soutenir qu'elle ne s'est pas réveillée de son "Sommeil dogmatique "comme le dira Kant à propos de Hume justement.
30:15 : "Le doute culmine dans l'absence de raison qui sous-tend le sujet" : c'est pour ça que je pense que le doute trop radical est illogique. Il viole la logique, et essaie de réinvoquer la logique pour faire l'exégèse de sa dynamique (à lui le doute) ; sauf qu'aussitôt effectuée, il la contredit. Respectueusement vôtre.
Un mot encore à propos de Quentin Meillassoux. Tous ces jeunes penseurs sont parfaitement bi,voir trilingues et peuvent donc parler de la 'globalisation' en toute connaissance de cause.
"Je pourrais être un Dieu extérieur à moi-même, mais borné et ne le sachant pas. Mais cette hypothèse est intenable" -> Bien sûr que si ! 1) Il ne suffit pas de dire que c'est intenable pour que ça le soit. 2) Toute l'expérience de pensée que vous analysez et commentez (celle de Descartes et du doute révocatoire) montre clairement une dynamique de retour sur soi menant à une annihilation. Sans parler du malin génie qui implicitement charrie le concept d'amnésie, et/ou de démiruge s'intercalant entre soi et Dieu (zoroastrisme). 3) La forme même du paradoxe, de la violation de la logique par elle-même ou par autre qu'elle-même, est celle du ruban de Möbius : le repli géométrique avec une telle indiscernabilité entre intérieur et extérieur (mais pourtant un ensemble formant une partie qui s'oppose à l'autre, et vice-versa) qu'il est quasi impossible (à moins que) de savoir si ce repli est dû à la chose violée ou à une entité extérieure (cause exogène). 4) Donc endogène ou exogène, telle est la question. Or, il est BEAUCOUP PLUS DIFFICILE de trouver une cause exogène au mal, puisque celà présuppose un ensemble autre que l'existant lui-même (par ensemble, je veux dire monde, Univers, couche liant le mal et sa victime : l'existant, l'être) pour en expliquer la cinématique (mouvement, interaction), que de trouver une cause endogène à ce repli malsain de l'existant. Car s'il est d'abord difficile d'expliquer en quoi une articulation peut se violer elle-même, étant donné la question de l'énergie nécessaire pour qu'une chose se désarticule, se viole, se froisse, se torde, il est toutefois possible, en terme d'ensembles et d'énergie, de supposer (même sans arriver à le prouver) que la force nécessaire à une partie de l'existant pour violer l'autre s'obtienne par une répartition hasardeuse ou voulue, par résistance d'une partie pouvant accueillir l'essence du mouvement tandis que l'autre bouge, et par volonté d'une ubiquité malvenue dans l'insertion géométrique de la chose en elle-même là où il faudrait céder sa propre présence. Sommes-nous la partie réfractaire de Dieu devenu fou, l'erreur dans son déploiement ? Ce qui est intenable, c'est d'oser dire que la logique elle-même puisse être doutée, puisque le doute se déroule d'une manière qui doit être logique (à moins que l'articulation de la logique soit perçue comme malsaine ?). Vrai ou faux, conformes ou difformes, tout ce qui s'anime en nous ne peut être qualifié de logique si nous n'admettons pas la possibilité de la logique, et ce peu importe la nature que nous prêtons à la logique : donc si le doute se radicalise encore plus, c'est néanmoins sur la dynamique du vrai qui doit l'animer. Sinon il ne s'agit que d'une perdition dans le plaisir simple de la violation. Lorsque Descartes se demande si toutes ses pensées y compris les plus débarrassées (et imbriquées) auraient pu être amenées par un Dieu ou une fatalité, et suppose que celà signifierait que c'est Dieu parlant en lui, c'est bel et bien de ça qu'il s'agit. On peut se poser alors la question d'être la copie de Dieu, son réceptacle, ou sa marionnette : la marionnette ne parle-t-elle pas sous l'impulsion de son maître ? Dès lors, aucune question sur la nature de la marionnette n'a d'intérêt, tant la véritable question est celle de l'esprit depuis le début, et de ce qui l'anime. Le corps n'est qu'un chiffon.
Signe creux ou songe creux? Ce texte introduit au corrélationisme dont l’auteur est si fier. Réalisme soustractif doute révocatoire Descartes est convoqué ici qui n’en peut mais. La philosophie est ici Une caricature.
Avez-vous écouté ? Meillassoux n'est pas fier du corrélationnisme, au contraire : il compte s'en défaire. Et si Descartes le lui permet, pourquoi passer sous silence cette filiation philosophique ?
Je veux faire un mea culpa. J’ai donné l’impression que je méprise le travail et la pensée de MEILLASSOUX. Le fondateur du réalisme spéculatif vaut mieux que cette erreur dans l’expression de mon jugement. Mais de là à se poser la question de savoir si je suis ivre il y’a un pas qu’il ne faut pas franchir. Sauf si la rage vous oppresse.Cela se soigne mais très mal. Merci
Mais... Quentin Meillassoux ne s'applique-t-il pas, dans cet exposé, justement, à PENSER ce qu'il pense être étranger à la pensée?... Et n'est-il pas lui-même un sujet, étrangement en train de nier que le réel soit indissociable de la conscience, qui est subjectivité? Je suis sans doute trop stupide pour comprendre ce genre de discours; pas agrégé en philosophie en tout cas; aussi je m'arrête là, dès le début, du moins pour le moment, c'est-à-dire jusqu'à plus ample informé auprès de sources sinon cristallines, du moins un peu moins nébuleuses....
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Quentin Meillassoux analyse très subtilement DESCARTES et le rapport â HUME surgit comme par hasard :BADIOU,le Maître n'est pas loin via ce
détour surprenant. Quelle admirable leçon de Philosophie française dont il est difficile après cela de soutenir qu'elle ne s'est pas réveillée de son
"Sommeil dogmatique "comme le dira Kant à propos de Hume justement.
30:15 : "Le doute culmine dans l'absence de raison qui sous-tend le sujet" : c'est pour ça que je pense que le doute trop radical est illogique. Il viole la logique, et essaie de réinvoquer la logique pour faire l'exégèse de sa dynamique (à lui le doute) ; sauf qu'aussitôt effectuée, il la contredit. Respectueusement vôtre.
Soustraire d'un " donné " à qui, par qui ?
Quel est le mot que Meillassoux emploie à 56:53 ?
est ce un sujet absent qui soustrait ?
Oui
les soupirs de Francis Wolff
Un mot encore à propos de Quentin Meillassoux. Tous ces jeunes penseurs sont parfaitement bi,voir trilingues et peuvent donc parler de la 'globalisation' en toute connaissance de cause.
Insupportable, si j'étais là je lui aurais péter la geule.
"Je pourrais être un Dieu extérieur à moi-même, mais borné et ne le sachant pas. Mais cette hypothèse est intenable" -> Bien sûr que si !
1) Il ne suffit pas de dire que c'est intenable pour que ça le soit.
2) Toute l'expérience de pensée que vous analysez et commentez (celle de Descartes et du doute révocatoire) montre clairement une dynamique de retour sur soi menant à une annihilation. Sans parler du malin génie qui implicitement charrie le concept d'amnésie, et/ou de démiruge s'intercalant entre soi et Dieu (zoroastrisme).
3) La forme même du paradoxe, de la violation de la logique par elle-même ou par autre qu'elle-même, est celle du ruban de Möbius : le repli géométrique avec une telle indiscernabilité entre intérieur et extérieur (mais pourtant un ensemble formant une partie qui s'oppose à l'autre, et vice-versa) qu'il est quasi impossible (à moins que) de savoir si ce repli est dû à la chose violée ou à une entité extérieure (cause exogène).
4) Donc endogène ou exogène, telle est la question. Or, il est BEAUCOUP PLUS DIFFICILE de trouver une cause exogène au mal, puisque celà présuppose un ensemble autre que l'existant lui-même (par ensemble, je veux dire monde, Univers, couche liant le mal et sa victime : l'existant, l'être) pour en expliquer la cinématique (mouvement, interaction), que de trouver une cause endogène à ce repli malsain de l'existant. Car s'il est d'abord difficile d'expliquer en quoi une articulation peut se violer elle-même, étant donné la question de l'énergie nécessaire pour qu'une chose se désarticule, se viole, se froisse, se torde, il est toutefois possible, en terme d'ensembles et d'énergie, de supposer (même sans arriver à le prouver) que la force nécessaire à une partie de l'existant pour violer l'autre s'obtienne par une répartition hasardeuse ou voulue, par résistance d'une partie pouvant accueillir l'essence du mouvement tandis que l'autre bouge, et par volonté d'une ubiquité malvenue dans l'insertion géométrique de la chose en elle-même là où il faudrait céder sa propre présence. Sommes-nous la partie réfractaire de Dieu devenu fou, l'erreur dans son déploiement ?
Ce qui est intenable, c'est d'oser dire que la logique elle-même puisse être doutée, puisque le doute se déroule d'une manière qui doit être logique (à moins que l'articulation de la logique soit perçue comme malsaine ?). Vrai ou faux, conformes ou difformes, tout ce qui s'anime en nous ne peut être qualifié de logique si nous n'admettons pas la possibilité de la logique, et ce peu importe la nature que nous prêtons à la logique : donc si le doute se radicalise encore plus, c'est néanmoins sur la dynamique du vrai qui doit l'animer. Sinon il ne s'agit que d'une perdition dans le plaisir simple de la violation.
Lorsque Descartes se demande si toutes ses pensées y compris les plus débarrassées (et imbriquées) auraient pu être amenées par un Dieu ou une fatalité, et suppose que celà signifierait que c'est Dieu parlant en lui, c'est bel et bien de ça qu'il s'agit. On peut se poser alors la question d'être la copie de Dieu, son réceptacle, ou sa marionnette : la marionnette ne parle-t-elle pas sous l'impulsion de son maître ? Dès lors, aucune question sur la nature de la marionnette n'a d'intérêt, tant la véritable question est celle de l'esprit depuis le début, et de ce qui l'anime. Le corps n'est qu'un chiffon.
Signe creux ou songe creux? Ce texte introduit au corrélationisme dont l’auteur est si fier. Réalisme soustractif doute révocatoire Descartes est convoqué ici qui n’en peut mais. La philosophie est ici
Une caricature.
Avez-vous écouté ? Meillassoux n'est pas fier du corrélationnisme, au contraire : il compte s'en défaire.
Et si Descartes le lui permet, pourquoi passer sous silence cette filiation philosophique ?
Êtes-vous ivre, Jean Bordes ?
Je veux faire un mea culpa. J’ai donné l’impression que je méprise le travail et la pensée de MEILLASSOUX. Le fondateur du réalisme spéculatif vaut mieux que cette erreur dans l’expression de mon jugement. Mais de là à se poser la question de savoir si je suis ivre il y’a un pas qu’il ne faut pas franchir. Sauf si la rage vous oppresse.Cela se soigne mais très mal. Merci
Mon propos est totalement nul. A reprendre complètement. Avec mes excuses. Merci.
Douter du douteur !
Mais... Quentin Meillassoux ne s'applique-t-il pas, dans cet exposé, justement, à PENSER ce qu'il pense être étranger à la pensée?...
Et n'est-il pas lui-même un sujet, étrangement en train de nier que le réel soit indissociable de la conscience, qui est subjectivité?
Je suis sans doute trop stupide pour comprendre ce genre de discours; pas agrégé en philosophie en tout cas;
aussi je m'arrête là, dès le début, du moins pour le moment, c'est-à-dire jusqu'à plus ample informé auprès de sources sinon cristallines, du moins un peu moins nébuleuses....