Tout comme la convention de la Baie James, la paix des braves n’aura eu comme effet de tenter d’assimiler la nation Cree dans un mode économique qui massacre l’environnement et bien pire une culture. J’ai enseigné la conservation de la faune à Chisasibi à la fin des années 90 et j’y ai découvert une nation tellement riche d’une belle culture mais combien empoisonner par les milliards déversés pour permettre une exploitation sauvage du territoire.
Sans que ce soit parfait, le gouvernement québécois a au moins tenté quelque chose. Les autochtones du Mexique, Bolivie, Brésil et d'Australie ne peuvent en dire autant. Ce n'est pas parfait, je sais mais tu vois en même temps, l'hydroélectricité est bienvenue en ces temps de changements climatiques. Je n'ai pas travaillé comme toi à Chisasibi mais bon, j'ai visité la Baie James l'hiver et l'été en canot. Il ont quand même du territoire , du territoire exclusif pour la chasse. Ils parlent beaucoup l'anglais même si ce sont surtout des francophones qui travaillent aux infrastructures, héritage du fédéral. Bref, j'ai vu des Algonquins avec beaucoup moins de ressources pour avoir été souvent sur leur territoire. Mais je suis très d'accord avec toi, c'est une merveilleuse culture qui j'espère perdurera.
@@ashini9511 je ne sais pas si les gens sont vraiment conscients des impacts environnementaux et culturel de la sois-disant énergie propre. Durant mon séjour de deux ans à Chisasibi j’ai pris conscience de ceux notamment au travers des conférences de la santé publique qui expliquait qu’il m’étais plus possible de manger autant de poissons sans risquer des conséquences à long terme en raison de la contamination au methyl mercure suite au mise en eau des réservoirs. C’est sans compter la communauté qui est contrainte d’aller voir les trappeurs de ValD’or pour acheter des carcasses de castor qui font partie de leur alimentation. Au niveau de la langue j’ai été surpris de voir à quel point entre eux leur langue est celle qui prédomine. Les plus âgés qui ont eu la malchance de fréquenter les écoles des curés parle bien français mais effectivement chez les plus jeunes la seconde langue est l’anglais. Je serai toujours solidaire de mes frères et sœurs de la Fière Nation Cree. Oui il y a du territoire mais on oublie que le bons territoire de chasse et pêche sont soit sous l’eau ou accaparés par des pourvoyeurs du sud et il ne faut surtout pas oublier que l’on parle d’une culture nomade que l’on a sédentarisée et parker dans des réserves.
Merci pour ce bon et intéressant reportage, je partage la pensée des Cris ... ;-) La culture du Peuple Premier pourrait s'effondrer tout comme la forêt ...
Tout comme la convention de la Baie James, la paix des braves n’aura eu comme effet de tenter d’assimiler la nation Cree dans un mode économique qui massacre l’environnement et bien pire une culture. J’ai enseigné la conservation de la faune à Chisasibi à la fin des années 90 et j’y ai découvert une nation tellement riche d’une belle culture mais combien empoisonner par les milliards déversés pour permettre une exploitation sauvage du territoire.
Sans que ce soit parfait, le gouvernement québécois a au moins tenté quelque chose. Les autochtones du Mexique, Bolivie, Brésil et d'Australie ne peuvent en dire autant. Ce n'est pas parfait, je sais mais tu vois en même temps, l'hydroélectricité est bienvenue en ces temps de changements climatiques. Je n'ai pas travaillé comme toi à Chisasibi mais bon, j'ai visité la Baie James l'hiver et l'été en canot. Il ont quand même du territoire , du territoire exclusif pour la chasse. Ils parlent beaucoup l'anglais même si ce sont surtout des francophones qui travaillent aux infrastructures, héritage du fédéral. Bref, j'ai vu des Algonquins avec beaucoup moins de ressources pour avoir été souvent sur leur territoire. Mais je suis très d'accord avec toi, c'est une merveilleuse culture qui j'espère perdurera.
@@ashini9511 je ne sais pas si les gens sont vraiment conscients des impacts environnementaux et culturel de la sois-disant énergie propre. Durant mon séjour de deux ans à Chisasibi j’ai pris conscience de ceux notamment au travers des conférences de la santé publique qui expliquait qu’il m’étais plus possible de manger autant de poissons sans risquer des conséquences à long terme en raison de la contamination au methyl mercure suite au mise en eau des réservoirs. C’est sans compter la communauté qui est contrainte d’aller voir les trappeurs de ValD’or pour acheter des carcasses de castor qui font partie de leur alimentation. Au niveau de la langue j’ai été surpris de voir à quel point entre eux leur langue est celle qui prédomine. Les plus âgés qui ont eu la malchance de fréquenter les écoles des curés parle bien français mais effectivement chez les plus jeunes la seconde langue est l’anglais. Je serai toujours solidaire de mes frères et sœurs de la Fière Nation Cree. Oui il y a du territoire mais on oublie que le bons territoire de chasse et pêche sont soit sous l’eau ou accaparés par des pourvoyeurs du sud et il ne faut surtout pas oublier que l’on parle d’une culture nomade que l’on a sédentarisée et parker dans des réserves.
Merci pour ce bon et intéressant reportage, je partage la pensée des Cris ... ;-) La culture du Peuple Premier pourrait s'effondrer tout comme la forêt ...