Denis Lavant interprète un extrait de "Cap au pire", de Samuel Beckett

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  • เผยแพร่เมื่อ 4 ก.พ. 2025

ความคิดเห็น • 2

  • @yaeb56
    @yaeb56 6 ปีที่แล้ว +1

    formidable lecture de cet extrait complètement désorientant de ce roman complètement fou de Beckett

  • @arnaudbonnet1
    @arnaudbonnet1 7 ปีที่แล้ว

    j'ai atterri dans ce théâtre des Halles un peu par hasard, avec le vague souvenir de ce livre minimaliste "premier amour" de Beckett qui m'avais jadis touché...
    j'ai osé espérer pendant d'éternelles minutes que le décor se transforme, que de cet homme seul au regard porté vers son nombril et ses pieds jaillisse une autre source de lumière, un mouvement ou encore une touche de couleur, mais non :
    noir + noir = noir
    oui, techniquement, c'est une belle performance;
    mais où donc se cache la réjouissance, la jubilation et la fraicheur propre à cet art ?
    il faut que l'on m'explique...
    ce texte ne m'a rien appris, et les gloussements prétentieux d'un public au cerveau lavé par la presse et conquis par avance n'ont fait qu'aggraver l'affaire:
    abime sans queue ni tête, puits sans fond narcissique, mots retournés et répétés à l'infini mais qui ne disent rien, ne racontent rien, ne sculptent rien;
    une langue délabrée qui ne cherche plus mais se targue d'abdiquer...
    heureusement que je me suis autorisé à discrètement glisser de la musique dans mes écoutilles pour rentre la dernière demi-heure supportable et ne plus entendre qu'en bruit de fond cette cacophonie d'une langue à l'agonie...
    cela m'aura au moins permis de réaliser (le jour de mes 37ans) ce vers quoi je ne veux plus aller lorsque je prends ma plume et tente de transcrire le monde autour;
    le spectacle total, coloré, vivant, d'un noble "archaïsme" que la troupe "comédiens et compagnie" donnait du "malade imaginaire" en faisant sortir Molière des bibliothèques m'a heureusement redonné un peu d'espoir le lendemain; mais on va me targuer surement d'être trop "grand public"...
    désolé de mon très certain manque de culture Messieurs Lavant- Osinski- Beckett mais, assez conscient que ces critiques que j'ose formuler renvoient à mes propres incohérences et manquements, je suis passé complètement à côté de votre objet:
    il a sûrement remis sur le tapis des démons qui m'obsèdent encore, mais dont je ne souhaite plus être esclave, et en cela il a le mérite aussi d'avoir redessiné un joli zéro sur l'échelle très ténu du cap vers ce qu' une oeuvre d'art pourrait aussi représenter (à mes yeux blasés mais pas tout à fait morts): une transcendance, un mouvement au regard malade de beauté mais qui prends la peine de nous la dessiner encore, pour les autres et pas que pour soi