Très bonne vidéo Marc-André! Je la partage avec mes collègues consultants albertains. Le Conseil scolaire FrancoSud expérimente l'AVAN graduellement depuis deux ans et les résultats sont généralement positifs. Les élèves de 7e à 12e année peuvent apporter leur propre appareil ou encore en louer (avant mini-iPad, maintenant ChromeBook) au conseil. L'expérience s'étendra graduellement au primaire. Il va de soi que l'implantation de l'AVAN implique aussi (j'oserais dire permet plutôt qu'implique...) une sensibilisation toute naturelle, au quotidien, des principes de citoyenneté numérique. Au plaisir!
En tant que Trekkie fini, cette vidéo m'interpelle directement. Bravo pour l'analogie! Ma question fondamentale est : Qu'est-ce qui se passe avec l'évaluation??? C'est un paradoxe... Alors que l'apport des Tic en pédagogie favorise un ensemble de compétences fondamentales du monde moderne, l'évaluation des élèves demeure dans un mode traditionnel, où l'expression des connaissances constitue la principale tâche à accomplir avec un stylo sur de beaux cahiers. Les opposants aux changements l'ont facile... «Pourquoi changer la pédagogie si celle-ci ne permet pas l'élève, à la fin, d'être évalué sur les compétences qu'il a développées? » «Pourquoi ajouter une couche de travail à ce que je fais alors qu'à la fin...» «Je n'ai pas suffisamment de temps pour couvrir mon contenu et il faut ajouter à cela gérer des applications qui changent sans cesse !» Tant que la façon d'évaluer les élèves aux examens de fin cycle n'aura pas été revue, j'ai l'impression que nous pelletons des Icloud... Je vois beaucoup de communication sur : Go Go Go changez vos façons de faire... mais très peu sur comment et quoi évaluer... J'aimerais voir autant d'enthousiasme sur la création d'outils d'évaluation. Le principe d'utilisation des Tic, les compétences et les valeurs liées à celles-ci s'imposent progressivement. Il est grandement temps de faire un peu d'ingénierie inversée et faire en sorte que la fin rencontre les moyens.
En effet, les pratiques évaluatives en cours sont d'une autre époque. J'y réfléchis depuis un certain temps et vous entendrez quelques-unes de mes idées à ce sujet dans cette vidéo L'évaluation (version française de la capsule "Evaluation") (sur ma chaîne th-cam.com/users/lalandema). Si ça peut vous rassurer, j'ai tout récemment coordonné la rédaction d'un argumentaire collectif en ce sens... J'espère être en mesure de le diffuser avant l'hiver. Je sais qu'il y aussi des efforts faits en ce sens au Ministère. En parallèle, je travaille sur un projet spécial de rédaction de situations d'évaluation où la technologie est permise, comme elle l'est au travail et à la maison. Vous avez tout à fait raison... Il faut faire de l'ingénierie inversée et permettre la technologie à l'évaluation avant de croire à une véritable intégration pertinente des technologies en cours d'apprentissage.
S'i ipossible pour des techniciens informatiques d'une commission scolaire de déployer un ordinateur portable ou une tablette par élève avrc des parc relativement homogènes, exemple :produit Apple, il n'est pas plus facile de gérer des parcs de BYODs
Merci pour le commentaire. En effet, gérer un parc d'appareil différents est très difficile. La meilleure façon gestion qu'on peut faire d'un parc réellement BYOD est minimale ou qqchose du genre "Genius Bar". Comme je le mentionne dans la vidéo, l'homogénéité des appareils n'est pas souhaitable; administrativement compréhensible, mais pédagogiquement indéfendable. Mon ordinateur est complètement différent de celui de mes collègues... et c'est parfait comme ça. Nous n'utilisons pas nécessairement les mêmes outils pour réaliser nos tâches de conseillance et c'est très bien ainsi. Pourquoi serait-il normal que des appareils d'élèves soient identiques? N'ont-il pas différentes préférences, différentes forces, différents processus? L'utilisation optimale d'un ordinateur ou d'une tablette est quelque chose de bien personnel; pourquoi alors imposer une technologie et un environnement unique aux élèves? L'homogénéité des appareils encourage aussi, sans le faire exprès, le maintien d'anciennes pratiques pédagogiques... Nouvelle machine, même vieille école. Alors est-ce possible de déployer un appareil homogène par élève? Sans doute. Est-ce souhaitable? Pas vraiment sinon que dans une vision plus industrielle de l'éducation.
Super, en Français! je l'utilise demain pour ma formation ! mille mercis
Très bonne vidéo Marc-André! Je la partage avec mes collègues consultants albertains. Le Conseil scolaire FrancoSud expérimente l'AVAN graduellement depuis deux ans et les résultats sont généralement positifs. Les élèves de 7e à 12e année peuvent apporter leur propre appareil ou encore en louer (avant mini-iPad, maintenant ChromeBook) au conseil.
L'expérience s'étendra graduellement au primaire. Il va de soi que l'implantation de l'AVAN implique aussi (j'oserais dire permet plutôt qu'implique...) une sensibilisation toute naturelle, au quotidien, des principes de citoyenneté numérique.
Au plaisir!
Très intéressant et surtout amusant!
J'aime beaucoup tes vidéos ! :) Excellent travail !
En tant que Trekkie fini, cette vidéo m'interpelle directement. Bravo pour l'analogie!
Ma question fondamentale est : Qu'est-ce qui se passe avec l'évaluation???
C'est un paradoxe... Alors que l'apport des Tic en pédagogie favorise un ensemble de compétences fondamentales du monde moderne, l'évaluation des élèves demeure dans un mode traditionnel, où l'expression des connaissances constitue la principale tâche à accomplir avec un stylo sur de beaux cahiers.
Les opposants aux changements l'ont facile...
«Pourquoi changer la pédagogie si celle-ci ne permet pas l'élève, à la fin, d'être évalué sur les compétences qu'il a développées? »
«Pourquoi ajouter une couche de travail à ce que je fais alors qu'à la fin...»
«Je n'ai pas suffisamment de temps pour couvrir mon contenu et il faut ajouter à cela gérer des applications qui changent sans cesse !»
Tant que la façon d'évaluer les élèves aux examens de fin cycle n'aura pas été revue, j'ai l'impression que nous pelletons des Icloud...
Je vois beaucoup de communication sur : Go Go Go changez vos façons de faire... mais très peu sur comment et quoi évaluer... J'aimerais voir autant d'enthousiasme sur la création d'outils d'évaluation.
Le principe d'utilisation des Tic, les compétences et les valeurs liées à celles-ci s'imposent progressivement. Il est grandement temps de faire un peu d'ingénierie inversée et faire en sorte que la fin rencontre les moyens.
En effet, les pratiques évaluatives en cours sont d'une autre époque. J'y réfléchis depuis un certain temps et vous entendrez quelques-unes de mes idées à ce sujet dans cette vidéo L'évaluation (version française de la capsule "Evaluation") (sur ma chaîne th-cam.com/users/lalandema). Si ça peut vous rassurer, j'ai tout récemment coordonné la rédaction d'un argumentaire collectif en ce sens... J'espère être en mesure de le diffuser avant l'hiver. Je sais qu'il y aussi des efforts faits en ce sens au Ministère.
En parallèle, je travaille sur un projet spécial de rédaction de situations d'évaluation où la technologie est permise, comme elle l'est au travail et à la maison. Vous avez tout à fait raison... Il faut faire de l'ingénierie inversée et permettre la technologie à l'évaluation avant de croire à une véritable intégration pertinente des technologies en cours d'apprentissage.
S'i ipossible pour des techniciens informatiques d'une commission scolaire de déployer un ordinateur portable ou une tablette par élève avrc des parc relativement homogènes, exemple :produit Apple, il n'est pas plus facile de gérer des parcs de BYODs
Merci pour le commentaire. En effet, gérer un parc d'appareil différents est très difficile. La meilleure façon gestion qu'on peut faire d'un parc réellement BYOD est minimale ou qqchose du genre "Genius Bar".
Comme je le mentionne dans la vidéo, l'homogénéité des appareils n'est pas souhaitable; administrativement compréhensible, mais pédagogiquement indéfendable. Mon ordinateur est complètement différent de celui de mes collègues... et c'est parfait comme ça. Nous n'utilisons pas nécessairement les mêmes outils pour réaliser nos tâches de conseillance et c'est très bien ainsi. Pourquoi serait-il normal que des appareils d'élèves soient identiques? N'ont-il pas différentes préférences, différentes forces, différents processus? L'utilisation optimale d'un ordinateur ou d'une tablette est quelque chose de bien personnel; pourquoi alors imposer une technologie et un environnement unique aux élèves? L'homogénéité des appareils encourage aussi, sans le faire exprès, le maintien d'anciennes pratiques pédagogiques... Nouvelle machine, même vieille école.
Alors est-ce possible de déployer un appareil homogène par élève? Sans doute. Est-ce souhaitable? Pas vraiment sinon que dans une vision plus industrielle de l'éducation.