INTRODUCTION A LA PENSÉE DE GEORG LUKÁCS - avec Victor SARKIS
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- เผยแพร่เมื่อ 31 ต.ค. 2024
- Comment devient-on communiste dans un monde non-communiste ? Ou plus précisément : comment des valeurs collectivistes peuvent-elles sans cesse réapparaître, et de façon nécessaire, à la fois dans la vie personnelle des individus et dans les grands mouvements de masse, dans un monde qui semble être l’incarnation parfaite de l’antithèse de ces valeurs?
Cette question fut le fil conducteur de la vie et l’œuvre de G. Lukács (1885-1971), militant communiste indéfectible au camp du communiste, et immense intellectuel marxiste, parfois qualifié de « plus grand philosophe marxiste après Marx », tant sa contribution a paru incontournable à ses contemporains. Pourtant, Lukács reste, particulièrement en France où l’université s’est acharnée à faire disparaître tout marxiste attaché au socialisme réel, un grand inconnu.
A l’heure où l’urgence d’amener au communisme des masses d’hommes qui ne sont pas communistes se fait de plus en plus pressante et vitale, il ne paraît pas inutile de (re)découvrir la pensée de celui qui a montré à quel point le marxisme était une solution efficace aux impasses de la modernité capitaliste.
Bibliographie primaire :
G. Lukács, L’âme et les Formes, éd. Gallimard
La Théorie du roman, éd. Gallimard
Histoire et conscience de classe, éd. de Minuit
Problèmes de réalisme, éd. L’Arche
Balzac et le réalisme français, éd. Maspero
Tolstoï, éd. Critiques
Goethe et son temps, éd. Nagel
Existentialisme ou marxisme ?, éd. Nagel
Le Jeune Hegel, tome I et II, éd. Gallimard
La Destruction de la raison, en trois tomes, éd. Delga
L’Esthétique, tome I et II, éd. Critiques
L’Ontologie de l’être social, prolégomènes, et deux, tomes, éd. Delga
Pensée vécue, mémoire parlée, éd. L’arche
Bibliographie secondaire :
V. Charbonier, La Spécificité de Lukács, éd. Numérique
L. Goldmann, Le Dieu caché, éd. Gallimard
L. Goldmann, Épistémologie et philosophie politique, éd. Delga
D. Losurdo, Nietzsche, le rebelle aristocratique, éd. Delga
N. Tertulian, Pourquoi Lukács ?, éd. MSH
N. Tertulian, Modernité et antihumanisme, éd. Klincksieck
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Ça s'annonce passionnant, merci pour votre travail ! Georg Lukacs est un penseur beaucoup trop sous-estimé, et la Destruction de la Raison reste une œuvre majeure malgré ses limites.
Merci de la présentation erudite et bien informée de cet important penseur, militant et dirigeant politique communiste du xx e siècle et d'éclairer l'évolution theorique et historique du mouvement communiste et du maexisme.
Merci beaucoup pour vos vidéos nous apprenons l histoire vous faites un travail remarquable 👌
Merci. Très intéressant.
Merci Victor et Gilda PRCF JRCF.
Je suis bouche bée. Quelle fascinante conclusion... Merci beaucoup pour ce café Marxiste !
Début : 8:40
Bien que ma connaissance de Georg Lukács soit très rudimentaire, je l'ai invoqué pour expliquer que la décomposition du mouvement des gilets jaunes, pourtant basé sur des revendications prolétariennes (carburants) a fini dans la confusion la plus totale car il n'y avait pas de conscience de classe.
Après l'épisode de la "société de consommation" du capitalisme keynésien, celui-ci fut étranglé par le capitalisme financier quand les 100 premières sociétés financières eurent un CA 1.000 fois supérieur aux 100 premières sociétés industrielles (c-f Bernard Maris, Manuel d'anti-économie, tome 1)
Donc c'en était fini l'époque où le producteur était aussi un consommateur.
Cela commença dans le milieu des années 70, grande période des destructions/délocalisations d'usines avec effondrement de la classe moyenne et appauvrissement du prolétariat, la plupart du temps sans travail.
Et ce n'est pas parti pour s'arranger ! On passe de la restriction à l'interdit, de la pénurie à la disette et de la pauvreté à la misère.
Et pas l'ombre d'un mouvement de révolte digne de ce nom !
Pour moi la question de la France a été bouclée quand on a mis les français en cage avec le confinement sans que cela suscite la moindre révolte. Non, les "fautifs" d'être sortis de chez eux payaient sans rechigner des PV à 135 EUR.
Bon, j'ai suggéré dans des forums appelés "expatriation" d'aller dans des pays encore libres y faire une base quelque peu survivaliste, mais cela n'a suscité aucun intérêt. La "logique" étant "plutôt crever tout seul que de s'en sortir à plusieurs".
Bon moi, comme j'ai de la suite dans mes idées je me suis expatrié tout seul depuis 12 ans, mais c'est limitant. Mais au moins je peux vivre comme un petit rentier.
🤟😎
information technique . probablement des micros cravates omnidirectionnels , c'est à dire qui prennent les sons environnants, pas le mieux pour une conférence, ici, on entend un bruit de fond, de plus, le micro de Gilda semble toujours en marche, ce qui accentue le phénomène. Un micro directionel cardioide serait mieux adapté.
Merci Gérard. Effectivement moi aussi j'avais trouvé que le son de mon micro cravate n'était pas au top. On tentera mieux la prochaine fois : c'est que ça coûte un "pognon de dingue" toutes ces babioles !
Merci Victor. Conférence de très grande qualité ! 👍
Quel serait l'ouvrage de Lukacs que tu conseillerais en priorité à un camarade qui n'est pas familier de sa pensée (le plus accessible et synthétique possible)?
"La destruction de la raison", sans hésiter, c'est parfait pour commencer, notamment la partie sur Nietzsche ! Je trouve "Existentialisme ou marxisme ?" très bien pour une introduction a sa pensée de maturité, mais il n'est malheureusement plus édité (même s'il est trouvable en ligne !). Enfin, pour l'aspect esthétique de sa pensée, les divers ouvrages récemment réédités par les éditions Critiques (Tolstoï, Il en va du réalisme, divers articles en format poche) sont une très bonne porte d'entrée a la partie esthétique de sa pensée.
@@victorsarkis2509 merci c'est noté
Le niveau sur cette chaîne. Une bouffée d'oxygène. Ça nous change des droitardés.
39:00
Arsenic ou novitchok dans votre café, camarade ?
Comme d'habitude, une conférence très intéressante, cette fois-ci sur Lukács. Cependant, je ne vous cacherai pas que les présentations décousues de l'animatrice me sont chaque fois difficiles à supporter dans la durée ainsi que les innombrables mimiques qu'elle affiche pendant l'intervention de ses invités. Aussi, devrait-elle s'éclipser dès le début de la conférence. Et soit dit en passant, sans méchanceté aucune, bien que j'adore l'accent du sud de la France, il faudrait peut-être rappeler à madame Gilda que ce particularisme ne suffit pas à rendre intelligent un propos ou subtile une incise humoristique. Raimu, Pagnol et Fernandel n'avaient pas que l'accent... et de plus, ils savaient être sérieux aussi!