j'ai passe une partie de ma jeune vie a st Germain des Pres. Il y avait a l'epoque une mixicite sociale et une ambiance difficile a concevoir aujourd'hui: en effet, St Germain etait un village ou tout le monde (ou presque) se connaissait, et ou (presque) tout se savait ce qui donnait une saveur unique au "quartier":iI y avait des artisans, des ecrivains, des refugies, des aristos, des immigres, des notables, des mondains en tout genre, des prolos, des artistes, et des clodos a la verbe eloquente et fleurie, bref, de quoi ecrire une antologie... Je vivais rue Dauphine, a cote du Tabou ou les nuits etaient bien folklo. Le marche de la rue de Buci et de la rue de Seine etait aussi titi que celui de la mouffetard et les gamins que nous etions courraient encore les ruelles, le vert galant, le Luco, et se retrouvaient chez Roger La Grenouille, tous les mercredis pour le dejeuner offert gratuitement a tous les momes du quartier et de Navarre... Les gens de tous bords se saluaient et se parlaient sans complexes a la table d'un cafe ou a ciel ouvert. St Germain des Pres etait encore un village car, sans etre passeiste, si le quartier de l'apres guerre ne ressemblait deja plus tres ben a celui que j'ai connu de la fin des annees soixante jusqu'au debut des annes quatre vingt, celui qui se montre aujourd'hui est aux antipodes du quartier que j'ai connu, qui, sans sa diversite, a perdu ce charisme qui ajoutait tout son charme a ce quartier historique devenu mytique . Toutefois, je suis heureuse de savoir que l'eglise a ete, apres des decennies d'abandon, bellement restauree dans toutes les regles de l'art.
il faut arrêter le mytho! Il n'y a plus de littéraire au cafe de Flore ou au cafe des deux magots. C'est devenu le lieu du voyeurisme des plus vulgaires avec des serveurs prétentieux mal élevés et des touristes pauvres d'esprit. Que ça s'arrête!! cette usine.
Excellent reportage , j’adoré merci et bravo ,à visites privées et à tout l’équipe ,que font animer l’émission .😍👏👏👍🎩
Superbe reportage !!! Merci Stéphane !!!!
j'ai passe une partie de ma jeune vie a st Germain des Pres. Il y avait a l'epoque une mixicite sociale et une ambiance difficile a concevoir aujourd'hui: en effet, St Germain etait un village ou tout le monde (ou presque) se connaissait, et ou (presque) tout se savait ce qui donnait une saveur unique au "quartier":iI y avait des artisans, des ecrivains, des refugies, des aristos, des immigres, des notables, des mondains en tout genre, des prolos, des artistes, et des clodos a la verbe eloquente et fleurie, bref, de quoi ecrire une antologie... Je vivais rue Dauphine, a cote du Tabou ou les nuits etaient bien folklo. Le marche de la rue de Buci et de la rue de Seine etait aussi titi que celui de la mouffetard et les gamins que nous etions courraient encore les ruelles, le vert galant, le Luco, et se retrouvaient chez Roger La Grenouille, tous les mercredis pour le dejeuner offert gratuitement a tous les momes du quartier et de Navarre... Les gens de tous bords se saluaient et se parlaient sans complexes a la table d'un cafe ou a ciel ouvert. St Germain des Pres etait encore un village car, sans etre passeiste, si le quartier de l'apres guerre ne ressemblait deja plus tres ben a celui que j'ai connu de la fin des annees soixante jusqu'au debut des annes quatre vingt, celui qui se montre aujourd'hui est aux antipodes du quartier que j'ai connu, qui, sans sa diversite, a perdu ce charisme qui ajoutait tout son charme a ce quartier historique devenu mytique . Toutefois, je suis heureuse de savoir que l'eglise a ete, apres des decennies d'abandon, bellement restauree dans toutes les regles de l'art.
J'adore .
On adooooore le look de Tim ;-)
il faut arrêter le mytho! Il n'y a plus de littéraire au cafe de Flore ou au cafe des deux magots. C'est devenu le lieu du voyeurisme des plus vulgaires avec des serveurs prétentieux mal élevés et des touristes pauvres d'esprit. Que ça s'arrête!! cette usine.