Je pense que c'est le contraire, tu formes des connexions dans tous les sens quand tu es en surchauffe, tu arrives à retrouver des souvenirs qui étaient enfouis pour toujours (sans la phase up). Le jour où je suis sorti d'une dépression sévère (je ne sais plus si c'était la première), ce qui m'a frappé, c'est que je me suis mis à me remémorer toutes sortes de souvenirs enfouis dans la pénombre de la dépression. Des parties "éteintes" de mon cerveau redevenaient accessibles. L'hypomanie n'est pas un problème, c'est un atout. Par contre il faut à tout prix éviter de sombrer dans une dépression sévère de deux ans derrière. Moi si j'avais la possibilité d'avoir 3 mois d'hypomanie par an et 9 mois d'euthymie, cela tous les ans, je signe tout de suite. Par contre je serais obligé d'avoir une activité artistique, parce que - chez moi en tout cas - les phases up ne me permettent pas d'exercer un travail normal. Trop absorbé par mes pensées qui fusent dans tous les sens, et trop mégalo pour accepter de me concentrer sur un travail ordinaire.
Je comprends ton point de vue, mais il est important de noter que le consensus scientifique ne voit pas l'hypomanie comme un atout. Les phases hypomaniaques peuvent stimuler la créativité et l'énergie, mais elles peuvent aussi entraîner des comportements imprudents et rendre difficile le maintien d'une vie quotidienne équilibrée. De plus, elles sont souvent suivies de phases dépressives, qui peuvent être très éprouvantes. Cela dit, chaque personne vit les bipolarités différemment. La diversité des expériences personnelles signifie que ce qui peut être un atout pour toi peut être un défi pour quelqu'un d'autre. Il est crucial de trouver un équilibre qui te permet de gérer les symptômes tout en tirant parti des moments positifs. En fin de compte, un accompagnement médical et thérapeutique personnalisé reste essentiel pour naviguer au mieux dans ces variations d'humeur.
Il me semble que pour compter des neurones il faut du tissu cérébral, il y a un procédé qui permet de séparer les neurones du reste de la matière grise, on les compte alors sous microscope, en tenant compte du volume de l échantillon et de la taille de la zone on estime la densité neuronale de la zone. Il reste encore le problème de la définition des critères d une hypomanie typique normalisée, on va regarder dans le DSM, il faut aussi définir la taille de la population de bipolaires et de non bipolaires à inclure dans l étude , on va réaliser l étude sur une année, pour que ce soit validé il faudrait a minima 100 volontaires en espérant qu une trentaine fassent une hypomanie, une dizaine deux hypomanies et que moins de 20 volontaires abandonnent l étude. Il faut faire une biopsie avant et après hypomanie vu que l on ne peut pas prévoir l occurrence d une hypomanie on pourrait opter pour une biopsie mensuelle de référence et une biopsie après chaque hypomanie. Il faut trouver des volontaires motivés pour faire avancer la science psychiatrique et aussi un financement. Pour que les biopsies soient moins invasives on pourrait peut-être opter pour un prélèvement suborbital ?
Je pense que c'est le contraire, tu formes des connexions dans tous les sens quand tu es en surchauffe, tu arrives à retrouver des souvenirs qui étaient enfouis pour toujours (sans la phase up). Le jour où je suis sorti d'une dépression sévère (je ne sais plus si c'était la première), ce qui m'a frappé, c'est que je me suis mis à me remémorer toutes sortes de souvenirs enfouis dans la pénombre de la dépression. Des parties "éteintes" de mon cerveau redevenaient accessibles.
L'hypomanie n'est pas un problème, c'est un atout. Par contre il faut à tout prix éviter de sombrer dans une dépression sévère de deux ans derrière. Moi si j'avais la possibilité d'avoir 3 mois d'hypomanie par an et 9 mois d'euthymie, cela tous les ans, je signe tout de suite. Par contre je serais obligé d'avoir une activité artistique, parce que - chez moi en tout cas - les phases up ne me permettent pas d'exercer un travail normal. Trop absorbé par mes pensées qui fusent dans tous les sens, et trop mégalo pour accepter de me concentrer sur un travail ordinaire.
Je comprends ton point de vue, mais il est important de noter que le consensus scientifique ne voit pas l'hypomanie comme un atout. Les phases hypomaniaques peuvent stimuler la créativité et l'énergie, mais elles peuvent aussi entraîner des comportements imprudents et rendre difficile le maintien d'une vie quotidienne équilibrée. De plus, elles sont souvent suivies de phases dépressives, qui peuvent être très éprouvantes.
Cela dit, chaque personne vit les bipolarités différemment. La diversité des expériences personnelles signifie que ce qui peut être un atout pour toi peut être un défi pour quelqu'un d'autre. Il est crucial de trouver un équilibre qui te permet de gérer les symptômes tout en tirant parti des moments positifs. En fin de compte, un accompagnement médical et thérapeutique personnalisé reste essentiel pour naviguer au mieux dans ces variations d'humeur.
Il me semble que pour compter des neurones il faut du tissu cérébral, il y a un procédé qui permet de séparer les neurones du reste de la matière grise, on les compte alors sous microscope, en tenant compte du volume de l échantillon et de la taille de la zone on estime la densité neuronale de la zone. Il reste encore le problème de la définition des critères d une hypomanie typique normalisée, on va regarder dans le DSM, il faut aussi définir la taille de la population de bipolaires et de non bipolaires à inclure dans l étude , on va réaliser l étude sur une année, pour que ce soit validé il faudrait a minima 100 volontaires en espérant qu une trentaine fassent une hypomanie, une dizaine deux hypomanies et que moins de 20 volontaires abandonnent l étude. Il faut faire une biopsie avant et après hypomanie vu que l on ne peut pas prévoir l occurrence d une hypomanie on pourrait opter pour une biopsie mensuelle de référence et une biopsie après chaque hypomanie. Il faut trouver des volontaires motivés pour faire avancer la science psychiatrique et aussi un financement. Pour que les biopsies soient moins invasives on pourrait peut-être opter pour un prélèvement suborbital ?