Magnifique vidéo avec plein de vieux trucs : locomotives , voitures de différents modèles ...... tout ça a disparu aujourd'hui . A noter que à 9:39 on voit une corail ambulance très brièvement mais bien reconnaissable avec sa porte au milieu de la voiture ! Merci au caméra-man .
Tout le monde aura probablement remarqué les compositions "forcées" de certains Aubrac, voire le doublement certains jours du Paris-Millau de nuit où l'on utilisait des couchettes DEV à bouts de souffle faute de mieux. A part ça, ce n'était pas rentable et il fallait donc supprimer ces trains. Pour avoir assez souvent emprunté ces trains, surtout celui de nuit très pratique, il fallait réserver une couchette au moins 15 jours à l'avance.
Ces deux voitures Corail sont là pour une raison d'optimisation du roulement du matériel. Elles quittaient Paris le jour A aux environs de 22h sur un train multitranches jusqu'à Clermont-Ferrand où elles arrivaient vers 3h (jour B) le lendemain matin. A Clermont, c'était le terminus d'une tranche de voitures places assises et le reste du train devenait deux trains distincts. L'un pour Nîmes par la ligne des Cévennes, l'autre pour Neussargues. A Neussargues, ce train était encore découplé en deux autres trains, l'un pour Aurillac, l'autre (celui qui nous intéresse), pour Millau par la ligne des Causses. Sa composition normale était de deux corail de deuxième classe en places assises et de deux corail couchettes, une première et une deuxième classe. A l'arrivée du train à Millau, les couchettes étaient garées sur une voie secondaires où elles passaient en entretien courant. Les deux voitures places assises étaient alors engagées sur un TER Millau Saint Chély d'Apcher. En gros une heure après l'arrivée à Saint Chély, ces voitures assuraient un TER St Chély Béziers. Peu de temps après, nos deux voitures reprenaient du service sur un TER Béziers Millau. Là, elles retrouvaient les deux couchettes corail quittées le matin pour devenir la tranche Millau Paris (arrivée jour C aux environs de 7h30) de l'express de nuit qui reprendrait au fil de son parcours les tranches Aurillac, Nîmes et Clermont. Belle exemple d'optimisation, non? Hélas, ce service, bien qu'ayant une fréquentation honorable n'existe plus. Et dire qu'il fallait parfois ajouter des voitures supplémentaires voire doubler les trains...
C'est bien le sens de l'info que j'ai donnée. Et quelles transformations! Seul gros regret, c'est que rien n'a été fait pour leur tenue de voie. Des machines à vous casser les reins.
@@Raileuropexpress effectivement, une transformation à l'économie pour un nombre d'engins très restreint par rapport aux 9400/9500 originelles. C'est dommage que seule celle de Nîmes ait été conservée (et ne roulera sans doute jamais à nouveau...) J'ai me bien leur bouille de pseudo 9200!
C'est vrai qu'elles étaient sympa (d'aspect) ces petites machines. En effet, c'était des BB 9200 en modèle "un peu réduit", toutefois dotées de pantos qui leur donnaient un air de modernisme par rapport aux "grandes sœurs".
Superbe vidéo, merci pour toutes ces belles compos 😉
Merci du partage! Stéph.
Magnifique vidéo avec plein de vieux trucs : locomotives , voitures de différents modèles ...... tout ça a disparu aujourd'hui . A noter que à 9:39 on voit une corail ambulance très brièvement mais bien reconnaissable avec sa porte au milieu de la voiture ! Merci au caméra-man .
En effet. C'est d'ailleurs curieux, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire là ?
C'était un train affrété par le diocèse de Mende (F-48) pour un pèlerinage à Lourdes.
Splendides ambiances, paysages et trains. Vive les rames tractées !
Tout le monde aura probablement remarqué les compositions "forcées" de certains Aubrac, voire le doublement certains jours du Paris-Millau de nuit où l'on utilisait des couchettes DEV à bouts de souffle faute de mieux. A part ça, ce n'était pas rentable et il fallait donc supprimer ces trains. Pour avoir assez souvent emprunté ces trains, surtout celui de nuit très pratique, il fallait réserver une couchette au moins 15 jours à l'avance.
Très belles vidéos, sur une ligne magnifique qui est encore en service, mais jusqu'à quand???
😀😀🥰🥰👍👍✌✌ VRAIMENT BIEN ! MERCI BYE
Superbe document
Bellevideohenri
Émouvant !
Et les herbes écolos n'avaient pas encore envahi les voies.
qui peut me dire pourquoi sur une des deux rames que l'on voit il n'y a que deux wagons corail et la loco?? etrange ce mini convoi?
Ces deux voitures Corail sont là pour une raison d'optimisation du roulement du matériel. Elles quittaient Paris le jour A aux environs de 22h sur un train multitranches jusqu'à Clermont-Ferrand où elles arrivaient vers 3h (jour B) le lendemain matin. A Clermont, c'était le terminus d'une tranche de voitures places assises et le reste du train devenait deux trains distincts. L'un pour Nîmes par la ligne des Cévennes, l'autre pour Neussargues. A Neussargues, ce train était encore découplé en deux autres trains, l'un pour Aurillac, l'autre (celui qui nous intéresse), pour Millau par la ligne des Causses. Sa composition normale était de deux corail de deuxième classe en places assises et de deux corail couchettes, une première et une deuxième classe. A l'arrivée du train à Millau, les couchettes étaient garées sur une voie secondaires où elles passaient en entretien courant. Les deux voitures places assises étaient alors engagées sur un TER Millau Saint Chély d'Apcher. En gros une heure après l'arrivée à Saint Chély, ces voitures assuraient un TER St Chély Béziers. Peu de temps après, nos deux voitures reprenaient du service sur un TER Béziers Millau. Là, elles retrouvaient les deux couchettes corail quittées le matin pour devenir la tranche Millau Paris (arrivée jour C aux environs de 7h30) de l'express de nuit qui reprendrait au fil de son parcours les tranches Aurillac, Nîmes et Clermont. Belle exemple d'optimisation, non? Hélas, ce service, bien qu'ayant une fréquentation honorable n'existe plus. Et dire qu'il fallait parfois ajouter des voitures supplémentaires voire doubler les trains...
@@Raileuropexpress quelle organisation ! Merci à toi pour tous ces renseignements !
les 9600 sont plus qu'étroitement issues des 9400 puisqu'elles proviennent de leur transformation!
C'est bien le sens de l'info que j'ai donnée. Et quelles transformations! Seul gros regret, c'est que rien n'a été fait pour leur tenue de voie. Des machines à vous casser les reins.
@@Raileuropexpress effectivement, une transformation à l'économie pour un nombre d'engins très restreint par rapport aux 9400/9500 originelles. C'est dommage que seule celle de Nîmes ait été conservée (et ne roulera sans doute jamais à nouveau...) J'ai me bien leur bouille de pseudo 9200!
C'est vrai qu'elles étaient sympa (d'aspect) ces petites machines. En effet, c'était des BB 9200 en modèle "un peu réduit", toutefois dotées de pantos qui leur donnaient un air de modernisme par rapport aux "grandes sœurs".
Elle ressemble aux BB 25 000.