@@hevpjf Bonsoir, je vous remercie de votre intérêt pour mon Pianola. On ne peut pas parler véritablement d’invention… Le Pianola est une invention des années 1880, élaboré de manière concomitante dans plusieurs pays à la fois (Recherchez et regardez sur Google à quoi correspond le mot « Pianola », ou encore « Piano pneumatique »). Et la midification, c’est-à-dire l’automatisation de ce genre d’instrument de musique grâce l’utilisation et la connexion d’interfaces MIDI, date des années 1980 (l’avènement du langage MIDI, au début des années 1980, a permis de relier les pianos numériques, synthétiseurs et ordinateurs entre eux, de se « reconnaître » les uns et les autres, et finalement aussi de faire jouer ensemble plusieurs instruments appelés « esclaves » dotés de cette technologie à partir d’un autre instrument qu’on appellera « maître »… Voici maintenant la réponse que j’ai adressé à une autre personne qui me demandait comment fonctionne mon Pianola: Cet instrument est un Piano Pneumatique, ou Pianola (mot vulgarisé comme Réfrigérateur en frigidaire ou frigo !…). (Alors que le Piano mécanique est, lui, un piano sans touches, constitué d’un énorme rouleau de bois sur lequel sont disposés et plantés des centaines de petites pointes qui viendront déclencher les marteaux du piano mécanique, le tout agrémenté d’un gros ressort qu’on « remonte » avec une manivelle… Exactement comme les petites boîtes à musiques qu’on trouve sur les étals des vendeurs de Montmartre à Paris) … Le Pianola, lui, est un piano auquel a été ajouté un mécanisme pneumatique de lecture de rouleaux de papier à musique perforés qui vont déclencher chaque touche du Pianola. Il est donc pourvu de 2 grosses pédales (type harmonium) qui permettent de faire circuler l’air qui alimente tous les circuits du Pianola. À noter qu’il ne s’agit pas d’air soufflé, mais d’air aspiré. Lorsqu’on met un rouleau de papier à musique perforé qui se déroule devant la « Flûte de pan » (c’est une barre de laiton perforée de 88 trous… pour 88 notes du piano…), l’air aspiré par chacun des 88 trous est bloqué tant qu’un trou du rouleau de papier à musique perforé ne coïncide pas avec… Si le trou du rouleau de papier perforé coïncide avec le trou correspondant de la flûte de Pan, alors l’air peut s’y engouffrer et ainsi déclencher une soupape dédiée qui déclenchera le marteau correspondant… Voici, en résumé, le fonctionnement d’un Pianola. J’ai eu le bonheur d’acheter mon Pianola pour 1 Euro en 2012 ! Je l’ai d’abord remis en état de fonctionner normalement, avant de mettre en place mon système d’automatisation. Ce système existe déjà depuis longtemps: Il suffit de « greffer » une entrée d’air sur chacun des 88 petits tuyaux sortant de la flûte de Pan, et de commander ces nouvelles arrivées d’air avec des Cartes MIDI Décodeuses qui convertissent un signal MIDI « On » (reçu depuis un ordinateur jouant un fichier MIDI) en un petit courant électrique qui viendra faire s’ouvrir l’approvisionnement en air de tel ou tel tuyau correspondant… Il y a quelques années encore, les amateurs d’automatisation et de « midification » d’orgues de barbarie, de Pianolas, d’accordéons, de limonaires, utilisaient des systèmes de de « boîtes à chaussures » étanches et compartimentées (le mot scientifique est « sommier ») qui autorisaient ou non le passage de l’air grâce à des électro-aimants qui venaient obturer ou non ces passages d’air… Il semblerait que je sois le premier à avoir eu l’idée de remplacer l’outil « Sommier + Électro-aimants » par des mini électro-vannes (comme celles utilisées dans les appareils des hôpitaux, tensiomètres, seringues électriques, etc…), ce qui - prend beaucoup moins de place et trouve une place discrète dans le Pianola, - ne fait pas un bruit de « claquettes » comme les électro-aimants en mouvements, - et s’avère beaucoup moins cher… Enfin, plutôt que de pédaler sur les 2 grosses pédales d’harmonium: J’utilise une Turbine d’aspirateur alimentée en courant continu (24 V) car je peux agir sur la puissance de débit d’air avec un simple potentiomètre… Voilà en gros comment fonctionne mon Pianola. J’ai pu récupérer et télécharger plus de 50000 fichiers Midis (j’écris bien Cinquante mille !) transcrits et convertis de vieux rouleaux de papier à musique perforé en Midifiles par d’autres passionnés du monde entier… Il y a proportionnellement beaucoup de Classique, énormément de Ragtime et Polkas, un peu moins de boogie-woogie et quelques standards… Il m’arrive d’en adapter moi-même pour mon Pianola lorsqu’ils n’existent pas, et les résultats sont plus ou moins heureux… Voici le lien d’une vidéo montrant mes tout premiers essais: Piano Hopkinson, premier essai avec électro vannes: th-cam.com/video/HCqvT0g20vE/w-d-xo.html Bien à vous. À vous relire. Gilles.
@@hevpjf Si cela vous intéresse, j’ai créé un dossier qui explique, pas à pas, le montage que j’ai réalisé, afin d’aider d’autres passionnés qui se lancent dans l’aventure... Il est bien sûr agrémenté de photos et schémas explicatifs. C’est au format PDF et je ne sais l’envoyer que par e-mail, il me faudrait donc votre adresse mail. Bien à vous. Gilles.
bonjour Gilles, comment ça marche votre piano automatique ? y a t il une video explicative de votre invention ? merci
@@hevpjf Bonsoir, je vous remercie de votre intérêt pour mon Pianola. On ne peut pas parler véritablement d’invention… Le Pianola est une invention des années 1880, élaboré de manière concomitante dans plusieurs pays à la fois (Recherchez et regardez sur Google à quoi correspond le mot « Pianola », ou encore « Piano pneumatique »). Et la midification, c’est-à-dire l’automatisation de ce genre d’instrument de musique grâce l’utilisation et la connexion d’interfaces MIDI, date des années 1980 (l’avènement du langage MIDI, au début des années 1980, a permis de relier les pianos numériques, synthétiseurs et ordinateurs entre eux, de se « reconnaître » les uns et les autres, et finalement aussi de faire jouer ensemble plusieurs instruments appelés « esclaves » dotés de cette technologie à partir d’un autre instrument qu’on appellera « maître »… Voici maintenant la réponse que j’ai adressé à une autre personne qui me demandait comment fonctionne mon Pianola: Cet instrument est un Piano Pneumatique, ou Pianola (mot vulgarisé comme Réfrigérateur en frigidaire ou frigo !…). (Alors que le Piano mécanique est, lui, un piano sans touches, constitué d’un énorme rouleau de bois sur lequel sont disposés et plantés des centaines de petites pointes qui viendront déclencher les marteaux du piano mécanique, le tout agrémenté d’un gros ressort qu’on « remonte » avec une manivelle… Exactement comme les petites boîtes à musiques qu’on trouve sur les étals des vendeurs de Montmartre à Paris) … Le Pianola, lui, est un piano auquel a été ajouté un mécanisme pneumatique de lecture de rouleaux de papier à musique perforés qui vont déclencher chaque touche du Pianola. Il est donc pourvu de 2 grosses pédales (type harmonium) qui permettent de faire circuler l’air qui alimente tous les circuits du Pianola. À noter qu’il ne s’agit pas d’air soufflé, mais d’air aspiré. Lorsqu’on met un rouleau de papier à musique perforé qui se déroule devant la « Flûte de pan » (c’est une barre de laiton perforée de 88 trous… pour 88 notes du piano…), l’air aspiré par chacun des 88 trous est bloqué tant qu’un trou du rouleau de papier à musique perforé ne coïncide pas avec… Si le trou du rouleau de papier perforé coïncide avec le trou correspondant de la flûte de Pan, alors l’air peut s’y engouffrer et ainsi déclencher une soupape dédiée qui déclenchera le marteau correspondant… Voici, en résumé, le fonctionnement d’un Pianola. J’ai eu le bonheur d’acheter mon Pianola pour 1 Euro en 2012 ! Je l’ai d’abord remis en état de fonctionner normalement, avant de mettre en place mon système d’automatisation. Ce système existe déjà depuis longtemps: Il suffit de « greffer » une entrée d’air sur chacun des 88 petits tuyaux sortant de la flûte de Pan, et de commander ces nouvelles arrivées d’air avec des Cartes MIDI Décodeuses qui convertissent un signal MIDI « On » (reçu depuis un ordinateur jouant un fichier MIDI) en un petit courant électrique qui viendra faire s’ouvrir l’approvisionnement en air de tel ou tel tuyau correspondant… Il y a quelques années encore, les amateurs d’automatisation et de « midification » d’orgues de barbarie, de Pianolas, d’accordéons, de limonaires, utilisaient des systèmes de de « boîtes à chaussures » étanches et compartimentées (le mot scientifique est « sommier ») qui autorisaient ou non le passage de l’air grâce à des électro-aimants qui venaient obturer ou non ces passages d’air… Il semblerait que je sois le premier à avoir eu l’idée de remplacer l’outil « Sommier + Électro-aimants » par des mini électro-vannes (comme celles utilisées dans les appareils des hôpitaux, tensiomètres, seringues électriques, etc…), ce qui - prend beaucoup moins de place et trouve une place discrète dans le Pianola, - ne fait pas un bruit de « claquettes » comme les électro-aimants en mouvements, - et s’avère beaucoup moins cher… Enfin, plutôt que de pédaler sur les 2 grosses pédales d’harmonium: J’utilise une Turbine d’aspirateur alimentée en courant continu (24 V) car je peux agir sur la puissance de débit d’air avec un simple potentiomètre… Voilà en gros comment fonctionne mon Pianola. J’ai pu récupérer et télécharger plus de 50000 fichiers Midis (j’écris bien Cinquante mille !) transcrits et convertis de vieux rouleaux de papier à musique perforé en Midifiles par d’autres passionnés du monde entier… Il y a proportionnellement beaucoup de Classique, énormément de Ragtime et Polkas, un peu moins de boogie-woogie et quelques standards… Il m’arrive d’en adapter moi-même pour mon Pianola lorsqu’ils n’existent pas, et les résultats sont plus ou moins heureux… Voici le lien d’une vidéo montrant mes tout premiers essais: Piano Hopkinson, premier essai avec électro vannes:
th-cam.com/video/HCqvT0g20vE/w-d-xo.html Bien à vous. À vous relire. Gilles.
merci ! c est ingénieux
@@hevpjf Si cela vous intéresse, j’ai créé un dossier qui explique, pas à pas, le montage que j’ai réalisé, afin d’aider d’autres passionnés qui se lancent dans l’aventure... Il est bien sûr agrémenté de photos et schémas explicatifs. C’est au format PDF et je ne sais l’envoyer que par e-mail, il me faudrait donc votre adresse mail. Bien à vous. Gilles.