Printemps de Pérouges 2024 : Youngcoma, Murray Head & The Dire Straits Experience (extraits)

Vite fait, bien fait... un résumé de la soirée de vendredi dernier au festival du Printemps de Pérouges (01). Super orga, de nombreux stands dans un cadre très sympa, le château de Saint-Maurice-de-Rémens. Les têtes d'affiche étaient Murray Head et The Dire Straits Experience. Arrivés vers 18h45 pour la première, première partie, un duo de kids plein d'avenir, les @Youngcoma, un frère à la guitare (émule de Tommi Iommi?) et une sœur à la basse et au chant. Le duo est lauréat du tremplin du festival. Un heavy rock/blues de bonne facture qui a bien plus au public qui venait d'arriver le temps d'une bonne dizaine de morceaux.
Ensuite, Murray Tête, toutes dents dehors et barbichette au vent. Les joues sont creusées, le teint un peu cireux. La voix part un peu en vrille parfois (Say it ain't soooo,Joooooe) mais il a assuré pour le plus grand plaisir des anciennes/ciens. Gros moment quand il se fraye un passage dans la foule encadré de 4 malabars pour chanter One Night In Bangkok. A peine une petite heure, 75 minutes, et pi s'en va.
Enfin, les DSE comme clous de la soirée. Du gros, gros son avec le sax/flûtiste Chris White qui a fait partie du groupe originel. A noter le chanteur/guitariste Terence Reis,; fantastique Knopfler bis. Il ne le copie pas (pas de bandeau rouge sur le front) mais a choppé tous les tics : picking de sa guitare, chuintement dans le chant… Les autres ne sont pas mal non plus, notamment Le discret mais efficace second guitariste Richard Barrett (épatant sur Private Investigations). Presque tous les tubes sont là. Ne manquait guère que Calling Elvis. Bon, j'avoue que quand le groupe part dans une espèce de boogie-rock, c'est franchement c*** et interminable. Mais sur les 2 heures 30, pas grand chose à jeter. Les zikos semblaient heureux d'être là, ils ne tiraient pas la gueule/ Un bon moment.