[Message de service] Le générique du début a changé pour cet épisode parce qu'on avait envie de faire péter du Public Enemy de circonstance ( th-cam.com/video/ZM5_6js19eM/w-d-xo.html ). Katioucha version 8bit, ça reviendra pour les prochains épisodes (où il est possible que l'on change le générique de fin pour certains).
"Les grands voleurs mettent en prison les petits voleurs." dicton grec hérité de Diogène le Cynique. PS: ça aurait été bien de nous parler des alternatives, j'ai aucune idée de à quoi elles peuvent bien ressembler.
Ça aurait été bien de parler des pratiques de justice réparatrice liés aux mouvements blm, au Rojava, au Chiapas zapatiste, et d’autres qu’on peut retrouver dans lundi am - Nous ne nous détruirons pas
dans la biographie de Puyi, il est fait mention du passage de celui ci dans un camp de rééducation chinois où, au côté de criminels de guerre japonais, les prisonniers avaient a parler de leur expérience durant la guerre, mais aussi leurs crimes. Des fois des témoins et survivants de leurs horreurs venaient pour les confronter face aux conséquences réelles de leurs actions (ex : Puyi, dernier empereur Qing, face à une femme vivant sur des terres en Mandchourie, dont il avait signé la déportation au profit de colons japonais). Durant les discussions, les prisonniers étaient également enseignés par les cadres du parti les conséquences de leurs actions, le pourquoi du comment et pourquoi cela était mal. Puyi est resté dans ce camp plusieurs années. J'ignore a quel point cette expérience - dont le but était de réhabiliter les condamnés, coupables de crime commis dans un cadre capitaliste, et donc de démontrer que tout individu, même la dernière loque humaine, était sauvable - a été efficace, puisqu'il y a la possibilité que ceux passés en rééducation simulent, et que dans un cas précis Puyi a fait preuve de jousqu'au boutisme concernant, après la guerre, la venue d'une japonaise en Chine qu'il avait connu. Cette expérience pourrait être intéressante à étudier en détail. Comme autre alternative il y a le goulag. L'envoi en camp de prisonniers, plus ou moins isolé des centres urbains, où l'individu vit en collectivité. Il y eut des dérives dans le système pénitentiaires soviétique des colonies pénitentiaires, ou les prisonniers n'étaient légalement pas obligés de se soumettre au travail pour recevoir leur ration, mais l'étaient par les responsables locaux. Néanmoins, l'idée de faire vivre en collectivité les criminels de droit commun en leur offrant la possibilité d'un travail non force mais tout de même non aliénant et bien rémunéré semble prometteuse. Après pour les ordures infâmes a la culpabilité impossible à dénier, je recommande simplement l'affutement et le travail forcé de la Grande Veuve.
"Le secret des grandes fortunes sans cause apparente est un crime oublié, parce qu'il a été proprement fait." Balzac, le père Goriot. À lire : la cerise, Alphonse Boudard. Autobiographie, vie en prison.
*Merci, excellent comme toujours !* *L'analyse de Foucault est bouleversante, vous n'avez pas pu l'aborder à cause du format mais je la recommande vivement !*
3 ปีที่แล้ว +15
En tout cas, depuis Balkany on entend beaucoup moins que la prison est un 5 étoiles avec jacuzzi et massages. Très bonne vidéo camarade !
Je reviens régulièrement voir cette vidéo et elle synthétise vraiment bien tout un tas d'enjeux et de problématiques sur lesquels ils y a assez peu de contenus, vraiment merci pour ce travail ! Est ce qu'une rétrospective critique similaire sur la psychiatrie est dans les cartons ? J'ai l'impression que l'histoire des prisons et des HP se recoupe sur certains points mais présente aussi des particularité. Par exemple, sur le fait que la gauche à put avoir eu des influence psychanalytiques sur sa façon de concevoir l'individu (et donc une proximité avec l'idéologie d'acteurs de la psychiatrie), ou alors qu'encore aujourd'hui, le réflexe est plutôt de défendre les revendications des infirmiers parce que prolétaires en se disant que plus de moyens sera forcément bénéfique aux soigné-e-s (là où on se dirait pas que donner plus d'argents aux matons va améliorer les conditions de vies des détenu-e-s bizarrement)
Y a l'Anarchist Black Cross, aussi. Ils existent depuis plus d'un siècle, quand même, dans le monde entier. Ils sont pas que sur les prisonniers politiques, mais ouvertement anti-taule. L'Envolée, dont tu parles, est autant une revue qu'une émission sur RFPP, en région parisienne. Ils font un boulot extraordinaire, j'insiste là-dessus. Merci sinon, c'est un sujet très important.
Merci pour cette vidéo ! J'ai aussi envie de conseiller le boulot de Gwenola Ricordeau qui est hyper intéressante sur la question du féminisme lié à l'abolitionnisme :-)
Ricordeau est dans la liste (sans fin) des bouquins qu'ils faudrait qu'on lise. Vous pouvez aussi allez voir ce que fait @antipatriarcame th-cam.com/video/I2C90O4XFlQ/w-d-xo.html
Effectivement, elle relate avec Joël Charbit notamment tout un tas de mouvements abolitionnistes qui travaillent cette question depuis les années 1970. Parallèlement, il y a eu un gros mouvement abolitionniste dans plusieurs pays européens depuis els années 1970. Des travaux sortiront bientôt sur la question
@@morsha218 Mais que proposent les abolitionnistes pour des Dutroux, Fourniret ? Je viens de regarder le lien partagé par Minute rouge. Et ces grands criminels tueurs en série sont les grands absents de la vidéo comme sans doute de beaucoup de travaux abolitionnistes. Or ces grands criminels sont le premier argument à l’origine de l’acceptation de la prison par les populations.
@@eric7314 Tu sais quel pourcentage de la population carcéral c'est les Dutroux/Fourniret ? 1 ou 2 pourcent à tout casser. Et oui en effet c'est le cheval de Troie de l'idéologie carcérale.
Super introduction au sujet, je m'interroge sur le sujet depuis pas mal de temps et comme beaucoup, j'ai pas vraiment cherché les réponses par moi-même... Merci de m'apporter ça -encore- sur un plateau😁
Apres pour les anarchiste vous parlez de la commune et de 36 ils étaient en état de guerre je pense que du coup ils ont choisi la simplicité car il devait avoir dautre chose a gérer mais c vrai qu'il y a manque de réflexion sur se sujet !
souvent les MLM confondent l'autoritarisme et la violence. une femme battue par son mari qui décide de se défendre avec violence, c'est pas de l'autoritarisme. pareil pour la relation esclave-maitre. les anars appliquent donc ce concept d'autodéfense sur les capitalistes, le clergé, les fascistes, les contre-révolutionnaires. en 1936 en Arragon et en Catalogne, il n'y avait pas vraiment de système de justice (j'arrive toujours pas à trouver des sources primaires là dessus), c'était de la justice arbitraire dite passionnelle exercée par des mobs de milices élues par des communautés, des prolétaires
Loin de partager tout ce que vous dites, je suis d'accord sur la question essentielle, celle de Kropotkine. Il faut repenser toutes les punitions. Selon la couleur politique on priorisera des valeurs différentes, certes, mais de toute façon le système actuel (1) ne protège pas les faibles contre les récidives de crimes de sang, (2) n'empêche pas la corruption des politiques, (3) favorise ceux qui ont les moyens médiatiques ou financiers de s'offrir des avocats-ténors, (4) permet l'apprentissage du crime, la radicalisation islamiste, et le réseautage des criminels, (5) les peines sont doublement non dissuasives, d'une part car elles sont rarement purgées et d'autre part en raison de la lenteur des jugements. La peur d'être puni ne porte que si le risque est immédiat ! J'oublie le reste mais c'est un système en multiples roues libres qui ne tient que par sa propre logique. Les politicos dits de droite tirent un fonds de commerce du tout répressif et les politicos dits de gauche du tout pardon ; et en attendant la seule monnaie punitive c'est quasiment la durée des peines, les députés votent n'importe quoi mais toujours des tonnes et en pratique les juges font ce qu'ils veulent, des gens dangereux tout autant courent les rues, des gens très riches et très malhonnêtes sont encensés comme des paragons de vertu, etc... Tout est à repenser.
Sous un angle "très à gauche" je trouve que c'est moins la disparition de la prison qui pourrait être faite que l'abolition de tout un tas de lois criminalisant certains vols et "atteintes à la propriété", et/ou un changement drastique dans les peines prononcées (aller en prison pour avoir volé de la nourriture devrait être totalement impensable, et il me semble même que c'est censé être le cas déjà si on arrive à justifier la nécessité du vol (en France)) Les crimes ne sont pas "que" des histoire de vols et de trafics. Je me vois mal réclamer qu'un meurtrier ou un violeur aille ailleurs qu'en prison (même si après on peut aussi réclamer une prison... moins surchargée, et qui accompagne davantage) Suffit de voir les mouvements sociaux : les lois permettent tout un tas d'abus sur les manifestants et d'en envoyer certains en prison pour des motifs Ô combien douteux
J'avoue que chez les libertaires on a quand même un angle mort, j'ai une adhésion de principe à la cause libertaire mais parfois il y a du simplisme, comme chez James Guillaume (dans la lignée de Bakounine) qui disait tout simplement que dans une société libertaire le crime n'aurait aucune raison d'être, et donc aucune répression ne s'imposerait. Ça me semble balayer trop vite le problème, d'autant que l'anarchisme appliqué n'a jamais connu que la contre-révolution, l'État de siège et la guerre, pas le meilleur terrain pour réfléchir à des alternatives à la prison...
Ca me fait penser (à un niveau très simple) au monologue du commissaire politique dans le film Stalingrad ^^ Quand il dit qu'il y aura toujours des inégalités même dans la société communiste idéale C'est superficiel mais intéressant ^^
Le simplisme politique n'est absolument pas l'apanage des libertaires, au contraire même. Alors effectivement on peut trouver des idéalistes qui disent un peu n'importe quoi, mais quand même je pense que Foucault a pas mal apporté à la question, et c'était clairement un libertaire qui s'ignorait pour moi. Vu que son argument était "l'anarchisme veut abolir le pouvoir, or je pense que le pouvoir est partout et le restera" ne tient pas du tout la route lorsque l'on connait un peu l'anarchisme. Gros manque de Foucault là-dessus. Il ne s'agit pas d'abolir le pouvoir, mais d'abolir l'autorité, ou de la contraindre au maximum. Le pouvoir, c'est une notion trop vaste pour prétendre vouloir l'abolir.
3 ปีที่แล้ว +2
@@joelvalade9377 Agreed sur la distinction entre abolition du pouvoir et abolition de l'autorité. ^^
Intéressant, pour autant il n'y a pas grande chose sur les travailleurs des prisons, de leur nom surveillant pénitentiaire. Je t'invite à regarder les revendications et l'histoire de la CGT Pénitentiaire, et des autres syndicats comme la CGT Insertion Probation
Merci pour cette vidéo, je trouve que c'est la meilleure de la chaine! C'est peut-être parce que ironiquement le sujet à été évoqué d'assez loin par les grands noms et loin des grands évènements de "l'histoire orthodoxe de la gauche européenne ouvrière blanche masculine anarcho-marxiste de la révolution à la 2GM", du coup ça vous a poussé a vulgariser un scope plus large et plus relié au temps social présent, j'ai appris plus de trucs, alors qu'habituellement vous faites dans de la culture G de gauche que je vois un peu comme un "bonus" pour gauchos aguerris qui veulent plus de datas et savoir d'ou on vient, mais dont en comparaison aux conditions matérielles actuelles, on peut souvent se passer. Je pense que comme c'était déja un militantisme timide historiquement, l'hégémonie néolibérale qui à explosée toutes les luttes des années 80 à 2012 disons à du ré-entérer ça encore plus fort, mais ça ressurgit en ce moment assez fort mème si marginal, aux US suite à BLM, et chez nous plus timidement ça fait suite à la renaissance du féminisme et queer dans les années 2013 - 2020 qui à beaucoup tatonné et dans ce tatonnment à défendu des logiques whitefem et homoflics bourges en renforcant le carcéralisme avec MeToo et la renaissances des politiques de respectabilité, et maintenant on sort de cette phase et on redécouvre tout l'héritage matérialiste Foucaldien des années 70 + les conditions TDS, trans et psy qui sont les autres lumpen avec la banlieue, et le temps social du marxisme décolonial avec les luttes populaires de banlieues est de plus en plus proche aussi, l'explosion chez les anars du milieu neuroqueer qui rédécouvre toutes les takes post-mo anti-psy aussi.
@@bookerlittle1 Bah justement c'est une chaine de grocervo du gauchisme aussi, on peut se lacher^^ postmo anti-psy si tu connais pas les bails, ce que je conçois tout à fait, c'est tout ce qui tourne autour de Foucault-Deleuze (le panoptique, l'anti-oedipe), la French Theory et le discours "pro-aliénation", éloge des neurodivergences, des "fous", marginalisme etc... couplé à l'abolitionisme psy et carcéral.
@@bookerlittle1 Ben justement dans mon com je "critique" justement que ça vulgarise pas et qu'on est dans l'entre-soi, j'agis en tant que tel comme tout le monde ici. Après moi je fais parti des jean-grocervo "thèse ou RSA" full-autiste qui sait rien faire de ses mains (ça changera peut-être) ... j'ai essayé la thèse en SHS, et j'suis parti du coté RSA, c'est pas chez un prof de fac que t'entendras ce discours crois moi, et surtout cette expression, sauf quelques uns trop rares; je le prétend pas non-plus accessible à toutes les marges qui en ont besoin... voir au peuple entier formé de l'union de toutes ces marges. Ce discours je l'ai hérité du mélange entre prof, thésards et zététiciens de gauche d'un coté; et banlieusards, putes, autistes, arabes, trans, artistes et camés de l'autre.
Contre la chienlit post-moderne foucaldienne je vous conseille vivement la lecture de "Un vent de liberté souffle en Sibérie : l'oeuvre émancipatrice du goulag" de Jean-Jacques Austère. Édité chez Delga.
Salut, j'aime beaucoup vos vidéos mais je pense qu'il serait bon de mettre les dates des différents personnages que vous évoquez histoire de replacer ça dans un contexte historique plus large.
Oui, tout le monde n'est pas censé immédiatement situer Angela Davis ou Kropoktine dans une temporalité précise. Ca peut rendre les choses un peu confuses. On garantit pas que ce genre d'erreur ne risque pas de se retrouver dans certaines vidéos déjà montées mais on essaiera d'être plus vigilant la dessus lors de l'écriture des futurs épisodes.
"Voici les prisons et les bagnes, Les protestants par le couteau, Comptant leurs crimes pour campagnes, Et rusant avec le bourreau. Au bagne on met l’homme qui vole Dès qu’il épelle seulement, Et quand il sort de cette école Il assassine couramment !" Extrait du magnifique poème L'anthropophage, de Eugène Pottier, dans le recueil Chants Révolutionnaires publié pour la première fois en 1887, l'année de sa mort.
On a pris le risque du strike mais je voulais absolument la mettre, parce que c'était pertinent et pour la lourdeur du morceau th-cam.com/video/ZM5_6js19eM/w-d-xo.html
Je n'ai jamais compris qu'on puisse volontairement et collectivement priver une personne ou un groupe de personne de leur liberté. Comment rêver d'une humanité libre et digne si on prive son prochain de sa liberté et de sa dignité ?
Un truc juste sur Foucault et le panopticon ça pourrait être intéressant ? Ya aussi le bouquin Soledad brother qui est un peu daté mais super intéressant.
Une société , sans prison, ça n'existe pas, sinon dans notre imagination L(homme est ce qu'il est, avec ses qualités mais aussi ses défaillances, et c, quelque soit le régime politique (démocratique ou dictatorial)
Après la pluie le beau temps, le coq chantes les pieds dans la merde et pierre qui roule ne mousse pas des masses.. "ça n'existe pas" ? Tu a fait le tour de toutes les tribus du monde du coup ??
@@joelvalade9377 Laisse béton c'est un troll de droite qui viens pleurnicher régulièrement.. Ce qui est curieux c'est que "Hervé" c'est pas vraiment un nom de jeune, mais sa logique, elle.... ^^
@@joelvalade9377 Si la vidéo explique que la peine de prison est née il y a 200 ans , en France , alors je m'incline !! Quelle naïveté !! La peine de prison existe, en France , comme ailleurs , depuis la nuit des temps. On disait, à l'époque, cachot, geôle, embastillement, internement ... . On mettait dans des lieux de suppression de liberté tous ceux qu'on ne voulait pas voir dehors, y compris les ennemis du pouvoir et, très souvent, pour des motifs futiles ou alors, on les éliminait
@@AutoNomades Merci, pour ton commentaire, mais le "troll de droite qui vient pleurnicher régulièrement " ne savait pas que la jeunesse d'aujourd'hui avait le monopole de la vérité !!
C'est quand même assez hypocrite de taper sur les anars avec La commune et 36 + les réflexions sur la prison "inachevées" alors que celle ci est absente du côté marxiste... Pas étonnant vu que ce dernier ne change rien vis à vis du capitalisme sur ce point de vue là.
Sur les réflexions "inachevées" c'est pas un jugement de notre part: c'est un constat posé explicitement par les anars eux mêmes, à l'époque des conférences de Kropoktine comme à celle du fameux dossier de l'AL. Le rappeler n'est pas une manière de taper sur les anars (surtout que pour une fois, on a un épisode qui met plus en valeur leurs positions que celles des auteurs marxistes) mais plutôt de rappeler que le travail autour de cette question se poursuit.
@@MinutesRouges c'est pas compliqué non plus de les mettre plus en valeur, vu que les marxistes n'ont jamais pensé cette question. Comme tout ce qui a trait à l'autoritarisme d'ailleurs. Je ne dis pas que certains n'ont pas échangé quant à la façon la plus marxiste de rééduquer les contre-révolutionnaires, sur les mérites respectifs des coups de bâton ou des électrochocs, mais les conversations de comptoir entre Trotsky et Dzerjinski n'avaient sûrement pas pour épicentre de discuter de l'abolition de prison en tant que système de domination.
Ca me rappelle un reportage de Mediapart sur le sujet, c'est pas l'abollition de la prison, mais ça montre une alternative, c'est déja ça : th-cam.com/video/K62Beo9VP2k/w-d-xo.html&ab_channel=Mediapart
@@MinutesRouges euh ... y a un segment de la video sur les prisoniers politique, les incarcérations politiques ont explosé en France c'est avoid casually, c'est évident qui y a un biais trot (blanc). Et puis pour les droits communs le système carcéral français est lui aussi raciste pourquoi ne pas en parler ? Quand c'est pas un melange des deux avec Baguy Traoré qui a bouffé de la preventive sur des années.
C est pourquoi on dit détenu dans une société éduquée et civilisée. Prisonnier c est en temps de guerre, au goulag, au bagne...ce n est qu un camp de concentration à ciel ouvert, camarade je ne t en veux pas. Bon courage parmi les aliénés.
@@MinutesRouges oui prisonnier tu ne connais pas la date de sortie et tu n as pas le même comportement. J ai un comportement de détenu prisonnier d une république corrompue ou je suis ma seule autorité.
@@MinutesRouges si, c est une insulte prisonnier. Fait attention si tu t adresses à des détenus. Le prisonnier n est pas un détenu, pas du tout le même comportement. Le détenu va recouvrer la liberté, le prisonnier n a rien à perdre.
Si les '' de staliniens '' ont réfléchi à l'abolition du système carcéral bourgeois. La rééducation par le travail, habituer le condamné à la vie normale de travail dans un système socialiste, habituer les condamnés à l'activité politique, les habituer à la participation à la vie citoyenne et aux élections tout en les encourageant à développer leur propre presse. Garantir des emplois et un salaire minimum pour le travail fournit par les prisonniers et les pousser à construire collectivement leur propre Moyens de subsistance pour qu'ils développent une conscience de classe. Tout cela semble différer un peu du terrible narratif bourgeois-fasciste sur les '' abatoirs soviétiques '' mais bon, même à gauche l'imaginaire du livre noire du communisme a la peau dure et personne ne daignera s'intéresser à la lecture marxiste de la réintégration.
D'un autre côté dans une société Annarchiste qu'elle crime peut tu vraiment commettre J'en voie que deux Le meurtre et le viol ce sont des crime grave qui impacte directement la vie des victimes A partir de la on peut imaginer bannir ou tuer ces criminel (reste le problème des condamnation à tord) Je rappelle que si on tue ou viole un.e de vaux proche ces sanctions sont proche de ce que la vengeance vous dit de faire Après sa peut dépendre des commune Puisque le but c'est que l'on s'organise en communauté
Il nous semble que dans une société anarchiste, la peine de mort ne puisse pas être envisagée. Quand à la question "quelle punition" (sous-entendu, "autre que la prison"), oui, il y a le bannissement, mais on peut aussi réfléchir à faire réparer le tort commis plutôt que de penser en terme de peine.
@@MinutesRouges je suis d'accord sur le principe mais surment dure a réaliser ! Moi je suis plus dans le delire que c au victimes de choisir la sanction ! Je c que ça peut créer des abus genre torturé le coupable et se genre de chose mais je pense que dans la réalité peu en viendrais a cette extreme car passé de victime a bourreau c pas terrible nos plus et dure a accepter mentalement (car je pense que ça serait un 2ème troma poir la victime) ! C vraiment un sujet délicat surtout avec les mentalités actuelles !
Il y a un début de réponse dans l’interrogation. Je pense, humblement, que la réponse est plus philosophique que politique. Du point de vue anarchiste, libertaire, l’état de droit n’existe plus, certes. Cela ne veut pas forcément dire absence de règles. La question de la loi se posera car le débat peut être ouvert concernant la mise en place d’une institution, en contradiction avec la pensée libertaire. Ainsi, on sort du droit positif, et de la notion de sanctions existant avec. Il peut être intéressant de voir comment ce genre de problèmes se géraient au sein des sociétés anarchistes, les premières sociétés ayant existé dans l’humanité. Les problèmes se règlent, la plupart du temps par la discussion et par l’expression démocratique de tous les partis, accusés comme suspect. Le droit « naturel » existait et je ne serai pas aussi sûr concernant la mise à mort ou pas. Le bannissement est certes une solution comme une autre et la réparation du tort omet la construction interne de l’individu sur ce qu’il a fait. Il y a trois phases, le moment où l’acte est commis en toute impunité, le moment où l’individu se retrouve face aux conséquences de son acte et le moment où il fait le deuil en quelque sorte de son acte. La plupart du temps le problème pourrait être résolu directement par l’incriminé, en prenant conscience de ce qu’il a fait et surtout pourquoi il a fait cet acte. Dans les cas les plus extrêmes, il faut surtout protéger aussi bien l’individu que les autres de sa dangerosité. Un fourniret par exemple, aurait il accepté d’être banni et de le mettre face à ses crimes le fait il prendre conscience de ses actes ? Il y a ici un cas de pathologies psychiatriques qui devient un autre problème à résoudre, si l’individu est considéré comme dangereux pour la société et les autres, il faudrait uniquement pour ces cas extrêmes considérer la question comme médicale et s’interroger sur le soin psychiatrique et l’accompagnement à y mettre en place. Bref, tout ça pour dire que je rejette le droit positif, remet fortement en question la notion de système carcéral qui doit à minima être repensé, Taubira avait amorcé quelques choses d’intéressant à ce sujet. Même si ça reste lié à l’état et que je ne suis pas un grand fan de Taubira. Fin du pavé.
@@MinutesRouges je c bien ! C bien ça le problème de cette idée ! Je parlais surtout de mon vecu ! Il y quelques années j'aurais recroiser le batard qui ma fait du mal je l'aurais éclaté version hardcore! Maintenant je vois plus la chose sur cette angle ! Je c même pas comment je réagirais mais je c que ça ne serai plus par la voilence t !
Aujourd'hui, dans le panopticon, il est facile d'imaginer que dans un futur proche, les prisons traditionnelles ne seront plus d'aucune utilité. Dans le panopticon nous somme tous sous surveillance permanente.
Oui et non. Le numérique arrive avec de nouvelles formes de surveillance et de traçage. Mais le principe de la prison n'est pas la surveillance (qui est sa conséquence, avec le contrôle étroit de l'activité des personnes, comme toute institution totale), mais la mise à l'écart d'une partie de la population, considérée par la société comme trop dangereuse pour être laissée en liberté. Les évolutions récentes provoquent donc une augmentation des possibilités de surveillance globale via les NTIC. Mais la surveillance globale n'est que le préalable à la punition possible sous la forme de l'éloignement de certains individus, jugés inaptes ou dangereux pour la société. Sauf à considérer qu'une surveillance globale (réussie) annulerait par essence toute tentative de comportement délictueux, à la manière d'une dystopie comme dans Psycho-Pass. En résumé, seul un changement d'idéologie peut amener à la suppression de la prison. Car, comme cela a été bien résumé dans la vidéo, il reste à savoir comment traiter les individus qui ne respectent pas les règles dans une société étatique où les Etats sont les garants des règles et de leur application (et je ne discute pas ici de la légitimité de ces règles).
Apres une société libre se fait pas du jour au lendemain, donc l'éducation des fafs ou autres dangers, doivent bien soit participer a reparer le mal ou se reeduquer a la vie en société pour sortir. Tain c chaud comme discours en vrai ca sonne chelou xD mais on fait quoi des facho dans un évènement post revolution social?
Il faudrait des experts en justice réhabilitative et productive, matérilaiste, réconciliatrice; les affects qui font naitre le fascisme et le maintiennent tiendront pas longtemps dans une utopie ou les gens seraient heureux, donc il faut aussi penser ça comme du damage-control. Si on concède au carcéralisme on peut le réformer sous des formes aussi respectueuses de la vie et des besoins humains que possible, notemment pour les bornés, les trixmas à la plasticité cérébrale détruite etc... qu'il faudra en effet tenir pour une génération ou deux probablement. Les modèles scandinaves expérimentaux c'est déja hyper fonctionnel alors que c'est soc-dem mou-mou de notre point de vue, révolutionnaire pour notre monde mais utopiquement ça casse pas trois pattes à un canard, donc c'est pas une question si infernale que ça, par contre y'a une concession à abandonner la pureté de l'idéal, c'est inévitable, et c'est aussi ça s’inscrire dans le mouvement du réel, accompagner les derniers cerveaux détruits de façons qui nous gènent dans notre éthique, mais en concédant le moins possible et dans des conditions meilleures que celles de Sarkozy.
jSais pas.. On garde une grande ile spéciale fachos où on exile tout ceux qui ne s'engagent pas sur une voie plus démocratique. Et on les laisse se débrouiller entre eux ^^ ?
@@AutoNomades 😂🤣ça fait un peu goulag en pleine aire ! Si c ça soyons gentil que ça soit des îles tropical mais je suis pas sur que les locaux soit comptent qu'on leur impose encore nos connerie ! Donc iles deserte dans le nord mais on revient au goulag ! 😂🤣Ducoup je suis pas sur pour le coup 😂😉
[Message de service] Le générique du début a changé pour cet épisode parce qu'on avait envie de faire péter du Public Enemy de circonstance ( th-cam.com/video/ZM5_6js19eM/w-d-xo.html ). Katioucha version 8bit, ça reviendra pour les prochains épisodes (où il est possible que l'on change le générique de fin pour certains).
"Les grands voleurs mettent en prison les petits voleurs." dicton grec hérité de Diogène le Cynique.
PS: ça aurait été bien de nous parler des alternatives, j'ai aucune idée de à quoi elles peuvent bien ressembler.
Elles ressemblent à des TIG et des bracelets électroniques , décidés par le juge de la liberté et de la détention
Ça aurait été bien de parler des pratiques de justice réparatrice liés aux mouvements blm, au Rojava, au Chiapas zapatiste, et d’autres qu’on peut retrouver dans lundi am - Nous ne nous détruirons pas
dans la biographie de Puyi, il est fait mention du passage de celui ci dans un camp de rééducation chinois où, au côté de criminels de guerre japonais, les prisonniers avaient a parler de leur expérience durant la guerre, mais aussi leurs crimes. Des fois des témoins et survivants de leurs horreurs venaient pour les confronter face aux conséquences réelles de leurs actions (ex : Puyi, dernier empereur Qing, face à une femme vivant sur des terres en Mandchourie, dont il avait signé la déportation au profit de colons japonais).
Durant les discussions, les prisonniers étaient également enseignés par les cadres du parti les conséquences de leurs actions, le pourquoi du comment et pourquoi cela était mal.
Puyi est resté dans ce camp plusieurs années. J'ignore a quel point cette expérience - dont le but était de réhabiliter les condamnés, coupables de crime commis dans un cadre capitaliste, et donc de démontrer que tout individu, même la dernière loque humaine, était sauvable - a été efficace, puisqu'il y a la possibilité que ceux passés en rééducation simulent, et que dans un cas précis Puyi a fait preuve de jousqu'au boutisme concernant, après la guerre, la venue d'une japonaise en Chine qu'il avait connu.
Cette expérience pourrait être intéressante à étudier en détail.
Comme autre alternative il y a le goulag. L'envoi en camp de prisonniers, plus ou moins isolé des centres urbains, où l'individu vit en collectivité. Il y eut des dérives dans le système pénitentiaires soviétique des colonies pénitentiaires, ou les prisonniers n'étaient légalement pas obligés de se soumettre au travail pour recevoir leur ration, mais l'étaient par les responsables locaux. Néanmoins, l'idée de faire vivre en collectivité les criminels de droit commun en leur offrant la possibilité d'un travail non force mais tout de même non aliénant et bien rémunéré semble prometteuse.
Après pour les ordures infâmes a la culpabilité impossible à dénier, je recommande simplement l'affutement et le travail forcé de la Grande Veuve.
"Le secret des grandes fortunes sans cause apparente est un crime oublié, parce qu'il a été proprement fait."
Balzac, le père Goriot.
À lire : la cerise, Alphonse Boudard. Autobiographie, vie en prison.
*Merci, excellent comme toujours !*
*L'analyse de Foucault est bouleversante, vous n'avez pas pu l'aborder à cause du format mais je la recommande vivement !*
En tout cas, depuis Balkany on entend beaucoup moins que la prison est un 5 étoiles avec jacuzzi et massages.
Très bonne vidéo camarade !
Cette vidéo en appelle une autre qui porterait sur les alternatives à la prison, s'il vous plait !
Merci pour votre travail !
Je reviens régulièrement voir cette vidéo et elle synthétise vraiment bien tout un tas d'enjeux et de problématiques sur lesquels ils y a assez peu de contenus, vraiment merci pour ce travail !
Est ce qu'une rétrospective critique similaire sur la psychiatrie est dans les cartons ? J'ai l'impression que l'histoire des prisons et des HP se recoupe sur certains points mais présente aussi des particularité. Par exemple, sur le fait que la gauche à put avoir eu des influence psychanalytiques sur sa façon de concevoir l'individu (et donc une proximité avec l'idéologie d'acteurs de la psychiatrie), ou alors qu'encore aujourd'hui, le réflexe est plutôt de défendre les revendications des infirmiers parce que prolétaires en se disant que plus de moyens sera forcément bénéfique aux soigné-e-s (là où on se dirait pas que donner plus d'argents aux matons va améliorer les conditions de vies des détenu-e-s bizarrement)
Y a l'Anarchist Black Cross, aussi. Ils existent depuis plus d'un siècle, quand même, dans le monde entier. Ils sont pas que sur les prisonniers politiques, mais ouvertement anti-taule. L'Envolée, dont tu parles, est autant une revue qu'une émission sur RFPP, en région parisienne. Ils font un boulot extraordinaire, j'insiste là-dessus. Merci sinon, c'est un sujet très important.
Merci pour cette vidéo ! J'ai aussi envie de conseiller le boulot de Gwenola Ricordeau qui est hyper intéressante sur la question du féminisme lié à l'abolitionnisme :-)
Ricordeau est dans la liste (sans fin) des bouquins qu'ils faudrait qu'on lise.
Vous pouvez aussi allez voir ce que fait @antipatriarcame th-cam.com/video/I2C90O4XFlQ/w-d-xo.html
Effectivement, elle relate avec Joël Charbit notamment tout un tas de mouvements abolitionnistes qui travaillent cette question depuis les années 1970. Parallèlement, il y a eu un gros mouvement abolitionniste dans plusieurs pays européens depuis els années 1970. Des travaux sortiront bientôt sur la question
@@morsha218 Mais que proposent les abolitionnistes pour des Dutroux, Fourniret ?
Je viens de regarder le lien partagé par Minute rouge. Et ces grands criminels tueurs en série sont les grands absents de la vidéo comme sans doute de beaucoup de travaux abolitionnistes.
Or ces grands criminels sont le premier argument à l’origine de l’acceptation de la prison par les populations.
@@eric7314 Tu sais quel pourcentage de la population carcéral c'est les Dutroux/Fourniret ? 1 ou 2 pourcent à tout casser. Et oui en effet c'est le cheval de Troie de l'idéologie carcérale.
@@guillaumedallennes5765 "Argument fallacieux de l'appel à l'émotion"
Et pour les 98 ou 99% des autres tu proposes quoi de plus humain ?
Comment dire ? J'étais tellement fan de l'ancien opening ...
Super introduction au sujet, je m'interroge sur le sujet depuis pas mal de temps et comme beaucoup, j'ai pas vraiment cherché les réponses par moi-même...
Merci de m'apporter ça -encore- sur un plateau😁
Apres pour les anarchiste vous parlez de la commune et de 36 ils étaient en état de guerre je pense que du coup ils ont choisi la simplicité car il devait avoir dautre chose a gérer mais c vrai qu'il y a manque de réflexion sur se sujet !
Merci c'est exactement ce que je voulais dire
Oe mais justement les anarchistes ils sont justement contre ces méthodes, ils s'opposent à la dictature du prolétariat.
souvent les MLM confondent l'autoritarisme et la violence.
une femme battue par son mari qui décide de se défendre avec violence, c'est pas de l'autoritarisme. pareil pour la relation esclave-maitre.
les anars appliquent donc ce concept d'autodéfense sur les capitalistes, le clergé, les fascistes, les contre-révolutionnaires.
en 1936 en Arragon et en Catalogne, il n'y avait pas vraiment de système de justice (j'arrive toujours pas à trouver des sources primaires là dessus), c'était de la justice arbitraire dite passionnelle exercée par des mobs de milices élues par des communautés, des prolétaires
Génial comme à chaque fois ! Merci beaucoup et continuez !
Loin de partager tout ce que vous dites, je suis d'accord sur la question essentielle, celle de Kropotkine. Il faut repenser toutes les punitions. Selon la couleur politique on priorisera des valeurs différentes, certes, mais de toute façon le système actuel (1) ne protège pas les faibles contre les récidives de crimes de sang, (2) n'empêche pas la corruption des politiques, (3) favorise ceux qui ont les moyens médiatiques ou financiers de s'offrir des avocats-ténors, (4) permet l'apprentissage du crime, la radicalisation islamiste, et le réseautage des criminels, (5) les peines sont doublement non dissuasives, d'une part car elles sont rarement purgées et d'autre part en raison de la lenteur des jugements. La peur d'être puni ne porte que si le risque est immédiat ! J'oublie le reste mais c'est un système en multiples roues libres qui ne tient que par sa propre logique. Les politicos dits de droite tirent un fonds de commerce du tout répressif et les politicos dits de gauche du tout pardon ; et en attendant la seule monnaie punitive c'est quasiment la durée des peines, les députés votent n'importe quoi mais toujours des tonnes et en pratique les juges font ce qu'ils veulent, des gens dangereux tout autant courent les rues, des gens très riches et très malhonnêtes sont encensés comme des paragons de vertu, etc... Tout est à repenser.
Sous un angle "très à gauche" je trouve que c'est moins la disparition de la prison qui pourrait être faite que l'abolition de tout un tas de lois criminalisant certains vols et "atteintes à la propriété", et/ou un changement drastique dans les peines prononcées (aller en prison pour avoir volé de la nourriture devrait être totalement impensable, et il me semble même que c'est censé être le cas déjà si on arrive à justifier la nécessité du vol (en France))
Les crimes ne sont pas "que" des histoire de vols et de trafics. Je me vois mal réclamer qu'un meurtrier ou un violeur aille ailleurs qu'en prison (même si après on peut aussi réclamer une prison... moins surchargée, et qui accompagne davantage)
Suffit de voir les mouvements sociaux : les lois permettent tout un tas d'abus sur les manifestants et d'en envoyer certains en prison pour des motifs Ô combien douteux
Comme toujours, un travail remarquable.
J'avoue que chez les libertaires on a quand même un angle mort, j'ai une adhésion de principe à la cause libertaire mais parfois il y a du simplisme, comme chez James Guillaume (dans la lignée de Bakounine) qui disait tout simplement que dans une société libertaire le crime n'aurait aucune raison d'être, et donc aucune répression ne s'imposerait. Ça me semble balayer trop vite le problème, d'autant que l'anarchisme appliqué n'a jamais connu que la contre-révolution, l'État de siège et la guerre, pas le meilleur terrain pour réfléchir à des alternatives à la prison...
Nul n’est méchant gratuitement. C’est faux.
Ca me fait penser (à un niveau très simple) au monologue du commissaire politique dans le film Stalingrad ^^
Quand il dit qu'il y aura toujours des inégalités même dans la société communiste idéale
C'est superficiel mais intéressant ^^
Le simplisme politique n'est absolument pas l'apanage des libertaires, au contraire même.
Alors effectivement on peut trouver des idéalistes qui disent un peu n'importe quoi, mais quand même je pense que Foucault a pas mal apporté à la question, et c'était clairement un libertaire qui s'ignorait pour moi.
Vu que son argument était "l'anarchisme veut abolir le pouvoir, or je pense que le pouvoir est partout et le restera" ne tient pas du tout la route lorsque l'on connait un peu l'anarchisme. Gros manque de Foucault là-dessus.
Il ne s'agit pas d'abolir le pouvoir, mais d'abolir l'autorité, ou de la contraindre au maximum.
Le pouvoir, c'est une notion trop vaste pour prétendre vouloir l'abolir.
@@joelvalade9377 Agreed sur la distinction entre abolition du pouvoir et abolition de l'autorité. ^^
@@eric7314 même les gens d'extrême droite ?
Hyper intéressant, merci !
Intéressant, pour autant il n'y a pas grande chose sur les travailleurs des prisons, de leur nom surveillant pénitentiaire. Je t'invite à regarder les revendications et l'histoire de la CGT Pénitentiaire, et des autres syndicats comme la CGT Insertion Probation
Apparemment au Chiapas, la justice est réhabilitative avant d’être punitive.
Merci pour cette vidéo, je trouve que c'est la meilleure de la chaine!
C'est peut-être parce que ironiquement le sujet à été évoqué d'assez loin par les grands noms et loin des grands évènements de "l'histoire orthodoxe de la gauche européenne ouvrière blanche masculine anarcho-marxiste de la révolution à la 2GM", du coup ça vous a poussé a vulgariser un scope plus large et plus relié au temps social présent, j'ai appris plus de trucs, alors qu'habituellement vous faites dans de la culture G de gauche que je vois un peu comme un "bonus" pour gauchos aguerris qui veulent plus de datas et savoir d'ou on vient, mais dont en comparaison aux conditions matérielles actuelles, on peut souvent se passer.
Je pense que comme c'était déja un militantisme timide historiquement, l'hégémonie néolibérale qui à explosée toutes les luttes des années 80 à 2012 disons à du ré-entérer ça encore plus fort, mais ça ressurgit en ce moment assez fort mème si marginal, aux US suite à BLM, et chez nous plus timidement ça fait suite à la renaissance du féminisme et queer dans les années 2013 - 2020 qui à beaucoup tatonné et dans ce tatonnment à défendu des logiques whitefem et homoflics bourges en renforcant le carcéralisme avec MeToo et la renaissances des politiques de respectabilité, et maintenant on sort de cette phase et on redécouvre tout l'héritage matérialiste Foucaldien des années 70 + les conditions TDS, trans et psy qui sont les autres lumpen avec la banlieue, et le temps social du marxisme décolonial avec les luttes populaires de banlieues est de plus en plus proche aussi, l'explosion chez les anars du milieu neuroqueer qui rédécouvre toutes les takes post-mo anti-psy aussi.
C'est une auto-parodie ?
Si c'est le cas, je suis client, c'est très réussie !!
@@bookerlittle1
Bah justement c'est une chaine de grocervo du gauchisme aussi, on peut se lacher^^
postmo anti-psy si tu connais pas les bails, ce que je conçois tout à fait, c'est tout ce qui tourne autour de Foucault-Deleuze (le panoptique, l'anti-oedipe), la French Theory et le discours "pro-aliénation", éloge des neurodivergences, des "fous", marginalisme etc... couplé à l'abolitionisme psy et carcéral.
@@bookerlittle1
Ben justement dans mon com je "critique" justement que ça vulgarise pas et qu'on est dans l'entre-soi, j'agis en tant que tel comme tout le monde ici.
Après moi je fais parti des jean-grocervo "thèse ou RSA" full-autiste qui sait rien faire de ses mains (ça changera peut-être) ... j'ai essayé la thèse en SHS, et j'suis parti du coté RSA, c'est pas chez un prof de fac que t'entendras ce discours crois moi, et surtout cette expression, sauf quelques uns trop rares; je le prétend pas non-plus accessible à toutes les marges qui en ont besoin... voir au peuple entier formé de l'union de toutes ces marges.
Ce discours je l'ai hérité du mélange entre prof, thésards et zététiciens de gauche d'un coté; et banlieusards, putes, autistes, arabes, trans, artistes et camés de l'autre.
Excellente vidéo, je me posais justement pas mal de questions sur le sujet
Contre la chienlit post-moderne foucaldienne je vous conseille vivement la lecture de "Un vent de liberté souffle en Sibérie : l'oeuvre émancipatrice du goulag" de Jean-Jacques Austère. Édité chez Delga.
Je recommande également "Une brise salvatrice traverse l'Amérique : la colonisation heureuse des amérindiens" de Jean-Miche Délétère.
J'ai du googler le titre avant de piger que c'était du troll, il va falloir plus de café à mes neurones pour affronter ce lundi matin ^^
@@MinutesRouges Haha. Content d'avoir fait mouche.
@@OmbreDunDouble j'achète
Merci pour le taf !
Bravo les gars ! 👏👏👏
Vivement la prochaine vidéo.
Merci pour cette vidéo.
Merci !
Free Assange !
Bien vu le Public Enemy - Black Steel In The Hour Of Chaos, au début où chuck d parle de l'univers carcéral aux states.
Les Minutes Rouges rocks.
Salut, j'aime beaucoup vos vidéos mais je pense qu'il serait bon de mettre les dates des différents personnages que vous évoquez histoire de replacer ça dans un contexte historique plus large.
Oui, tout le monde n'est pas censé immédiatement situer Angela Davis ou Kropoktine dans une temporalité précise. Ca peut rendre les choses un peu confuses. On garantit pas que ce genre d'erreur ne risque pas de se retrouver dans certaines vidéos déjà montées mais on essaiera d'être plus vigilant la dessus lors de l'écriture des futurs épisodes.
@@MinutesRouges cimer camarade !
Pour les auteurs de violence a la personne on pourrait appliquer des sanctions corporel légère en publique ?
Du coup, Sarkozy, avec toutes ses peines de zonz, bah c'est un symbole pour les anar' ou bien...?
"Voici les prisons et les bagnes,
Les protestants par le couteau,
Comptant leurs crimes pour campagnes,
Et rusant avec le bourreau.
Au bagne on met l’homme qui vole
Dès qu’il épelle seulement,
Et quand il sort de cette école
Il assassine couramment !"
Extrait du magnifique poème L'anthropophage, de Eugène Pottier, dans le recueil Chants Révolutionnaires publié pour la première fois en 1887, l'année de sa mort.
La musique d'intro a changée ;/
On a pris le risque du strike mais je voulais absolument la mettre, parce que c'était pertinent et pour la lourdeur du morceau th-cam.com/video/ZM5_6js19eM/w-d-xo.html
Je n'ai jamais compris qu'on puisse volontairement et collectivement priver une personne ou un groupe de personne de leur liberté.
Comment rêver d'une humanité libre et digne si on prive son prochain de sa liberté et de sa dignité ?
vue l'opening (qu'est quand meme cool) j'avais peur que l'outro soit plus le meme
Merci...
Un truc juste sur Foucault et le panopticon ça pourrait être intéressant ?
Ya aussi le bouquin Soledad brother qui est un peu daté mais super intéressant.
Sur Foucault, vous pouvez regarder la vidéo de Politikon th-cam.com/video/Vywj5m8o3tw/w-d-xo.html
@@MinutesRouges Ah merci, je vais regarder.
Incroyable ce nouvel opening
a bas la prison
Salut ici la foucaldo 🏴🤙🏼
👍👍👍
Force
Une société , sans prison, ça n'existe pas, sinon dans notre imagination
L(homme est ce qu'il est, avec ses qualités mais aussi ses défaillances, et c, quelque soit le régime politique (démocratique ou dictatorial)
Après la pluie le beau temps, le coq chantes les pieds dans la merde et pierre qui roule ne mousse pas des masses..
"ça n'existe pas" ? Tu a fait le tour de toutes les tribus du monde du coup ??
Comment on peut sortir des âneries pareilles oklm, alors même que la vidéo explique que la peine de prison est né il y a 200 ans en France ?
@@joelvalade9377 Laisse béton c'est un troll de droite qui viens pleurnicher régulièrement..
Ce qui est curieux c'est que "Hervé" c'est pas vraiment un nom de jeune, mais sa logique, elle.... ^^
@@joelvalade9377 Si la vidéo explique que la peine de prison est née il y a 200 ans , en France , alors je m'incline !! Quelle naïveté !!
La peine de prison existe, en France , comme ailleurs , depuis la nuit des temps. On disait, à l'époque, cachot, geôle, embastillement, internement ... . On mettait dans des lieux de suppression de liberté tous ceux qu'on ne voulait pas voir dehors, y compris les ennemis du pouvoir et, très souvent, pour des motifs futiles ou alors, on les éliminait
@@AutoNomades Merci, pour ton commentaire, mais le "troll de droite qui vient pleurnicher régulièrement " ne savait pas que la jeunesse d'aujourd'hui avait le monopole de la vérité !!
C'est quand même assez hypocrite de taper sur les anars avec La commune et 36 + les réflexions sur la prison "inachevées" alors que celle ci est absente du côté marxiste... Pas étonnant vu que ce dernier ne change rien vis à vis du capitalisme sur ce point de vue là.
Sur les réflexions "inachevées" c'est pas un jugement de notre part: c'est un constat posé explicitement par les anars eux mêmes, à l'époque des conférences de Kropoktine comme à celle du fameux dossier de l'AL. Le rappeler n'est pas une manière de taper sur les anars (surtout que pour une fois, on a un épisode qui met plus en valeur leurs positions que celles des auteurs marxistes) mais plutôt de rappeler que le travail autour de cette question se poursuit.
@@MinutesRouges c'est pas compliqué non plus de les mettre plus en valeur, vu que les marxistes n'ont jamais pensé cette question.
Comme tout ce qui a trait à l'autoritarisme d'ailleurs.
Je ne dis pas que certains n'ont pas échangé quant à la façon la plus marxiste de rééduquer les contre-révolutionnaires, sur les mérites respectifs des coups de bâton ou des électrochocs, mais les conversations de comptoir entre Trotsky et Dzerjinski n'avaient sûrement pas pour épicentre de discuter de l'abolition de prison en tant que système de domination.
👍
Merci *Angela Davis* !
Need un gif "nique le panoptique" , c'est pour des camarades.
avec ça tu devrais pouvoir le faire th-cam.com/video/VdmYfuMdAxM/w-d-xo.html
@@MinutesRouges Oh merci le sang !
Ca me rappelle un reportage de Mediapart sur le sujet, c'est pas l'abollition de la prison, mais ça montre une alternative, c'est déja ça :
th-cam.com/video/K62Beo9VP2k/w-d-xo.html&ab_channel=Mediapart
Quoi?!?! vous citez Angela Devis mais pas notre bon vieux José Bové !...
C'est un Mac Do qu'il a démoli, pas une prison, à notre connaissance.
@@MinutesRouges oui mais je faisait référence au fait qu'il ait fait de la prison aussi. Notre grand martyr a nous ^^
très désincarné tout ça, c'est quand le dernier trot incarcéré en France ?
les piques usuels sur les anars au vue du sujet sont juste à vomir
On est pas super tendre avec les marxistes non plus, faut quand même attendre Davis pour qu'ils s'intéressent sérieusement à la question.
(sinon le dernier trotskiste incarcéré ça doit être Krivine en 1973)
@@MinutesRouges tu sais combien d'anars ,totos, zadistes, GJ on été incarcéré ces dernière années ?
Le sujet c'est pas les prisonniers politiques, c'est la prison tout court.
@@MinutesRouges euh ... y a un segment de la video sur les prisoniers politique, les incarcérations politiques ont explosé en France c'est avoid casually, c'est évident qui y a un biais trot (blanc). Et puis pour les droits communs le système carcéral français est lui aussi raciste pourquoi ne pas en parler ? Quand c'est pas un melange des deux avec Baguy Traoré qui a bouffé de la preventive sur des années.
la prison implique la responsabilité individuelle, le libre-arbitre, hors ceci est une fiction
C est pourquoi on dit détenu dans une société éduquée et civilisée.
Prisonnier c est en temps de guerre, au goulag, au bagne...ce n est qu un camp de concentration à ciel ouvert, camarade je ne t en veux pas. Bon courage parmi les aliénés.
Un détenu ça reste un mec enfermé, hein.
@@MinutesRouges oui prisonnier tu ne connais pas la date de sortie et tu n as pas le même comportement. J ai un comportement de détenu prisonnier d une république corrompue ou je suis ma seule autorité.
Osef de tes distinctions spécieuses, la question c'est l'enfermement comme punition.
@@MinutesRouges si, c est une insulte prisonnier. Fait attention si tu t adresses à des détenus. Le prisonnier n est pas un détenu, pas du tout le même comportement. Le détenu va recouvrer la liberté, le prisonnier n a rien à perdre.
Tu sites pourtant Foucault 😏
Si les '' de staliniens '' ont réfléchi à l'abolition du système carcéral bourgeois.
La rééducation par le travail, habituer le condamné à la vie normale de travail dans un système socialiste, habituer les condamnés à l'activité politique, les habituer à la participation à la vie citoyenne et aux élections tout en les encourageant à développer leur propre presse. Garantir des emplois et un salaire minimum pour le travail fournit par les prisonniers et les pousser à construire collectivement leur propre Moyens de subsistance pour qu'ils développent une conscience de classe. Tout cela semble différer un peu du terrible narratif bourgeois-fasciste sur les '' abatoirs soviétiques '' mais bon, même à gauche l'imaginaire du livre noire du communisme a la peau dure et personne ne daignera s'intéresser à la lecture marxiste de la réintégration.
D'un autre côté dans une société Annarchiste qu'elle crime peut tu vraiment commettre
J'en voie que deux Le meurtre et le viol ce sont des crime grave qui impacte directement la vie des victimes
A partir de la on peut imaginer bannir ou tuer ces criminel (reste le problème des condamnation à tord)
Je rappelle que si on tue ou viole un.e de vaux proche ces sanctions sont proche de ce que la vengeance vous dit de faire
Après sa peut dépendre des commune
Puisque le but c'est que l'on s'organise en communauté
Il nous semble que dans une société anarchiste, la peine de mort ne puisse pas être envisagée.
Quand à la question "quelle punition" (sous-entendu, "autre que la prison"), oui, il y a le bannissement, mais on peut aussi réfléchir à faire réparer le tort commis plutôt que de penser en terme de peine.
@@MinutesRouges je suis d'accord sur le principe mais surment dure a réaliser ! Moi je suis plus dans le delire que c au victimes de choisir la sanction ! Je c que ça peut créer des abus genre torturé le coupable et se genre de chose mais je pense que dans la réalité peu en viendrais a cette extreme car passé de victime a bourreau c pas terrible nos plus et dure a accepter mentalement (car je pense que ça serait un 2ème troma poir la victime) ! C vraiment un sujet délicat surtout avec les mentalités actuelles !
Laisser aux seules victimes le choix de la sanction c'est prendre le risque de revenir à un genre de loi du Talion, pas sûr que ce soit préférable.
Il y a un début de réponse dans l’interrogation. Je pense, humblement, que la réponse est plus philosophique que politique. Du point de vue anarchiste, libertaire, l’état de droit n’existe plus, certes. Cela ne veut pas forcément dire absence de règles. La question de la loi se posera car le débat peut être ouvert concernant la mise en place d’une institution, en contradiction avec la pensée libertaire. Ainsi, on sort du droit positif, et de la notion de sanctions existant avec. Il peut être intéressant de voir comment ce genre de problèmes se géraient au sein des sociétés anarchistes, les premières sociétés ayant existé dans l’humanité. Les problèmes se règlent, la plupart du temps par la discussion et par l’expression démocratique de tous les partis, accusés comme suspect. Le droit « naturel » existait et je ne serai pas aussi sûr concernant la mise à mort ou pas. Le bannissement est certes une solution comme une autre et la réparation du tort omet la construction interne de l’individu sur ce qu’il a fait. Il y a trois phases, le moment où l’acte est commis en toute impunité, le moment où l’individu se retrouve face aux conséquences de son acte et le moment où il fait le deuil en quelque sorte de son acte. La plupart du temps le problème pourrait être résolu directement par l’incriminé, en prenant conscience de ce qu’il a fait et surtout pourquoi il a fait cet acte. Dans les cas les plus extrêmes, il faut surtout protéger aussi bien l’individu que les autres de sa dangerosité. Un fourniret par exemple, aurait il accepté d’être banni et de le mettre face à ses crimes le fait il prendre conscience de ses actes ? Il y a ici un cas de pathologies psychiatriques qui devient un autre problème à résoudre, si l’individu est considéré comme dangereux pour la société et les autres, il faudrait uniquement pour ces cas extrêmes considérer la question comme médicale et s’interroger sur le soin psychiatrique et l’accompagnement à y mettre en place. Bref, tout ça pour dire que je rejette le droit positif, remet fortement en question la notion de système carcéral qui doit à minima être repensé, Taubira avait amorcé quelques choses d’intéressant à ce sujet. Même si ça reste lié à l’état et que je ne suis pas un grand fan de Taubira. Fin du pavé.
@@MinutesRouges je c bien ! C bien ça le problème de cette idée ! Je parlais surtout de mon vecu ! Il y quelques années j'aurais recroiser le batard qui ma fait du mal je l'aurais éclaté version hardcore! Maintenant je vois plus la chose sur cette angle ! Je c même pas comment je réagirais mais je c que ça ne serai plus par la voilence t !
Aujourd'hui, dans le panopticon, il est facile d'imaginer que dans un futur proche, les prisons traditionnelles ne seront plus d'aucune utilité.
Dans le panopticon nous somme tous sous surveillance permanente.
Oui et non. Le numérique arrive avec de nouvelles formes de surveillance et de traçage. Mais le principe de la prison n'est pas la surveillance (qui est sa conséquence, avec le contrôle étroit de l'activité des personnes, comme toute institution totale), mais la mise à l'écart d'une partie de la population, considérée par la société comme trop dangereuse pour être laissée en liberté.
Les évolutions récentes provoquent donc une augmentation des possibilités de surveillance globale via les NTIC. Mais la surveillance globale n'est que le préalable à la punition possible sous la forme de l'éloignement de certains individus, jugés inaptes ou dangereux pour la société. Sauf à considérer qu'une surveillance globale (réussie) annulerait par essence toute tentative de comportement délictueux, à la manière d'une dystopie comme dans Psycho-Pass.
En résumé, seul un changement d'idéologie peut amener à la suppression de la prison. Car, comme cela a été bien résumé dans la vidéo, il reste à savoir comment traiter les individus qui ne respectent pas les règles dans une société étatique où les Etats sont les garants des règles et de leur application (et je ne discute pas ici de la légitimité de ces règles).
Apres une société libre se fait pas du jour au lendemain, donc l'éducation des fafs ou autres dangers, doivent bien soit participer a reparer le mal ou se reeduquer a la vie en société pour sortir.
Tain c chaud comme discours en vrai ca sonne chelou xD mais on fait quoi des facho dans un évènement post revolution social?
C la question qui tu et qui n'a pas de solution ! 😂A part en débattre pendant des heures et la je c même pas si on trouverais un consensus ! 😂😉🏴✊🏴
Il faudrait des experts en justice réhabilitative et productive, matérilaiste, réconciliatrice; les affects qui font naitre le fascisme et le maintiennent tiendront pas longtemps dans une utopie ou les gens seraient heureux, donc il faut aussi penser ça comme du damage-control.
Si on concède au carcéralisme on peut le réformer sous des formes aussi respectueuses de la vie et des besoins humains que possible, notemment pour les bornés, les trixmas à la plasticité cérébrale détruite etc... qu'il faudra en effet tenir pour une génération ou deux probablement. Les modèles scandinaves expérimentaux c'est déja hyper fonctionnel alors que c'est soc-dem mou-mou de notre point de vue, révolutionnaire pour notre monde mais utopiquement ça casse pas trois pattes à un canard, donc c'est pas une question si infernale que ça, par contre y'a une concession à abandonner la pureté de l'idéal, c'est inévitable, et c'est aussi ça s’inscrire dans le mouvement du réel, accompagner les derniers cerveaux détruits de façons qui nous gènent dans notre éthique, mais en concédant le moins possible et dans des conditions meilleures que celles de Sarkozy.
jSais pas.. On garde une grande ile spéciale fachos où on exile tout ceux qui ne s'engagent pas sur une voie plus démocratique. Et on les laisse se débrouiller entre eux ^^ ?
@@AutoNomades 😂🤣ça fait un peu goulag en pleine aire ! Si c ça soyons gentil que ça soit des îles tropical mais je suis pas sur que les locaux soit comptent qu'on leur impose encore nos connerie ! Donc iles deserte dans le nord mais on revient au goulag ! 😂🤣Ducoup je suis pas sur pour le coup 😂😉
@@AutoNomades ils seraient capable de réinventer la galère..
Camarades, recevez mes chapeaux en guise de... commentaire positif.
(Ouais bah j'peux pas faire mieux)