IMANITRALA B.O audio - Edgard RAVAHATRA

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  • เผยแพร่เมื่อ 8 เม.ย. 2021
  • IMANITRALA
    Un film de Andry RANARISOA
    Produit par LAZA
    Bande originale par EDGARD RAVAHATRA
    Auteur-Compositeur / Direction artistique : Edgard Ravahatra
    Poeme de Jean Joseph Rabearivelo
    MUSICIENS
    Edgard Ravahatra / voix guitare valiha
    DaddyNy Andrisoa / claviers bruitages chœur
    Jahleky / Claviers
    Miaro Tanjona / percussions
    Directeur de la photo : Kevin Deris
    Premier assistant réalisateur : Feno Mahery RAMAHOLISON
    Directeur de Production : Kévin SZMIR
    Scénario : Andry RANARISOA
    Dialogue : Jean Luc Raharimanana
    Avec :
    Aina Cynthia HARISOA
    Sylvian TILAHIMENA
    Gégé RASAMOELY
    Alicia ANDRIAMIHAJA
    Gad BENSALEM
    A. de Faustin RAJOELISON
    Décors: Fifaliana RANDRIAMBOLOLONA
    Habillage - Maquillage - Coiffure: Rova ANDRIA
    Danses
    Chuchotement de trois valiha
    son lointain d’un tambour en bois,
    cinq violons pincés ensemble
    et des flûtes bien perforées :
    la femme-enfant avance avec cadence,
    vêtue de bleu - double matin !
    Elle a un lambe rose qui traîne,
    et une rose sauvage dans les cheveux.
    Est-ce une pousse d’herbe haute, est-ce un roseau
    qui s’agite à l’orée du bois ?
    Est-ce une hirondelle des jours calmes,
    ou une libellule bleue au bord du fleuve ?
    La femme-enfant avance avec cadence,
    muette soudain de bonheur.
    Elle écoute trois valiha, un tambour en bois,
    des violons et des flûtes.
    Mais voici que ses lèvres tremblent,
    où surgissent des songes
    irrésistibles au point de devenir des plaintes,
    et même des chants après !
    Et la vieille femme s’émeut aussi
    et vient prendre part à la danse :
    un pan de son pagne est dans la poussière,
    tout comme ses jours qui déclinent.
    Ce ne sont ni plaintes, ni chants
    qui fleurissent son visage :
    des larmes l’imprègnent seules
    au souvenir de tous les morts…
    Se souvenir… Comme une pleine lune
    près de chavirer et de n’être plus visible,
    voici le printemps qui s’effeuille
    et n’est plus qu’un tombeau de feuilles mortes…
    Et les doigts se rencontrent :
    les doigts frêles de la femme-enfant,
    et les doigts inertes de la vieille femme,
    doigts pareillement translucides -
    se rencontrent et forment comme une passerelle
    qui relie le crépuscule
    déjà éclos sur les collines
    avec le jour qu’annonce le coq
    ROZIFILMS - I SEE PROD MADA - DL VISUAL

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