Merci April, tu mets les mots sur ce que je vis. J'ai reçu le diagnostic asperger il y a presque 3 mois, à 51 ans ! Je me croyait comme toi, sans limites, hyperactive, diagnostiquée HP il y a 10 ans. J'ai fait un épuisement professionnel qui m'a permis de creuser la question. Le diagnostic a été une évidence et pourtant j'ai eu bcp de mal à le digérer. Je pense que tu as très bien expliqué pourquoi dans ta vidéo, je devais faire le deuil de ce que je pensais être et j'avais peur de l'image que j'allais renvoyer en qualité d'autiste. Aujourd'hui cette étape est franchie et je cherche à découvrir qui je suis réellement et comment je vais pouvoir poursuivre ma vie de famille, professionnelle et mes activités tout en me respectant davantage. Merci pour ton éclairage.
Il est vrai que les a.a ont tendance à être authentiques dans leur manière d'être, et ils ont horreur des masques. Or, l'interaction sociale requiert une certaine hypocrisie dans les relations... D'où nos infinies maladresses... Et on adore aller à l'essentiel, parler du sens de la vie, de la société telle quelle (ne) va (pas) etc...
T'es géniale! Bravo et merci à toi pour cette aide, je me suis autodiagnostiquée asperger et je ressens comme toi le besoins d'officialiser la chose et de ne plus douter. Les moments de doutes sont insupportables et un diagnostique officiel est vraiment nécessaire pour être en paix avec soit je pense.
Je me suis auto - diagnostiqué et je commence le parcours avec mon psychiatre, mais c'est vraiment grâce à des chaînes et des personnes comme vous que je peux essayer d'avancer et d'être plus légitime dans ce que je pense, merci de faire ses contenus qui doivent être contente a faire niveau énergie et temps, courage et bonne journée
Bonjour. Je vous découvre et je vous remercie pour votre simplicité ☺️. C’est bien clair et concis, espérons que beaucoup de neurotypiques écouteront vos propos.
Bonsoir April, je viens de voir ta vidéo et je la trouve très intéressante. Moi aussi, je suis dans l'enseignement et c'est le milieu professionnel qui m'a fait prendre conscience de mon décalage (sachant que dès l'enfance je me sentais différent au plus profond de moi). L'élément déclencheur a été quand je me suis retrouvé dans une classe de cycle 3 dans une école présentant un public difficile. Entre le niveau sonore assourdissant, les lumières agressives, le fait de ne pas savoir si des élèves te mentent ou non, avoir un ton trop monotone, un regard inexpressif, la relation avec les parents mais aussi avec la hiérarchie et les collègues, théâtraliser pour être enseignant alors que tu portes déjà un masque social pour pouvoir être intégré dans la société : tout cela fait que la situation devient explosive et je me suis écrasé brutalement. Par rapport à toi April, je n'ai pas fait d'auto-diagnostic car je ne connaissais pas l'autisme (ou du moins, l'autisme sans déficience intellectuelle) et c'est en allant chez une psychologue spécialisée dans l'autisme que j'ai eu un pré-diagnostic (confirmé par d'autres professionnels) et je ne suis donc pas passé directement par la phase d'auto-diagnostic. Tu as une phase de déni que tu racontes très bien d'ailleurs. En effet, lorsqu'on apprend très jeune à devoir porter un masque social pour paraître comme tout le monde, on devient tellement habitué à le porter que ce masque devient une deuxième peau et on peut ensuite donner l'impression (plus tard) d'être un imposteur auprès des amis, des collègues de travail, de certains membres de la famille ... . La difficulté va être de pouvoir recomposer les pièces du puzzle pour démêler ce qui correspond au masque social de ce qui correspond à la vraie personnalité de la personne (je pense qu'il est nécessaire de se faire aider par des professionnels qui s'y connaissent ou à participer à des cafés-rencontres car autrement, on peut avoir l'impression de devenir fou !!!), ce qui fait que pour certains professionnels qui ne sont pas au clair avec l'autisme, il peut y avoir confusion entre autisme et schizophrénie (sachant qu'on peut être autiste et schizophrène ). De plus, pour les proches (dont le conjoint/l'épouse ou les amis proches), le fait qu'il puisse y avoir potentiellement inadéquation entre le rôle social et la véritable personnalité peut faire qu'il y a un rejet. Cela me semble être le cas lorsqu'on est diagnostiqué TSA (Trouble du Spectre Autistique) et HPI (Haut-Potentiel Intellectuel) à l'âge adulte (moi par exemple, j'ai été diagnostiqué il y a 2-3 mois dans un service hospitalier de psychiatrie pour adultes sachant que je suis né au milieu des années 80 (on parlait avant d'autiste Asperger). J'entends souvent dans les conférences pour les personnes nées à la fin des années 80_début des années 90 (voire avant), l'expression génération(s) sacrifiée(s). On peut ressentir à ce moment-là, un grand moment de culpabilité (pourquoi je ne m'en suis pas rendu(e) compte avant que j'étais autiste ?) et de colère (pourquoi ai-je dû attendre des années au vu de mon mal-être et surtout, pourquoi je n'ai pas pu rencontrer plus tôt un professionnel compétant (et qui ne soit pas à dominante psychanalytique) qui m'aurait empêché de vivre toutes ces galères ?). Pour Cla, si j'ai un conseil à te donner, il est bien de se documenter sur l'autisme et d'avoir l'intuition d'être autiste. En revanche, il me paraît essentiel e se confronter à des professionnels qui soient vraiment compétents sur l'autisme ainsi que des groupes de paroles dans des associations de parents d'autistes pour avoir un regard extérieur pour conforter ou non l'auto-diagnostic. En effet, à trop vouloir penser qu'on est autiste, on peut tomber de très haut dans le cas où le diagnostic est négatif et être dans un déni total (ce qui peut être dangereux). Enfin, pour la question "Est-ce que j'arrive à me mettre à la place de l'autre du point de vue psychologique ?", je te dirai oui et non (réponse de normand). Non car je ne vais pas pouvoir ressentir exactement la même chose que la personne qui est en face de moi. Et oui car à travers une démarche d'analyses, d'hypothèses et de déductions (intellectualisation), je vais pouvoir imaginer ce que la personne ressent. En gros, en cas de tristesse (lié au deuil d'un proche par exemple), je ne ressentirai pas la même chose que toi mais je peux imaginer ce que tu ressens. Pour Lorène, je connais des professionnels qui ne sont absolument pas formés ou au point sur les connaissances scientifiques liées à l'autisme. Si l'utilisation de médicaments peut être nécessaire pour apaiser des troubles anxieux sévères ou des troubles liés à la dépression, il me semble cependant nécessaire de trouver des professionnels compétents sur l'autisme. Quand tu vas sur le site Autisme Infoservice ( annuaire.autismeinfoservice.fr/recherche/rubrique/rubrique:8/), tu peux aller à la rubrique "Associations de parents, de personnes avec autisme et de professionnels" ou à la rubrique "Professions libérales" et après avoir indiqué ta région, tu vas pouvoir accéder aux renseignements des associations de parents d'autistes et/ou des professionnels spécialisés dans l'autisme et qui pourront t'aider. J'ai été très long mais il me paraissait essentiel de donner mon expérience et parler de mon vécu.
J'ai mon diagnostique mi avril et j'ai aussi ce doute que je sois autiste, j'ai été sur plein de site de test et la réponse était toujours que je l'étais. C'est bizarre de douter alors que plein de signes correspondent. Pareil je pensais que j'étais capable d'être très bon dans des matières si j'avais assez de motivation. J'ai regardé plusieurs de tes vidéos et je tien a dire que je suis content de tomber sur ce genre de vidéos, ça permet de mieux comprendre ce trouble.
Je viens d'avoir mon diagnostic (hier) apres 1 an d'introspection et j'oscille entre le soulagement et je sais pas, un etat second.. comme si je ne me connaissais pas vraiment... à 27 ans, c'est difficile..
Coucou je me reconnais vraiment dans ta vidéo, dans le sens ou je suis en cours de diag et que j'ai des périodes ou je suis persuadée que c'est de l'autisme et d'autres fois ou je me sens pas "légitime" et je me dis mais non ça doit pas être ça... vraiment usant en tout cas :) merci à toi pour tes vidéos :)
C'est ça... Un deuil profond à faire... De tous nos masques 🙏 On perd tous nos repères et notre identité vole en éclats, on doit retrouver notre nature profonde
A 43 ans j’attends le rdv du CRA de Brest. Après deux psychologues spécialisées qui, l’une a détecté une probable présence de syndrome autistique, l’autre dans une découverte de hpi. Personne ne me croit. Peut-être croit-on a une imposture? Parce que je ne le découvre que maintenant et que je ne dévoile qu’aujourd’hui mes différences. Il est vrai qu’à mon âge et tous les échecs rencontrés depuis la naissance, j’ai plus de mal à compenser qu’avant, et j’ai fait plusieurs dépressions et un énorme burn out aiguë... Je me découvre... je pensais être nul mais en fait je semble juste différent. Même si beaucoup me trouvent pas mal de dons artistiques etc. Mais je n’ai jamais réussi à obtenir un poste de travail intéressant car je ne sais ni me mettre en valeur, ni me mélanger avec les autres, etc. Aujourd’hui, je me rends compte que me cacher a moi même et aux autres çà gâche beaucoup ma vie... et mes particularités sensorielles sont tellement exacerbées que ma vie de papa et mari devient compliquée. Je suis hyper fatigable. Je ne veux plus me cacher et souhaite me protéger, mais tout ce que je vis depuis toujours cents le rejet. Bref...
Quel parcours! Vous êtes courageux de vous lancer dans une démarche diagnostique et vous avez raison de perserverer. Que les professionnels ne vous croient pas, c'est insupportable et inacceptable. Il faudrait qu'ils soient eux-mêmes neuroaryptiques pour comprendre ce qui se joue en nous de l'intérieur, et pouvoir mieux décortiquer en nous le masking. Vous avez bien fait de prendre rendez-vous au CRA. Je suis sûre que le diagnostic améliorera votre qualité de vie et le regard que vous portez sur vous-même. Bon courage.
(à 15'00) je crois pouvoir préciser ta pensée (n'hésite pas à me dire si je me trompe) : quand tu parles de toutes ces stratégies pour contourner des difficultés que les autres n'éprouvent même pas (très bien résumé) je pense que le problème n'est pas qu'on ne s'en rend pas compte, mais plutôt qu'on pense que tout le monde raisonne comme ça. Si on part du principe qu'on est "normal", que cette obligation de devoir tout penser, planifier, anticiper, analyser est normale, que cet afflux continuel d'informations et de sensations est normal, que la fatigue engendrée par ces ajustements perpétuels est normale, alors on ne peut être que persuadé que le problème vient de soi. Que cette phrase est longue. Quand tu es persuadé que tu fonctionne comme la majorité, les efforts que tu déploies pour t'y conformer te semblent normaux, alors que non. C'est plus clair. Enfin, je crois.
Oui c'est intéressant, j'ai toujours du mal à me dire que j'ai un fonctionnement different, récemment j'ai réalisé qu'une partie de mes thérapeutes ne pouvent pas me comprendre et me proposent des solutions inappropriées à mon fonctionnement car ils n'ont pas le même cerveau que moi. Après je pense que dans mon cas il y a les deux (déni et minimisation de mes particularités et croyance que tout le monde pense comme moi.) En plus pr nous deux ça se complique parce qu'il y a le fonctionnement hp et l'autisme, pas facile de décortiquer tout ça en soi!
Super vidéo, maintenant je me pose des questions sur moi-même. Peut-être que je suis autiste aussi ? Il faut vraiment changer de regard sur le sujet, l'autisme n'est pas une maladie.
Du déni avant le diagnostic, au moment où je leur ai annoncé avoir été officiellement diagnostiquée, de la bienveillance car ils ont réalisé toutes les difficultés que j'avais du surmonter mais au fil du temps ils ont vite oublié que j'étais autiste et ce que ça voulait dire, ça n'a rien changé.
@@danslesyeuxdapril1228 merci pour ta réponse..ma mère est dans le déni et la discussion a été coupée court, je n'ose plus revenir sur le sujet...et je suspect ma fille de 16 ans donc diag pour elle en juin et je serais fière d être à ses côtés pour l épauler dans son parcours..Encore merci infiniment pour tes videos qui me parlent énormément..
Hello. Merci pour ta vidéo. Tu as un nouvel abonné. Moi aussi j'ai été diagnostiqué tardivement (40 ans, j'en ai 44 aujourd'hui). J'ai eu le même genre de "non réaction" lorsque j'ai eu les résultats. Ni soulagé ni abattu ¯\_(ツ)_/¯
Je vois que je ne suis pas la seule à avoir eu cette réaction ! C'est super de pouvoir partager avec d'autres personnes autistes diagnostiquées ou autodiagnostiquées en tout cas, bienvenue sur ma chaîne ;) (et pour le CRA, n'y étant jamais allée, j'ai peut-être été un peu dure, c'est aussi important qu'une structure de la sorte existe).
Personnellement j ai l impression d être autiste mais je préfère faire un diagnostic pour être sûr car j ai envie d être aider dans mes difficultés. J ai fait des psychothérapie pour du stress post-traumatique mais je me rend compte qu il y a des traits qui me pose problème (peur de la foule, stress lier au bruit, hyper passionnée à en devenir extrême et extrême fatigabilité)
J'étais déjà suivie par une psychologue spécialisée en TSA que j'avais choisi par hasard et qui avait repéré mes traits autistiques. Après "l'echec" de mon test de QI, j'ai compris toute seule que j'étais sans doute autiste alors je lui ai demandé de passer les tests tout simplement. Elle travaillait en partenariat avec un psychiatre spécialiste des femmes autistes qui m'a pris en priorité et a posé le diagnostic final.
Les test sont basés sur nos réponses ? Donc si on ne sait pas trop « qui on est » on peux se leurrer, est-ce que avec les tests il y a aussi le parcours personnel ?
Je n'ai pas encore fait de diagnostic chez un professionnel, mais je suppose que le parcours personnel est indispensable pour connaître l'enfance/adolescence de l'individu en question !
Bonjour/Bonsoir :) . Je pense être autiste mais j'ai beaucoup de doute quant a ma légitimité d'être autiste ou non, je suis suivie par un psychiatre qui ne fait que me donner des cachet anti dépresseur sans vraiment me faire travailler ou me posé les bonnes questions. Mes rendez vous avec mon psychiatre ce passe toujours de la même manière j'y vais il me reçois dans son cabinet je lui raconte ce qu'il s'est passer de fort émotionnellement de ce qui me trouble et d'autres choses, lui par contre me laisse parler et quand j'ai finis de tout lui dire il me parle uniquement de mon traitement de comment je me sens avec mon traitement d'anti dépresseur ect. Il me dit souvent aussi que si ça va pas mieux il faudrait penser a changer de traitement. Moi je pense que me donner des anti dépresseur ce n'est pas la meilleur solution certes cela m'aide un peu enfin je pense que ça dois m'aider si mon psychiatre m'en donne c'est que ça dois être bon pour moi. Si les anti dépresseur n'arrange pas les choses au bout d'un certain temps il me fait en changer alors qu'il faudrait justement peut être me faire passer des testes voir si je n'est pas autre choses qu'une dépression ( surtout que ma dépression es la depuis des années et que je suis de plus en plus fatigué j'ai d'ailleurs très peur de finir par faire un burn out). J'ai fait un tat de recherche et je suis moi aussi tomber sur l'autisme certain trait autistique me corresponde et d'autre non alors je doute beaucoup mais a force je me dit que si comme toi mon intuition me pousse a me renseignée la dessus c'est qu'il y a bien une raison. Dans ma famille du coté de ma mère ma tante et ça fille sont autiste il y a beaucoup de bipolaire et des problème psychiatrique aussi alors je me dit que avec des gènes comme ceux la il est fort probables que j'ai moi aussi quelques choses qui expliquerais pourquoi je suis comme je suis aujourd'hui. J'espère que tu prendra le temps de me lire et même peut être de m'apporté une aide en me donnant ton avis voila j'espère que mon commentaires ne dérangera pas. Milles mercis, milles soleils, prend grand soin de toi 🙏💕🙏.
Je pense que tu es sur la bonne voie d'un autodiagnostic c'est normal de douter et d'avoir peur, de ne pas être légitime, c'est très déstabilisant tout ça, je te conseille peut-être de trouver un therapeute/psy qui sera plus à l'écoute plutôt que de te donner uniquement des médicaments. Le chemin sera peut-être long et semé d'embûches mais je suis sûre que tu vas réussir à atteindre ta vérité, bonne chance :)
J'ai oublier d'ajouté que je vie dans une famille avec un père toxique et alcoolique ( depuis que je suis petite il me rabaisse et m'humilie sans raison ) Ma mère a des soucies elle aussi psychologique, les psychiatres et psychologues n'on jamais réussi a lui posé un diagnostique donc aujourd'hui ont ne sais toujours pas pourquoi par moment elle a comme des changement radical d'humeur et de personnalité ( c'est très rare et ce n'est pas arriver depuis plusieurs années ). C'est vraiment pas cool a vivre surtout quand on n'est enfants. Car voir ça mère mal et étrange et entendre mon père la traiter de folle ou de cinglée puis la voir ce faire hospitalisé en hôpital psychiatrique ça marque beaucoup et j'ai vécue cela a plusieurs reprise tout au long de ma vie. Je pense que c'est d'ailleurs pour cela que je me suis imposé ( le fameux masque ) assez tôt pour paraitre "normal" et de correspondre aux attentes de mes parents surtout de mon père qui étais la figure d'autorité a la maison. Aujourd'hui je commence grâce a travail long de développement personnelle a me comprendre et a me connaitre un peu mieux mais il me manque quelques choses j'ai cette sensation de pas être moi même depuis tellement longtemps que je ne saurais dire quand j'ai commencer a me sentir comme cela pas a ma place, pas comprise, pas moi même surtout comme si je jouer la comédie en permanence toujours dans le but d'être "normal". Voila désoler je laisse encore un commentaire je ne le fait pas d'habitude mais j'ai senti le besoin d'écrire et de parler de ça avec toi ont ne sais jamais si tu peut me conseiller.
@@danslesyeuxdapril1228 Merci beaucoup de t'a réponse c'est très gentille de m'avoir répondu, j'ai pas eu la vie facile autant avec la famille que dans le sociale alors ça fait du bien pour une fois d'entendre une personne m'encourager dans cette voix la. La seule amie a qui j'en est parler m'as dit que je n'étais pas autiste car je pouvais tenir des conversations normalement et que je n'avais pas de tare ou de toc bizarre ect.... comme quoi encore aujourd'hui les gens pense qu'être autiste veux forcement dire que l'ont sois pas sociable ou même que si quelqu'un est autiste cela dois forcement ce voir sur son visage. milles mercis, milles soleils, prend grand soin de toi 🙏💕🙏. PS: j'espère vraiment ne pas de déranger avec mes commentaires.
Bonjour April, Je regarde ta vidéo alors que je suis moi-même dans une démarche de diagnostic (j'avais prévu de le faire dans un CRA mais je vais pencher pour un.e psychiatre, comme toi) et je me demande : quand tu donnes en exemple la question (du test) sur si on sait se mettre à la place des autres ou non, comment le sait-on finalement ? ça me semble plutôt abstrait. J'ai l'impression d'avoir beaucoup d'empathie, d'être sensible, mais parfois certaines situations m'échappent, je peux m'en sentir exclue, et je ne sais pas forcément faire le tri dans tout ça, donc par exemple je ne saurais pas répondre à cette question. Comment vois-tu cela de ton côté ? Merci pour tout ce que tu partages sur ta chaîne, ça m'aide grandement !
Dans mon cas, j'arrive à utiliser ma forte empathie émotionnelle pour comprendre l'autre sinon je sais que je dois faire un effort intelectuel pour me mettre à sa place quand il n'arrive pas à me toucher car ce n'est pas automatique, sinon il me paraît vite hermétique et je peux mal interpréter et/ou paraître insensible. En réalité ça vient aussi du fait qu'il est different neurologiquement de moi et que c'est difficile de l'imaginer _c'est donc moins réellement un problème d'empathie à mon sens. Et d'ailleurs les neurotypiques aussi ont du mal à se mettre à la place de quelqu'un qui ne fonctionne pas comme eux..
@@danslesyeuxdapril1228 Merci pour ta réponse! Je crois que je vois ce que tu veux dire. Finalement on réagirait avec les émotions, quand on en perçoit qui nous touchent chez l'autre en tout cas. Et si ce n'est pas le cas on a tendance à ne pas pouvoir approfondir, voire à changer de chemin peut-être. En tout cas ça me parle, ça me donne des pistes de compréhension sur comment ça se passe chez moi car à vrai dire je trouve ça très dur d'analyser ce genre de choses à notre âge (j'ai le même âge que toi), il y a certaines questions que je ne me suis jamais posées, je constatais juste les décalages et/ou les difficultés, mais sans vraiment imaginer que ça venait d'un fonctionnement différent.. Je trouve ça en plus délicat de s'interroger là-dessus quand on est au stade de l'autodiagnostic (même si personnellement je n'ai pas trop de doutes quant à mon autisme) et que l'entourage nous questionne comme si on devait justifier ou prouver des choses qui semblent si abstraites ou même parfois intimes car difficiles !
Merci. C'est tellement important votre témoignage.
Merci April, tu mets les mots sur ce que je vis.
J'ai reçu le diagnostic asperger il y a presque 3 mois, à 51 ans !
Je me croyait comme toi, sans limites, hyperactive, diagnostiquée HP il y a 10 ans. J'ai fait un épuisement professionnel qui m'a permis de creuser la question. Le diagnostic a été une évidence et pourtant j'ai eu bcp de mal à le digérer. Je pense que tu as très bien expliqué pourquoi dans ta vidéo, je devais faire le deuil de ce que je pensais être et j'avais peur de l'image que j'allais renvoyer en qualité d'autiste.
Aujourd'hui cette étape est franchie et je cherche à découvrir qui je suis réellement et comment je vais pouvoir poursuivre ma vie de famille, professionnelle et mes activités tout en me respectant davantage.
Merci pour ton éclairage.
Il est vrai que les a.a ont tendance à être authentiques dans leur manière d'être, et ils ont horreur des masques. Or, l'interaction sociale requiert une certaine hypocrisie dans les relations... D'où nos infinies maladresses... Et on adore aller à l'essentiel, parler du sens de la vie, de la société telle quelle (ne) va (pas) etc...
T'es géniale! Bravo et merci à toi pour cette aide, je me suis autodiagnostiquée asperger et je ressens comme toi le besoins d'officialiser la chose et de ne plus douter. Les moments de doutes sont insupportables et un diagnostique officiel est vraiment nécessaire pour être en paix avec soit je pense.
Merci beaucoup pour ton message et pour le partage. Bienvenue sur ma chaîne !
Je me suis auto - diagnostiqué et je commence le parcours avec mon psychiatre, mais c'est vraiment grâce à des chaînes et des personnes comme vous que je peux essayer d'avancer et d'être plus légitime dans ce que je pense, merci de faire ses contenus qui doivent être contente a faire niveau énergie et temps, courage et bonne journée
Très intéressante cette vidéo. Cela fait vraiment réfléchir sur l'autisme. Tu es super courageuse d'avoir surmonter tout ça.
C'est clair, ce n'est pas évident de trouver le diagnostic soi-même.
Bonjour. Je vous découvre et je vous remercie pour votre simplicité ☺️. C’est bien clair et concis, espérons que beaucoup de neurotypiques écouteront vos propos.
Bonsoir April, je viens de voir ta vidéo et je la trouve très intéressante. Moi aussi, je suis dans l'enseignement et c'est le milieu professionnel qui m'a fait prendre conscience de mon décalage (sachant que dès l'enfance je me sentais différent au plus profond de moi).
L'élément déclencheur a été quand je me suis retrouvé dans une classe de cycle 3 dans une école présentant un public difficile. Entre le niveau sonore assourdissant, les lumières agressives, le fait de ne pas savoir si des élèves te mentent ou non, avoir un ton trop monotone, un regard inexpressif, la relation avec les parents mais aussi avec la hiérarchie et les collègues, théâtraliser pour être enseignant alors que tu portes déjà un masque social pour pouvoir être intégré dans la société : tout cela fait que la situation devient explosive et je me suis écrasé brutalement.
Par rapport à toi April, je n'ai pas fait d'auto-diagnostic car je ne connaissais pas l'autisme (ou du moins, l'autisme sans déficience intellectuelle) et c'est en allant chez une psychologue spécialisée dans l'autisme que j'ai eu un pré-diagnostic (confirmé par d'autres professionnels) et je ne suis donc pas passé directement par la phase d'auto-diagnostic.
Tu as une phase de déni que tu racontes très bien d'ailleurs. En effet, lorsqu'on apprend très jeune à devoir porter un masque social pour paraître comme tout le monde, on devient tellement habitué à le porter que ce masque devient une deuxième peau et on peut ensuite donner l'impression (plus tard) d'être un imposteur auprès des amis, des collègues de travail, de certains membres de la famille ... . La difficulté va être de pouvoir recomposer les pièces du puzzle pour démêler ce qui correspond au masque social de ce qui correspond à la vraie personnalité de la personne (je pense qu'il est nécessaire de se faire aider par des professionnels qui s'y connaissent ou à participer à des cafés-rencontres car autrement, on peut avoir l'impression de devenir fou !!!), ce qui fait que pour certains professionnels qui ne sont pas au clair avec l'autisme, il peut y avoir confusion entre autisme et schizophrénie (sachant qu'on peut être autiste et schizophrène ).
De plus, pour les proches (dont le conjoint/l'épouse ou les amis proches), le fait qu'il puisse y avoir potentiellement inadéquation entre le rôle social et la véritable personnalité peut faire qu'il y a un rejet. Cela me semble être le cas lorsqu'on est diagnostiqué TSA (Trouble du Spectre Autistique) et HPI (Haut-Potentiel Intellectuel) à l'âge adulte (moi par exemple, j'ai été diagnostiqué il y a 2-3 mois dans un service hospitalier de psychiatrie pour adultes sachant que je suis né au milieu des années 80 (on parlait avant d'autiste Asperger).
J'entends souvent dans les conférences pour les personnes nées à la fin des années 80_début des années 90 (voire avant), l'expression génération(s) sacrifiée(s). On peut ressentir à ce moment-là, un grand moment de culpabilité (pourquoi je ne m'en suis pas rendu(e) compte avant que j'étais autiste ?) et de colère (pourquoi ai-je dû attendre des années au vu de mon mal-être et surtout, pourquoi je n'ai pas pu rencontrer plus tôt un professionnel compétant (et qui ne soit pas à dominante psychanalytique) qui m'aurait empêché de vivre toutes ces galères ?).
Pour Cla, si j'ai un conseil à te donner, il est bien de se documenter sur l'autisme et d'avoir l'intuition d'être autiste. En revanche, il me paraît essentiel e se confronter à des professionnels qui soient vraiment compétents sur l'autisme ainsi que des groupes de paroles dans des associations de parents d'autistes pour avoir un regard extérieur pour conforter ou non l'auto-diagnostic. En effet, à trop vouloir penser qu'on est autiste, on peut tomber de très haut dans le cas où le diagnostic est négatif et être dans un déni total (ce qui peut être dangereux). Enfin, pour la question "Est-ce que j'arrive à me mettre à la place de l'autre du point de vue psychologique ?", je te dirai oui et non (réponse de normand). Non car je ne vais pas pouvoir ressentir exactement la même chose que la personne qui est en face de moi. Et oui car à travers une démarche d'analyses, d'hypothèses et de déductions (intellectualisation), je vais pouvoir imaginer ce que la personne ressent. En gros, en cas de tristesse (lié au deuil d'un proche par exemple), je ne ressentirai pas la même chose que toi mais je peux imaginer ce que tu ressens.
Pour Lorène, je connais des professionnels qui ne sont absolument pas formés ou au point sur les connaissances scientifiques liées à l'autisme. Si l'utilisation de médicaments peut être nécessaire pour apaiser des troubles anxieux sévères ou des troubles liés à la dépression, il me semble cependant nécessaire de trouver des professionnels compétents sur l'autisme.
Quand tu vas sur le site Autisme Infoservice ( annuaire.autismeinfoservice.fr/recherche/rubrique/rubrique:8/), tu peux aller à la rubrique "Associations de parents, de personnes avec autisme et de professionnels" ou à la rubrique "Professions libérales" et après avoir indiqué ta région, tu vas pouvoir accéder aux renseignements des associations de parents d'autistes et/ou des professionnels spécialisés dans l'autisme et qui pourront t'aider.
J'ai été très long mais il me paraissait essentiel de donner mon expérience et parler de mon vécu.
Je suis présentement en Charente-Maritime et je ne trouve aucun établissement, qu'il soit public ou privé...
Merci pour ta vidéo ; ça m’a fait du bien d’entendre que tu avais le syndrome de l’imposteur avec le TSA .. je me sens moins seul là dessus.
Très touchant,
Vous êtes naturellement magnifique 🤩
Merci pour ce partage.
Bravo et merci pour votre témoignage
Oui bonsoir Aprile j’espère que tu vas bien et oui je suis d accord avec toi et tu a re sont ok et j’aime beaucoup cette vidéo 😘😘😘😘😘🥰🥰😍😍
J'ai mon diagnostique mi avril et j'ai aussi ce doute que je sois autiste, j'ai été sur plein de site de test et la réponse était toujours que je l'étais. C'est bizarre de douter alors que plein de signes correspondent. Pareil je pensais que j'étais capable d'être très bon dans des matières si j'avais assez de motivation.
J'ai regardé plusieurs de tes vidéos et je tien a dire que je suis content de tomber sur ce genre de vidéos, ça permet de mieux comprendre ce trouble.
Je viens d'avoir mon diagnostic (hier) apres 1 an d'introspection et j'oscille entre le soulagement et je sais pas, un etat second.. comme si je ne me connaissais pas vraiment... à 27 ans, c'est difficile..
Coucou je me reconnais vraiment dans ta vidéo, dans le sens ou je suis en cours de diag et que j'ai des périodes ou je suis persuadée que c'est de l'autisme et d'autres fois ou je me sens pas "légitime" et je me dis mais non ça doit pas être ça... vraiment usant en tout cas :) merci à toi pour tes vidéos :)
C'est ça... Un deuil profond à faire... De tous nos masques 🙏 On perd tous nos repères et notre identité vole en éclats, on doit retrouver notre nature profonde
A 43 ans j’attends le rdv du CRA de Brest. Après deux psychologues spécialisées qui, l’une a détecté une probable présence de syndrome autistique, l’autre dans une découverte de hpi. Personne ne me croit. Peut-être croit-on a une imposture? Parce que je ne le découvre que maintenant et que je ne dévoile qu’aujourd’hui mes différences. Il est vrai qu’à mon âge et tous les échecs rencontrés depuis la naissance, j’ai plus de mal à compenser qu’avant, et j’ai fait plusieurs dépressions et un énorme burn out aiguë... Je me découvre... je pensais être nul mais en fait je semble juste différent. Même si beaucoup me trouvent pas mal de dons artistiques etc. Mais je n’ai jamais réussi à obtenir un poste de travail intéressant car je ne sais ni me mettre en valeur, ni me mélanger avec les autres, etc.
Aujourd’hui, je me rends compte que me cacher a moi même et aux autres çà gâche beaucoup ma vie... et mes particularités sensorielles sont tellement exacerbées que ma vie de papa et mari devient compliquée.
Je suis hyper fatigable. Je ne veux plus me cacher et souhaite me protéger, mais tout ce que je vis depuis toujours cents le rejet. Bref...
Quel parcours! Vous êtes courageux de vous lancer dans une démarche diagnostique et vous avez raison de perserverer. Que les professionnels ne vous croient pas, c'est insupportable et inacceptable. Il faudrait qu'ils soient eux-mêmes neuroaryptiques pour comprendre ce qui se joue en nous de l'intérieur, et pouvoir mieux décortiquer en nous le masking. Vous avez bien fait de prendre rendez-vous au CRA. Je suis sûre que le diagnostic améliorera votre qualité de vie et le regard que vous portez sur vous-même. Bon courage.
Tiens, mon jumeau au masculin 🙃
(à 15'00) je crois pouvoir préciser ta pensée (n'hésite pas à me dire si je me trompe) : quand tu parles de toutes ces stratégies pour contourner des difficultés que les autres n'éprouvent même pas (très bien résumé) je pense que le problème n'est pas qu'on ne s'en rend pas compte, mais plutôt qu'on pense que tout le monde raisonne comme ça. Si on part du principe qu'on est "normal", que cette obligation de devoir tout penser, planifier, anticiper, analyser est normale, que cet afflux continuel d'informations et de sensations est normal, que la fatigue engendrée par ces ajustements perpétuels est normale, alors on ne peut être que persuadé que le problème vient de soi. Que cette phrase est longue. Quand tu es persuadé que tu fonctionne comme la majorité, les efforts que tu déploies pour t'y conformer te semblent normaux, alors que non. C'est plus clair.
Enfin, je crois.
Oui c'est intéressant, j'ai toujours du mal à me dire que j'ai un fonctionnement different, récemment j'ai réalisé qu'une partie de mes thérapeutes ne pouvent pas me comprendre et me proposent des solutions inappropriées à mon fonctionnement car ils n'ont pas le même cerveau que moi. Après je pense que dans mon cas il y a les deux (déni et minimisation de mes particularités et croyance que tout le monde pense comme moi.) En plus pr nous deux ça se complique parce qu'il y a le fonctionnement hp et l'autisme, pas facile de décortiquer tout ça en soi!
Super vidéo, maintenant je me pose des questions sur moi-même. Peut-être que je suis autiste aussi ? Il faut vraiment changer de regard sur le sujet, l'autisme n'est pas une maladie.
Comment a réagi ton entourage lors du diagnostic ? Y a t il eu de la bienveillance ou au contraire du déni ? Merci pour ta vidéo 💜
Du déni avant le diagnostic, au moment où je leur ai annoncé avoir été officiellement diagnostiquée, de la bienveillance car ils ont réalisé toutes les difficultés que j'avais du surmonter mais au fil du temps ils ont vite oublié que j'étais autiste et ce que ça voulait dire, ça n'a rien changé.
@@danslesyeuxdapril1228 merci pour ta réponse..ma mère est dans le déni et la discussion a été coupée court, je n'ose plus revenir sur le sujet...et je suspect ma fille de 16 ans donc diag pour elle en juin et je serais fière d être à ses côtés pour l épauler dans son parcours..Encore merci infiniment pour tes videos qui me parlent énormément..
@@danslesyeuxdapril1228
Terrible ça !
Une injustice supplémentaire...
Hello. Merci pour ta vidéo. Tu as un nouvel abonné. Moi aussi j'ai été diagnostiqué tardivement (40 ans, j'en ai 44 aujourd'hui). J'ai eu le même genre de "non réaction" lorsque j'ai eu les résultats. Ni soulagé ni abattu ¯\_(ツ)_/¯
Je vois que je ne suis pas la seule à avoir eu cette réaction ! C'est super de pouvoir partager avec d'autres personnes autistes diagnostiquées ou autodiagnostiquées en tout cas, bienvenue sur ma chaîne ;) (et pour le CRA, n'y étant jamais allée, j'ai peut-être été un peu dure, c'est aussi important qu'une structure de la sorte existe).
Personnellement j ai l impression d être autiste mais je préfère faire un diagnostic pour être sûr car j ai envie d être aider dans mes difficultés. J ai fait des psychothérapie pour du stress post-traumatique mais je me rend compte qu il y a des traits qui me pose problème (peur de la foule, stress lier au bruit, hyper passionnée à en devenir extrême et extrême fatigabilité)
Diagnostiquée en 5 mois ! Mais comment tu as fait ?! Par quel circuit est tu passé ?
J'étais déjà suivie par une psychologue spécialisée en TSA que j'avais choisi par hasard et qui avait repéré mes traits autistiques. Après "l'echec" de mon test de QI, j'ai compris toute seule que j'étais sans doute autiste alors je lui ai demandé de passer les tests tout simplement. Elle travaillait en partenariat avec un psychiatre spécialiste des femmes autistes qui m'a pris en priorité et a posé le diagnostic final.
@@danslesyeuxdapril1228 Spécialiste des femmes autistes ! Puis-je avoir ses coordonnées ?? Merciii 🙏🏽♥️
Les test sont basés sur nos réponses ? Donc si on ne sait pas trop « qui on est » on peux se leurrer, est-ce que avec les tests il y a aussi le parcours personnel ?
Je n'ai pas encore fait de diagnostic chez un professionnel, mais je suppose que le parcours personnel est indispensable pour connaître l'enfance/adolescence de l'individu en question !
tout à fait
jsp si c'est pour tout le monde mais moi ma psy a même fait un rdv avec mes parents + un questionnaire avec des questions sur mon enfance
Diag à 50 ans, j'ai 56 ans et je me demande si je n'ai pas le syndrome de Pinocchio,
Je suis dans un GEM mais je n'arrive pas à m'accepter.
ho :/ ça doit être tellement dur de voir l'autre fuire après avoir annoncé la découverte du diagnostique..
Bonjour/Bonsoir :) .
Je pense être autiste mais j'ai beaucoup de doute quant a ma légitimité d'être autiste ou non, je suis suivie par un psychiatre qui ne fait que me donner des cachet anti dépresseur sans vraiment me faire travailler ou me posé les bonnes questions.
Mes rendez vous avec mon psychiatre ce passe toujours de la même manière j'y vais il me reçois dans son cabinet je lui raconte ce qu'il s'est passer de fort émotionnellement de ce qui me trouble et d'autres choses, lui par contre me laisse parler et quand j'ai finis de tout lui dire il me parle uniquement de mon traitement de comment je me sens avec mon traitement d'anti dépresseur ect.
Il me dit souvent aussi que si ça va pas mieux il faudrait penser a changer de traitement.
Moi je pense que me donner des anti dépresseur ce n'est pas la meilleur solution certes cela m'aide un peu enfin je pense que ça dois m'aider si mon psychiatre m'en donne c'est que ça dois être bon pour moi. Si les anti dépresseur n'arrange pas les choses au bout d'un certain temps il me fait en changer alors qu'il faudrait justement peut être me faire passer des testes voir si je n'est pas autre choses qu'une dépression ( surtout que ma dépression es la depuis des années et que je suis de plus en plus fatigué j'ai d'ailleurs très peur de finir par faire un burn out).
J'ai fait un tat de recherche et je suis moi aussi tomber sur l'autisme certain trait autistique me corresponde et d'autre non alors je doute beaucoup mais a force je me dit que si comme toi mon intuition me pousse a me renseignée la dessus c'est qu'il y a bien une raison.
Dans ma famille du coté de ma mère ma tante et ça fille sont autiste il y a beaucoup de bipolaire et des problème psychiatrique aussi alors je me dit que avec des gènes comme ceux la il est fort probables que j'ai moi aussi quelques choses qui expliquerais pourquoi je suis comme je suis aujourd'hui.
J'espère que tu prendra le temps de me lire et même peut être de m'apporté une aide en me donnant ton avis voila j'espère que mon commentaires ne dérangera pas.
Milles mercis, milles soleils, prend grand soin de toi 🙏💕🙏.
Je pense que tu es sur la bonne voie d'un autodiagnostic c'est normal de douter et d'avoir peur, de ne pas être légitime, c'est très déstabilisant tout ça, je te conseille peut-être de trouver un therapeute/psy qui sera plus à l'écoute plutôt que de te donner uniquement des médicaments. Le chemin sera peut-être long et semé d'embûches mais je suis sûre que tu vas réussir à atteindre ta vérité, bonne chance :)
J'ai oublier d'ajouté que je vie dans une famille avec un père toxique et alcoolique ( depuis que je suis petite il me rabaisse et m'humilie sans raison )
Ma mère a des soucies elle aussi psychologique, les psychiatres et psychologues n'on jamais réussi a lui posé un diagnostique donc aujourd'hui ont ne sais toujours pas pourquoi par moment elle a comme des changement radical d'humeur et de personnalité ( c'est très rare et ce n'est pas arriver depuis plusieurs années ).
C'est vraiment pas cool a vivre surtout quand on n'est enfants. Car voir ça mère mal et étrange et entendre mon père la traiter de folle ou de cinglée puis la voir ce faire hospitalisé en hôpital psychiatrique ça marque beaucoup et j'ai vécue cela a plusieurs reprise tout au long de ma vie.
Je pense que c'est d'ailleurs pour cela que je me suis imposé ( le fameux masque ) assez tôt pour paraitre "normal" et de correspondre aux attentes de mes parents surtout de mon père qui étais la figure d'autorité a la maison.
Aujourd'hui je commence grâce a travail long de développement personnelle a me comprendre et a me connaitre un peu mieux mais il me manque quelques choses j'ai cette sensation de pas être moi même depuis tellement longtemps que je ne saurais dire quand j'ai commencer a me sentir comme cela pas a ma place, pas comprise, pas moi même surtout comme si je jouer la comédie en permanence toujours dans le but d'être "normal".
Voila désoler je laisse encore un commentaire je ne le fait pas d'habitude mais j'ai senti le besoin d'écrire et de parler de ça avec toi ont ne sais jamais si tu peut me conseiller.
@@danslesyeuxdapril1228 Merci beaucoup de t'a réponse c'est très gentille de m'avoir répondu, j'ai pas eu la vie facile autant avec la famille que dans le sociale alors ça fait du bien pour une fois d'entendre une personne m'encourager dans cette voix la.
La seule amie a qui j'en est parler m'as dit que je n'étais pas autiste car je pouvais tenir des conversations normalement et que je n'avais pas de tare ou de toc bizarre ect.... comme quoi encore aujourd'hui les gens pense qu'être autiste veux forcement dire que l'ont sois pas sociable ou même que si quelqu'un est autiste cela dois forcement ce voir sur son visage.
milles mercis, milles soleils, prend grand soin de toi 🙏💕🙏.
PS: j'espère vraiment ne pas de déranger avec mes commentaires.
Bonjour April,
Je regarde ta vidéo alors que je suis moi-même dans une démarche de diagnostic (j'avais prévu de le faire dans un CRA mais je vais pencher pour un.e psychiatre, comme toi) et je me demande : quand tu donnes en exemple la question (du test) sur si on sait se mettre à la place des autres ou non, comment le sait-on finalement ? ça me semble plutôt abstrait. J'ai l'impression d'avoir beaucoup d'empathie, d'être sensible, mais parfois certaines situations m'échappent, je peux m'en sentir exclue, et je ne sais pas forcément faire le tri dans tout ça, donc par exemple je ne saurais pas répondre à cette question. Comment vois-tu cela de ton côté ?
Merci pour tout ce que tu partages sur ta chaîne, ça m'aide grandement !
Dans mon cas, j'arrive à utiliser ma forte empathie émotionnelle pour comprendre l'autre sinon je sais que je dois faire un effort intelectuel pour me mettre à sa place quand il n'arrive pas à me toucher car ce n'est pas automatique, sinon il me paraît vite hermétique et je peux mal interpréter et/ou paraître insensible. En réalité ça vient aussi du fait qu'il est different neurologiquement de moi et que c'est difficile de l'imaginer _c'est donc moins réellement un problème d'empathie à mon sens. Et d'ailleurs les neurotypiques aussi ont du mal à se mettre à la place de quelqu'un qui ne fonctionne pas comme eux..
@@danslesyeuxdapril1228 Merci pour ta réponse! Je crois que je vois ce que tu veux dire. Finalement on réagirait avec les émotions, quand on en perçoit qui nous touchent chez l'autre en tout cas. Et si ce n'est pas le cas on a tendance à ne pas pouvoir approfondir, voire à changer de chemin peut-être. En tout cas ça me parle, ça me donne des pistes de compréhension sur comment ça se passe chez moi car à vrai dire je trouve ça très dur d'analyser ce genre de choses à notre âge (j'ai le même âge que toi), il y a certaines questions que je ne me suis jamais posées, je constatais juste les décalages et/ou les difficultés, mais sans vraiment imaginer que ça venait d'un fonctionnement différent.. Je trouve ça en plus délicat de s'interroger là-dessus quand on est au stade de l'autodiagnostic (même si personnellement je n'ai pas trop de doutes quant à mon autisme) et que l'entourage nous questionne comme si on devait justifier ou prouver des choses qui semblent si abstraites ou même parfois intimes car difficiles !
Where is the cat ?
Mais personne ne parle du coût.