Vous dites qu’on ne peut pas déplacer le sujet hors si je dis: sont triste, les enfants abandonnés. La manipulation effectuée est tout autant sémantiquement bonne et grammaticalement correct, je me trompe ?
Vincent Lemire Une subordonnée est une phrase, mais elle ne peut exister seule, elle est dépendante d’une autre phrase, dans laquelle elle est insérée . Elle contient donc un sujet et un verbe, mais commence par un subordonnant (exemple : Le garçon QUE J’AI VU AU PARC est mon ami). La subordonnée circonstancielle complète la phrase (ex: On se reverra QUAND TU REVIENDRAS DE VOYAGE). Elle donne un indice sur les circonstances, le lieu, le temps, le but... La subordonnée relative complète le nom (ou le pronom ) (ex: La fille QUE J’AI RENCONTRÉE est gentille). La subordonnée complétive complète un verbe, un adjectif ou, plus rarement, un nom (ex: Je veux QUE TU REVIENNES. Dans cet exemple, la subordonnée complète le verbe). Il arrive également que la subordonnée complétive soit le sujet de la phrase (ex: QUE TU SOIS LÀ me rend heureuse). Remarque: Le reste de la phrase (les parties que je n’ai pas mis en majuscules) peut exister seule.
Vincent Lemire Il existe une subordonnée complètement de phrase (on l’appelle aussi circonstancielle). Cependant, la subordonnée relative et la subordonnée complétive ne sont pas des compléments de phrase. Elles complètent un nom, un verbe, un adjectif... La complétive peut également être le sujet de la phrase. Si elle est le sujet, elle ne peut donc pas être le complément de phrase, ce sont deux fonctions différentes . Un groupe de mots ne peut faire deux fonctions à la fois.
Vous dites qu’on ne peut pas déplacer le sujet hors si je dis: sont triste, les enfants abandonnés. La manipulation effectuée est tout autant sémantiquement bonne et grammaticalement correct, je me trompe ?
C’est quoi une subordonnée complétive
Vincent Lemire
Une subordonnée est une phrase, mais elle ne peut exister seule, elle est dépendante d’une autre phrase, dans laquelle elle est insérée . Elle contient donc un sujet et un verbe, mais commence par un subordonnant (exemple : Le garçon QUE J’AI VU AU PARC est mon ami).
La subordonnée circonstancielle complète la phrase (ex: On se reverra QUAND TU REVIENDRAS DE VOYAGE). Elle donne un indice sur les circonstances, le lieu, le temps, le but...
La subordonnée relative complète le nom (ou le pronom ) (ex: La fille QUE J’AI RENCONTRÉE est gentille).
La subordonnée complétive complète un verbe, un adjectif ou, plus rarement, un nom (ex: Je veux QUE TU REVIENNES. Dans cet exemple, la subordonnée complète le verbe). Il arrive également que la subordonnée complétive soit le sujet de la phrase (ex: QUE TU SOIS LÀ me rend heureuse).
Remarque: Le reste de la phrase (les parties que je n’ai pas mis en majuscules) peut exister seule.
Un peu comme un complément de phrases?
Vincent Lemire Il existe une subordonnée complètement de phrase (on l’appelle aussi circonstancielle). Cependant, la subordonnée relative et la subordonnée complétive ne sont pas des compléments de phrase. Elles complètent un nom, un verbe, un adjectif... La complétive peut également être le sujet de la phrase. Si elle est le sujet, elle ne peut donc pas être le complément de phrase, ce sont deux fonctions différentes . Un groupe de mots ne peut faire deux fonctions à la fois.
À ok Je comprend .