C'était vachement intéressant, j'adore ce format de discussion chill tout en faisant une analyse brillante et en prenant en compte l'avis des spectateurs, j'espère qu'il y a d'autres rediff comme ça sur ta chaine, je vais tout regarder !
Très bon retour sur ce film, et rediffusion très agréable à visionner et écouter de nouveau. Globalement, je rejoins les différents arguments, regards, et positions soutenu(e)s durant de live. Quant au film lui-même, je dois aussi admettre avoir été relativement conquis par la première partie/moitié du film. Jusqu'à la révélation centrale de l'existence de la "Mère". Cette première partie, comme souligné, met pertinemment en avant la qualité cinématographique de montrer par l'image et le mouvement. Aussi, ce décalage entre d'un côté le récit des discours et des mots, et de l'autre la narration par les images (impliquant notamment les plans et les jeux de lumières) permet non seulement d'embrasser le point de vue de la protagoniste, Tess, mais encore de permettre une réelle prise de conscience chez le spectateur (notamment masculin) du regard, sinon impression et appréhension, féminin dans une pareille situation, que celle de se retrouver avec un homme inconnu, au sein d'un même lieu intimiste et, d'autant plus, en étant, pour la femme, relativement exposée ; ce, justement, quand bien même l'homme n'aurait pas de mauvaises intentions. Cela est mis en scène subtilement, grâce à la mise en scène justement, et c'est d'autant plus percutant. Ceci étant la seconde moitié du film est de moindre qualité effectivement et, se pressant (devant fatalement se presser ?) elle passe même de "conventionnelle" à mauvaise pour ma part.. En particulier dans son propos. L'horreur "pure", bien gérée et subtile (même dans la découverte horrible de la réalité passée des viols et autres tortures) devient presque trop didactique. Je trouve donc que dans le dernier tiers le film étale excessivement son propos, voire son idéologie. Le contraste est frustrant, voire regrettable, car de ce qui semblait dans un premier temps être une démonstration par les images et la mise en scène, à la fin le film semble simplement se servir d'images filmées pour énoncer un discours sur la violence ou simplement "oppression" masculine etc.. En bref, le film passe du discours subtil mais pertinent, au discours grossier, sans nuances, car didactique sinon idéologique. Le personnage de AJ figure pleinement ce ressenti je trouve, car autant qu'il soit certainement un violeur, le film aurait pu apporter de la nuance, non pas dans la minimisation de son crime initial, mais dans son propre regard vis-à-vis de son acte criminel justement - notamment en lui offrant (comme cela semblait être a priori le cas) une forme de rédemption ; le distinguant alors clairement du personnage de Franck. Ainsi, le film aurait pu jouer sur le fait que AJ soit un violeur par déni ou/et par conditionnement, coupable mais non monstrueux, en conservant des aspects positifs dans son humanité, alors en regard de Franck, violeur d'autant plus monstrueux que conscient de l'horreur de ses actes et actions pervers(es), par ailleurs réfléchi(e)s et organisé(e)s. Néanmoins, le film se voulant finalement grossièrement démonstratif, finit par faire de AJ un simple "connard", autrement dit une mauvaise personne intégralement, ce qui reviendrait en définitive à une sorte de généralisation et d'égalisation de tous les comportements masculins - pour ne pas dire que tous les hommes, lesquels seraient au pire des monstres actifs, au mieux des objets de crainte constante et perpétuelle. Tellement qu'à la fin, la "Mère" ne devient plus qu'une victime de la gent masculine. Ainsi, l'essentiel des hommes criminels seraient des monstres, là où la femme monstrueuse et criminelle ne le serait que du fait de l'impact néfaste et premier des hommes sur elle. L'idée menée et portée avec nuances aurait été très pertinente encore une fois, mais de nouveau le film semble quasiment sombrer dans la dichotomie simpliste Femme/Homme, plutôt que de révéler la complexité de l'individu humain quel qu'il soit, et l'humanité justement chez l'homme comme chez la femme, que ce soit même jusqu'à la part regrettable de conditionnement social et de monstruosité en chacun. En un mot, pour forcer (à peine) le trait, il semblerait presque que le film veut nous dire que la "Mère" est un monstre, manifestement en apparence, A CAUSE DE l'homme, et que AJ est un monstre, moins par conditionnement social, que PARCE QU'IL EST un homme. Nous sommes donc loin de la nuance et subtilité de la première partie du film. Un dernier mot, pour dire que je partage l'avis sur le "sous-genre" du Rape and Revenge", lequel est selon moi une ouverture à l'hypocrisie, car sous couvert de condamnation du crime du viol, il n'y a qu'une tentative de dissimuler le voyeurisme (jouissance ?) du spectateur. C'est un peu comme l'hypocrisie de nombreux catholiques (sic) dans le recours à leur confession : commettre consciemment un péché mais vouloir racheter sa conscience en le confessant. Sans parler de la quasi justification dans ce genre de films, du recours à la vengeance, a fortiori violente (confirmant encore le côté pervers et voyeur), comme moyen de justice légitime. ✌
J'ai eu un fou rire avec la scène du perso de Justin Long qui découvre la salle et le sous sol et exculte car il se dit "chouette des m2 en plus pour la vente de la maison" et la il déroule son mètre en marche arrière tout excité 😂😂 c'était tellement absurde😂
Trop chouette d'avoir ton avis sur ce film que j'ai vraiment bien aimé ! 👌Je suis d'accord avec toi que la 1ere partie est plus intéressante mais j'ai quand même réussi à apprécier ce que proposait le 2eme. Les messages sur le danger que peuvent représenter les hommes, les impressions/alertes, l'arc de (non) rédemption, c'était assez chouette dans l'ensemble 🙂 Hâte d'avoir ton analyse d'autres films ! 🤩👏👍
Live très intéressant et très d'accord avec toutes les qualités pointées, notamment sur la mise en scène, la photographie, les liens et thématiques, etc (notamment sur le segment en 4:3 dans le passé qui, stylistiquement et sur la manière de filmer, était super bien géré et en fort contraste avec le reste. Y'aurait d'ailleurs à creuser que de suivre le pire personnage du film soit fait dans un cadre si excessivement "idyllique" et tout). Comme dit aussi, après, le film est en effet très bancal, veut trop en faire, gère mal son rythme et ses effets/sa conclusion, mais je voudrais ajouter un truc qui, pour moi, le "classe" encore plus bas et vers le "vraiment mauvais". On sait que souvent, dans les films et souvent dans l'horreur/l'épouvante, les personnages sont pas forcément bien écrits ou développés, mais surtout, qu'iels font des choix stupides ou, du moins, pas super fins, même si on prend en compte la peur, l'émotion etc. Mais il y a toujours une différence entre "un peu stupide mais crédible et on excuse" et ce qu'on appelle "writing stupid" qui fait reposer tout le poids du film sur une série de choix et de comportements que quasi personne n'aurait si confronté à ces situations. Cela nuit non seulement à la suspension d'incrédulité et nous "sort" du film, mais relève d'une très mauvaise écriture gâchant ce qui pouvait être positif. Là, en l'occurrence, le fond (les thématiques et le tissu narratif en général) et la forme (l'image, la mise en scène) sont intéressants, mais la mécanique des choix et actions qui font avancer le tout n'a aucun sens, et ce à aucun moment de TOUT le film. Chaque action ou presque est absurde et autant c'est risible et comique quand AJ mesure le sous-sol et voulu comme tel, autant que tous les choix soient mauvais et absurdes confine au rageant et devient délétère pour la qualité même du film :/. Certes, ça parle de "faire gaffe aux red flags" et donc il faut qu'elle en ignore certains/passe outre pour que cela fonctionne, mais passée l'étape des premières interactions avec Keith et quand il est question de survie, chaque choix est vraiment très bête et très peu logique. Du coup, malgré ses qualités (et sans faire la liste de tous les choix absurdes et pourquoi ils le sont, souvent sans raison, puisqu'on aurait pu tourner les choses autrement pour en faire un bon film nuancé), ça fait du tout un gros nanard "d'humour", de mon point de vue... et c'est foutrement dommage :/. Après c'est un bon nanard hein et y'a deux trois bonnes trouvailles en plus de ce qui a déjà été souligné dans le live, mais c'est tout :(.
J'ai regardé le film hier et j'avais hâte d'entendre ton analyse :) Bien d'accord avec tout ce que tu as dit, j'ai ressenti pas mal de frustration à partir de la deuxième moitié du film (avec le personnage de Keith dont l'arc n'est, comme tu l'as dit, pas fini). La première partie était un chef-d'œuvre de mise en scène ; mais comme toujours, la peur réside dans ce qu'on ne voit / ne sait pas encore... Pour ce qui est de La Mère, j'ajouterais qu'on ressent sa souffrance et, peut-être (mais c'est mon interprétation) sa peur (transformée en haine ?) des hommes lorsqu'elle poursuit AJ dans un couloir, mais n'ose pas s'approcher de la porte de la chambre de Franck... Merci pour ces deux heures qui sont passées à toute vitesse ! :)
Salut, je suis tomber sur ta vidéo par les recommande yt et ai découvert le film grace a sa que j'ai regarder avant de regarder la redif de ton live. Je suis tomber sur le synopsys du film sur google qui disait en gro qu'elle tomber sur le colocataire dans son air bnb mais il y a plus grave que sa. Du coup j'ai vraiment pas eu la pensé par rapport a Keith de me dire est ce que cest lui le méchant du film en gros. En voyant ce que tu dit dans le live par rapport a sa sa m'fait me dire que je suis un peu passé a coté de sa en le voyant et que c'est un peu dommage. Sinn le film est super bien je l'ai trouver assez rafraichissant a sa façon d'être mise en scene, il est clairement pas parfait mais trés cool. Merci de m'avoir fait découvrir le film! :P
Pour The Gift of fear(La peur qui vous sauve en version fr), ce n'est pas un roman! Mais un livre d'un professionnel spécialisé dans la protection des personnes victimes de stalkers, etc. Chaque chapitre a un thème (harcèlement, stalking,etc.) et il donne des exemples très concrets pour illustrer ces recommandations. Il parle aussi de son expérience en tant qu'enfant victime de violences conjugales. C'est un très bon livre! D'ailleurs, le YT Ryan Hollinger avait fait une très bonne vidéo à ce film en détaillant certains points du livre.
Maintenant j'imagine Coup de foudre à Notting Hill comme un film d'horreur... Pour parler de Barbare, n'étant pas un adepte du cinéma d'horreur, j'ai trouvé ça très efficace pour s'introduire au (sous)genre. Une bonne surprise que je recommande également.
N'ayant pas apprécié le film je suis quand même d'accord avec pas mal de points positifs comme négatifs que tu as soulevés, par contre le personnage de Keith m'a mis-e extrêmement mal à l'aise dès le tout début, au-delà même du cadrage, de la manière de filmer etc. Je crois avoir entendu sur le podcast Dead Meat qu'il agissait "comme s'il n'avait jamais adressé la parole à une femme auparavant" et je trouve ça très on point. Je n'ai pas la même grille de lecture quant aux comédies romantiques comme je n'en ai jamais tellement regardé, et pour moi que le personnage de Tess tombe sur un homme tout doux tout prévenant voire beaucoup trop, je me mettais un peu à la place de Tess et j'avais vraiment juste envie de prendre mes jambes à mon cou, je ne comprenais pas le charme qu'elle pouvait lui trouver même lorsqu'elle commençait à se détendre avec lui. Je suis assez d'accord avec la personne qui a commenté sur le stream que Keith avait l'air de de "forcer" à ce qu'elle boive ce qu'il lui préparait et à ce qu'elle reste. Elle avait refusé sa tisane et ne l'a pas bue une fois qu'il lui en a servi, puis il a décidé de l'attendre avant d'ouvrir le vin, sans s'apercevoir qu'elle était mal à l'aise vis-à-vis de ses approches et gestes d'hospitalité de manière générale. Un peu comme s'il ne comprenait sa méfiance qu'en surface, appuyé par sa réaction quand elle lui a dit qu'elle ne l'aurait pas accueilli si les rôles avaient été inversés puis le fait qu'il parle de son éducation un peu old-school, qui personnellement me mettent la puce à l'oreille direct. Un peu comme un autre commentaire sur le stream à un moment sur le fait qu'il se voyait un peu comme un nice guy, ou étant en tout cas un homme 'déconstruit' lambda qui ne se rend pas compte de la portée de ses propres gestes en tant qu'homme... Et puis, pour un film qui vise à encourager les femmes et personnes sexisées à faire confiance en leurs instincts, nous présenter des personnages d'hommes qui sont tout l'inverse de ce qu'on nous présente comme red flags (Keith) ou green flags (AJ), je trouve le message assez bancal. J'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de films de genre cherchant à s'inscrire dans un mouvement féministe mais qui savent pas tellement comment s'y prendre et se cassent assez souvent la gueule... Enfin bref, j'ai fini de râler haha. Très chouette vidéo en tout cas, j'aime vraiment beaucoup cette chaîne youtube, toujours super pertinente et intéressante !
1:38:40 Le sondage "si tu es une femme tu préfère rencontrer un Ours qu'un homme en forêt" et mal construit. Bien évidement qu'il y a un problème de masculinité toxique. Mais les femmes interrogées n'ont certainement jamais rencontrées d'ours de leurs vie. Et il aurait, me semble-t-il, était beaucoup plus judicieux de poser cette question à des gens qui côtoie des ours quotidiennement que ce soit des inuits (ours blanc) ou des canadiens (Kodiak).
C'était vachement intéressant, j'adore ce format de discussion chill tout en faisant une analyse brillante et en prenant en compte l'avis des spectateurs, j'espère qu'il y a d'autres rediff comme ça sur ta chaine, je vais tout regarder !
Très bon retour sur ce film, et rediffusion très agréable à visionner et écouter de nouveau.
Globalement, je rejoins les différents arguments, regards, et positions soutenu(e)s durant de live.
Quant au film lui-même, je dois aussi admettre avoir été relativement conquis par la première partie/moitié du film. Jusqu'à la révélation centrale de l'existence de la "Mère". Cette première partie, comme souligné, met pertinemment en avant la qualité cinématographique de montrer par l'image et le mouvement. Aussi, ce décalage entre d'un côté le récit des discours et des mots, et de l'autre la narration par les images (impliquant notamment les plans et les jeux de lumières) permet non seulement d'embrasser le point de vue de la protagoniste, Tess, mais encore de permettre une réelle prise de conscience chez le spectateur (notamment masculin) du regard, sinon impression et appréhension, féminin dans une pareille situation, que celle de se retrouver avec un homme inconnu, au sein d'un même lieu intimiste et, d'autant plus, en étant, pour la femme, relativement exposée ; ce, justement, quand bien même l'homme n'aurait pas de mauvaises intentions. Cela est mis en scène subtilement, grâce à la mise en scène justement, et c'est d'autant plus percutant.
Ceci étant la seconde moitié du film est de moindre qualité effectivement et, se pressant (devant fatalement se presser ?) elle passe même de "conventionnelle" à mauvaise pour ma part.. En particulier dans son propos. L'horreur "pure", bien gérée et subtile (même dans la découverte horrible de la réalité passée des viols et autres tortures) devient presque trop didactique. Je trouve donc que dans le dernier tiers le film étale excessivement son propos, voire son idéologie. Le contraste est frustrant, voire regrettable, car de ce qui semblait dans un premier temps être une démonstration par les images et la mise en scène, à la fin le film semble simplement se servir d'images filmées pour énoncer un discours sur la violence ou simplement "oppression" masculine etc.. En bref, le film passe du discours subtil mais pertinent, au discours grossier, sans nuances, car didactique sinon idéologique.
Le personnage de AJ figure pleinement ce ressenti je trouve, car autant qu'il soit certainement un violeur, le film aurait pu apporter de la nuance, non pas dans la minimisation de son crime initial, mais dans son propre regard vis-à-vis de son acte criminel justement - notamment en lui offrant (comme cela semblait être a priori le cas) une forme de rédemption ; le distinguant alors clairement du personnage de Franck.
Ainsi, le film aurait pu jouer sur le fait que AJ soit un violeur par déni ou/et par conditionnement, coupable mais non monstrueux, en conservant des aspects positifs dans son humanité, alors en regard de Franck, violeur d'autant plus monstrueux que conscient de l'horreur de ses actes et actions pervers(es), par ailleurs réfléchi(e)s et organisé(e)s.
Néanmoins, le film se voulant finalement grossièrement démonstratif, finit par faire de AJ un simple "connard", autrement dit une mauvaise personne intégralement, ce qui reviendrait en définitive à une sorte de généralisation et d'égalisation de tous les comportements masculins - pour ne pas dire que tous les hommes, lesquels seraient au pire des monstres actifs, au mieux des objets de crainte constante et perpétuelle.
Tellement qu'à la fin, la "Mère" ne devient plus qu'une victime de la gent masculine. Ainsi, l'essentiel des hommes criminels seraient des monstres, là où la femme monstrueuse et criminelle ne le serait que du fait de l'impact néfaste et premier des hommes sur elle.
L'idée menée et portée avec nuances aurait été très pertinente encore une fois, mais de nouveau le film semble quasiment sombrer dans la dichotomie simpliste Femme/Homme, plutôt que de révéler la complexité de l'individu humain quel qu'il soit, et l'humanité justement chez l'homme comme chez la femme, que ce soit même jusqu'à la part regrettable de conditionnement social et de monstruosité en chacun.
En un mot, pour forcer (à peine) le trait, il semblerait presque que le film veut nous dire que la "Mère" est un monstre, manifestement en apparence, A CAUSE DE l'homme, et que AJ est un monstre, moins par conditionnement social, que PARCE QU'IL EST un homme. Nous sommes donc loin de la nuance et subtilité de la première partie du film.
Un dernier mot, pour dire que je partage l'avis sur le "sous-genre" du Rape and Revenge", lequel est selon moi une ouverture à l'hypocrisie, car sous couvert de condamnation du crime du viol, il n'y a qu'une tentative de dissimuler le voyeurisme (jouissance ?) du spectateur. C'est un peu comme l'hypocrisie de nombreux catholiques (sic) dans le recours à leur confession : commettre consciemment un péché mais vouloir racheter sa conscience en le confessant.
Sans parler de la quasi justification dans ce genre de films, du recours à la vengeance, a fortiori violente (confirmant encore le côté pervers et voyeur), comme moyen de justice légitime.
✌
57:20 Merci pour cette nouvelle interprétation de l'expression "au saut du lit" qui remotive la métaphore dans un sens inattendu !
J'ai eu un fou rire avec la scène du perso de Justin Long qui découvre la salle et le sous sol et exculte car il se dit "chouette des m2 en plus pour la vente de la maison" et la il déroule son mètre en marche arrière tout excité 😂😂 c'était tellement absurde😂
Trop chouette d'avoir ton avis sur ce film que j'ai vraiment bien aimé ! 👌Je suis d'accord avec toi que la 1ere partie est plus intéressante mais j'ai quand même réussi à apprécier ce que proposait le 2eme. Les messages sur le danger que peuvent représenter les hommes, les impressions/alertes, l'arc de (non) rédemption, c'était assez chouette dans l'ensemble 🙂 Hâte d'avoir ton analyse d'autres films ! 🤩👏👍
Live très intéressant et très d'accord avec toutes les qualités pointées, notamment sur la mise en scène, la photographie, les liens et thématiques, etc (notamment sur le segment en 4:3 dans le passé qui, stylistiquement et sur la manière de filmer, était super bien géré et en fort contraste avec le reste. Y'aurait d'ailleurs à creuser que de suivre le pire personnage du film soit fait dans un cadre si excessivement "idyllique" et tout). Comme dit aussi, après, le film est en effet très bancal, veut trop en faire, gère mal son rythme et ses effets/sa conclusion, mais je voudrais ajouter un truc qui, pour moi, le "classe" encore plus bas et vers le "vraiment mauvais". On sait que souvent, dans les films et souvent dans l'horreur/l'épouvante, les personnages sont pas forcément bien écrits ou développés, mais surtout, qu'iels font des choix stupides ou, du moins, pas super fins, même si on prend en compte la peur, l'émotion etc. Mais il y a toujours une différence entre "un peu stupide mais crédible et on excuse" et ce qu'on appelle "writing stupid" qui fait reposer tout le poids du film sur une série de choix et de comportements que quasi personne n'aurait si confronté à ces situations. Cela nuit non seulement à la suspension d'incrédulité et nous "sort" du film, mais relève d'une très mauvaise écriture gâchant ce qui pouvait être positif.
Là, en l'occurrence, le fond (les thématiques et le tissu narratif en général) et la forme (l'image, la mise en scène) sont intéressants, mais la mécanique des choix et actions qui font avancer le tout n'a aucun sens, et ce à aucun moment de TOUT le film. Chaque action ou presque est absurde et autant c'est risible et comique quand AJ mesure le sous-sol et voulu comme tel, autant que tous les choix soient mauvais et absurdes confine au rageant et devient délétère pour la qualité même du film :/. Certes, ça parle de "faire gaffe aux red flags" et donc il faut qu'elle en ignore certains/passe outre pour que cela fonctionne, mais passée l'étape des premières interactions avec Keith et quand il est question de survie, chaque choix est vraiment très bête et très peu logique. Du coup, malgré ses qualités (et sans faire la liste de tous les choix absurdes et pourquoi ils le sont, souvent sans raison, puisqu'on aurait pu tourner les choses autrement pour en faire un bon film nuancé), ça fait du tout un gros nanard "d'humour", de mon point de vue... et c'est foutrement dommage :/. Après c'est un bon nanard hein et y'a deux trois bonnes trouvailles en plus de ce qui a déjà été souligné dans le live, mais c'est tout :(.
J'ai regardé le film hier et j'avais hâte d'entendre ton analyse :) Bien d'accord avec tout ce que tu as dit, j'ai ressenti pas mal de frustration à partir de la deuxième moitié du film (avec le personnage de Keith dont l'arc n'est, comme tu l'as dit, pas fini). La première partie était un chef-d'œuvre de mise en scène ; mais comme toujours, la peur réside dans ce qu'on ne voit / ne sait pas encore...
Pour ce qui est de La Mère, j'ajouterais qu'on ressent sa souffrance et, peut-être (mais c'est mon interprétation) sa peur (transformée en haine ?) des hommes lorsqu'elle poursuit AJ dans un couloir, mais n'ose pas s'approcher de la porte de la chambre de Franck...
Merci pour ces deux heures qui sont passées à toute vitesse ! :)
Salut, je suis tomber sur ta vidéo par les recommande yt et ai découvert le film grace a sa que j'ai regarder avant de regarder la redif de ton live. Je suis tomber sur le synopsys du film sur google qui disait en gro qu'elle tomber sur le colocataire dans son air bnb mais il y a plus grave que sa. Du coup j'ai vraiment pas eu la pensé par rapport a Keith de me dire est ce que cest lui le méchant du film en gros. En voyant ce que tu dit dans le live par rapport a sa sa m'fait me dire que je suis un peu passé a coté de sa en le voyant et que c'est un peu dommage. Sinn le film est super bien je l'ai trouver assez rafraichissant a sa façon d'être mise en scene, il est clairement pas parfait mais trés cool. Merci de m'avoir fait découvrir le film! :P
Pour The Gift of fear(La peur qui vous sauve en version fr), ce n'est pas un roman! Mais un livre d'un professionnel spécialisé dans la protection des personnes victimes de stalkers, etc. Chaque chapitre a un thème (harcèlement, stalking,etc.) et il donne des exemples très concrets pour illustrer ces recommandations. Il parle aussi de son expérience en tant qu'enfant victime de violences conjugales. C'est un très bon livre! D'ailleurs, le YT Ryan Hollinger avait fait une très bonne vidéo à ce film en détaillant certains points du livre.
Maintenant j'imagine Coup de foudre à Notting Hill comme un film d'horreur...
Pour parler de Barbare, n'étant pas un adepte du cinéma d'horreur, j'ai trouvé ça très efficace pour s'introduire au (sous)genre. Une bonne surprise que je recommande également.
Tu devrais te pencher sur la trilogie The Strangers (le troisième sort en salle demain) , rare slasher mettant en scènes des tueuses masquées
N'ayant pas apprécié le film je suis quand même d'accord avec pas mal de points positifs comme négatifs que tu as soulevés, par contre le personnage de Keith m'a mis-e extrêmement mal à l'aise dès le tout début, au-delà même du cadrage, de la manière de filmer etc. Je crois avoir entendu sur le podcast Dead Meat qu'il agissait "comme s'il n'avait jamais adressé la parole à une femme auparavant" et je trouve ça très on point. Je n'ai pas la même grille de lecture quant aux comédies romantiques comme je n'en ai jamais tellement regardé, et pour moi que le personnage de Tess tombe sur un homme tout doux tout prévenant voire beaucoup trop, je me mettais un peu à la place de Tess et j'avais vraiment juste envie de prendre mes jambes à mon cou, je ne comprenais pas le charme qu'elle pouvait lui trouver même lorsqu'elle commençait à se détendre avec lui.
Je suis assez d'accord avec la personne qui a commenté sur le stream que Keith avait l'air de de "forcer" à ce qu'elle boive ce qu'il lui préparait et à ce qu'elle reste. Elle avait refusé sa tisane et ne l'a pas bue une fois qu'il lui en a servi, puis il a décidé de l'attendre avant d'ouvrir le vin, sans s'apercevoir qu'elle était mal à l'aise vis-à-vis de ses approches et gestes d'hospitalité de manière générale. Un peu comme s'il ne comprenait sa méfiance qu'en surface, appuyé par sa réaction quand elle lui a dit qu'elle ne l'aurait pas accueilli si les rôles avaient été inversés puis le fait qu'il parle de son éducation un peu old-school, qui personnellement me mettent la puce à l'oreille direct. Un peu comme un autre commentaire sur le stream à un moment sur le fait qu'il se voyait un peu comme un nice guy, ou étant en tout cas un homme 'déconstruit' lambda qui ne se rend pas compte de la portée de ses propres gestes en tant qu'homme... Et puis, pour un film qui vise à encourager les femmes et personnes sexisées à faire confiance en leurs instincts, nous présenter des personnages d'hommes qui sont tout l'inverse de ce qu'on nous présente comme red flags (Keith) ou green flags (AJ), je trouve le message assez bancal.
J'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de films de genre cherchant à s'inscrire dans un mouvement féministe mais qui savent pas tellement comment s'y prendre et se cassent assez souvent la gueule... Enfin bref, j'ai fini de râler haha. Très chouette vidéo en tout cas, j'aime vraiment beaucoup cette chaîne youtube, toujours super pertinente et intéressante !
13:45 "On ne voit pas assez Scharzenegger dans ce film"
Hein quoi ? ha bin oui, "barbare", une suite de "Conan". ^____^ Bien vue, j'ai ri.
1:38:40 Le sondage "si tu es une femme tu préfère rencontrer un Ours qu'un homme en forêt" et mal construit. Bien évidement qu'il y a un problème de masculinité toxique. Mais les femmes interrogées n'ont certainement jamais rencontrées d'ours de leurs vie. Et il aurait, me semble-t-il, était beaucoup plus judicieux de poser cette question à des gens qui côtoie des ours quotidiennement que ce soit des inuits (ours blanc) ou des canadiens (Kodiak).